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Jura

Région :
Bourgogne-Franche-Comté
Carte du département

Préfecture :
Lons-le-Saunier

Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
(07/1943 - 30/12/1943) Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)

À lire, à voir…

André Moissé André Moissé
La Libération en Franche-Comté Agents secrets & services spéciaux dans la résistance Tome 2 Jura & Doubs

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Jean-Pierre Marandin Jean-Pierre Marandin
Résistances 1940-1944 : Volume 1, A la frontière franco-suisse, des hommes et des femmes en résistance

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Robert Dutriez Robert Dutriez
La Seconde Guerre mondiale en Franche-Comté

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André Moissé André Moissé
La Libération en Franche-Comté : Agents secrets et services spéciaux dans la résistance

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Département du Jura en 1939-1945


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Departement du Jura en 1939-1945
Préfecture du Jura à Lons-le-Saunier
source photo : Jura
crédit photo : D.R.
Histoire

La drôle de guerre

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.

L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Après l'encerclement des forces franco-britanniques à Dunkerque, les armées allemandes se lancent à partir du 5 juin 1940 à travers la France.

Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie.
C’est l’exode vers le sud de millions de personnes qui fuient devant l'avancée allemande.

Le 15 juin, les Allemands font leur entrée en Franche-Comté. C’est la guerre-éclair.
Dans le Jura, elles ne rencontrent pratiquement pas de résistance, l'armée française s'étant repliée sur le Haut-Doubs et la frontière suisse.

Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.

14/08/2010

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L'Occupation et la collaboration

Le maréchal Pétain forme un nouveau gouvernement et signe l'armistice le 22 juin 1940 à Rethondes.
La ligne de démarcation imposée par les Allemands coupe en deux le Jura. Le nord du Jura est occupé par l’armée allemande.
Champagnole, Montbarrey, Parcey,
Pupillin... sont en zone occupée, tandis que Chamblay, Buvilly,
Poligny... sont en zone libre.
Le territoire le long de la frontière suisse est en zone interdite.
Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale vote les pleins pouvoirs à Pétain.
La République est abolie à Vichy.

Le 11 novembre 1942, l’Allemagne rompt les clauses d’armistice par l’invasion et l’occupation de la “Zone Libre” à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord. Tout le département est alors occupé.

27/10/2017

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Les proscrits du régime

Les Tsiganes
Les Tsiganes seront internés dans les camps français.
En Franche-Comté, la Feldkommandantur de Besançon dispose dès novembre 1940 du recensement de 65 nomades : 28 dans l’arrondissement de Besançon, 19 dans l’arrondissement de Belfort, 12 et 6 dans ceux de Dole et de Montbéliard. L’arrondissement de Pontarlier a fourni un état "néant". Le département de la Haute-Sâone n’est pas mentionné.1

Les Francs-maçons
Considérés comme "indésirables", les francs-maçons sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration.

Les Communistes
Les communistes considérés comme responsables de la défaite sont pourchassés, arrêtés et internés.

Les réfractaires au STO
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

Les Juifs dans le Jura 
Les mesures antisémites et xénophobes se mettent en place.
Alors qu'en juillet 1940 les Allemands refusent le retour des Juifs en zone libre, le 23 juillet 1940, Vichy promulgue un décret-loi permettant de réviser les naturalisations acquises depuis la loi du 27 août 1927. 7 000 juifs français seront ainsi déchus de leur nationalité et refusera leur entrée en zone libre dès janvier 1941.
Le second "statut des juifs", le 2 juin 1941, leur impose de se faire recenser.
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront.
Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.

Près d’un millier de juifs expulsés d’Alsace en juillet 1940 ont été accueillis et hébergés durant tout le reste de la guerre dans la zone non-occupée du Jura (Source : Vincent Claustre, « l’accueil dans la zone non-occupée du Jura des derniers juifs expulsés d’Alsace en juillet 1940 », article publié dans Travaux 2014 de la Société d’émulation du Jura, Lons-le-Saunier, 2015, pp. 307-342. et article à paraître dans les actes du 39e colloque annuel de la Société d’Histoire des Israélites d’Alsace et de Lorraine (2017).

L’Alsace ayant été annexée de fait au Reich hitlérien après la débâcle de juin 1940, les nouvelles autorités allemandes ont immédiatement organisé l’expulsion des « éléments indésirables », dont en premier lieu les derniers juifs restés sur place, soit entre 2000 et 3000 individus (sur les 25000 individus environ que comptait la communauté avant la guerre et dont la plupart avaient été évacués dès 1939 ou avaient fui devant l’avance allemande). L’opération a été menée en 5 jours, entre le 14 et le 20 juillet 1940. Les premiers convois par camions ont été débarqués en rase campagne au point de passage de la ligne de démarcation de Parcey au sud de Dole (Jura).
Ce flux d’expulsés juifs, totalement démunis et traumatisés, qui venait s’ajouter à la grande pagaille du moment (reflux de l’exode, démobilisés…), a été accueilli en première urgence dans les lycées et écoles normales de Lons-le-Saunier ainsi qu’en d’autres locaux collectifs des environs. Une partie de ce flux a poursuivi son exil vers Lyon et le Sud-Ouest, mais près d’un millier de juifs alsaciens sont restés dans le Jura. Ils y ont été hébergés dans une trentaine de communes de La Bresse et du Revermont, pris en charge financièrement et administrativement gérés par le service des réfugiés de la Préfecture. La plupart y sont restés jusqu’à leur rapatriement en 1945, voire 1946, sans avoir été dans l’ensemble trop inquiétés, même s’il y eut à déplorer plusieurs drames collectifs ou individuels, dont une rafle dans le village de Gevingey (20 déportés dont 2 seuls rescapés).

Communes jurassiennes concernées par cet accueil de juifs expulsés d’Alsace (entre parenthèses: nombre d’individus pris en charge comme réfugiés nécessiteux en janvier 1941)

27/10/2017

[Compléter l'article]

Maquis de l'Ain et du Haut-Jura

Les maquis de l'Ain et du Haut-Jura sont des groupes de résistants français et étrangers qui ont opéré et trouvé refuge dans les montagnes et forêts du Bugey et du Haut-Jura durant la Seconde Guerre mondiale.

Ces groupes ont commencé à se former dès le début de l'année 1943, où l'impopularité à l'encontre du régime de Vichy s'accroît en raison de la réquisition forcée d'ouvriers pour le service du travail obligatoire. L'organisation sous forme de camp est l'œuvre de Henri Romans-Petit qui répartit ces personnes dans différentes fermes isolées sur les reliefs du Haut-Bugey. Une organisation militaire est mise en place, notamment grâce à la création d'une école des cadres à Montgriffon, en juin 1943.

Plusieurs actions notables sont menées au cours de l'histoire du maquis. Les premières d'envergure sont les prises des dépôts d'intendance des Chantiers de la jeunesse à Artemare puis l'intendance de l'Armée à Bourg-en-Bresse en septembre 1943. Le fait marquant du maquis de l'Ain et du Haut-Jura est l'organisation d'un défilé le 11 novembre 1943 à Oyonnax par une troupe d'environ deux cents maquisards, le jour marquant l'anniversaire de l'armistice de 1918. L'événement est rapporté dans la presse clandestine ainsi qu'à la radio de Londres, offrant à la Résistance une existence concrète aux yeux de la population française et aux Alliés.

Considérés comme des terroristes, ces groupes sont la cible d'une forte répression. Dans un premier temps, l'objectif de destruction du maquis est confié aux forces de Vichy : des opérations ponctuelles et ciblées ont lieu régulièrement. Dans un second temps, à partir de la fin de l'année 1943, devant la montée en puissance du maquis, la Wehrmacht tente d'anéantir les camps de maquisards. Plusieurs opérations sont menées par les Allemands en février, avril et juillet 1944. Malgré les pertes humaines et matérielles, la résistance se maintient et des sabotages ont lieu sur les axes de communications routiers et ferroviaires pour ralentir l'avancée des convois allemands. Le département de l'Ain se libère en septembre 1944, mettant fin à la lutte armée des maquisards du département. 

11/01/2022
Lien : Wikipedia

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Les "passeurs"

Le Jura est un lieu de passage privilégié pour qui veut passer en “zone libre” ou en Suisse. Malgré la surveillance et les chemins très escarpés, des milliers de personnes seules ou en famille, avec ou sans aide, et aussi du courrier, parviennent à franchir la Ligne de Démarcation dans les deux sens ou la frontière grâce aux passeurs, de simples particuliers ou progressivement de véritables réseaux très bien organisés, mais pas toujours désintéressés.

Un rapport de la gendarmerie jurassienne signale en août 1942 que, « sans que la chose ait pu être vérifiée, certains passeurs, profitant de la situation faite aux Juifs de la zone occupée, se spécialiseraient dans le passage clandestin de cette catégorie de voyageurs. Des sommes absolument scandaleuses (2 000 francs pour le passage du Doubs, 5 à 8 000 francs pour le voyage Paris-zone libre, 30 à 40 000 francs pour le trajet Belgique-zone libre) seraient réclamées par ces passeurs sans scrupules.2

11/01/2022

[Compléter l'article]

Toutes les communes du Jura

Les camps et les lieux d'internement du Jura

121e-526e GTE Izeste 64260 Izeste
182e CTE-722e GTE du Camp de Gurs 64190 Gurs
257e CTE du Camp de Gurs 64190 Gurs
258e CTE du Camp de Gurs 64190 Gurs
381e-864e GTE Idron 64320 Idron
518e GTE Buzy 64260 Buzy
526e GTE Oloron-Sainte-Marie 64400 Oloron-Sainte-Marie
540e GTE Escot 64490 Escot
Camp d'Obernai 67210 Obernai
Camp de Carrère 64160 Carrère
Camp de Gurs 64190 Gurs
Camp de Schirmeck-La Broque 67130 Schirmeck
Camp du Struthof-Natzweiler 67130 Natzwiller
Camp Lahourcade 64150 Lahourcade
Camp Le Châtelain et la Châtelaine 39600 La Châtelaine
Camp-hôpital Les Eaux-Bonnes 64440 Eaux-Bonnes
Centre Idron 64320 Idron
Dulag de Straßburg 67000 Strasbourg
Fort du Portalet 64660 Lurbe-Saint-Christau
Frontstalag 213 Mülhausen 67350 Mulhausen
Hôpital Pau 64000 Pau
Maternité de Pau 64000 Pau
Oflag 65 Strasbourg 67000 Strasbourg
Prison d'Arbois 39600 Arbois
Prison d'Orthez 64300 Orthez
Prison de Pau 64000 Pau
Prison du château Neuf au Petit Bayonne 64100 Bayonne
Prison La Maison Blanche 64200 Biarritz
Stade de Pau 64000 Pau
Stalag Le Donon 67130 Grandfontaine
Stalag VE Mülhausen 67350 Mulhausen
Synagogue de Scherwiller 67750 Scherwiller

Les lieux de sauvetage du Jura

Camp du Polo de Beyris Frontstalag 222 64100 Bayonne
Caserne Bernadotte 64000 Pau
Collège Jules-Grévy 39800 Poligny
Frontstalag 210 Strasbourg 67000 Strasbourg
Frontstalag 222 Anglet 64600 Anglet
Stalag VCZ Strasbourg 67000 Strasbourg
Stalag VD Strasbourg 67000 Strasbourg

9 Familles hébergées, cachées ou sauvées du Jura[Compléter]

Champagnole

JJ/MM/1944 - JJ/MM/1945 Famille Sandler - Louise Sandler, née Bourgeois, et ses 5 enfants Marcel, Muguette, Thérèse, Roger et Violette sont été réfugiés à Champagnole la dernière année de la guerre, sans se faire connaître comme juifs (ni comme communiste, bien sûr). Ils étaient envoyés par la ville de Paris. Thérèse Sandler est retournée un an après la fin de la guerre dans la famille Giraud.

Macornay

JJ/07/1940 - JJ/MM/1944 Famille Metzger - Mes grand-parents Myrtil et Irma, leurs cinq enfants et trois de leurs parents, ont été hébergés a Macornay apres leur expulsion d'Alsace (Bouxwiller) a partir de juillet 1940. En 1944 la famille a échappé a une rafle, se sont cachés ailleurs dans la région. Tous les membres de la famille ont été sauvés.Ils sont tous revenus a Macornay apres la libération. Par la suite ils ont habité a Lons-le-Saunier.

Ounans

1943 - 1945 Famille LE JEHAN - Famille de Stains - ma mère Myriam - sa mère frères et soeurs dans le château de Ounans hébergés par la famille Chavelet. Le père de famille fuyant le STO les a rejoint en 1945

Vadans

Famille Fribourg - Robert* et Xavier Boisson* sauvèrent la vie d’un jeune Juif, Michel Fribourg amené chez eux à Vadans par le curé du village. Celui-ci évoquera plus tard ses sauveurs, dans ses mémoires, insistant sur leur générosité, le considérant comme un membre de la famille, et leur ferme comme un havre d’humanité au milieu d’un enfer de violence et de folie. Michel Fribourg put rester caché chez le Boisson* jusqu’à la fin de l’occupation.

Famille Schrotch - Xavier Boisson* vivait avec son fils Robert Boisson* dans la ferme familiale à Vadans, un village proche de la ville d’Arbois, dans le Jura. A trois kilomètre au nord de la ferme se trouvait la ligne de démarcation entre la zone libre et la France occupée. Robert et Xavier logèrent, dans un petit bâtiment derrière la ferme, la famille Schtroch, aiguillée en 1943 jusqu’au Boisson par un réseau clandestin. Marcel Schrotch, son épouse et leur fille qui résidaient alors à Lyon, cherchait un refuge. Alors au service de l’armée française, Marcel venait d’être remis en liberté après sa capture par les allemands, mais se sachant menacé par la Gestapo, il devenait impératif de se mettre à l’abri. Ainsi les Boisson non seulement mirent à leur disposition un logement, mais leur fournirent également des cartes d’alimentation, ainsi que de faux papiers.

Villevieux

Famille David - Marcel. Il a été expulsé d'Altkirch en 1940 et y est revenu en provenance de Villevieux le14/05/1945

Famille David - Caroline, elle a été expulsée d'Altkirch en 1940 et y est revenue en provenance de Villevieux le 15/09/1945


27 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Alièze
06/03/1944 Famille Bertaux - Louis, résistant, est assassiné par la Gestapo et la Milice. Son nom apparaît sur le monument aux morts situé dans un bois au lieu-dit Les Rippes d'Alièze, C5. Mention : "L'Association des Résistants et Maquisards du Jura à ses Camarades lâchement assassinés et brûlés par la Gestapo et la Milice à Alièze le 8 Mars 1944".3
Date d'exécution : 06/03/1944
JO : GenWeb bp03-983706


08/03/1944 Famille Collard - Marius, résistant, est assassiné et brûlé par la Gestapo et la Milice. Son nom apparaît sur le monument aux morts situé dans un bois au lieu-dit Les Rippes d'Alièze, C5. Mention : "L'Association des Résistants et Maquisards du Jura à ses Camarades lâchement assassinés et brûlés par la Gestapo et la Milice à Alièze le 8 Mars 1944".
Date d'exécution : 08/03/1944
JO : GenWeb bp03-983707


06/03/1944 Famille Glinel - Roger Alfred René, résistant, est assassiné par la Gestapo et la Milice. Son nom apparaît sur le monument aux morts situé dans un bois au lieu-dit Les Rippes d'Alièze, C5. Mention : "L'Association des Résistants et Maquisards du Jura à ses Camarades lâchement assassinés et brûlés par la Gestapo et la Milice à Alièze le 8 Mars 1944".
Date d'exécution : 06/03/1944
JO : GenWeb bp03-983708


08/03/1944 Famille Goetz - Pierre, résistant, est assassiné et brûlé par la Gestapo et la Milice. Son nom apparaît sur le monument aux morts situé dans un bois au lieu-dit Les Rippes d'Alièze, C5. Mention : "L'Association des Résistants et Maquisards du Jura à ses Camarades lâchement assassinés et brûlés par la Gestapo et la Milice à Alièze le 8 Mars 1944".
Date d'exécution : 08/03/1944
JO : GenWeb bp03-983709


06/03/1944 Famille Lemeland - Pascal, résistant, est assassiné par la Gestapo et la Milice. Son nom apparaît sur le monument aux morts situé dans un bois au lieu-dit Les Rippes d'Alièze, C5. Mention : "L'Association des Résistants et Maquisards du Jura à ses Camarades lâchement assassinés et brûlés par la Gestapo et la Milice à Alièze le 8 Mars 1944".
Date d'exécution : 06/03/1944
JO : GenWeb bp03-983710

>> Voir les 27 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

20/02/1943 - Rafle exigée par les autorités allemandes en représailles à un attentat parisien le 13/02/1943 contre des officiers de la Luftwaffe. Le gouvernement de Vichy transmet une directive aux préfets de région avec des quotas: les autorités allemandes ont exigé 2000 Juifs étrangers au total. Ils sont pris essentiellement en "zone libre".Cluny France
24/02/1944 - Rafles en Côte d’Or, Saône-et-Loire, Yonne, Nièvre, Doubs, Haute-Loire, Jura et du Territoire de Belfort : 485 personnes sont arrêtées dans la région.4


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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Centre départemental de documentation pédagogique du Jura
2 Aide et sauvetage de la population juive dans les départements de la Nièvre et de la Cote-d'or pendant la Deuxième Guerre mondiale. (Aide et sauvetage de la population juive dans les départements de la Nièvre et de la Cote-d'or pendant la Deuxième Guerre mondiale. Auteur : Julie Philippe (Julie.philippe21@gmail.com) Éditeur : Mémoire de master en histoire contemporaine Date de publication : 19-09-2007 )

Notes

- 1 - Des "nomades" internés à Arc-et-Senans (1941-1943).
- 2 - AN, BB30/1708, secrétariat général du ministère de la Justice : synthèse des rapports mensuels des commandants des légions de Gendarmerie (zone libre) : novembre 1941 à octobre 1942, rapport pour août 1942.
- 3 - Mémorial GenWeb.
- 4 - Archives Départementales de la Côte d’Or.

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***  Recherche anciens élèves des établissements scolaires de Franche-Comté entre 1938 et 1947 Déposée le 04/11/2017

    Professeur d'Histoire géographie et doctorante en Histoire de l'éducation, je recherche des personnes ayant été élèves, enseignants ou personnel d'éducation dans des établissements scolaires de la région entre 1938 et 1947 pour découvrir le quotidien à cette époque.

    Merci de votre aide
    [répondre]
Répondue le 07/09/2019
    Mon frêre était un ancien élêve des écoles militaires de BILLOM ET D'AUTUN 

***  expulsés juifs alsaciens secteur de Bletterans Déposée le 12/10/2013

    recueille témoignages sur conditions et vécu des expulsés juifs alsaciens arrivés en juillet 1940
    et répartis dans le secteur de Bletterans ( Jura)
    (communes de Bletterans,Ruffey-sur-Seille, Villevieux, Desnes, Quintigny, Nance, Larnaud, Chapelle-Voland...): premier accueil au couvent de Bletterans et à la colonie du Métro de Ruffey, hébergement, scolarisation, vie quotidienne... jusqu'au rapatriement en Alsace en 1946.
    [répondre]
Répondue le 14/03/2017
    Je suis en possession d'une lettre émanant de la Mairie de Ruffey, Canton de Bletterans, lettre datant du 15.4.1945 et qui certifie que Mr Jacques WEILL (mon grand pere paternel),juif, "expulsé de Mulhouse par les autorités occupantes, a dirigé le Service des Réfugiés de notre commune, en qualité de délégué du 5 novembre 1940 jusqu'à ce jour avec beaucoup de dévouement. Il faisait preuve d'une grande aptitude dans ses fonctions. En foi de quoi lui est délivré le présent certificat" Mon grand pere, Jacques WEILL, représentant, était né le 18.11.1887 à Biesheim (68),expulsé il s'était réfugié à Ruffey avec sa femme WEILL Henriette née HAAS et leurs 2 enfants, Jean (1919/2001= mon père)et Odette (1920/2014).Mon grand père et son épouse restèrent à RUFFEY jusqu'en 1945 tandis que mon père et sa sœur vécurent en Savoie où mon père, démobilisé en 1942, la rejoignit et entra dans le maquis (en 1943).
    Selon les dires de mon père, "même aux pires moments des rafles antijuives, aucun membre de la trentaine de familles juives mulhousiennes du canton ne fut dénoncé. Et il faut rendre hommage à ces Jurassiens qui permirent à ces familles juives expulsées de vivre ainsi, "officiellement"et en quasi sécurité de 1940 à 1945, les hébergeant,leur permettant de travailler, de s'alimenter et leur sauvant ainsi la vie.
    M. WEIIL
     
Répondue le 26/10/2017
    Bonjour,
    Je serais très intéressé à échanger avec vous. J'ai effectué il y a deux ans une recherche approfondie sur l'accueil dans la zone non occupée du Jura des derniers juifs expulsés d'Alsace en juillet 1940 et dont un millier sont restés réfugiés dans une trentaine de communes jusqu'à la fin de la guerre, recherche faite en exploitant les archives, jusqu'ici inexploitées (dossiers individuels des réfugiés, etc...). Habitant la commune de Ruffey, j'ai recueilli divers témoignages et documents, notamment sur la famille Weill ( y compris le témoignage donné par Jean Weill ). j'ai donné deux conférences et publié deux articles sur ce sujet que je puis vous transmettre, si vous m'adressez vos coordonnées à v.claustre@wanadoo.fr
     

***  Louis Krattinger Déposée le 03/05/2013

    je recherche des renseignements sur le premier mari de l'une de mes grandes- tantes paternelles,ils ont habité Mesnay et peut être Arbois. On m'a dit qu'il était décédé pendant la guerre 39/45 et qu'il avait ainsi que son épouse été un "grand résistant".
    Il était Suisse d'origine, à ce que l'on m'a dit....
    [répondre]

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 * Juste parmi les Nations
 

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