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Saint-Maur-des-Fossés 94100 - Val-de-Marne | |||||||||||||||||||
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Marcelle Noël* résidait à La Varenne (Val de Marne).
En 1942, après le décès de son mari, artisan, elle vivait avec ses deux filles, Jacqueline, 14 ans, et Monique, 12 ans. Son fils aîné Jacques, 19 ans, avait rejoint les Forces de la France Libre.
Monique avait une voisine et amie de classe, Rachel Ruderman, devenues deux inséparables. Son père, ingénieur et juif étranger, fut radié en 1940 de sa profession par la législation anti-juive de Vichy et pressentant le pire, confia sa fille à Marcelle Noël*. Arrêté, il mourut en déportation.
Marcelle Noël* hébergea Rachel Ruderman et prit soin d’elle comme de sa propre fille, jusqu’en fin 1942, lorsque sa famille la plaça en internat à Voiron.
A proximité du domicile des Noël, se trouvait un orphelinat juif géré par « La Colonie Scolaire », le dispensaire de la rue Amelot à Paris. Marcelle Noël* se lia d’amitié avec sa directrice, Mme Youchnovetsky, que la famille appelait Mme Alexandre tout court. Quand l’établissement fut menacé par les rafles, Mme Alexandre demanda à Marcelle Noël* de cacher quelques unes de ses pensionnaires. Elle recueillit les quatre sœurs Rozenfeld : Fanny, 16 ans, Berthe, 14 ans, Rachel, 13 ans et Marie, 10 ans.
D’autres, cachés dans la cave, n’y séjournèrent qu’une nuit.
Par la suite, Mme Alexandre et son mari, médecin, durent eux-mêmes prendre la fuite et trouvèrent refuge dans cette même cave.
Les Bourdonnet, leurs voisins, soupçonnaient les activités clandestines des Noël mais n’en divulguèrent rien, protégeant ainsi les fugitifs de la déportation et la famille de la dénonciation.
Une lettre de remerciements envoyée à Marcelle Noël* en 1946 par les dirigeants de « La Colonie Scolaire » confirme le sauvetage bénévole et généreux d’enfants juifs qu’elle effectua durant l’Occupation.
Rachel Ruderman a conservé de solides liens d’affection avec celle qu’elle considère comme son sauveur.
Le 3 février 2003, l'Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Marcelle Noël* le titre de Juste parmi les Nations.
03/11/2018
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
réalisation 2013 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Albert Szerman, rescapé des rafles du Vél d'Hiv' et de La Varenne (Le 20 mai 2012, une cérémonie de reconnaissance des sauveurs d'Albert Szerman, les Justes Solange* et Henri Ardourel*, s'est déroulée à la Salle polyvalente de Crouy. Témoignage d'Albert Szerman. )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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