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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Camille Fontanel
(30/06/1934 - 30/10/1940) Sous-préfet de Riom
Alfred Baffrey
(1936 - 1940) Préfet du Puy-de-Dôme
Charles Fougeron
(30/10/1940 - 18/06/1942) Sous-préfet de Riom
Louis de Peretti
(1940 - 1941) Louis Alexandre Valère de Peretti della Rocca, Préfet du Puy-de-Dôme
Charles Chevreux
(1941 - 1941) Jacques Charles Adrien Chevreux, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1883-1951)
Honoré Guerrin
(1942 - 1944) Préfet délégué du Puy-de-Dôme
Clément Vieu
(18/06/1942 - 11/08/1943) Sous-préfet de Riom
Paul Brun
(1942 - 1944) Paul Ferdinand Eugène Brun, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier) (1892-1965)
Maurice Daudin
(11/08/1943 - 11/09/1944) Sous-préfet de Riom
Henri Ingrand
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1908-2003)
Pierre Sauvanet
(1944 - 1946) Préfet du Puy-de-Dôme
Pierre Mitanchez
(01/09/1944 - 24/10/1946) Sous-préfet de Riom
Gabriel Delaunay
(1946 - 1948) Préfet du Puy-de-Dôme
Louis Ferrand
(24/10/1946 - 02/08/1949) Sous-préfet de Riom
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Paul Dauzat habitait l'un des immeubles incendiés place de la Poterne, le 8 mars 1944. Orphelin de sa mère, Paul Dauzat fut recueilli en novembre 1943 par son oncle qui habitait place de la Poterne, à Clermont-Ferrand. La famille vivait au second étage du 14, place de la Poterne. Surplombait la rue Montlosier, l'immeuble faisait l'angle avec la rue Claussman et la rue Beauregard. Le 8 mars 1944, vers 20 heures, le quartier résonne d'une grosse détonation en provenance de la rue Montlosier. Des grenades viennent d'être balancées depuis l'esplanade de la Poterne, sur un groupe de soldats allemands... Tout de suite après l'attentat, les Allemands avaient envahi la place, et étaient entrés dans l'entresol où habitaient les propriétaires. Ils avaient tué le chien, et lancé des plaquettes incendiaires dans le couloir. Ils incendient une autre maison, au numéro 10 de la place. Le bâtiment du 12, où se réunissent des officiers allemands, est épargné. Les rescapés sont ensuite triés par l'occupant en haut de la rue Saint-Hérem: d'un côté ceux qui vont partir en déportation, en face les plus âgés. Paul Dauzat est pris en charge par le poste de police, installé alors dans les locaux de la mairie, côté rue du Port. Quelques heures plus tard, son oncle et sa tante viennent le chercher. Des agents en uniforme les accompagnent jusqu'au domicile de son père, à la Raye-Dieu. Ils sont interceptés à plusieurs reprises par les nombreuses patrouilles qui quadrillent Clermont-Ferrand, et raflent tout individu imprudemment sorti... Le lendemain, l'oncle est autorisé à retourner dans l'immeuble détruit. Il peut récupérer une pendule murale et un coffre. Ils s’installeront ensuite dans un logement meublé, réquisitionné, rue Victor Hugo. Le bilan de l'attentat controversé du 8 mars 1944 est éloquent : trente-sept soldats allemands blessés (le détachement, désarmé, se rendait au cinéma Novelty, rue Fontgiève), 50 otages fusillés, et, 200 à 300 Clermontois raflés dans les rues du centre-ville puis déportés. Pour en savoir plus : Errances et ricochets source photo : Arch. crédit photo : D.R. | |
Plaque commémorative de la rafle du 25 novembre 1943 source photo : Arch. crédit photo : D.R. | |
Clermont-Ferrand est la capitale du pays un jour, le 29 juin 1940 source photo : Arch. crédit photo : D.R. | |
Clermont-Ferrand source photo : Commune de Clermont-Ferrand crédit photo : D.R. |
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29/11/2010
Clermont capitale de la France
11/08/2011
Clermont-Ferrand en zone "libre"
12/08/2011
L'Université de Strasbourg à Clermont-Ferrand
12/08/2011
Paul Pochet-Lagaye
(1935-1944)
Gabriel Montpied
(1944-1973)
Gabriel-Emmanuel-Joseph Piguet
*
Évêque de Clermont-Ferrand ( 1933 - 1952 ) Nommé Juste parmi les Nations
>> Voir les 15 familles arrêtées dans la commune <<
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Liens externes
Notes Annonces de recherche
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Marie-Angélique Murat dite Sœur Marie-Angélique
*
Supérieure du couvent Sainte Marguerite
Léon Arthur Elchinger
*
Supérieur du Grand Séminaire de Strasbourg ( 1941-1945 ) Aumônier militaire à Strasbourg en 1938, il est nommé supérieur du Grand Séminaire de Strasbourg replié à Clermont-Ferrand en 1941 jusqu'à la fin de la guerre, en 1945.
Les 56 Justes parmi les Nations du Puy-de-Dôme
Yvonne Beghin Patras de Campaigno (Royat)
Maria Holop Thomas (Auzat-la-Combelle)
Marie Pillière (Vertolaye)
Marceline Chassaing (Estandeuil)
Denise Jourdan (Clermont-Ferrand)
Germaine Retrut (Clermont-Ferrand)
Lucienne Defaisse (Clermont-Ferrand)
Lily Laroche (Saint-Gervais-d'Auvergne)
Marie-Louise Rozier (Courpière)
Antonius Delaire (Courpière)
Marie-Louise Matinier (Clermont-Ferrand)
Rose Sauvat (Clermont-Ferrand)
Marie Deschamps (Effiat)
Georges Mazeau (La Bourboule)
Paule Trébosc (Paris 75018)
(Clermont-Ferrand)
Anne-Marie Gory (Saint-Julien-de-Coppel)
Marie-Angélique Murat (Clermont-Ferrand)
Marie-Louise Vernusse (Clermont-Ferrand)
Familles réfugiées à Clermont-Ferrand
[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
15 Familles arrêtées (Clermont-Ferrand)
[Compléter]
10/10/1943
Famille Aalbreg - André, né à Sainte-Marie-aux-Mines, le 5 juin 1913. Il est le fils de Jacques Allberg et de Emma née Dickelmann. Résistant sous les pseudonymes de Dieudonné, Navaron ou Jean-Louis, dénoncé, il est arrêté à Clermont-Ferrand le 10 octobre 1943. Il cherche à s'évader, tire sur un soldat allemand et est lui-même abattu de trois balles dans le ventre. Torturé, il refuse de parler et meurt de ses blessures cinq jours plus tard le 15 octobre 1943. Il est enterré à Clermont-Ferrand sous le nom de Lucien Navarron.
Date d'exécution : 10/10/1943
Source : Les amis de la Fondation de la Résistance
08/09/1943
Famille Abovici - Haïm Abovici, fourreur, né à Bucarest (Roumanie) le 12/04/1884, son épouse Rosa, née Wachsberg, et leur fille Josette habitaient à Clermont-Ferrand.
Le 8 septembre 1943, la Gestapo vient arrêter Haïm Abovici qui avait rejeté une demande de la Milice de fabriquer des gilets pour les Allemands.
Haïm Abovici sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz le 28/10/1943 par le convoi n° 61.
Déportation : 28/10/1943
convoi no 61
13/05/1944
Famille Bingen - Arrestation en gare de Clermont-Ferrand, puis suicide de Jacques Bingen ("Baudet", "Necker", "Cléante"), résistant, dans les locaux du SD, 2 bis avenue de Royat. Il était le successeur de Jean Moulin.
1944
Famille Bloch - Emmanuel, né le 16/10/1849 à Cernay, fils de Marc Bloch et de Sophie Bloch, et sa fille aveugle Hermance, née à Giromagny (90) le 03/06/1889 sont arrêtés parce que juifs. Emmanuel âgé de 94 ans et Hermance âgée de 55 ans, seront déportés sans retour à Auschwitz le 07/03/1944 par le convoi n° 69.
Déportation : 07/03/1944
convoi no 69
Source : Shoah Names Database
12/11/1943
Famille Braun - Faivel (dit Félix), né le 10 juillet 1900 en Pologne, et son épouse, Malka (dite Pauline), née Kambouchner le 10 avril 1898 en Bessarabie, arrivés en France au début du XXe siècle, habitaient à Clermont-Ferrand depuis 1937 avec leurs 4 enfants. Le 12 novembre 1943, la milice française vient arrêter Faivel Braun, mais le responsable "décide d’embarquer tout le monde". Sam Braun, âgé de 16 ans, est arrêté avec sa petite sœur, Monique, âgée de 10 ans et demi, et ses parents, Faivel et Malka. La famille est conduite dans une caserne à Clermont-Ferrand avant d’être menée à Drancy.
Ils sont déportés le 7 décembre 1943, par le convoi n° 64 vers Auschwitz.
Sam est alors séparé de ses parents et de sa petite sœur qui sont conduits directement dans les chambres à gaz et assassinés.
Sam Braun sera le seul survivant. Libéré en 1945, de retour en France, il retrouve sa sœur et son frère aînés.
Déportation : 07/12/1943
convoi no 64
23/09/1939 -
Repli à Clermont-Ferrand de l’Université de Strasbourg.
21/06/1940 -
Entrée des Allemands à Clermont-Ferrand. Instauration du couvre-feu.
28/06/1940 -
Départ des Allemands.
29/06/1940 -
Le gouvernement décide de s’installer à Clermont-Ferrand. Cérémonie des couleurs, place de Jaude.
01/07/1940 -
Départ du gouvernement pour Vichy.
04/07/1940 -
Le tribunal militaire de la 13e division condamne à mort par contumace le général de Gaulle pour trahison, atteinte à la sûreté de l’État et désertion à l’étranger en temps de Guerre.
04/07/1940 -
Prise de fonctions du général de Lattre de Tassigny, commandant la 13e région militaire du Puy-de-Dôme. Il crée l’école des cadres d'Opme à Romagnat.
03/08/1940 -
Le tribunal militaire permanent de la 11e région, siégeant à Clermont-Ferrand, condamne par contumace le colonel d’infanterie breveté d’état-major, en retraite, Charles de Gaulle, à la peine de mort, à la dégradation militaire et à la confiscation de ses biens meubles et immeubles. La décision est motivée par la trahison, la désertion à l’étranger en temps de guerre, sur un territoire en état de guerre et de siège.
04/10/1940 -
Le tribunal militaire permanent de la 13e division militaire, siégeant à Clermont-Ferrand, condamne Jean Zay à la déportation à vie et à la dégradation militaire, pour désertion en présence de l’ennemi.
05/01/1941 -
Arrivée en gare de Clermont-Ferrand du premier train de prisonniers rapatriés.
16/04/1941 -
Alerte aérienne à 23 h 30.
19/04/1941 -
Création de quinze préfectures régionales par décret en zone non occupée à Lyon, Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Toulouse et Limoges ; en zone occupée, à Angers, Dijon, Orléans, Rennes, Rouen, Poitiers, Bordeaux ; en zone interdite, à Nancy, Laon, Châlons-sur-Marne et à Lille, préfecture rattachée à l’administration militaire de Bruxelles.
02/06/1941 -
Les Juifs français doivent se faire recenser "au bureau spécial de l’intendant de police".
03/06/1941 -
Recensement des Juifs étrangers.
23/06/1941 -
Création d’une Direction régionale des questions juives à Clermont-Ferrand.
07/07/1941 -
Recensement des réfugiés.
27/07/1941 -
Délai de rigueur pour le recensement des Juifs.
26/03/1942 -
Le maréchal Philippe Pétain rencontre secrètement, le 26 mars 1942, son ancien bras droit Pierre Laval dans la forêt de Randan. Ce dernier rapporte au Maréchal les propos enflammés et hostiles d’Hermann Goering, proche d’Hitler et patron de la Luftwaffe qui s’indigne du manque de coopération de la France envers le Reich. L’entrevue est destinée à déstabiliser la position de l’amiral François Darlan, alors que son autorité est contestée et que Pierre Laval espère retrouver dans les plus brefs délais ses fonctions du début de la guerre.1Randan
25/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
30/08/1942 -
Rassemblement à Gergovie. Pétain mêle la terre apportée de tous les départements à l’occasion du deuxième anniversaire de la Légion des combattants. 30 000 légionnaires sont réunis place de Jaude.
11/11/1942 -
Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
30/01/1943 -
Création de la Milice.
16/02/1943 -
Loi instituant le Service du travail obligatoire (STO).
01/03/1943 -
Création des Mouvements Unis de la Résistance (MUR).
06/1943 -
L’université se Strasbourg est repliée sur l’Université de Clermont-Ferrand depuis 1939. En juin 1943, une rafle est opérée au Foyer Gallia, foyer des étudiants Alsaciens Lorrains, contre les étudiants qui y sont hébergés. A 1 h 30 du matin, une centaine d'hommes de la Gestapo et de la Feldgendarmerie, envahirent, 22 rue Rabenesse, l'immeuble de la Gallia, arrêtèrent les 37 étudiants présents et les transférèrent à la prison du 92.
29/06/1943 -
Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
14/07/1943 -
Manifestation de 1.500 Clermontois et étudiants de Strasbourg, de la place de Jaude à la cathédrale de Clermont-Ferrand.
31/07/1943 -
Sabotage de l’imprimerie du journal Le Moniteur, à Clermont-Ferrand, par Camille Leclanché et Raymond Labaune.
10/08/1943 -
Établissement du couvre-feu.
28/08/1943 -
Alexandre Varenne décide d’arrêter la parution de La Montagne, qui reparaîtra le 15 septembre 1944.
01/10/1943 -
Arrivée à Chamalières et Clermont-Ferrand du Sonderkommando de l’Hauptsturmführer Geissler.
25/11/1943 -
A l'université de Strasbourg replié sur l’Université de Clermont-Ferrand depuis 1939, une rafle est opérée en novembre, contre l’ensemble de l'Université. Paul Collomp, un professeur, est abattu sur place, un autre, Robert Eppel, est blessé par balle à son domicile. A l'université Vercingétorix, un jeune collégien, Louis Blanchet âgé de 15 ans, qui tentait de s'enfuir par une fenêtre est abattu et deux autres étudiants sont blessés.Les personnes soupçonnées d'avoir des relations avec la Résistance, les Alsaciens-Lorrains de 18 à 30 ans, et les personnes d'origine juive ou qui ont un nom à consonance étrangère seront raflées. Environ 110 étudiants et enseignants, en majorité des Alsaciens-Lorrains, seront transférés à la prison du 92 et déportés.
25/11/1943 -
L’Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand subit une rafle englobant la presque totalité des universitaires alsaciens et auvergnats. Le professeur Paul Collomp trouve la mort.
16/12/1943 -
Attaque de l’hôtel du Globe, rue Montlosier, par les FTP du groupe Gabriel Péri.
09/02/1944 -
7 FTP, en gare de Clermont-Ferrand, s’emparent de plus de 1 003 millions appartenant à la Banque de France.
16/02/1944 -
Émile Coulaudon est nommé chef régional action pour la région R6.
08/03/1944 -
En représailles de grenades lancées rue Montlosier, près de la place de la Poterne, rafles dans les cafés autour de la place de Jaude et de la gare, particulièrement fréquentés par des Alsaciens-Lorrains, qui furent suivies le lendemain par des arrestations à domicile, tel fut le cas du Professeur de Droit Claude Thomas.
08/03/1944 -
Attentat, rue Montlosier, contre un détachement de la Wehrmacht, par la 1re compagnie FTP du Puy-de-Dôme.
08/03/1944 -
Le 8 mars 1944 eurent lieu les dernières arrestations dans des locaux dépendant de l'Université Française de Strasbourg. Elles étaient dirigées plus particulièrement contre le corps médical, celui de la Faculté de Médecine de Strasbourg et celui de l'école de Médecine de Clermont-Ferrand. le docteur Louis Gery, Professeur d'anatomie Pathologique de la Faculté de Médecine de Strasbourg fut arrêté dans son laboratoire de l'Hôtel Dieu, ainsi qu'une douzaine d'autres personnes dont notamment les docteurs Albert et Francis Rohmer chef de clinique à la Faculté de médecine de Strasbourg, les docteurs Chaumerliac et Limousin, Professeurs à l'école de Médecine de Clermont-Ferrand et le directeur général des Hospices Forestier. Le Professeur Vles échappa à l'arrestation de la Gestapo, mais se présenta volontairement 2 jours plus tard le 10 mars 1944 pour éviter à d'autres des représailles. Dans les jours, qui suivirent d'autres membres du corps médical furent arrêtés à titre individuel pour fait de Résistance dans des lieux divers. Les docteurs : Lignerat, Fric, Thomas, Thabourin, Wurm et Roche. Ils furent emprisonnés au 92e R.I., et partirent tous ensuite par différents convois vers les camps de concentration.
08/03/1944 -
Trois grenades sont lancées rue Montlosier, près de la place de la Poterne, contre un détachement de soldats allemands, faisant 1 tué et 4 blessés graves.
05/04/1944 -
À la Brasserie des Sports, à Clermont-Ferrand, plusieurs chefs de la Résistance, dénoncés, sont pris au piège par la Gestapo et la Milice. La brasserie est incendiée, les propriétaires – les époux Lafarge – sont déportés.
02/05/1944 -
3e réunion du Comité régional de Libération. Émile Coulaudon devient chef régional FFI. La concentration du mont Mouchet (Auvers) est organisée.
21/07/1944 -
21-22 juillet : Rafles en ville. Des miliciens de Nîmes, de Clermont-Ferrand et des GMR encerclent les cités ouvrières de la Plaine. 200 arrestations, 25 personnes partiront travailler dans les usines autrichiennes.
27/08/1944 -
Entrée des FFI dans Clermont-Ferrand : libération de la capitale régionale.
20/11/1944 -
Naissance à Clermont-Ferrand, le 20 novembre 1944 du Coq hardi, illustré destiné aux enfants. Il sera publié de 1944 à 1963.
08/05/1945 -
L'Allemagne capitule.
2 Histoire de la résistance de l'Université française, de Strasbourg à Clermont-Ferrand (A la déclaration de guerre de 1939, la ville de Strasbourg avait été déclarée zone militaire par l'État-Major français et évacuée d'office, ce qui ne fut pas le cas pour tout le reste de l'Alsace- Lorraine.
A cette occasion l'ensemble des Facultés de Strasbourg, y compris celle de Théologie Protestante, avec ses professeurs et étudiants se replièrent à Clermont-Ferrand, qui n'était pas en ces temps une ville universitaire avec toutes les Facultés; elle possédait une Faculté de Lettres et une de Sciences mais était seulement pourvue d'une Ecole de Droit et d'une Ecole de Médecine )
3 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
4 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
5 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
6 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
7 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
8 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
9 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
10 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
11 "Objectif Lyon !"
12 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
13 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
- 1 - L'Histoire en rafale
*** Convoi 82 Camille MEYER Déposée le 24/01/2021
Nous venons de découvrir que Camille MEYER né le 18 février 1876 à Valenciennes (Nord) n'a pas été déporté par le convoi 77, mais par le convoi 82, depuis Clermont-Ferrand.
Il était domicilié 23 avenue Pont de Flandre 19e
on trouve aussi : 23 rue Corentin-Cariou Paris 19e.
epoux de Sara LOEB ; mariés à Paris le 5 décembre 1901.
arrêté par la police française ou miliciens, à son domicile de Mayet de Montagne (Allier). Camps ou prisons : Vichy
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) (cahier de la Gestapo trouvé à la caserne du 92e régiment d’infanterie)
Dijon. Cités comme témoins : Pierre Périchon, cordonnier à Mayet de Montagne
Jean Mallot, cantonnier ibid.
dossier à Caen : 21 P 516 008
photo : voir Mémorial de la Shoah
[répondre]
Répondue le 30/01/2021
Bonjour je fais des recherches sur ce convoi. Comme j'ai beaucoup de difficultés à me connecter sur l'ajpn je vous propose de me joindre par mon adresse mail marie-francoise.greminger@orange.fr
J'ai moi aussi la copie du cahier de la gestapo et j'ai pu constituer la liste des déportés depuis bourganeuf. Cdlt
*** convoi 82 Déposée le 29/03/2018
Bonjour, je suis à la recherche de toute information concernant le convoi 82 parti de Clermont-Ferrand le 18 août 1944. Des noms, des témoignages, tout me sera utile. Merci. MF Greminger
[répondre]
*** Recherche de document, information Déposée le 17/07/2015
Bonjour, je suis a la recherche de document et/ ou informations sur les procès d ´épuration d'apres guerre en Auvergne et plus particulierement en Puy de dôme. Quelqu'un serait il me dire s' il est possible de retrouver des documents sur le jugement et l'arrestation de colaborateurs et de membres de la milice?? Merci d,avance
[répondre]
Répondue le 23/10/2016
Bonjour, moi aussi j'aimerais bien avoir des détails, car ma mère a témoigné lors d'un de ces procès.
Répondue le 13/03/2017
En effet, et c'est l'un de mes plus vieux souvenirs, en mai 1944 (j'avais 3 ans) j'ai vu courir à côté de notre immeuble, avenue d'Aubière (Léon Blum depuis), un homme poursuivi par deux ou trois autres. ma mère était sortie en entendant tirer ou crier et m'a fait rentrer très vite. Elle avait pu voir les miliciens, et a pour cela été appelée à témoigner, mais elle n'a pu en conscience les identifier. ce qui, m'a-t-elle raconté, avait soulevé dans la salle un cri de déception ou de colère... Elle m'avait dit "bien sûr, il a été fusillé, c'était un petit jeune homme, un lapin apeuré..."
Voilà tout ce que je sais, et si vous avez plus d'informations, j'aimerais bien les partager !
Ma mère s'appelait Marie-Fernande Rougier.Nous habitions 104 (je crois) avenue d'Aubière.
Cordialement
bonjour,
depuis le début 2015 les procès des Cour de Justice de l'épuration sont disponibles et consultables sans problèmes au centre des archives départementales, j'ai moi même était en contact avec les AD du puy de dome qui m'a communiqué les dossiers d'épurés, vous pouvez également avoir une photocopie des dossiers sur simple demande encore faut il connaitre les noms ou les lieux où on eu ces procès Je fais des recherches sur la JFOM et l'AVANT GARDE de la milice et connu quelques uns de ces épurés... qui s'occupaient de l'endoctrinement des jeunes au service de Vichy dont j'ai pu consulter le dossier. si vous êtes toujours intéressés nous pourrions mettre nos recherches en commun,
cordialement
*** pensionnat St Louis - Randan (63) Déposée le 04/11/2014
Je suis à la recherches d'anciennes élèves cachées durant la guerre par les 3 religieuses en charge du pensionnat, dont mon Arrière grande tante, Mère Marie Chazot.
Merci pour les témoignages que vous voudrez bien m'apporter.
[répondre]
*** Famille LEVY-MEISS Déposée le 13/12/2011
Bonjour,
Je recherche des témoignages sur mes grands-parents Jeanne et Sylvain LEVY - MEISS, originaires de Sarrebourg (Moselle) : arrivés à Clermont-Ferrand en juillet 1940, ils tenaient une boucherie au 37 rue Blatin.
Le dimanche, c’était « table ouverte » pour tous les « compatriotes » de Lorraine.
Ils ont été arrêtés le 15 décembre 1943 à leur domicile 39 rue Blatin, avec mes tantes Madeleine, née le 15 décembre 1920, Jacqueline, née le 13 décembre 1926, Simone, née le 5 mars 1930 (ces dernières étant scolarisées au lycée Jeanne d’Arc).
Ils sont arrivés à Drancy le 24 décembre 1943 en provenance de Vichy, et ont été déportés à Auschwitz le 20 janvier 1944 par le convoi 66.
Mon oncle Paul, né le 2 juin 1924, a été arrêté à Lyon en novembre 1943, et a été déporté à Auschwitz le 17 décembre 1943 par le convoi 63.
Je vous remercie chaleureusement pour vos réponses.
Catherine Meiss
cd.39a45@free.fr
[répondre]
Répondue le 17/12/2011
Merci pour votre réponse.
Répondue le 14/12/2011
Cordialement.
Essayez de vous adresser à la mairie de Clermond-Ferrand ou au syndicat des commerçants, là vous pourrez contacter les commerçants de cette rue.
Répondue le 14/12/2011
J'ai mentionné rue Blatin - Clermond-Ferrand et j'ai obtenu quelques adresses de commerce... Essayez de les contacter.
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