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Moselle

Région :
Grand-Est
Département :
Moselle

Préfets :
(10/03/1939 - 09/06/1944) Préfet de la Moselle puis chargé des expulsés répartis dans les départements de zone libre à Montauban
(1945 - 1947) Préfet de Moselle.

À lire, à voir…

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Abcdaire de la résistance

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Paroles d'étoiles - Mémoire d'enfants cachés (1939-1945)

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Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944 - 8 mai 1945

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Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

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Un exil intérieur : l'évacuation des Mosellans de septembre 1939 à octobre 1940

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L'Armée américaine en Alsace : Haut-Rhin / Bas-Rhin 1944-1945

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La grande épreuve - l'Alsace sous l'Occupation Allemande 1940-1944

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1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Le soleil voilé - Auschwitz 1942-1945

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Les Tsiganes en France - Un sort à part (1939-1946)

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Livre-Mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945 - 4 volumes

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Katy Hazan Katy Hazan
Les orphelins de la Shoah - Les maisons de l'espoir (1944-1960)

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Georges Loinger Georges Loinger
Les Résistances juives pendant l'occupation

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Les Juifs ont résisté en France (1940-1945)

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Texte pour ecartement lateral

Forbach en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 57600
Gentilé : Forbachois, Forbachoises

- Moselle
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Forbach en 1939-1945
La synagogue de Forbach
source photo : Par Jean-Marc Pascolo — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=31699213
crédit photo : D.R.
Forbach en 1939-1945
Défilé allemand à Forbach en 1940
source photo : Deutsches Bundesarchiv (German Federal Archive)
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département de la Moselle
Histoire
Forbach est une commune frontalière avec l'Allemagne, située dans le département de la Moselle.

30/04/2009

[Compléter l'article]

La drôle de guerre et l'occupation

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
Le gouvernement décréte la mobilisation générale et l'évacuation de plus de 400 000 Alsaciens-Lorrains vers les départements du Sud-Ouest.
La 1re zone est évacuée dès septembre 1939 en Dordogne, tandis que la 2e zone entre le canal du Rhône au Rhin et l'Ill est évacuée le 19 mai 1940, après l'invasion de de la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas par l'Allemagne nazie le 10 mai 1940.

Le 15 juin, les Allemands traversent le Rhin entre Marckolsheim et Neuf-Brisach.

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
L'Alsace est annexée de fait.

Le 28 juin 1940, jour anniversaire du Traité de Versailles, le Chancelier Hitler est à Strasbourg et la ville devient le siège de l'administration allemande sous l'autorité du Gauleiter (Préfet) de Bade-Alsace, Robert Wagner (qui sera condamné à mort et fusillé en août 1946).

La propagande s'intensifie et toute trace de la culture française doit disparaître.
Tous les dimanches, les formations politico-militaires traversent le Rhin pour défiler dans les rues des villes alsaciennes : la " Hitlerjugend " (jeunesse hitlérienne), la S.A. (Sturmabteilung : section d’assaut) , la S.S. (Schutzstaffel : section de protection), la NSKK (Nationalsoziolistisches Kraftfahrerkrops : association des conducteurs)....
Le 10 juillet 1940, les vacances scolaires sont fixées au 15 juillet et la date de la rentrée correspondra à celle en vigueur en Allemagne.

Le 10 juillet 1940, Paul Harter, le maire de Forbach vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Il rejoint sa mairie de Forbach mais il est expulsé de Moselle et spolié de ses biens en novembre 1940. Il se réfugiera à Angoulême, jusqu'en 1945.

Le 15 juillet 1940 commencent les premières expulsions de Juifs, réalisées par la Gestapo et le 17 juillet 1940 le Gauleiter Wagner déclare  " le problème de l’Alsace n’existe plus. Le destin de l’Alsace est définitivement réglé. Le peuple alsacien parle de nouveau la langue allemande, sa langue maternelle ".

Les réglementations se suivent.
Le 26 juillet 1940, la consommation de produit alimentaire est déterminée par des cartes d'alimentations. La monnaie est le Mark.
Le 27 juillet 1940, les associations sportives, à caractère confessionnel ou politique sont interdites. Pour les autres associations, elle doivent se déclarer à l'administration civile et leur nom français doit être germanisé.
Le port de décorations françaises ou étrangères est interdit, tout comme le port du béret.
Le scoutisme est interdit. Il continua de façon clandestine mais très limitée. Dans la « zone libre », les activités scoutes purent reprendre, notamment pour les jeunes Alsaciens-Lorrains qui s'y étaient réfugiés.

Une circulaire préfectorale datée du 1er août 1940 et envoyée aux maires des communes informe les 80 000 Alsaciens installés en Dordogne que "en accord avec les autorités d'occupation le rapatriement des évacués du Bas-Rhin allait commencer", chacun étant libre de partir ou de rester.
Mais le Bas-Rhin et le Haut-Rhin sont intégrés au pays de Bade sous administration allemande.

La germanisation doit gommer l'ancienne patrie. Les prénoms et les noms de famille, les inscriptions et les noms des rues à consonance française sont germanisés. Les livres en français et le drapeau national sont brûlés.
La commune est désormais régie par l’ « Ortsgruppenleiter » (maire) nommé.

La répression allemande s’organise et les nazis créent deux camps : le Struthof, camp d’extermination et le camp de rééducation de Schirmeck.

Le « RAD, Reichsarbeitsdient » (service du travail du Reich) est instauré à partir de mai 1941.

Le 25 août 1942, le Gauleiter Wagner décrète l’incorporation obligatoire des Alsaciens dans la Wehrmacht (armée allemande).
Environ 130 000 Alsaciens, appelés les « Malgré Nous », sont incorporés de force dans la Wehrmacht. La plupart d’entre eux ne reviendront pas.
22 000 "Malgré Nous" sont fait prisonniers par les Russes. Ceux-ci ne font pas la différence entre Alsaciens et Allemands. Les conditions de captivités sont très dures.

Pour y échapper, des milliers de jeunes Alsaciens-Mosellans fuient vers la Suisse et la France occupée et s'engagent dans la Résistance ou les Français libres.
Ceux qui sont pris sont immédiatement fusillés comme déserteurs. Les insoumis sont internés et déportés dans les camps de Schirmeck et du Struthof et leurs familles déportées en Allemagne et leurs biens saisis, en représailles.

30/04/2009

[Compléter l'article]

La synagogue et la communauté juive de Forbach

Les premiers juifs arrivèrent à la fin du 17ème siècle, mais en petit nombre (deux frères Cahen en 1687, l'un est prénommé Feiz ou Feich, originaires de Wesel (Allemagne). Ils n'étaient guère plus nombreux ensuite (quatre en 1723, appartenant aux mêmes familles). En 1753, ils étaient huit dont six sont descendants des deux premières. Un premier oratoire fut installé vers 1733 dans un appentis au fond de la cour d'une maison près de la Porte Inférieure. Plus tard un petit quartier juif se constituera rue Fabert.

En 1776, le tribunal fut saisi d'une plainte d'un habitant de Spicheren contre quatre personnes dont deux étaient juives, qu'il accusait de falsification de créance et de subordination de témoins. L'un des juifs, Abraham Lévy, de Grossbliederstroff, fut acquitté, mais l'autre, David Isaac, du même village, condamné à être marqué au fer rouge sur l'épaule et envoyé aux galères à perpétuité. L'un des chrétiens fut blâmé, l'autre banni. 

En 1789, le cahier de doléances se plaignait de ce qu'il y avait dans la ville une vingtaine de familles, alors que les règlements du duché, toujours théoriquement en vigueur, n'en autorisaient que sept. Ils étaient colporteurs, marchands de bestiaux, bouchers, mais on trouvait aussi deux épiciers, un marchand de chandelles et un fabriquant de tabac.

La Révolution amena d'immenses bouleversements puisque, dans la dernière année du Consulat, en 1799, l'administration préfectorale nomma à titre provisoire un "agent municipal" faisant fonction de maire, en la personne de Lion Cahen. Ce dernier, négociant, fut ainsi le premier juif à administrer une ville d'importance moyenne dans notre région, même si cela n'était qu'à titre provisoire, puisqu'il fut remplacé dès mai 1800. Il ne porta d'ailleurs pas le titre de maire.

En 1834, il y avait 314 juifs sur 2 958 habitants. Les tribunaux furent saisis de nombreuses plaintes vers le milieu du siècle, émanant d'habitants de la région, notamment de Stiring, qui accusaient les colporteurs juifs de Forbach de se faire recevoir par des épouses d'ouvriers pendant que les maris étaient à la forge, et de les pousser à des achats déraisonnables en leur faisant l'étalage de marchandises rutilantes et bon marché, ce qui provoquait des querelles dans les ménages. Le maire de Stiring tenta de les empêcher de pénétrer dans la plus grande partie de la ville en arguant de ce que celle-ci était une propriété privée de la famille de Wendel. La sous-préfecture de Sarreguemines annulera ces procès-verbaux.  

Il existait une école juive qui devint communale dès la première moitié du 19ème siècle, mais en 1854, son instituteur se plaignait amèrement au consistoire de ce que de nombreux parents envoyaient de préférence leurs enfants à l'école catholique. Celui-ci, dans sa réponse, priait fermement le rabbin de Sarreguemines de contrôler le niveau des connaissances religieuses des enfants, faute de quoi, ils ne pourraient acquérir la majorité religieuse, la "bar-mitzwah". On apprend aussi par la même occasion qu'une troisième école, "clandestine"celle-là, accueillait des enfants juifs ... et qu'elle compromettait l'existence de l'école israélite communale. Sans doute, une école dans la tradition du "heder”.

Une jeune fille de Forbach, Esther Cahen, épousa en 1845 le rabbin Isaac Libermann, alors en poste à Lauterbourg. En 1846, il fut nommé à Haguenau, puis en 1854, remplaça à Nancy son cousin Salomon Ullmann devenu grand rabbin de France. Singulier destin que celui de cette famille de rabbins alsaciens. Le père d'Isaac, Eliézer Samson David, dit Lazard Libermann, rabbin à Saverne eut sept fils et trois filles. Samson, l'aîné, né en 1790, devenu médecin militaire, épousa une juive de Mayence, nièce du grand Rothschild. En 1825, tous deux se feront baptiser à Strasbourg. Ils seront suivis dans cette voie par leur frère et beau-frère Jacob, né en 1802, qui avait fait ses études à l'école rabbinique de Metz. Cette même année 1825, Jacob devint le "Vénérable" François Libermann, qui sera le fondateur de la Congrégation des Pères du Saint-Esprit, un des pionniers de l'évangélisation de l'Afrique Noire. Comme Samson, Jacob sera maudit et excommunié par leur père. Ce dernier suppliera alors son plus jeune fils, Isaac, qui se destinait à la banque, d'opter pour le rabbinat.

La synagogue fut désaffectée en 1836 en raison de son délabrement et de son exiguïté. Elle fut remplacée par un édifice qui coûta 22 000 francs, couverts en partie par une subvention municipale. Construite en matériaux de mauvaise qualité, elle ne tarda pas à donner des signes d'inquiétude et la communauté sollicita en 1853 une subvention gouvernementale pour la restaurer. Une jeune juive, Cécile Cahen, écrivit à cet effet une lettre respectueuse à Eugénie de Montijo, qui venait d'épouser Napoléon III et qui passait pour être soucieuse de l'exercice des religions. La demande fut acceptée. Mais les vices de construction demeuraient: par exemple, le plancher était posé directement sur le sol naturel de sorte qu'il était gravement atteint par l'humidité et les moisissures.

Une première demande de subvention fut repoussée par les autorités en 1924 pour la raison que les travaux de la synagogue n'étaient "pas absolument indispensables". Elle fut finalement rénovée en 1929, sur le modèle de la synagogue de Strasbourg, située à l'époque Quai Kléber. Pour boucler le plan de financement, on organisa une quête parmi tous les descendants des familles ayant jadis habité Forbach, quel que fut leur lieu de résidence.

Le cimetière contient, selon une tradition locale, parmi ses premières tombes, celle d'une tante de Heinrich Heine.

De 1920 à 1930, le président de la communauté était Adolphe Klauber. Lui succéda jusqu'à sa mort en 1934, Félix Barth, maire de Forbach de mai 1925 à septembre 1934. Homme de gauche, refusant ses frais de représentation, populaire mais autoritaire, c'était un marchand de bestiaux d'origine allemande qui toute sa vie rompit des lances avec la puissante Maison de Wendel. On lui doit la gratuité de l'entrée au Parc Municipal, l'aménagement de la Place de la République et la création en 1927 du "Noël de Joie" pour les enfants nécessiteux. Ce n'était d'ailleurs pas le premier israélite à accéder à cette charge, Marx Haas ayant siégé à la mairie d'octobre 1902 à juillet 1906, mais il avait été nommé à l'époque par le Reichstatthalter à la place du maire Couturier dont il était le principal lieutenant. Félix Barth fut remplacé comme "parness" (président) par le frère d'Adolphe Klauber, Ernest Klauber, qui mourut en 1940 à Saint-Mihiel.

Les ‘hazanim d'avant-guerre furent Lazard Haenel, décédé en 1925 et Henri Kauffmann qui lui succéda. Évacué en 1939 à Angoulême, ce dernier continua son ministère au milieu de la communauté forbachoise qui y était repliée. Titulaire de la Croix de Guerre 1914-18, il était persuadé d'être intouchable mais fut arrêté en 1943 et déporté, connaissant ainsi le sort de cent quatorze autres membres de cette communauté. Une rue de la ville porte son nom.  

Saccagée et profanée par les nazis en 1940, la synagogue est transformée en morgue et en entrepôt durant la Seconde Guerre mondiale.

Forbach est libéré le 13 mars 1945 par les hommes du 276e régiment de la 70e division d’infanterie, appartenant à la VIIe armée américaine, mettant fin à plus de cinq années de souffrances, de désespoirs et de deuils. La synagogue est intacte mais vidée de tout son ameublement et des objets de culte. La communauté se reconstitue malgré les lourdes pertes subies. Dès l'automne 1945, les offices sont célébrés à Forbach dans une salle de gymnastique. Au cours des années qui vont suivre, les offices sont célébrés d'abord dans un petit oratoire, puis dans le grand bâtiment restauré d'avant-guerre.

La communauté s'était reconstituée, avait restauré sa synagogue et semblait prospère puisqu'on comptait en 1950 environ cent vingt familles. A l'occasion du 30e anniversaire de l'état d'Israël, en 1978, une grande manifestation fut organisée à laquelle assista M. Shamir, Consul Général d'Israël auprès du Conseil de l'Europe à Strasbourg ainsi que le Consul Général de France à Sarrebruck. En 1980 il y avait encore une centaine de familles, mais par la suite les effectifs s'effondrèrent. Les causes en étaient les mêmes qu'ailleurs : privés à Forbach de débouchés économiques, certains partaient vers Israël, d'autres vers Strasbourg ou d'autres villes importantes. Enfin l'assimilation, consécutive aux mariages avec des non-juifs, réduisait elle les effectifs. 

« …Après la Libération, la présidence (de la communauté juive de Forbach) fut détenue par Albert Jacobs (1945-49), puis Max Bloch (1949-59), et Benjamin Cahen (1959-80) dont toute la famille fut sauvée pendant la guerre en Maine-et-Loire par Mathilde Heintz*, veuve, catholique, et ses trois filles Marie-Thérèse*, Cécile* et Marguerite*, nièces de l'ancien évêque de Metz  Parti en Israël, il fut remplacé par une co-présidence d'Henri Bloch, pharmacien (décédé en 1994) et de Raymond Klauber ». 

A la Libération, le premier chantre régulier fut Isaïe Deutsch, frère du grand rabbin de Strasbourg puis après 1951, ce fut Erwin Bloch, encore présent dans les mémoires. Il exerça son ministère jusqu'en 1983. Neveu du rabbin Joseph Bloch (auteur du rituel de prières), il était une figure populaire de Forbach, qui avait l'estime de tous, juifs et non-juifs. Avant de prendre sa retraite en Israël, il reçut la médaille de reconnaissance de la Ville de Forbach des mains de Jean-Eric Bousch, maire de la ville. Il est enterré à Grossbliederstroff. Depuis 1983, le ministre-officiant est M. Samuel Klein. 

17/12/2020
Lien : SDV

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Les camps et les lieux d'internement de la Moselle

107e-108e-109e CTE Faulquemont 57380 Faulquemont
115e CTE Morhange 57340 Morhange
11e CTE Novéant-sur-Moselle 57680 Novéant-sur-Moselle
32e CTE Sarreguemines 57200 Sarreguemines
Camp d'Amnéville 57360 Amnéville
Camp de Bitche 57230 Bitche
Centre Maizières-lès-Metz 57280 Maizières-lès-Metz
Centre Metz 57000 Metz
Centre Res-Laz 57220 Boulay-Moselle
Centre Rombas 57120 Rombas
Centre Woippy 57140 Woippy
Fort de Queuleu 57000 Metz
Frontstalag 211 Saarburg 57400 Sarrebourg
Frontstalag 212 Metz 57000 Metz
Frontstalag Veckring 57920 Veckring
Kgf-Lager Saarburg 57400 Sarrebourg
Stalag XIIE Metz 57000 Metz
Stalag XIIE Sarrebourg 57400 Sarrebourg
Stalag XIIF Bolchen 57220 Boulay-Moselle
Stalag XIIF Forbach 57600 Forbach
Stalag XIIF Forbach 57600 Forbach
Stalag XIIF Saarburg 57400 Sarrebourg
Stalag XIIFZ Boulay-Moselle 57220 Boulay-Moselle
Stalag XIIFZ XIIG Johannis-Bannberg-Bolchen 57220 Boulay-Moselle

Les lieux de sauvetage de la Moselle

Si vous connaissez des lieux de sauvetage dans le département, merci de nous les signaler par mail.

Maires de Forbach

Paul Harter   (1935-1940)


Familles réfugiées à Forbach [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.


Familles arrêtées (Forbach) [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.

Chronologie [Ajouter]

22/06/1940 - L'armistice met fin aux combats. L'Alsace est occupée par l'Allemagne nazie. L'administration civile de l'Alsace est confiée au Gauleiter de Bade-Alsace, Robert Wagner, avec pour mission de gagner en une décennie la population alsacienne à la cause du national-socialisme.
13/07/1940 - Le Gauleiter Robert Wagner décide d'expulser les Juifs restés en Alsace, et de confisquer tous leurs biens, intérêts et droits au profit de l'État.
14/07/1940 - Les Alsaciens non Juifs sont autorisés à rentrer chez eux.
16/03/1941 - Le gauleiter Bürckel, responsable, entre autre, de l'Alsace Lorraine, demande aux Mosellans se reconnaissant Français une déclaration d'option.
08/04/1941 - Départ vers la France des Mosellans se reconnaissant Français.
29/07/1941 - L'allemand devient la langue obligatoire en Alsace-Lorraine.
25/12/1944 - L'Alsace étant annexée et les déboires de l'armée allemande sont fréquents. Le 2 décembre 1944, toutes les unités des forces terrestres, de l'air et des Waffen-SS sont placées sous le haut commandement du Reichsführer-SS Heinrich Himmler et doivent coute que coute empêcher que les Forces de Libération traversent le Rhin. Ce sera le début de la "Poche de Colmar" Heinrich Himmler en personne vient galvaniser ses troupes et sera signalé à Wuenheim durant la Nuit de Noël 1944 où il passera la nuit au presbytère du villageWuenheim France
06/02/1945 - Les troupes de 1ère Armée Française sont arrêtées sur la rivière de la Doller depuis quelques semaines. Il a beaucoup neigé en ce début d'année 1945. Fin janvier l'état major décide de reprendre les combats pour éradiquer la "Poche de Colmar" Au Sud des combats ont lieu à l'Ochsenfeld et dans les rues de Cernay. Le 4 février au petit matin les Allemands quittent Wuenheim et font sauter le pont au bas du village. Vers 14 heures le 4ème RSM et le 1er RTM libèrent le village et poursuivent vers Soultz Guebwiller et quelques éléments arrivent même à entrer dans RouffachWuenheim France
07/05/1945 - Le général Jodl et l'amiral Freideburg signent la capitulation sans condition au quartier général d'Eisenhower à Reims, en présence de représentants britanniques, français, américains et soviétiques. La reddition entrera en vigueur le 8 mai à minuit.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Forbach sur Wikipedia 
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.

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***  Manternach - Rayeck - Lévy Déposée le 07/05/2023

    Bonjour,
    J'ai trouvé un entrefilet dans le journal "Le Petit Lorrain" du 6 octobre 1935 où une avocate de Metz, Renée Lévy, publie l'annonce du divorce entre Barbe Rayeck épouse de Henri dit Louis Manternach, "sans domicile connu" mais ayant demeuré à Chelaincourt (commune de Flévy) et Henri Kurwers également "sans domicile connu".
    Le même KURWERS apparaît également par une annonce de la même avocate au sujet d'un divorce entre lui et Marie FRIESENHAHN, la même année.
    Si quelqu'un avait des informations au sujet de l'avocate ou du couple Manternach-Rayeck, cela m'aiderait beaucoup dans mes recherches.
    Les mentions "sans domicile connu" me semblent étrange.
    La façon dont sont rédigés les 2 articles pourrait-elle laisser penser à des messages codés ?
    Merci de toute information que vous pourriez partager.
    [répondre]

***  Recherche informations Déposée le 07/03/2020

    Mon beau-père, né en 1913, avait une carte de déporté militaire avec un R rouge en surimpression. Il travaillait dans les mines de Petite-Rosselle. Il es "incorporé" le 12.10.1944 dans l'unsité lauiz (?) et rapatrié le 20.05.1945 par le Centre 7. Mon mari se souvient qu'il aurait été dans les mines de fer (Eisenerz)
    Quelqu'un peut-il me donner des informations. J'ai fait toutes les démarches auprès de l'armée (française et allemande) sans rien trouver. Merci
    [répondre]

***  camps de lichtkauf en tchéquoslovaquie Déposée le 03/07/2016

    mon pere a été interné au camps de lichtkauf en tchéquoslovaqie....après maintes recherches sur internet je ne trouve pas de traces de ce camps....est ce l ortographe juste ou erronnée? qui peut me renseigner a ce sujet? je vous en remercie par avance.....christian [répondre]
Répondue le 01/01/2017
    Bonjour Christian, en effet vous avez une orthographe erronée du nom de ce camp de déportation. Il s'agit de camp de Litschkau (en allemand), en tchèque Lickov, localité dépendant aujourd'hui de la municipalité de Libesice (en allemand Libeschitz), près de la ville de Litomerice (en allemand: Leitmeritz). Tous ces lieux se trouvent en Bohême, c'est à dire dans le nord-ouest de la Tchèquie. Cordialités de François Cartigny 
Répondue le 18/04/2017
    je vous remercie beaucoups pour vos recherches...très cordialement...Christian Diedrich  


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