Familles hébergées, cachées ou sauvées dans le département du Loiret en 1939-1945

13 Familles hébergées, cachées ou sauvées du Loiret[Compléter]

1939 - 1944 Famille Damsky - Monique, aujourd'hui épouse Chazal, a été cachée de fin 1939 à 1944 à Baule, chez Mme Antonia Thérèse Bouchet, née Rocher, aidée par le curé du village et l'institutrice.

1942 - 1945 Famille Flantzer - Gilbert, Solange et Pierre vont être cachés et protégés par Thérèse Chauvineau*, commerçante à Dordives, aidée de sa voisine, Mademoiselle Mainfroid.

1942 - 1944 Famille Mann - Estelle Mann va être cachée et protégée avec ses cousins par Thérèse Chauvineau*, commerçante à Dordives, aidée de sa voisine, Mademoiselle Mainfroid.

1941 - 03/1944 Famille Zoltobroda - Arrêté lors le la rafle du billet vert, La première opération organisée à Paris au printemps 1941, Abraham Zoltobroda, juif polonais réfugié en France, est interné au camp de Beaune-La-Rolande puis envoyé avec un groupe de 37 personnes à l'asile de Fleury-les-Aubrais en août 1941. Il est ensuite renvoyé au camp, puis ré-interné grâce à l’action du médecin chef qui atteste de son incapacité à supporter la détention. De fait, Abraham va organiser sa vie dans l’asile, profitant de la complicité des infirmiers et d’une partie du corps médical. Il quitte cet établissement au bout de deux ans et demi pour Sainte-Anne en même temps que 16 autres malades le 16 mars 1944 où il restera jusqu'à la libération.

30/05/1944 - 15/09/1944 Famille Sonkin - En mai 1944, venue de Lituanie avant la guerre et veuve, Berthe Sonkin confie ses deux fils Émile, né en 1926, et son frère cadet Albert à Lucienne et Marcel Gardianot, réfugiés à Gien, au moment où les chefs nazis organisèrent eux-mêmes les rafles. Jusqu’à cette date, la famille vivait à Les Pavillons-sous-Bois sous la protection du voisinage mais surtout d'un fonctionnaire de police les prévenant à chaque alerte.
Lucienne et Marcel Gardianot s'étaient réfugiés à Gien dès le début de 1940 avec leur fille âgée de 12 ans. Ils accueillirent les deux adolescents Émile et Albert dans la petite maison qu'ils occupaient à Briquemont jusqu'à la fin de la guerre.

16/01/1944 - 10/11/1944 Famille Kuperant - Leur fils Léon a été accueilli et caché par la famille Garaud - Paulin et Jeanne La Nivelle - sous le nom de Capron

Famille Vanry - Serge Vanry va être sauvé et protégé par Marguerite* et René Poignard*, agriculteurs à Neuvy-en-Sullias.

Famille Aron - Jacqueline

Famille Kibel - Odette et Berthe.

Famille Rein - Richard, né à Orléans, le 31 mai 1941, est caché dans un abattoir. Sans doute par ses parents qui font partie du Mouvement Combat.

1943 - 1944 Famille Goldberg - Joseph Labidoire, concierge à la Banque de France, à Pithiviers, puis à Orléans, et son épouse Marguerite, ainsi que leurs sœurs, Marie-Louise, Francine, Mathilde, et Louise et leurs 7 enfants, ont hébergé et emmené en exode à Champ-Houdry, en 1943, la petite Yvette Goldberg, fille de leur ami Michel Goldberg, ingénieur travaillant aux sucreries de Pithiviers, et son épouse, émigrés polonais. Les parents sont revenu chercher Yvette à la Libération et sont tous les trois partis vivre à Sao Paulo, au Brésil.

1942 Famille Goldstein - En 1942, Henriette de Mornac* cache également Madame Goldstein qui venait de Paris.

1942 - 1944 Famille Grumbach - A partir de l’été 1942, où commencèrent les grandes rafles de Juifs, Henriette de Mornac* donna asile au professeur Eugène Grumbach, doyen de la Faculté des Sciences de Poitiers, ainsi qu’à son épouse Caroline née Dreyfus et à sa fille, Jacqueline Grumbach, qu’elle hébergea pendant un an et demi, jusqu’à la Libération.