Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Pierre Monis
(01/07/1937 - 20/07/1940) Préfet de l'Hérault
Paul Brun
(20/07/1940 - 25/08/1940) Préfet de l'Hérault
Pierre Olivier de Sardan
(25/08/1940 - 11/10/1942) Préfet de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales)Camille Ernst*, Secrétaire général de la préfecture de l’Hérault (de 09/1940 à 02/1943), Juste parmi les Nations (Jan. 1942 - 12/1943) Préfet délégué de l'Hérault, déporté en Allemagne pour avoir soutenu la Résistance Alfred Hontebeyrie
(11/10/1942 - 16/07/1944) Préfet de l'Hérault et de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales) (1895-1969)
Augustin Michel
(17/07/1944 - 22/08/1944) Préfet de l'Hérault
André Weiss
(22/08/1944 - 01/01/1948) Préfet de l'Hérault
|
Texte pour ecartement lateral |
dit Toto, Eytan Guinat |
Texte pour ecartement lateral
Montpellier 34000 - Hérault | |||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
Deux responsables du Mouvement de Jeunesse Sioniste, Otto Giniewski, chef du G'doud de Grenoble, et à sa droite, Léon Roitman, dans une rue de Grenoble source photo : Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère crédit photo : D.R. | |
Otto Giniewski au laboratoire de l'Université de Grenoble. Photo prise par Jacques Dubois, en 1943 source photo : United States Holocaust Memorial Museum, courtesy of Arnold Einhorn crédit photo : USHMM | |
Otto Giniewski (à gauche), chef du Gdoud de Grenoble, et Elek Mittleman (à droite), chef du Gdoud de Lyon. source photo : USHMM crédit photo : D.R. | |
Otto Giniewski s'adresse aux jeunes du groupe MJS au Michallons, 1943 source photo : Coll. Arnold Einhorn crédit photo : USHMM |
|
04/09/2010
Lien : United States Holocaust Memorial Museum, courtesy of Arnold Einhorn
Résistant juif
04/09/2010
Résistant juif
05/09/2011
Auteur : Frida Wattenberg
Lien : Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945
Fils de Josef Giniewski, entrepreneur spécialisé dans la production de textiles hygiéniques, et Sarah Kessler, Otto naît le 14 février 1920 à Vienne (Autriche). La montée du nazisme conduit la famille à se réfugier en Belgique en juillet 1935. Otto poursuit ses études à Bruxelles tout en devenant un militant actif de la jeunesse sioniste. En 1938, étudiant en physique-chimie à l'Université de Bruxelles, il est élu président de la Jeunesse estudiantine sioniste. Le 10 mai 1940, suite à l’invasion allemande en Belgique, Otto et son père sont arrêtés à Bruxelles comme « ressortissants allemands », transférés en France et internés au camp de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales).
Après sa libération, il reprend en 1941 ses études à l'université de Montpellier et fonde un groupe (gdoud) de jeunesse sioniste. Avec le rabbin Henri Schilli il met en place des cercles d’études intellectuelles destinés à la jeunesse juive.
En mai 1942, il est l’un des organisateurs du congrès de la jeunesse sioniste à Montpellier qui donne naissance au Mouvement de Jeunesse sioniste (MJS). Otto Giniewski intègre le comité exécutif du Mouvement aux côtés de Simon Lévitte. Sous le pseudonyme de Toto, il est chargé du travail clandestin et notamment du sauvetage des Juifs par la fourniture de faux-papiers et par leur évacuation vers la Suisse ou l’Espagne.
Après l’invasion de la zone Sud par les Allemands le 11 novembre 1942, Otto Giniewski disperse le gdoud de Montpelier et prend la direction régionale du MJS à Grenoble, alors en zone d’occupation italienne. Comme responsable régional, il établit des relations permanentes avec les groupes de Lyon et de Nice et leur fournit du matériel. Simon Lévitte se charge des liaisons entre ces différents groupes.
Reprenant son doctorat à l’université de Grenoble, il établit le quartier général de son organisation au sein-même de l'Institut d'électrochimie où il étudie. Grâce à son action, le gdoud de Grenoble devient l’un des plus important centres d'activité sioniste et d'opérations de sauvetage pendant la guerre. Son frère Cadet, Paul Giniewski, est également un membre actif du MJS à Grenoble.
Otto Giniewski entre également en relation avec l’Armée juive à Toulouse par l’entremise de Sam Segal et prête serment à cette organisation de résistance armée. C’est par l’intermédiaire de l’AJ que des jeunes du MJS de Grenoble et de la région sont envoyés dans les maquis juifs des Eclaireurs israélites ou à celui de la Montagne noire.
En parallèle des activités de résistance, de sauvetage, de réalisation de faux-papiers, il maintient les activités culturelles et spirituelles. Il loue pour cela un chalet aux Michalons, sur la route de Saint-Nizier, où il organise conférences et cours d’hébreu ainsi que des séances de gymnastique camouflant une instruction militaire.
En janvier 1944, après une descente de la Gestapo à l'Institut d'électrochimie où il a caché une importante partie du matériel de fabrication de faux papiers, Otto parvient à fuir non sans avoir au préalable confié la responsabilité du gdoud à Georges Schnek. Otto et sa femme Lily née Sytner – ils se sont mariés le 7 mars 1943 sous une fausse identité - se réfugient à Caussade près de Montauban où ils restent jusqu’à la Libération aidés par Colette* et Michel Beuzon*.
Devenu docteur en chimie de l’université de Montpellier en novembre 1944, il n’en poursuit pas moins ses activités sionistes. Elu secrétaire général du MJS en mars 1945, il en démissionne rapidement en raison de différends politiques avec des représentants du mouvement en Palestine.
En juillet 1945, la famille émigre en Palestine. Otto Giniewski (devenu Etan Guinat) intègre en 1947 la faculté du département de chimie de l'Université hébraïque.
En 1948, il est mobilisé au service scientifique de Tsahal, l'armée de l'État d'Israël.
Sources et bibliographie :
30/06/2024
Auteur : Fabrice Bourrée
Lien : Musée de la Résistance
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit
157 pages,
réalisation 2014 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
SYLVIE GOLL SOLINAS
- terminal
1 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
2 Les maquis en Cévennes (Pour la Mémoire, dans cet historique de la Résistance en Cévennes, il y a la saga d’une bonne partie de la Résistance M.U.R. du Gard, concernant ses maquis de l’Aigoual, mais aussi leur mouvance, de Nîmes, Le Grau du Roi, Sommières et même Ganges, étroitement uni à Lasalle, Saint Hippolyte du Fort et Valleraugue. C’est la mémoire d’une résistance populaire, encadrée par des hommes courageux, volontaires, qui n’étaient pas préparés à ces lourdes responsabilités et qui surent les assumer, avec raison et sans défaillance.
La montée en puissance de cette résistance, surestimée par l’adversaire, lui donna un grand rayonnement dans notre département. C’est aussi, la mémoire d’un pays de montagne moyenne, mais très accidentée, sorte de refuge dans lequel s'’est perpétuée une tradition d’accueil et de liberté. Les Cévennes. )
3 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
4 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
5 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
6 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |