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Haute-Loire

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Haute-Loire

Préfets :
Robert Bach
(1941 - 1943) Préfet de la Haute-Loire
Charles Chevreux
(1941 - 1941) Jacques Charles Adrien Chevreux, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1883-1951)
Paul Brun
(1942 - 1944) Paul Ferdinand Eugène Brun, Préfet de la région de Clermont-Ferrand (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier) (1892-1965)
Henri Ingrand
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République (Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et la partie non-occupée de l'Allier)(1908-2003)

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Jean-William Dereymez Jean-William Dereymez
Le refuge et le piège : Les Juifs dans les Alpes : 1938-1945

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Les camps de la honte : Les internés Juifs des camps français

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Les Résistances sur le Plateau Vivarais-Lignon (1938-1945)

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Le Plateau Vivarais-Lignon : Accueil et résistance, 1939-1946

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La Shoah en France

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Clandestins de la Liberté. Ligne de démarcation et frontière suisse. 1940-1944.

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La Haute-Loire sous l'occupation

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Guy Sanglerat Guy Sanglerat
Parcours d'un étudiant dans la Résistance. De Lyon à Annecy

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Groupement Palestinien de Travailleurs Étrangers

GPTE Saint-Laurent-Chabreuges
durant la Seconde Guerre mondiale (WWII)

Texte pour ecartement lateral Commune : 43100 Saint-Laurent-Chabreuges
- Haute Loire

Période d'activité: 06/1940
Population internée: Juifs

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Histoire
La loi du 27 septembre 1940, “Loi sur la situation des étrangers en surnombre dans l’économie nationale”, crée les “Groupes de travailleurs étrangers” ou GTE :
Art.1er
Les étrangers de sexe masculin, âgés de plus de 18 ans et de moins de 55 pourront, aussi longtemps que les circonstances l’exigent, être rassemblés dans des groupements d’étrangers s’ils sont en surnombre dans l’économie nationale et si, ayant cherché refuge en France, ils se trouvent dans l’impossibilité de regagner leur pays d’origine.
Elle prévoit également de mettre les GTE à la disposition d’entreprises. L'objectif est de fournir de la main d'œuvre pour les travaux agricoles, forestiers et industriels.

Les GTE viennent en remplacement des Compagnies de travailleurs étrangers (CTE) créées en 1939 pour pouvoir utiliser la main-d’oeuvre des réfugiés républicains espagnols et appelées aussi “Compagnies de travailleurs espagnols” ou “Compagnies de travailleurs catalans”.
En mai 1940, on compte 55 000 hommes dans les CTE d’Espagnols. L'effectif moyen de 200 hommes par compagnie.

En janvier 1941 commence l’incorporation systématique de la population internée masculine dans les GTE, forme d’exclusion moins onéreuse que les camps.
On estime que 60 000 hommes environ sont internés dans les GTE de la zone libre en juillet 1941.

Courant 1941 l’administration crée des GTE entièrement composés de Juifs, qu’elle baptise : “Groupes palestiniens”, parfois appelés “groupes juifs homogènes”.
Au printemps 1942 existent dix “groupes homogènes” ou “palestiniens”, à Aubagne, La Besseyre-Saint-Mary, Chabreuges, Manzat, Mauriac, Ruffieux, Septfonds, Soudeilles, Tombebouc et Vidauban.

Le régime disciplinaire des camps de travail-GTE défini par un décret du 22 février 1941 qui prévoir les sanctions à appliquer en cas d’indiscipline ou d’abandon de poste :
1. Envoi dans un groupe disciplinaire.
2. Envoi dans un camp d’internement.

En juin 1941, les Allemands réquisitionnent des GTE transférés sous l'autorité de l'organisation Todt en zone occupée.

En décembre 1941, Vichy décide d’interner tous les Juifs étrangers arrivés en France après le 1er janvier 1936 et l'incorporation immédiate dans les compagnies de travail de ceux qui se trouvent sans ressources puis la Circulaire Pucheu du 2 janvier 1942 prévoit également l'incorporation des Juifs naturalisés français après le 1er janvier 1936.

Les GTE peuvent avoir un effectif de 30 à 2 000 hommes et cantonnés dans des lieux aussi divers que des usines désaffectées (Albi), des châteaux (Arlanc-Mons, Aubagne, Nébouzat, Tombebouc), des fermes (Carnon-Plage, Chibron à Signes) ou des maisons au milieu des village (Les Mées, Saint-Sauveur à Bellac), les tribunes d’un stade de foot (La Ciotat), des garages (Saint-Cyr-sur-Mer), d’anciennes fortifications (Fort de Chapoly à Lyon).

Certains tentent de s'échapper, mais jusqu’en été 1942 et les déportations d'août 1942, les fugitifs sans-droits, sans argent et privés de papiers et de tickets d'alimentation, sont vite repris, faute de soutien dans la population et envoyés en camps disciplinaires.

Le nombre de travailleurs juifs dans les GTE se situe entre 6 000 et 8 000 au printemps 1941. En août 1942, commencent les déportations de la zone sud, qui vident les camps et la quasi-totalité des travailleurs des camps palestiniens, soit environ 2 000 Juifs.

Les GTE ont fonctionné jusqu'à la Libération en 1945 et les rapatriements se sont souvent étalés jusqu’en 1948.

11/03/2009

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Familles internées - GPTE Saint-Laurent-Chabreuges [Ajouter une famille]

Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes internées dans ce camp, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'internement et la date de l'internement, si possible.

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )

Chronologie [Ajouter]

12/04/1939 - Décret du 12 avril 1939 sur la création des CTE (Compagnies de Travailleurs Étrangers).
06/09/1940 - Le général Cochet, ancien commandant des Forces aériennes de la Ve armée lance de la Haute-Loire son premier appel à la Résistance.
27/09/1940 - Loi du 27 septembre 1940 sur la création des GTE (Groupements des Travailleurs Étrangers).
22/02/1941 - Décret du 22 février 1941 sur les sanctions à appliquer dans les GTE (Groupements des Travailleurs Étrangers).
25/08/1942 - Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
11/11/1942 - Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
29/06/1943 - Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
08/05/1945 - L'Allemagne capitule.
02/11/1945 - Ordonnance du 2 novembre 1945 sur la dissolution des GTE (Groupements de Travailleurs Étrangers).


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