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Aisne

Région :
Hauts-de-France
Département :
Aisne

Préfecture :
Laon

Préfets :
Amédée Bussière
(19/05/1940 - 20/05/1942) Préfet de l'Aisne après l'offensive allemande. Nommé le 21 mai 1942 préfet de police de Paris (1886-1953)
(08/08/1940 - 12/05/1942) Jean François Quenette, Préfet de l'Aisne et Préfet régional de Saint-Quentin (Aisne, Somme, Oise, Ardennes) à partir de 09/1941 (1903-1971).
Émile Pelletier
(12/05/1942 - 27/03/1943) Émile Amédee Pelletier, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1975)
Gaston Umber
(27/03/1943 - 08/06/1944) Gaston Jules Antoine Mumber, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1897-1970)
Roger Homo
(08/06/1944 - 1944) Roger Marie Calentin Paul Homo, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1892-1977)
Pierre Pène
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1972)
Hyacinthe Tomasini
(18/11/1944 - 22/06/1945) Préfet de l'Aisne
Jacques Samana
(22/06/1945 - 24/09/1946) Préfet de l'Aisne
* (24/09/1946 - 09/05/1947) Préfet de l'Aisne
René Hudeley
(09/05/1947 - 02/11/1950) Préfet de l'Aisne

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Arrestation dans le département de l'Aisne en 1939-1945



109 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Amigny-Rouy
10/08/1944 Famille Poizot - Gédéon Poizot, 37 ans, Lieutenant FFI, (né le 26 juin 1907 à Amigny-Rouy - décédé le 10 août 1944, à l'orée du bois de Busigny), allias Poulain-Germain, Héros et martyr de la Résistance (Maquis de Mazinghem), massacré le 10 août 1944 par la milice de Vichy.
Date d'exécution : 10/08/1944

Barisis
01/09/1944 Famille Sylve - Gaston, Remi, né le 30 novembre 1925 à Soissons (Aisne), mort le 1er septembre 1944 à Barisis-aux-Bois (Aisne), ouvrier, FFI.
Le nom de Gaston Sylve figure sur le monument commémoratif de Barisis-aux-Bois, avec ceux de ses compagnons : William Merville (mort en déportation à Nordhausen), ainsi qu’Eugène Boucher et Mohamed Abslem, également abattus le 1er septembre 1944. Homologué FFI (GR 16 P 559482), Gaston Sylve fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 157887), avec la mention « tué à l’ennemi ».
Date d'exécution : 01/09/1944
Source : Le Maîtron

Belleu
1944 Famille Ledoux - Albert Maurice Ledoux est né le 29 octobre 1921 à Saint-Gobert (Aisne), exécuté le 19 août 1944 à Dompremy (Marne) ; FTPF ; déporté Fils de Clovis Ledoux et de Lucie Gressier, Albert Ledoux se maria le 17 septembre 1941 à Belleu (Aisne). Arrêté, il fut envoyé à Royalieu (Oise). Un convoi partit de Compiègne le 17 août 1944 (I.265) à destination du KL de Buchenwald, avec 1255 hommes, dont Albert Ledoux (non répertorié). André Van Geit écrivit après la guerre : « Dans la nuit du 18 au 19, entre Reims et Châlons, il y eut de nombreuses évasions. Par représailles, les wagons où eurent lieu les évasions furent vidés… Le lendemain matin, cinq camarades, parmi les plus jeunes, furent désignés par les Allemands comme victimes. Ils durent creuser leur tombe, s’y étendre à plat ventre, côte à côte et furent lâchement assassinés d’une balle dans la nuque… ». Gilbert, son fils aîné était un des otages exécutés àDompremy, nom qui figure dans le « Dossier de Brinon » avec les mentions « renseignements communiqués par la mairie de Dompremy » et « fusillés le 19 août 1944 à Dompremy » Albert Ledoux fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 352084), et reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 70686) à titre militaire. La médaille de la Résistance lui fut attribuée à titre posthume (décret du 8 sept. 1961, JO du 22). Son nom figure sur les monuments aux morts de Belleu (Aisne) et Saint-Gobert, ainsi que sur la plaque commémorative de la mairie de Courmelles (Aisne)."
Source : Résistance 60

Bohain-en-Vermandois
18/08/1944 Famille Duée Chamberlain - C’est dans un bois, près de Bohain, que Robert Duée et Roger Chamberlain furent tués le 18 août 1944 par des Géorgiens.
Date d'exécution : 18/08/1944
Source : Bohain

Braine
29/08/1944 Famille Moreau - Maurice Moreau, FFI, tombe à Braine le jour de la libération de la ville.
Date d'exécution : 29/08/1944
Source : Braine

Cœuvres-et-Valsery
29/06/1944 Famille Bataillard - André Bataillard est né le 3 mai 1916, Chaneins (Ain), de nationalité française, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, décédé lors de l’évacuation le 15 avril 1945 à Wellaune.
Source : Résistance 60


29/06/1944 Famille Cochet - Gabriel Cochet est arrêté à Cœuvres-et-Valsery le 29 juin 1944.
Source : Résistance 60


29/06/1944 Famille Hénin - Pierre Hénin est né le 13 février 1925 à Villers-Cotterêts (Aisne), de nationalité française, instituteur-adjoint à Cœuvres et Valséry, il devient résistant FFI membre du réseau OCM138 (matricule 178) dont il est agent de liaison. Arrêté le 29 juin 1944 avec Gabriel Cochet et André Bataillard, il est déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt. Il décède lors de l’évacuation du camp le 19 avril 1945 entre Kurort-Hartha et Friedersdorf. Plusieurs plaques commémoratives lui rendent hommage : à l’école maternelle de Cœuvres-et-Valséry, sur une stèle de Vic-sur-Aisne et dans les locaux de l’Aisne Agricole. Son nom a été donné à un rue d’Ambleny, au stade de Soissons (1950) et au complexe scolaire de Coeuvres-et-Valsery (2004).
Source : Résistance 60

Coucy-le-Château-Auffrique
30/08/1944 Famille Damain - René, né le 6 août 1908 à Laon (Aisne), tué le 30 août 1944 à Coucy-le-Château (Aisne) ; marié ; résistant FFI.
Le nom de René Damain figure sur le monument de Coucy-le-Château ; son corps fut inhumé dans le carré des corps restitués, dans le cimetière de Soissons. La mention « Mort pour la France » a été attribuée à René Damain (AC 21 P 111 875), qui fut homologué membre des FFI (GR 16 P 155432).
Date d'exécution : 30/08/1944
Source : Le Maîtron

Coyolles
25/04/1944 Famille Robert - Alfred Robert est né le 12 août 1927 à Busigny (Aisne), résistant FTP en 1943, ajusteur de profession domicilié à Vaumoise, il est arrêté à Coyolles le 25 avril 1944 avec les deux camarades de son groupe, transféré à Compiègne, déporté à Buchenwald puis à l’usine de Schoenebeck, évadé le 11 avril 1945, revenu en France. Maire de Vaumoise (Oise) de1971 à 2001.
Source : Résistance 60

Crouy
Famille Liwer - Adolphe, né en Pologne, vivait à Crouy. Arrêté parce que juif, il est déporté sans retour.

Étreux
02/09/1944 Famille Mercier - René, Jules, né le 6 novembre 1892 à Soissons (Aisne), civil massacré le 2 septembre 1944 à Étreux (Aisne) ; marié ; instituteur.
Fils de Jules Zéphir Narcisse Mercier, instituteur adjoint âgé de vingt-sept ans, et de son épouse Rose Dieudonnée Soursac, institutrice adjointe âgée de vingt-quatre ans, le couple demeurait à Soissons, rue de la Plaine-Saint-Waast. En 1944, son père était mort, et sa mère demeurait à Autreppes (Aisne).
Au moment de son recensement militaire, René Mercier était instituteur adjoint et résidait à Étreux, comme ses parents. Il fut incorporé au 151e régiment d’infanterie à partir du 10 octobre 1913, il fut dans un premier temps classé dans le service auxiliaire pour obésité prononcée (décision du commandant de la subdivision de Verdun), puis dans le service armé (décision du commandant des dépôts et subdivisions du Finistère, 26 déc. 1914). René Mercier partit « aux armées » le 28 juin 1915, avant d’être promu caporal-fourrier le 9 juillet suivant, puis sergent-fourrier le 14 octobre de la même année. Il disparut au Mort-Homme (Meuse) le 20 mai 1916, et fut prisonnier au camp de Sagan, aujourd’hui Żagań, en Pologne (avis officiel du 17 juillet 1916). Il fut rapatrié en France le 26 décembre 1918. Le 13 février 1919, il passa au 28e régiment d’infanterie. Il fut démobilisé à Paris le 7 août 1919, déclarant une résidence rue Olivier-de-Serres (XVe arr.) ; il se retira cependant à Étreux, le 16 octobre 1919.
René Mercier s’était auparavant marié à Paris (XVe arr.) le 7 mai 1919, avec Renée Marie Malin. En 1924, il était le père d’un enfant.
En 1937, René Mercier était instituteur public. Le 25 janvier 1939, il fut classé sans affectation militaire, au titre du tableau II du ministère de l’Éducation nationale.Au terme de l’exode de 1940, il arriva à Ernée (Mayenne), où il s’établit au 51 de la rue Amiral-Courbet.
Âgé de 51 ans, demeurant à Étreux, il fut l’une des trente-six victimes du massacre du 2 septembre 1944. Son nom figure sur le monument des Trois-Instituteurs et une plaque commémorative de l’ancienne École normale, à Laon, sur le monument aux morts d’Autreppes (Aisne).
Date d'exécution : 02/09/1944
Source : Le Maîtron

Fère-en-Tardenois
04/01/1944 Famille Scheuer - Alphonse Scheuer, né le 18/08/1872 à Consenvoye (Meuse), était issu d’une vieille famille implantée dans l’Est de la France depuis plusieurs générations. Avant la guerre de 1914, Alphonse Scheuer habitait à Fismes avec son épouse Marcelle née Londonschutz, originaire de Rambervillers (Vosges). La ville a été totalement rasé en 1918 par les Allemands. En 1920, ils s’installent à Fère. Ils ont deux enfants, Yvonne née le 03/03/1903 et Georges, né le 20/12/1904. Alphonse s'installe marchand de bestiaux à Fère-en-Tardenois. Son épouse Marcelle décède en août 1940 pendant l’exode, à côté Moulins dans l’Allier. Elle avait 58 ans. Alphonse Scheuer rentre à Fère et habite avec son fils Georges Scheuer, sa fille Yvonne, divorcée Marx et son petit-fils Alain Marx. Le 23/01/19411, dans le cadre de l'arynisation des biens juifs, sont entreprise lui est confisquée. M. Perier est nommé administrateur provisoire.2 Arrêté parce que juif le 04/01/1944, Alphonse Scheuer, 72 ans, tremblant de froid, est jeté dans une camionnette allemande non bâchée. Yvonne qui se trouvait chez des voisins, échappe par miracle à la déportation. Son neveu se cache dans une ferme ; son fils Georges est en "zone libre". Il sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz le 20/01/1944 par le convoi n° 66.
Déportation : 20/01/1944 convoi no 66

Fonsommes
16/01/1944 Famille Cordelette - Eugène Cordelette, résistant est arrêté à Fonsommes, interné à Saint Quentin puis transféré au Camp de Compiègne Royallieu.
Source : Ala recherche du temps perdu...


16/01/1944 Famille Dallongeville - Maurice Dallongeville, résistant, est arrêté à Fonsommes.
Source : A la recherche du temps perdu...


16/01/1944 Famille Marolle - Ambroise Marolle, résistant est arrêté à Fonsommes.
Source : A la recherche du temps perdu...

Hirson
17/07/1942 Famille Aizen - Fradla née Furer, commerçante, née le 13/05/1894 à Grabowitz. Elle habitait au 24 rue de Vervins à Hirson avec son époux Kame Aizen né le 03/03/1893 à Grabowitz, profession de marchand forain. Ils ont trois enfants : Hélène (Alta) née le 07/02/1925 à Nancy, son fils Georges né le 24/09/1927 à Hirson, apprenti horticulteur et Rosa née le 26/06/1926 à Hirson, couturière. Ils seront tous arrêtés parce que juifs le 17 juillet 1942 et déportés sans retour de Drancy à Auschwitz le 17/08/1942.
Déportation : 17/08/1942 convoi no 20
Source : Archives
JO : Armand Elise

La Ferté-Milon
06/06/1944 Famille Bellemère - Dans la nuit du 6 au 7 juin, sur dénonciation, Pierre Bellemère est arrêté par la Gestapo. Avec ses compagnons de résistance, René Toulouse, André Lange, Gabriel Hebbe mais aussi Roger Laurance, Raoul Minouflet et Guy Lasnier, ils sont transférés à la prison de Soissons jusqu’au 16 août 1944 avant d’être tous envoyés au camp de Royallieu, à Compiègne. Ils partiront le lendemain, 17 août, par le dernier convoi à avoir atteint son but, l’Allemagne et le camp de Buchenwald.
Source : Résistance 60


06/06/1944 Famille Hebbé - Gabriel Hebbé est né le 10 novembre 1896, à Rouvres-en-Multien. Il est employé au chemin de fer et, lors de la Première Guerre mondiale, en 1915, il est incorporé à 19 ans dans un régiment d’infanterie. Il reçoit une citation en avril 1917 pour acte de bravoure ; avec son lieutenant et quelques hommes de son bataillon, il s’était emparé d’une tranchée ennemie. « A fait preuve de courage, d’énergie et d’entrain, le 7 mars 1917, au cours d’un coup de main qui a procuré au commandement de précieux renseignements ». Il est blessé le 11 juin 1918 par balles, au thorax et au côté gauche. Il est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze. Gabriel Hebbe rentre à La Ferté-Milon où il retrouve son poste aux chemins de fer. Par la suite, il occupe les fonctions d’appariteur. Durant la Seconde Guerre mondiale, il s’engage dans la résistance à la demande de Paul Castier, chef de section à la Ferté-Milon pour le réseau Libération-Nord. Son rôle consiste à distribuer des tracts et des journaux clandestins et à aider à l’hébergement et à l’évasion de trois aviateurs anglais, le 15 mai 1944. Il est arrêté dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, sur dénonciation, avec ces compagnons de combat, messieurs Lange, Laurance, l’Abbé Toulouse, mais aussi Raoul Minouflet, Pierre Bellemère et Guy Lasnier. Conduits dans un premier temps à la prison de Soissons, ils sont transférés au camp de Royallieu à Compiègne le 16 août et partent parmi 1250 autres détenus par le dernier convoi, le 17 août 1944, pour Buchenwald. Avec ses compagnons de résistance, Roger Laurance, l’abbé René Toulouse, André Lange, Raoul Minouflet et Pierre Bellemère, ils vivent un véritable calvaire durant ces quatre jours et quatre nuits de voyage…, mais l’enfer n’arrivera qu’après. Arrivés au camp, ils sont désinfectés, tondus et reçoivent chacun un numéro de matricule à coudre sur leur vêtement rayé de déportés. Gabriel Hebbe revient en mai 1945 après la libération du camp par les Américains, mais aussi par un réseau de résistance qui s’était formé dans le camp. Il reçoit la Médaille militaire, en 1951 et est élevé à l’ordre de Chevalier de la Légion d’Honneur le 3 décembre 1958. Il décède le 25 décembre 1964, à La Ferté-Milon.
Source : Résistance 60


06/06/1944 Famille Lange - André, Anselme Lange est né le 11 février 1892 à Saints, en Seine-et-Marne, mais il vit à Bussières avec ses parents qui sont cultivateurs. À l’âge adulte, il tient certainement, un café, puisque sur son registre matricule, il est indiqué à la rubrique profession, débitant. À 21 ans, le 8 mai 1913, il s’engage pour trois ans au 60e régiment d’Artillerie. Il effectue les quatre années de guerre. Il est cité à l’ordre du régiment : « Excellent soldat qui a pendant la nuit et la journée du 24 avril, sous un bombardement intense, assuré le service et le renouvellement des munitions ». Attribution de la croix de guerre avec palmes. Il est blessé le 15 juillet 1918, à Baconnes dans la Marne puis est nommé Brigadier le 15 novembre 1918. Il se marie le 30 novembre 1920, à Saâcy-sur-Marne avec Mademoiselle Hélène Offré. Dans les années 30, ils partent vivre dans l’Aisne. Avec sa famille, il s’installe à La Ferté-Milon et devient le gérant du café-hôtel de la gare. Il est rappelé à l’activité militaire le 25 août 1939 et se retrouve affecté au 25e Régiment Régional de Garde. À la demande de Paul Castié, chef de section à la Ferté-Milon, il intègre le réseau de résistance Libération-Nord, où il retrouve Gabriel Hebbe. Son rôle consiste à distribuer des tracts, des journaux clandestins et à aider à l’hébergement et à l’évasion de trois aviateurs anglais, le 15 mai 1944. Il est arrêté dans la nuit du 6 au 7 juin 1944 en même temps que l’abbé Toulouse, Roger Laurance, Gabriel Hebbe mais aussi Raoul Minouflet, Pierre Bellemère et Guy Lasnier. Conduits dans un premier temps à la prison de Soissons, ils sont transférés le 16 août au camp de Royallieu à Compiègne et, le 17 août 1944, partent avec 1250 autres détenus par le dernier convoi pour Buchenwald. Fin septembre, il est envoyé au kommando de Neu-Stassfurt, dans les mines de sel, avec cinq cents autres déportés français dont ses compagnons de résistance Roger Laurance, Raoul Minouflet, Guy Lasnier et Pierre Bellemère. Ils sont affectés aux travaux d’aménagement de ces mines en usine à construction d’avions de chasse. Dans ces kommandos, les conditions de vie pour les détenus seront extrêmement dures et sans pitié de la part de leur bourreau. Début Avril 1945, sous la menace de l’arrivée des Américains et des Russes, les bourreaux SS évacuent le camp et poussent les déportés sur ce que l’on a appelé « la Marche de la Mort ». Sur 400 Français au départ de cette marche, seuls 62 survivront, dont André, mais aussi Raoul Minouflet, Guy Lasnier et Pierre Bellemère. Après avoir été libéré par l’armée Russe, le 8 mai 1945, André Lange rentre en France et arrive à La Ferté-Milon à la fin du mois de mai. Avec sa famille, ils s’installent à Gretz-Armainvilliers puis à Reims, où il décède le 26 juin 1970.
Source : Résistance 60


06/06/1944 Famille Lasnier - Dans la nuit du 6 au 7 juin, sur dénonciation, Guy Lasnier est arrêté par la Gestapo. Avec ses compagnons de résistance, René Toulouse, André Lange, Gabriel Hebbe mais aussi Roger Laurance, Pierre Bellemère et Raoul Minouflet, ils sont transférés à la prison de Soissons jusqu’au 16 août 1944 avant d’être tous envoyés au camp de Royallieu, à Compiègne. Ils partiront le lendemain, 17 août, par le dernier convoi à avoir atteint son but, l’Allemagne et le camp de Buchenwald.
Source : Résistance 60


06/06/1944 Famille Laurance - Dans la nuit du 6 au 7 juin, sur dénonciation, Roger Laurance est arrêté par la Gestapo. Avec ses compagnons de résistance, René Toulouse, André Lange, Gabriel Hebbe mais aussi Raoul Minouflet, Pierre Bellemère et Guy Lasnier, ils sont transférés à la prison de Soissons jusqu’au 16 août 1944 avant d’être tous envoyés au camp de Royallieu, à Compiègne. Ils partiront le lendemain, 17 août, par le dernier convoi à avoir atteint son but, l’Allemagne et le camp de Buchenwald.
Source : Résistance 60


06/06/1944 Famille Minouflet - Dans la nuit du 6 au 7 juin, sur dénonciation, Raoul Minouflet est arrêté par la Gestapo. Avec ses compagnons de résistance, René Toulouse, André Lange, Gabriel Hebbe mais aussi Roger Laurance, Pierre Bellemère et Guy Lasnier, ils sont transférés à la prison de Soissons jusqu’au 16 août 1944 avant d’être tous envoyés au camp de Royallieu, à Compiègne. Ils partiront le lendemain, 17 août, par le dernier convoi à avoir atteint son but, l’Allemagne et le camp de Buchenwald.
Source : Résistance 60


06/06/1944 Famille Toulouse - René, Louis Toulouse est né le 2 avril 1887, à Saint-Quentin (Aisne). Il est ordonné prêtre le 28 mars 1914. Militaire brancardier pendant la Première Guerre mondiale, il est décoré de la croix de guerre avec citation : « Brancardier courageux et dévoué, s’est dépensé sans compter pendant les journées du 18 au 21 août 1918, assurant l’évacuation des blessés, malgré le tir de barrage et les rafales de mitrailleuses. Après la guerre, il devient professeur à Saint-Joseph de Vervins, puis curé de Chevregny et curé de Mons-en-Laonnois de 1928 à 1942, avant d’arriver à La Ferté-Milon. Dès le début de la guerre, il fait partie du réseau OCM et son engagement ne fera que s’amplifier. Sa fonction sacerdotale lui permet d’héberger dans son presbytère des aviateurs anglais ou canadiens et des résistants pourchassés. Il est rejoint dans ce réseau par Roger Laurance, également arrivé la même année, avec sa famille, à La Ferté-Milon. Dans la nuit du 6 au 7 juin, sur dénonciation, il est arrêté par la Gestapo. Avec ses compagnons de résistance, Roger Laurance, André Lange, Gabriel Hebbe mais aussi Raoul Minouflet, Pierre Bellemère et Guy Lasnier, ils sont transférés à la prison de Soissons jusqu’au 16 août 1944 avant d’être tous envoyés au camp de Royallieu, à Compiègne. Ils partiront le lendemain, 17 août, par le dernier convoi à avoir atteint son but, l’Allemagne et le camp de Buchenwald. Fin octobre, il est envoyé au Kommando de Leau-Plömnitz, au sud de Bernburg, à 126 km de Buchenwald, dans des mines de sel où, le 23 novembre 1944, il décède victime de maltraitance et de brutalité. Ses proches seront informés bien plus tard de cette triste nouvelle. En l’apprenant à son tour, la ville de Mons-en-Laonnois, très reconnaissante envers son ancien abbé, érigera une stèle et, en sa mémoire, donnera son nom à une place du village. Sur la stèle, on peut lire les dernières phrases écrites par l’abbé Toulouse : « Pour moi, j’aime mieux rester le plus petit possible, comme le divin charpentier de Nazareth »
Source : Résistance 60

Laon
Famille Créange - Flora, 60 ans, née Hermann le 20/09/1883 à Brumath (67), habitait 17, bd Foch à Reims (51) avant la guerre. Elle est arrêtée à Laon où elle était réfugiée parce que juive. Elle sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 du 31/07/1944.
Déportation : 31/07/1944 convoi no 77
Source : convoi77.org


Famille Kaniewska - Anna, 27 ans, née le 15/01/1917 à Lodz (Pologne), est arrêtée à Laon où elle habitait 3 rue Keppler parce que juive. Elle sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 du 31/07/1944.
Déportation : 31/07/1944 convoi no 77
Source : convoi77.org


18/01/1943 Famille Pollet - Daniel, 21 ans, né en 1922, est arrêté à Laon par la police allemande pour détention illégale d'arme. Soumis au décret Keitel "Nacht und Nebel", il fut déporté au printemps 1943 au SS-Sonderlager Hinzert, où il fut jugé et condamné aux travaux forcés à perpétuité. Interné dans un camp sur l'Oder, puis au camp de concentration de Flossenbürg et ensuite à celui de Buchenwald. Il fait partie des personnes qui sont revenues en 1945.

Le Nouvion-en-Thiérache
13/07/1944 Famille Tissandier - Serge, né le 20 juin 1929 à Cologne (Allemagne), est arrêté le 13 juillet 1944 Nouvion-en-Thiérache par la Gestapo. Interné à la prison de Saint-Quentin, il est envoyé à Compiègne puis déporté le 18 août 1944 vers Buchenwald. Il rentre en France en mai 1945.
Déportation : 18/08/1944

Lerzy
Famille Caron - Yvan (1910.1940)
JO : Armand Elise


Famille Foucamprez - Eugène, arrêté par la Gestapo pour raison inconnue. Interné à Saint-Quentin, puis certainement à Compiègne avant d'être déporté à Buchenwald. Mort à Buchenwald. 1914-1945
JO : Armand Elise


Famille Houdelet - Léon (1904-1940)
JO : Armand Elise


Famille Jean - Zéphir (1910-1941)
JO : Armand Elise


Famille Lesur Jean - 1911-1940
JO : Armand Elise


Famille Maréchalle - Victor (1908-1939)
JO : Armand Elise


Famille Polvent - André (1926-1945)
JO : Armand Elise

Marle
04/01/1944 Famille Silbertschmidt - Fanny née Simon le 15 septembre 1897 à Nancy et sa fille Françoise, née le 4 juin 1931 à Marle, habitaient 6 rue Notre-Dame à Marle.
Fanny, 47 ans, et sa fille Françoise, 13 ans, furent arrêtées parce que juives et déportées sans retour le 20 janvier 1944 par le convoi n° 66.
Déportation : 20/01/1944 convoi no 66

Nogent-l'Artaud
Famille Bazin - Pierre Bazin, résistant, sera arrêté et déporté sans retour à l'âge de 25 ans à Bergen-Belsen.


Famille Brayer - Raymond Brayer, résistant, est dénoncé, arrêté et déporté sans retour à l'âge de 40 ans à Haltenkirchen.


1944 Famille Draï - Isaac Draï, né à Oran le 16/03/1898, était employé dans une boucherie kasher et habitait le 18e arrondissement de Paris. Père de six enfants, il est réfugié depuis novembre 1943 à Nogent-l'Artaud. Sans nouvelles de sa famille, il rentre à Paris et apprend que son épouse Zahri et leurs trois fils aînés, André, René et Raymond, ont été arrêtés parce que juifs en novembre 1943. Zahri, 40 ans, et ses trois fils âgés de 12, 14 et 16 ans ont été déportés sans retour le 2 septembre 1943 par le convoi n° 59 vers Auschwitz. A son retour à Nogent-l'Artaud, il est dénoncé et arrêté parce que juif par un inspecteur de la police française accompagné de la police allemande, sur son lieu de travail. Isaac Draï, 46 ans, est déporté sans retour le 3 février 1944 par le convoi n° 67 vers Auschwitz.
Les trois enfants les plus jeunes, Paulo (Marc) né le 03/01/1935 à Oran, Nelly née le 11/07/1938, et Pierrot (Pierre), né à Paris le 28/04/1940, seront les seuls survivants de la famille, sauvés par des Justes.
Déportation : 03/02/1944 convoi no 67

Omissy
14/01/1944 Famille Beekman - Le 14 janvier 1944, Guy Bieler et Yolande Beekman, résistants du réseau Buckmaster, sont repérés et arrêtés par les Allemands au café le Moulin Brûlé à Omissy. Tous deux sont torturés au quartier général de la Gestapo mais ils ne cèdent pas. Yolande, Mariette Beeckmann, sera déportée le 12 mai avec 1944 et exécutée le 13/09/1944 à Dachau.
Déportation : 12/05/1944
Date d'exécution : 13/09/1944
Source : A la recherche du temps perdu...


14/01/1944 Famille Bieler - Le 14 janvier 1944, Guy Bieler et Yolande Beekman, résistants du réseau Buckmaster, sont repérés et arrêtés par les Allemands au café le Moulin Brûlé à Omissy. Tous deux sont torturés au quartier général de la Gestapo mais ils ne cèdent pas. Guy Bieler sera transféré dans un camp de concentration en Allemagne où les tortures se poursuivront. il sera fusillé le 5 septembre 1944 à Flossenburg (Bavière).
Date d'exécution : 05/09/1944
Source : A la recherche du temps perdu...


14/01/1944 Famille Mastias - Laurent Mastias, né le 01/11/1901 à Maurois, horloger, est arrêté à son domicile pour possession de matériel radio. Il sera interné à Saint Quentin puis transféré au Camp de Compiègne Royallieu le 14 mars 1944, dans l'attente de sa déportation prévue le 6 avril. Torturé, il meurt le 2 avril 1944, âgé de 34 ans, en présence d'Eugène Cordelette lui aussi interné.
Source : A la recherche du temps perdu...


14/01/1944 Famille Tixier - Georges et Madame Tixier, propriétaires du café le Moulin Brûlé à Omissy, où se réunissaient les résistants du réseau Buckmaster, sont arrêtés par la Gestapo le 14/01/1944. Georges Tixier déporté à Mauthausen ne reviendra pas. Son épouse Germaine survivra à son internement à Ravensbruck.
Source : A la recherche du temps perdu...


14/01/1944 Famille Van Roekeghem - Le 14 janvier 1944, qu'Arthur Van Roekeghem, résistant du réseau Buckmaster est arrêté par la Gestapo au café le Moulin Brûlé à Omissy. Déporté à Mauthausen, il reviendra.
Source : A la recherche du temps perdu...

Plomion
31/08/1944 Famille Jouarre - 5 fusillés de cette famille ( entre 16 et 48 ans), otages. JOUARRE Désiré sera fusillé le 31 août 1944 avec 14 autres fusillés.
Source : Archives
JO : Armand Elise

Quessy
24/05/1944 Famille Ledru - Jean-Louis Ledru est né le 7 juillet 1923 à Annœullin (Nord), de nationalité française, Jean-Louis Ledru est employé de la SNCF. Entré en contact avec le groupe de défense de Tergnier en octobre 1943, il devient chef de groupe en décembre suivant. Parmi ses actions, il distribue des journaux, participe au sabotage d'une sous station électrique et fabrique des faux-papiers. Arrêté le 24 mai 1944 en son domicile de Quessy-Cité, il est incarcéré à la prisonde Saint-Quentin avant d'être transféré au camp de Royallieu. Déporté le 18 août 1944 à destination de Buchenwald, il est affecté à l'usine souterraine de Neu-Stassfurt installée dans une ancienne mine de sel. C'est là qu'il décède le 19 mars 1945 (on note aussi le 15). Une rue porte son nom à Annoeullin Son faire-part de décès mentionne son rang de chef de groupe de la Résistance, lieutenant FFI. Il est titulaire de la médaille militaire et Croix de guerre avec palmes et de la Résistance , citation à l'ordre du Corps d'Armée et de la Division à titre posthume . Ses funérailles ont eu lieu à Annoeullin le dimanche 13 avril 1958. Son corps repose auprès de ses parents au cimetière d'Annoeullin . Les villes d'Annoeullin et de Tergnier ont donné son nom à une de leurs rues.
Source : Résistance 60

Regny
24/07/1944 Famille Collet - Raoul, résistant. Métier d'ouvrier agricole. Domicilié à Regny. Internement au camp de Compiègne. Décédé au camp de Buchenwald. Le kommando de GANDERSCHEIM https://asso-buchenwald-dora.com/le-kommando-de-ganderscheim/
Déportation : 21/081944
Date d'exécution : 15/02/1945
Source : Archives
JO : Armand Elise

Ressons-le-Long
01/09/1944 Famille Califf - John W. a été exécuté le 1er septembre 1944 à Ressons-le-Long (Aisne).
Recruté dans l’Illinois, John Califf avait le grade de sergent d’état-major (Staff Sergeant) au sein du détachement du 1er Corps de contre-espionnage (1ère division d’infanterie). Il fut exécuté lors de l’affaire de Ressons-le-Long, près de Soissons. Capturé sur la RN 31 par les Allemands embusqués dans le bois des Châssis, il fut déshabillé et exécuté. Le lendemain, les Assistants du devoir national (A.D.N.) retrouvèrent son cadavre nu et plus ou moins écrasé par les chenilles d’un char. Le corps de John Califf repose à Dinozé, dans le cimetière américain d’Épinal (Vosges), parcelle A, rangée 14, tombe 53. Son nom figure sur lemonument commémoratif du bois des Châssis, à Ressons-le-Long.
Date d'exécution : 01/09/1944
Source : Le Maîtron


31/08/1944 Famille Devillers - Raymond, Maxime, Witold, né le 5 décembre 1920 à Szurderowo-Bydgooziz (Pologne), exécuté le 31 août 1944 à Ressons-le-Long (Aisne) ; lieutenant FFL.
Originaire de Ressons, le lieutenant Devillers fut envoyé avec le lieutenant Muller par le capitaine Lepape dans cette localité, où des exactions étaient commises. FFL, Ils avaient été parachuté quelques jours auparavant dans le Soissonnais. Tous deux furent capturés et exécutés par les Allemands. Reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 119246), Raymond Devillers fut homologué FFC (GR 16 P 182717). Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Ressons-le-Long et de Vic-sur-Aisne.
Date d'exécution : 31/08/1944
Source : Le Maîtron


01/09/1944 Famille Démaret - Florentin Désiré, né le 6 novembre 1924 à Mareuil-en-Dôle (Aisne), mort au combat le 1er septembre 1944 à Ressons-le-Long (Aisne) ; FFI.
Florentin Démaret fut impliqué dans le massacre du bois des Châssis, à Ressons-le-Long, lors de la libération. Une quarantaine de combattants partirent de Soissons en renfort. Sur la route, ils furent mitraillés par deux chars allemands camouflés dans le bois des Châssis. Le conducteur du camion, Charles Perdrini, Florentin Démaret et Jean Zunino furent tués. Tué au combat, Florentin Démaret fut reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 116583). Son nom figure sur le monument commémoratif de Ressons-le-Long et sur la plaque commémorative apposée sur le mur de la mairie de Mareuil-en-Dôle.
Date d'exécution : 01/09/1944
Source : Le Maîtron


01/09/1944 Famille Maillier - René est mort au combat le 1er septembre 1944 à Ressons-le-Long (Aisne) ; FFI.
René Maillier (ou Mailler) fut impliqué dans le massacre du bois des Châssis, à Ressons-le-Long, lors de la libération. Une quarantaine de combattants partirent de Soissons en renfort. Sur la route, ils furent mitraillés par deux chars allemands camouflés dans le bois des Châssis. Le conducteur du camion conduit par René Maillier, ainsi que Charles Perdrini, Florentin Démaret et Jean Zunino furent tués. Son nom figure sur le monument commémoratif de Ressons-le-Long.
Date d'exécution : 01/09/1944
Source : Le Maîtron


31/08/1944 Famille Muller - Otto, est exécuté le 31 août 1944 à Ressons-le-Long (Aisne) ; lieutenant FFL.
Originaire de Ressons, le lieutenant Devillers fut envoyé avec le lieutenant Muller par le capitaine Lepape dans cette localité, où des exactions étaient commises. FFL, Ils avaient été parachuté quelques jours auparavant dans le Soissonnais. Tous deux furent capturés et exécutés par les Allemands. Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Ressons-le-Long et de Vic-sur-Aisne.
Date d'exécution : 31/08/1944
Source : Le Maîtron


01/09/1944 Famille Pédrini - Charles, Marius, né le 26 juin 1926 à Presles-et-Boves (Aisne), mort au combat le 1er septembre 1944 à Ressons-le-Long (Aisne) ; manœuvre ; résistant des FFI.
Charles Pédrini était le fils de Louis, manœuvre, et de Madeleine. Il fut impliqué dans le massacre du bois des Châssis, à Ressons-le-Long, lors de la libération. Une quarantaine de combattants partirent de Soissons en renfort. Sur la route, ils furent mitraillés par deux chars allemands camouflés dans le bois des Châssis. Le conducteur du camion, Charles Pédrini, Florentin Démaret et Jean Zunino furent tués.
Date d'exécution : 01/09/1944
Source : Le Maîtron


01/09/1944 Famille Zunino - Jean, Antoine, né le 16 janvier 1927 à Villers-Cotterêts (Aisne), mort au combat le 1er septembre 1944 à Ressons-le-Long (Aisne) ; FFI.
Jean Zunino fut impliqué dans le massacre du bois des Châssis, à Ressons-le-Long, lors de la libération. Une quarantaine de combattants partirent de Soissons en renfort. Sur la route, ils furent mitraillés par deux chars allemands camouflés dans le bois des Châssis. Le conducteur du camion, Charles Perdrini, Florentin Démaret et Jean Zunino furent tués. Ce dernier fut reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 175491), mais ne semble pas avoir été homologué. Le nom de Jean Zunino figure sur le monument commémoratif de Ressons-le-Long.
Date d'exécution : 01/09/1944
Source : Le Maîtron

Sains-Richaumont
04/08/1944 Famille Collet - Robert, né le 5.03.1899. Habitait à Sains-Richaumont. Arrêté à Sains-Richaumont. Camp de Compiègne. Déporté à Buchenwald.
Déportation : 17/08/1944
Date d'exécution : 14/02/1945
Source : Archives
JO : Armand Elise

Saint-Algis
Famille Annoepel - Marcel. Né le 23 juillet 1907 à Colombes (Seine), abattu le 7 juillet 1944 à Saint-Algis (Aisne) ; résistant BOA ; FFC.
Fils de René Marie Annoepel, trente ans, et de Jeanne Joux, vingt-six ans, exerçant le métier de marchands de beurre, Marcel Annoepel est né au domicile de ses parents, rue de Nanterre (n° 464). Il se maria à Bar-le-Duc, le 4 janvier 1932, avec Renée Jeanne Adélaïde Brouard. Membre du maquis de La Goupille, commune de Saunt-Algis, il fut exécuté le 7 juillet 1944 avec les gendarmes Edmond Bachimont et Hector Polvent. Marcel Annoepel est « Mort pour la France » (AC 21 P 8139).
Source : Le Maîtron
JO : Armand Elise


Famille Bachimont - Edmond, Paul, Thomas. Né le 30 juin 1900 à Écuires (Pas-de-Calais), abattu le 7 juillet 1944 à Saint-Algis (Aisne) ; gendarme ; résistant BOA (FFI).
Fils de Thomas Louis Éloi Bachimont, âgé de vingt-six ans, employé des chemins de fer, et de Clémentine Eugénie Tétu, ménagère âgée de vingt-quatre ans, domiciliés à Lille et résidants temporairement à Écuires. Edmond Bachiont se maria le 29 septembre 1923 à Hirson (Aisne), avec Aline Marthe Bantignies. Edmond Bachimont était gendarme, affecté à la brigade mixte de Saint-Quentin. Résistant dès 1943 au sein du BOA et de l’OCM, il était sous-lieutenant (selon le site « Mémorial GenWeb »). Il fut tué le 7 juillet 1944 au maquis de La Goupille (Saint-Algis) avec Marcel Annoepel et Hector Polvent. « Tué au combat », il est « Mort pour la France » (AC 21 P 11598), et aurait reçu la médaille de la Résistance à titre posthume. Il fut homologué FFC, FFI et DIR (GR 16 P 26158).
Source : Le Maîtron
JO : Armand Elise


Famille Bisson - Arnaud Hippolyte [pseud. : Henry Duprez ; Demouy ; Correus ; Favir] Né le 8 mai 1909 à Noailles (Oise), abattu le 29 juin 1944 en mission à Lemé (Aisne) ; chef départemental OCM et BOA, capitaine FFI.
Fils d’Adrien Henri Alexandre Bisson, et d’Éléna Césarine Mélanie Gaillard, Arnaud Bisson se maria avec Irène Gabrielle Crapoulet. Horloger (selon un site de généalogie), il acheta une ferme à Vélennes (Oise), dans la Beauvaisis, commune dont il fut maire. Il est radical-socialiste. Arnaud Bisson ne fut pas mobilisé à la déclaration de guerre, mais réquisitionné comme garde-voie à La Fère (Aisne). La notice du musée de Tergnier indique au contraire qu’il fut affecté au régiment d’artillerie de La Fère, fait prisonnier, et qu’« il s’évada avec une bicyclette volée aux Allemands et rejoignit sa famille. Il devint exploitant forestier, sur son chantier où il fabriquait du charbon de bois, il embaucha des jeunes gens requis pour le S.T.O. ». Après l’armistice, il commença à récupérer des armes. Avec Robert Belleil, Jean Minasse et Robert Sené, il créa l’un des premiers groupes de résistance à Beauvais, qui rejoignit l’OCM à la fin de l’année 1941. Chargé de la zone nord-ouest de Beauvais, Arnaud Bisson se spécialisé dans la récupération des parachutages et l’action. Au printemps 1943, il entra au BOA, sous les ordres Michel Pichard (Pic). C’est dans ce contexte qu’il réceptionna le premier parachutage dans l’Oise, à Lhéraulte (mai 1943). Recherché, il se réfugia avec sa famille dans la région de Saint-Quentin, en juillet 1943. C’est à ce moment qu’il devint l’adjoint de Pierre Deshayes (Rod), chef régional du BOA de la région A (départements du Nord, Pas-de-Calais, Aisne, Somme et Seine-Maritime), puis de Robert Aubinière (qui fut arrêté à Lille le 14 avril 1944). À ce titre, il fut chef départemental pour l’Aisne. Il participa à diX-huit parachutages, au sabotage de vannes d’écluses sur le canal de Saint-Quentin et à trois sabotages de voies ferrées. Il organisa une aide aux réfractaires du STO et aux aviateurs alliés (fourniture de faux papiers et cartes d’alimentation. Il fit envoyer à Londres le plan de l’aérodrome de Beauvais-Tillé. Ses adjoints furent Edmond Bricout, Jean Merlin (secteur d’Hirson) et André Dodart. En avril 1944, Arnaud Bisson installa son poste de commandement à Saint-Algis (Aisne), au moulin de la Coupille. Le 30 juin 1944, vers 21 heures, il en partit en voiture avec trois autres résistants, pour effectuer un transport d’armes. Mais ils se heurtèrent à un barrage à Lemé, sur la route de Sains-Richaumont (Aisne) : l’un des résistants tira ; Arnaud Bisson fut tué par la riposte allemande. La voiture dut être abandonnée. Le corps d’Arnaud Bisson fut récupéré le surlendemain et inhumé provisoirement près d’une ferme. Son corps repose aujourd’hui dans le cimetière de Noailles.
Source : Le Maîtron
JO : Armand Elise


Famille Bride - César, victime civile
JO : Armand Elise


Famille Droit - André, Eugène. Né le 18 août 1921 à Mouroux (Seine-et-Marne), abattu le 7 juillet 1944 à Saint-Algis (Aisne) ; gendarme ; résistant BOA.
Fils d’Eugène Droit et de Clémence Delaitre, André Droit se maria avec Simone Rigoulot. André Droit était gendarme stagiaire affecté à la brigade de Braine (Aisne). Il fut tué au maquis de La Goupille (Saint-Algis) le 7 juillet 1944, avec Marcel Annoepel, et les gendarmes Edmond Bachimont et Hector Polvent.
Source : Le Maîtron
JO : Armand Elise


Famille Dudin - Gabriel, Émile, Ulysse. Né le 16 mars 1926 à Erloy (Aisne), abattu le 31 août 1944 à Saint-Algis (Aisne) ; célibataire ; herbager.
Fils de Roland Gabriel Dudin et d’Émilia Louise Clin, Gabriel Dudin fut abattu devant la ferme de ses parents, par les Allemands en retraite. Son nom a été donné à la place du village, et figure sur le monument aux morts. Il fut homologué, sans précision (GR 16 P 197216). Il ne semble pas qu’il ait été membre d’un réseau de Résistance. Une source indique qu’il obtint la croix de guerre 1939-1945. Le 18 novembre 1944, une enquête pour crime de guerre fut ouverte pour éclairer les circonstances de la mort de Gabriel Dudin : « une douzaine de soldats ont emmené un jeune homme après avoir incendié plusieurs maisons de Saint-Algis. Il est retrouvé à proximité de la ville exécuté par les Allemands. »
Source : Le Maîtron
JO : Armand Elise


Famille Haution - Edouard, victime civile.
JO : Armand Elise


Famille Lesur - Arthur, victime civile.
JO : Armand Elise


Famille Polvent - Hector, Alexandre. Né le 21 avril 1901 à Pommereuil (Nord), abattu le 7 juillet 1944 à Saint-Algis (Aisne) ; gendarme ; résistant FFI-BOA.
Fils de Corneille Polvent, journalier âgé de trente-quatre ans et de son épouse Clémentine Gautier, ménagère âgée de vingt-quatre ans, Hector Polvent se maria à Pommereuil le 20 septembre 1926, avec Raymonde Adélaïde Dambrine. Il fut tué au maquis de La Goupille (Saint-Algis) le 7 juillet 1944, avec Marcel Annoepel, André Droit et le gendarme Edmond Bachimont. Hector Polvent était gendarme, affecté à la brigade mixte de Saint-Quentin. Résistant au sein du BOA et de l’OCM, il était sergent FFI. « Mort pour la France » (AC 21 P 134752), il reçut la médaille de la Résistance à titre posthume, par décret du 10 novembre 1960 (JO du 16 novembre 1960). Il fut également été décoré de la Légion d’honneur, en tant que chevalier (décret du 10 novembre 1960, paru dans le Journal officiel du 16), puis officier (décret n° 71758). Cette distinction a été remise le 24 novembre 1960 à sa veuve, Raymonde Polvent, alors domiciliée au n° 5 de la Cité du Huit-Octobre à Saint-Quentin. Hector Polvent fut homologué FFC, FFI et DIR (GR 16 P 484577). Son nom figure sur le monument de la Coupille, érigé sur le territoire de la commune de Saint-Algis, avec ses quatre compagnons tués au même endroit, lors de l’attaque du maquis. Il est également en d’autres endroits : sur le monument aux morts de Pommereuil (Nord), sur le monument aux morts de Saint-Algis, sur une plaque commémorative apposée sur un mur de la gendarmerie de Saint-Quentin, boulevard Gambetta, et sur le monument aux morts de la même commune.
Source : Le Maîtron
JO : Armand Elise


Famille Pouillard - Soldat. Mort pendant la guerre 1939-1945
JO : Armand Elise

Saint-Quentin
1944 Famille Ahitouf - Salomon, 42 ans, né à Constantinople (Turquie) le 19/04/1902, son épouse Eugénie, 37 ans, née le 20/06/1907 et leur fils, Raphaël, 12 ans, né le 08/07/1932 à Saint-Quentin, sont arrêtés parce que juifs à leur domicile 43, rue Dachey à Saint-Quentin. Ils seront déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 68 du 10/02/1944.
Déportation : 10/02/1944 convoi no 68
JO : Memorial de la deportation des juifs de france


07/1942 Famille Apel - Jacob Apel, 46 ans, né à Czerwinsk (Pologne) le 23/06/1896 et son épouse Chaja née Kopec, 49 ans, née à Dzialoszyce (Pologne) le 28/11/1893, habitaient 9, rue du Boucher à Saint-Quentin (Aisne). Ils sont arrêtés parce que juifs avec leur fils aîné Jules Jerschmik (Jerachmil), 16 ans, né le 10 octobre 1926 à Varsovie, et déportés sans retour le 29/07/1942 de Drancy vers Auschwitz.
Leurs fils Léon, 11 ans, né à Varsovie (Pologne) le 15 janvier 1931, et Simon, 10 ans, né le 8 octobre 1932 à Saint-Quentin seront arrêtés et déportés à leur tour le 04/11/1942 par le convoi n° 40.
Les deux plus jeunes, Gisèle, 6 ans, née le 27 février 1938 à Saint-Quentin, et Joseph, 5 ans, né le 26/07/1939 à Saint-Quentin, seront arrêtés dans les locaux de l'UGIF à Neuilly-sur-Seine et déportés sans retour le 31/07/1944 par le convoi n° 77.
Déportation : 29/07/1942 convoi no 12 40 70


02/09/1944 Famille Billecoq - Roger Marcel, né le 13 janvier 1924 à Soissons (Aisne), tué à l’ennemi le 2 septembre 1944 à Saint-Quentin (Aisne) ; garde-mobile de réserve ; FFI.
Fils d’Édouard Joseph Billecoq et de Cécile Jeanne Gabrielle Roze, Roger Billecoq était domicilié rue Clotaire II.
Membre des FFI (secteur A), tout en étant à la « Compagnie républicaine de sécurité n° 21 » [2] en service commandé sur les Champs-Élysées, lors des combats pour la libération de Saint-Quentin. Reconnu « Mort pour la France » (AC 21 P 23379), par décision du 28 mai 1945, le nom de Roger Billecoq figure sur le monument aux morts de Saint-Quentin.
Date d'exécution : 02/09/1944
Source : Le Maîtron


1942 Famille Ciesielski - Jakob (Jankiel) né le 14 décembre 1937 à Lodz (Pologne), de nationalité polonaise, est domicilié 11 rue des capucins à Saint-Quentin. Arrêté parce que juif, il est déporté sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 40 du 4 novembre 1942.
Déportation : 04/11/1942 convoi no 40


19/01/1944 Famille Drai - Isaac, né le 16 mars 1898 à Oran (Algérie), Français, boucher-cuisinier habitait 150 Bd Ney 75018 Paris. Il est arrêté parce que juif à Saint-Quentin le 19 janvier 1944 et déporté sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 67 du 3 février 1944.
Déportation : 03/02/1944 convoi no 67
JO : Memorial de la deportation des juifs de france


Famille Glicenstein - Glishenshtein - Maurice, épouse Marie Gass. Né le 19/03/1880 à Luyomirsk en Pologne Déporté le 4 novembre 1942. A Drancy, le 3 novembre 1942, 12 personnes de Saint-Quentin sont sur la liste des personnes prévues pour la déportation le 4 novembre 1942 convoi n° 40, soit 1 homme, 4 femmes et 7 enfants. Avec eux il y aura le petit Joseph Ciesielski âgé de 5 ans, seul et isolé.Mr et Mme Glishenshtein Habitaient 9 rue des Arbaletiers à Saint-Quentin Aisne. Cet homme a hébergé 4 enfants de la famille APEL car les parents ont été déportés. *APEL Léon, né le 15 janvier 1931 * APEL Simon, né le 8 octobre 1932 * APEL Gisèle, née le 28 avril 1935 * APEL Joseph, né le 26 juillet 1939. Tous déportés. Il tenait une affaire bonneterie, mercerie, confections. Il avait deux enfants.
Date d'exécution : 03/11/1942
Source : Archives


Famille Goldberg - Moshe, né le 15/03/1891 à Konskie (Pologne), cordonnier, habitait à Saint-Quentin avec son épouse Liba née Chechovski à Konskie en 1887 et leur fille, Adel, née à Konskie le 15/05/1923. Arrêtés parce que juifs, ils sont déportés sans retour à Auschwitz.3
JO : DAF-ED 1768433 et 1886709


07/1942 Famille Kane - Abraham, 39 ans, né à Czarkow (Pologne) le 25/01/1903, Golda, 35 ans, née à Varsovie (Pologne) le 09/12/1906 et leurs enfants habitaient 40, rue des Glatiniers à Saint-Quentin. Arrêtés parce que Juifs, Abraham est déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi du 29/07/1942. Golda est déportée sans retour par le convoi du 31/08/1942 et Leib, 13 ans, né le 09/02/1929 à Lodz (Pologne), est déporté sans retour par le convoi n° 40 du 04/11/1942.
Renée, 12 ans, née le 20/03/1932 à Dambach, cachée au centre UGI de Saint-Mandé et André, 5 ans, né le 25/10/1939 à Saint-Quentin, caché au centre UGIF de La Varenne Clemenceau, sont arrêtés à leur tour et déportés sans retour par le convoi n° 77 du 31/07/1944.
Déportation : 29/07/1942 convoi no 12
JO : Memorial de la deportation des juifs de france


19/01/1944 Famille Klein - Gaston, né le 1er février 1871 à Paris dans le 10e, secrétaire, habitait 7 place Saint-Germain à Ribemont. Il était veuf et père d'un enfant. Arrêté à Saint-Quentin le 19 janvier 1944 parce que juif, il est déporté sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 67 du 3 février 1944.
Déportation : 03/02/1944 convoi no 67


1943 Famille Lindenbaum - Roland, 15 ans, né le 12/02/1928 à Paris 9e, est domicilié 56, avenue de la Gare à Saint-Quentin. Arrêté parce que juif, il est déporté sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 62 du 20/11/1943.
Déportation : 20/11/1943 convoi no 62
JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France, 1978


1943 Famille Lipman - Saba, née le 22 décembre 1923 à Lodz, de nationalité polonaise, célibataire sans enfants et sans profession est domiciliée 14, rue Saint-Sauveur 75002 Paris. Arrêté à Saint-Quentin parce que juive, elle est déportée sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 55 du 23 juin 1943.
Déportation : 23/06/1943 convoi no 55


19/01/1944 Famille Pantoffel - Isidore, 33 ans, né à Ischens Lochan le 3 juillet 1910, est domicilié à Laon est arrêté à Saint-Quentin parce que juif le 19 janvier 1944 et déporté sans retour vers Auschwitz.
Déportation : 03/02/1944 convoi no 67


1942 Famille Scharf - Léon, né le 06/10/1929 à Saint-Quentin, est arrêté parce que juif et déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 24 du 26/08/1942.
Déportation : 26/08/1942 convoi no 24


28/01/1944 Famille Vanbleuy - Roger, Julien Vanbleuy ou Vanbleny, né le 20 mars 1922 à Bray-Dunes (Nord), fusillé le 8 avril 1944 à Saint-Quentin (Aisne) par condamnation ; marin, ouvrier métallurgiste ; parti communiste clandestin ; résistant FTPF.
Date d'exécution : 08/04/1944
Source : Le Maîtron


19/01/1944 Famille Weill - Roger, domicilié à Marles-sur-Serre, est arrêté le 19 janvier 1944 à Saint-Quentin parce que juif et déporté sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 67 du 3 février 1944.
Déportation : 03/02/1944 convoi no 67


01/1944 Famille Weiller - Marcel, né le 11 février 1894 à Saint-Quentin, est arrêté parce que juif et déporté sans retour vers Auschwitz.
Déportation : 20/01/1944 convoi no 66

Sissy
26/08/1944 Famille Leroy - Mr LEROY Roger, domicilié à Sissy, né le 19 janvier 1924 sera arrêté et fusillé le 30 août 1944 à URVILLERS.
Date d'exécution : 30/08/1944
Source : Archives
JO : Armand Elise

Soissons
29/08/1944 Famille Bantegnies - Jules (ou Julien, Joseph), né le 22 mars 1921 à Busigny (Nord), tué le 29 août 1944 à Soissons (Aisne) ; FFI.
Le nom de Jules Bantegnies apparaît sur une plaque commémorative au n° 12 de la rue Méchain, à Soissons, en l’honneur des volontaires et FFI morts lors des combats de la libération de la ville.
« Tué au combat », Julien Joseph Bantegnies a été reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 13176). Il fut homologué FFI (GR 16 P 30521)
Date d'exécution : 29/08/1944
Source : Le Maîtron


29/08/1944 Famille Banvoy - René Louis, né le 3 novembre 1920 à Paris (Seine, XIe arrondissement), tué le 29 août 1944 à Soissons (Aisne) ; célibataire, FFI.
Né au 50 du faubourg du Temple (chez Cécile Ferron, sage-femme), fils de Jules Émile Banvoy, vingt-cinq ans, journalier, et d’Éva Bihin, dix-huit ans, journalière, son épouse, domiciliés au 82, rue de l’Ourcq.
Le nom de René Banvoy apparaît sur une plaque commémorative au n° 12 de la rue Méchain, à Soissons, en l’honneur des volontaires et FFI morts lors des combats de la libération de la ville.
René Banvoy a été reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 13185). Il ne semble pas avoir été homologué.
Date d'exécution : 29/08/1944
Source : Le Maîtron


16/08/1944 Famille Bourgeois - Adolphe, né le 12 juillet 1921 à Vauxbuin (Aisne), exécuté le 16 août 1944 à Soissons (Aisne) ; cheminot ; résistant.
Âgé de 20 ans, Adolphe Bourgeois demeurait au 6 rue de Tunis et était auxiliaire au service électrique de la SNCF à Soissons. Il fut abattu à l’entrée de l’actuel parc Gouraud, puis inhumé au cimetière communal de Soissons.
Il fut homologué DIR et membre de la Résistance intérieure française (GR 16 P 81940). Adolphe Bourgeois obtint la médaille de la Résistance à titre posthume (décret du 27 déc. 1960 ; JO du 1er janv. 1961).
Date d'exécution : 16/08/1944
Source : Le Maîtron


29/08/1944 Famille Bretez - Louis Henri, né le 18 mai 1878 à Étinehem (Somme), tué le 29 août 1944 à Soissons (Aisne) ; FFI groupe Libération.
Date d'exécution : 29/08/1944
Source : Le Maîtron


04/01/1944 Famille Cahen - Paul (Salomon), 62 ans, né le 29/05/1882 à Lille, et son épouse Fernande, 54 ans, née Taubmann à Reims le 6 novembre 1889, sont commerçants. Ils tiennent un magasin à Soissons, 23 rue du Collège. Ils sont arrêtés par la Gestapo parce que juifs et déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 67 du 03/02/1944.
Déportation : 03/02/1944 convoi no 67


28/08/1944 Famille Crombez - Arthur, né le 3 juillet 1909 à Divion (Pas-de-Calais), mort le 28 août 1944 à Soissons (Aisne) ; résistant FFI.
« Tué à l’ennemi » lors des combats pour la libération de Soissons, Arthur Crombez fut reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 110582). Il fut homologué FFI (GR 16 P 151351). Son nom ne figure sur aucun monument.
Date d'exécution : 28/08/1944
Source : Le Maîtron


25/11/1941 Famille Descamps - Henri-Clotaire, Joseph, né le 20 avril 1906 à Fromelles (Nord) exécuté le 5 décembre 1942 dans la forteresse de Brandenburg-sur-la-Havel district de Potsdam (Allemagne) ; capitaine de gendarmerie ; résistant du réseau "Vérité française" de Soissons et de l’ORA-AS.
Date d'exécution : 05/12/1942
Source : Le Maîtron


Famille Dufour - Gaston, Abélard. Né le 11 mars 1906 à Billy-sur-Aisne (Aisne), morts de ses blessures le 24 juillet 1944 à Soissons (Aisne) ; FFI.
Mort « des suites de ses blessures », Gaston Dufour fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 176041) à titre militaire, et homologué FFI (GR 16 P 197904). Son nom figure sur le monument aux morts d’Acy (Aisne).
Source : Le Maîtron
JO : Armand Elise


16/08/1944 Famille Flégny - Lucien, Ernest, né le 23 septembre 1920 à Paris 6e et André, Kléber, né le 21 février 1923 à Muret-et-Crouttes (Aisne), ont été exécutés le 16 août 1944 à Soissons (Aisne) ; résistants.
Lucien et André Flégny demeurait à Billy-sur-Aisne, près de Soissons. Ils furent abattus à l’entrée de l’actuel parc Gouraud et inhumés au cimetière de Billy-sur-Aisne.
Date d'exécution : 16/08/1944
Source : Le Maîtron


01/1944 Famille Gochberg - Pauline, 37 ans, née le 24 Septembre 1907 à Paris est arrêtée parce que juive en janvier 1944 avec ses enfants Albert, 8 ans, né le 31 octobre 1935 à Soissons et Nelly, 3 ans et demi, née le 14 mars 1940 à Soissons. Ils habitaient 41, avenue de Coucy. Ils sont déportés le 3 février 1944, par le convoi n° 67 et seront assassinés à Auschwitz. Leur père, David, avait été arrêté et déporté avant eux.
Déportation : 03/02/1944 convoi no 67
Date d'exécution : 0000-00-00


29/07/1944 Famille Jannin - Louis, né le 27 novembre 1917 à Ploézal (Côtes-du-Nord), fusillé sommairement dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944 à Soissons (Aisne), déporté.
Une plaque a été apposée sur le quai de la gare de Soissons en l’honneur de Louis Jannin et Yves Le Guen, qui s’enfuirent du convoi les emmenant en déportation vers le camp de Neuengamme. Le train était parti de Compiègne le 28 juillet 1944 (I.250). Originaire de Pontrieux (Côtes-du-Nord), Louis Jannin fut immatriculé à titre posthume (n° 40 943). Découvrant un trou pratiqué dans un wagon, les Allemands s’aperçurent d’une tentative d’évasion. Les prisonniers furent alignés pour que les auteurs se dénoncent, faute de quoi tous seraient été exécutés. Les deux jeunes, Le Guen et Jannin, se dénoncèrent, mais ils n’étaient pas à l’origine de cette tentative. Ils furent abattus d’une balle dans la tête.
Date d'exécution : 29/07/1944
Source : Le Maîtron


29/08/1944 Famille Le Breton - Roger, Marcel, né le 5 mars 1917 à Paris (Seine, XIIIe arr.), mort le 29 août 1944 à Soissons (Aisne) ; résistant FFI.
« Tué au combat », Roger Le Breton fut reconnu « Mort pour la France » (AC 21 P 70951) à titre militaire, et homologué FFI (GR 16 P 347928).
Son nom apparaît sur la plaque apposée sur le mur d’une maison qui se trouve près de la passerelle des Anglais, au 12 rue Méchain, à Soissons (Aisne).
Date d'exécution : 29/08/1944
Source : Le Maîtron


29/07/1944 Famille Le Guen - Yves, né le 23 décembre 1920 à Pleubian (Côtes-du-Nord), fusillé sommairement dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944 à Soissons (Aisne), FFI.
Date d'exécution : 29/07/1944
Source : Le Maîtron


01/09/1944 Famille Le Mao - Jérome, Yves, René, né le 13 janvier 1899 à Concarneau (Finistère), mort le 1er septembre 1944 à Soissons (Aisne) ; brancardier ; FTPF-FFI.<
Date d'exécution : 01/09/1944
Source : Le Maîtron


28/08/1944 Famille Lebreton - Roger, Marcel [ou Le Breton], né le 5 mars 1917 à Paris (Seine, Xe arrondissement), tué le 28 août 1944 à Soissons (Aisne) ; FFI.
Date d'exécution : 28/08/1944
Source : Le Maîtron


08/08/1944 Famille Marion - Gaston, né le 13 septembre 1910 à Soissons (Aisne), fusillé le 8 août 1944 par les Allemands (peut-être aussi à Soissons).
Gaston Marion ne semble pas avoir été homologué résistant, ni reconnu « mort pour la France ». Son nom n’a pas été porté sur un quelconque monument. Il aurait été âgé de trente-quatre ans, et domicilié à Breteuil (Eure).
Date d'exécution : 08/08/1944
Source : Le Maîtron


29/08/1944 Famille Schmitt - Louis, Né le 10 avril 1914 à Soultz (Haut-Rhin), tué le 29 août 1944 à Soissons (Aisne) ; gardien de la paix ; marié ; FFI.
Fils de Georges Schmitt et de Marie Louise Gasperement, sans profession, domiciliés à Sainte-Croix-aux-Mines (Haut-Rhin) en 1944, Louis Schmitt était marié à Marie Henriette Singhoff. Selon l’acte de décès, Louis Schmitt est mort « rivière d’Aisne », à la passerelle du mail. Domicilié à Soissons (au 4 de la rue de Mantoue), il était alors gardien de la paix.
Âgé de 30 ans. Le nom de Louis Schmitt apparaît sur une plaque commémorative au n° 12 de la rue Méchain, à Soissons, en l’honneur des volontaires et FFI morts lors des combats de la libération de la ville. Il figure également sur le monument aux morts de la ville.
Date d'exécution : 29/08/1944
Source : Le Maîtron


17/07/1942 Famille Wajsfelner - Après la guerre 14-18, Jankiel, né à Krzepice le 23/11/1899, et son épouse Bella, née à Grodno (Pologne) émigrent de Pologne avec leur fils Charles, né à Grodno en 1924. Ils s'installent en France et Maurice naît le 06/06/1933 à Chamy. La famille arrive à Crouy vers 1934-1935. Les Wajsfelner emménagent 15 rue Saint-Quentin à Soissons. Bella est arrêtée parce que juive le 17 juillet 1942 à six heures du matin. Jankiel parvient à s'échapper par les toits. La police française laisse Maurice, 9 ans. Jankiel fait revenir Charles à Soissons, alors qu'il se trouvait en zone libre, et le persuade de se rendre avec lui à la gendarmerie pour retrouver sa mère. Jankiel, 42 ans, Bella et Charles, 20 ans, seront déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi du 29 juillet 1942.
Maurice, resté avec sa tante et sa cousine qui vivaient dans le même appartement que les Wajsfelner. En janvier 1944, la Gestapo vient arrêter Maurice, 11 ans, et la famille qui l'hébergeait, les Gochberg. Ils sont emmenés à Drancy et seront déportés sans retour vers Auschwitz le 03/02/1944 par le convoi n° 67.
Déportation : 29/07/1942 convoi no 12

Tergnier
31/01/1944 Famille Back - Maurice, né le 19 mai 1926 à Mohon, manœuvre domicilié à Mézières-sur-Oise. Maurice Back, alias "Loulou", participa à l’été 1943 il à la création du groupe de combat FTP "Jean Catelas" dans le secteur de Fonsommes, dans l’Aisne. Puis il rejoignit le groupe FTP "Stalingrad" de Beautor (Aisne) commandé par André Legrand. Avec ses camarades, il participa à de nombreuses actions contre l’occupant : sabotages de voies ferrées, attaques de mairie afin de récupérer des tickets d’alimentation pour les illégaux, attentats contre des collaborateurs… Le 31 janvier 1944, Maurice Back fut arrêté à Tergnier dans une opération conjointe des polices française (la 21e brigade de police judiciaire de Saint-Quentin) et allemande (le SD de Saint-Quentin). Il fut fusillé avec 26 de ses camarades, au stand de tir de La Sentinelle" à Saint-Quentin le 8 avril 1944.
Date d'exécution : 08/04/1944
JO : Résistance ardennaise

Vervins
04/08/1944 Famille Cohidon - Jean-Claude, résistant. Né le 6 juillet 1924. Habitait à la chaussée de Fontaine. Métier, garçon de café. Camp d'internement Hirson, Saint-Quentin, Compiègne. Déporté à Buchenwald. Disparu.
Déportation : 09/08/1944
Source : Archives
JO : Armand Elise

Vic-sur-Aisne
31/08/1944 Famille Leffondré - André, Élie, Ernest, né le 8 décembre 1923 à Levallois-Perret (Seine), mort le 31 août 1944 à Vic-sur-Aisne (Aisne) ; célibataire ; résistant FFI-FTPF.
Date d'exécution : 31/08/1944
Source : Le Maîtron

Villers-Cotterêts
28/08/1944 Famille Angot - Félix Louis est peut-être né le 1er décembre 1900 à Paris (XIVe arrondissement), exécuté sommairement le le 28 août 1944 à Villers-Cotterêts (Aisne) ; marchand de primeurs ; OCM-FFI.
Aucune des dates de naissance de Félix Angot, mentionnées dans le registre matricule (1/12/1900) et sur le site « Mémoire des hommes » (4/12/1900), n’ont pu être retrouvées ni dans l’état civil du XIVe arrondissement, ni dans les tables décennales (1893-1902), alors que des Angot y sont bien inscrits.
Félix Louis Angot et Georgette Marthe Drollas, ceux-ci résidaient à Villers-Cotterêts au moment du recensement de leur fils, Félix Angot. Celui-ci était alors établi à Boulogne-sur-Seine (113, rue du Château), où il était manœuvre. Marchand de primeurs en 1938, il est indiqué qu’il se fixa à Villers-Cotterêts (61 lace Alexandre-Dumas) en mars 1922.
Félix Angot fut incorporé au 25e régiment d’artillerie de campagne du 15 mars 1920 au 4 mars 1922, où il obtint son certificat de bonne conduite. En 1938, il avait deux enfants, ce qui lui permit d’être rattaché à la classe 1914. Rappelé à l’activité le 3 septembre 1939, il fut démobilisé le 19 septembre 1940. Félix Angot entra dans les FFI le 20 août 1944 (mouvement OCM). Le registre matricule précise qu’ « il a été tué le 28/8/1944 en procédant au nettoyage de plusieurs S.S. ». D’autres sources, généalogiques, indiquent qu’il était « épicier rue de Soissons », et qu’il fut tué « de manière atroce par les troupes d’occupations en déroute » à La Faisanderie.
Un monument a été dressé en hommage à Félix Angot, dans le parc du château de Villers-Cotterêts.
Date d'exécution : 28/08/1944
Source : Le Maîtron


28/08/1944 Famille Curot - Gustave Aristide, né le 26 avril 1870 à Faverolles (Aisne), tué le 28 août 1944 à Villers-Cotterêts (Aisne) ; jardinier.
Fils de Ernest Désiré Curot et de Louise Duguez, domiciliés à Faverolles, Gustave Curot résidait à Clamart (département de la Seine), 1 route de Châtillon, au moment de son recensement militaire. Il y exerçait alors la profession de jardinier. Domicilié à nouveau dans sa commune natale, il fut incorporé au 45e régiment d’infanterie (Soissons) du 14 novembre 1891 au 4 octobre 1894, et obtint un certificat de bonne conduite. Gustave Curot effectua ensuite plusieurs périodes d’exercices dans la réserve, en 1897, 1900 et 1906.
Le registre matricules indique qu’il résida ensuite à Médan (25 avril 1897), à Villers-Cotterêts (29 mai 1898), à Marolles-en-Brie (6 novembre 1904), à Pisseleux (Aisne, le 29 avril 1906). Il s’établit enfin à Médan (9 janvier 1911) et à Poissy (chez M. Babichung).
Une plaque fut apposée sur la façade de sa maison, au 1 rue Jean Baptiste-Clément : « CUROT Gustave 26 avril 1870-28 août 1944 Mortellement blessépar les Allemands ».
Date d'exécution : 28/08/1944
Source : Le Maîtron


04/01/1944 Famille Rambach - Lucien Rambach et Georgette Wimphen (épouse Rambach)sont arrêtés le 4 janvier 1944, à leur domicile, rue du Général Mangin à Villers-Cotterêts. Ils sont envoyés à la prison de Château-Thierry puis à Drancy le 6 janvier 1944 d'où ils seront déportés vers Auschwitz le 20 janvier 1944. Avant la seconde guerre Lucien Rambach était conseiller municipal et adjoint au maire à Villers-Cotterêts
Déportation : 20/01/1944 convoi no 66
JO : n°042 du 19/02/1997


04/01/1944 Famille Uhry - Thérèse et Suzanne Uhry, la sœur et la nièce de Georgette Rambach, se réfugient chez les Rambach à Villers-Cotterêts en 1942 pour échapper aux rafles qui les menacent sur Paris. Elles seront arrêtées avec eux le 4 janvier 1944 et déportées vers Auschwitz.
Déportation : 20/01/1944 convoi no 66

Voulpaix
1944 Famille Faucheux - Léon Emile Albin Faucheux est né le 12 avril 1928 à Haution, de nationalité française, domicilié à Voulpaix, collectionneur d’armes de la première guerre mondiale arrêté pour détention d’armes à feu, déporté à Buchenwald où il décède le 29 août 1944. Le parvis de l’église de Voulpaix a été dénommé place Emile Faucheux.
Source : Résistance 60


1944 Famille Serent - Marcel Serent est né le 3 octobre 1909 à Voulpaix (Aisne), de nationalité française, arrêté après une dénonciation, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945, revenu en France. Il devient conseiller municipal de Voulpaix. Il décède en 1966. Une rue de la commune porte son nom.
Source : Résistance 60


Notes

- 1 - Extrait du Rapport du sous-préfet au Préfet du 9 juin 1941 (A.D 021763). Paragraphe concernant le marchand Scheuer. Depuis le début 1941, il ne peut plus exercer sa profession.
- 2 - Extrait du Rapport du sous-préfet au Préfet délégué de l’Aisne du 29 juillet 1942 (A.D 021758-59). Paragraphe concernant le marchand Scheuer. Le nom de l’administrateur provisoire est Perier et monsieur Scheuer était propriétaire de plusieurs bâtiments.
- 3 - DAF-ED 1768433 et 1886709 : Témoignage d'Avraham Goldberg, fils de Moshe et Liba.




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