Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
M. Moulonguet
(1936 - 1941) Préfet de la Vienne
Pierre Berger
(1941 - 1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Louis Bourgain
(18/07/1940 - 1944) Vice-amiral, Préfet de de la Vienne et préfet régional de la région de Poitiers (Charente-Maritime (Charente-Inférieure jusqu'en 1941), Deux-Sèvres et Vendée et les parties occupées de la Charente, de Dordogne et de la Vienne. Condamné à huit ans de prison à la Libération (1881-1970)
M. Holveck
(1941 - 1943) Préfet de la Vienne
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
René Rivière
(Jan. 1943 - 1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
M. Darpheuille
(1943 - 1944) Préfet de la Vienne
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
M. Schuhler
(1944 - 1945) Préfet de la Vienne
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Pierre Boursicot
(23/10/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean Schuhler
(06/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Poitiers (Charente-Maritime (Charente-Inférieure jusqu'en 1941), Deux-Sèvres et Vendée et les parties occupées de la Charente, de Dordogne et de la Vienne)
|
Camp d'internement |
durant la Seconde Guerre mondiale (WWII) |
Texte pour ecartement lateral Commune : 86170 Neuville-de-Poitou
- Vienne |
||
Période d'activité: 1940 |
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
Le camp de Neuville-de-Poitou dans la Vienne, un camp exhumé de l'oubli
Après la débâcle de 1940, l’armée allemande regroupa dans des frontstalags, camps spéciaux en France, les soldats africains ayant servi dans l’armée française. Ils étaient gardés par des unités spéciales : les landesschützen-bataillone.
C’est ainsi que fut créé dès 1940 le camp de Neuville-de-Poitou, non répertorié cependant, dans la liste des frontstalags. Ce camp accueillit d’après Jacques Defiolle plusieurs dizaines de soldats africains issus des DIA ( divisions d’infanterie africaine fortes à l’époque de plusieurs milliers d’hommes). Ces prisonniers africains étaient logés dans des baraques semi cylindriques en fer sur un soubassement en briques. Le terrain entouré de fils de fer barbelés appartenait à la famille Broquereau et est aujourd’hui occupé par la caserne des pompiers et la gendarmerie de Neuville. D’après Marcel Pellegrin, âgé de 12 ans à l’époque, les soldats qui les gardaient étaient logés dans l’enceinte du camp.
Le commandement allemand affecta généralement les prisonniers à des tâches communales et agricoles mais à Neuville ils étaient essentiellement destinés aux travaux agricoles dans les fermes. La ferme de M. Pellegrin employa une dizaine de ces prisonniers au sarclage des plantes potagères. Une sentinelle allemande les accompagnait le matin. A la pause ils déjeunaient à la ferme mais les fermiers leur donnaient quelques victuailles pour leur repas du soir. A la fin de la journée la sentinelle venait les chercher. Ils étaient regroupés et la troupe sous bonne garde regagnait le camp.
L’un de ces retours prit cependant un tour tragique. Le sergent Bangoura Moridé s’écarta de la file qu’il devait conserver et l’un des gardes suspectant un mouvement d’évasion l’abattit immédiatement dans la rue qui porte désormais son nom.
Que sont devenus ces prisonniers dans le tumulte de la libération ? Nombreux sont ceux qui ont rejoint l’Afrique, certains ont été abattus en cherchant à s’enfuir. Un seul est resté à Neuville où il a fondé un foyer : Mustapha le « vendeur de cacahuètes ».
Mais ce camp n’abrita pas que des soldats des DIA. Madame Fernandez épouse de M. Brin et son frère André Fernandez nous apportent un autre témoignage.
Leur père, Trinidad Fernandez, quitta en 1936 l’Espagne pour fuir le franquisme. Après avoir séjourné à Perpignan, Montpellier, Carcassonne. Il fut finalement arrêté en Gironde à Cenon, le 10 décembre 1940, par la police française comme indésirable. Ainsi étaient nommés les étrangers espagnols et tziganes par les lois de Vichy.
Toute la famille y compris le jeune André Fernandez âgé de 12 ans et son jeune frère Toulio fut regroupée au camp de Mérignac pour ensuite être acheminée au camp de la route de Limoges à Poitiers. Trinidad Fernandez fut incarcéré par la suite à Compiègne jusqu’au 10 août 1944. Il fut alors dirigé à nouveau vers Poitiers et conduit au camp de Neuville avec une dizaine d’autres Espagnols dont Antonio Cabarre.
Ces détenus étaient conduits par camions, par les gardes allemands, du camp de Neuville à la carrière de Migné les Lourdines où ils étaient contraints de travailler pour l’occupant. Labeur qu’ils tentaient de rendre moins pénible en faisant dérailler les wagonnets à l’insu des gardes allemands.
André Fernandez fut libéré, lui, le 31 août 1944 du camp de Montreuil Bellay dont il est aujourd’hui un témoin actif. (Reportage de la chaîne de télévision LCP). Il réside aujourd’hui 62 route de Vouillé à Neuville de Poitou.
Trinidad Fernandez repose au cimetière de Neuville de Poitou ainsi que Toulio Fernandez et Antonio Cabarre.
Il était important de sortir ce camp de Neuville de Poitou de l’oubli afin qu’il fût, quoique de moindre importance, répertorié, avec les autres camps de la Vienne.
Enquête de Louis-Charles Morillon, septembre 2012
Sources :
01/07/2024
Auteur : Louis-Charles Morillon
Source : VRID
Lien : VRID
Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011
12/04/1939 -
Décret du 12 avril 1939 sur la création des CTE (Compagnies de Travailleurs Étrangers).
27/09/1940 -
Loi du 27 septembre 1940 sur la création des GTE (Groupements des Travailleurs Étrangers).
22/02/1941 -
Décret du 22 février 1941 sur les sanctions à appliquer dans les GTE (Groupements des Travailleurs Étrangers).
05/08/1942 -
La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes...
26/08/1942 -
Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27.
08/10/1942 -
Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
16/10/1942 -
Départ de 231 Juifs de la région de Poitiers pour Drancy.
31/01/1944 -
Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France
02/11/1945 -
Ordonnance du 2 novembre 1945 sur la dissolution des GTE (Groupements de Travailleurs Étrangers).
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |