Soutenez le travail de l'AJPN
  Recherche de personne, de lieu : affiche la page   Recherche type Google : propose des pages  
 
 
Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France
2 annonces de recherche
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org
Nouveaux articles
Une page au hasard
38080 noms de commune
95 départements et l'étranger
1230 lieux d'internement
744 lieux de sauvetage
33 organisations de sauvetage
4342 Justes de France
1072 résistants juifs
15987 personnes sauvées, cachées
Expositions pédagogiques AJPN Exposition pédagogique 2e Guerre mondiale : la guerre, l'occupation, la vie quotidienne, les lois antisémites, les rafles, les justes, les enfants cachés, les rescapés, les témoins L'enfant cachée
Das versteckte Kind

Chronologie 1905/1945
En France dans les communes
Les Justes parmi les Nations
Républicains espagnols
Tsiganes français en 1939-1945
Les lieux d'internement
Les sauvetages en France
Bibliothèque : 1387 ouvrages
Cartographie
Glossaire
Plan du site
Signaler un problème technique
Imprimer cette page
Seine-et-Marne

Région :
Île-de-France
Département :
Seine-et-Marne

Préfets :
Hyacinthe Charles Tomasini
(12/12/1935 - 06/06/1939) (30/08/1892-13/12/1961), préfet de Seine-et-Marne
(1938 - 25/09/1940) Sous-préfet de Provins, résistant
Pierre Jean Paul Voizard
(06/06/1939 - 14/11/1941) (22/08/1896-12/1982), préfet de Seine-et-Marne
(14/11/1941 - 26/04/1943) Marie Joseph Jean Chaigneau (24/06/1895-18/03/1955), préfet de Seine-et-Marne. Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Paul Marie Joseph Demange
(26/04/1943 - 29/08/1944) (04/06/1906-18/04/1970), préfet de Seine-et-Marne
Jean Pierre Frédéric Gabriel Latour
(29/08/1944 - 15/03/1945) (07/10/1883-20/07/1970), préfet de Seine-et-Marne
Émile Amédée Pelletier
(15/03/1945 - 11/06/1947) (11/02/1898-15/12/1975), préfet de Seine-et-Marne
André Louis Dubois
(11/06/1947 - 26/07/1950) (né le 08/03/1903), préfet de Seine-et-Marne

À lire, à voir…

Laurent Galandon Laurent Galandon
Jeanne Puchol
Laurence Croix
Vivre à en mourir

ACHETER EN LIGNE

 Collectif Collectif
Jean-Pierre Guéno
Paroles d'étoiles - Mémoire d'enfants cachés (1939-1945)

ACHETER EN LIGNE

Marek Halter Marek Halter
Les Justes, ces héros inconnus

ACHETER EN LIGNE

Sabine Gensburger Sabine Gensburger
Les Justes de France - Politiques publiques de la mémoire

ACHETER EN LIGNE

Loïc Dauvillier Loïc Dauvillier
Marc Lizano
Greg Salsedo
L'enfant cachée

ACHETER EN LIGNE

Patrick Cabanel Patrick Cabanel
Histoires des Justes en France

ACHETER EN LIGNE

 Hélène Schustermann-pincow Hélène Schustermann-pincow
Les Déracinés

ACHETER EN LIGNE

Dominique Missika Dominique Missika
Dominique Veillon
Résistance - Histoires de familles, 1940-1945

ACHETER EN LIGNE

Jean Laloum Jean Laloum
Les Juifs dans la banlieue parisienne des années 20 aux années 50

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Sans armes face à Hitler

ACHETER EN LIGNE

Lucien Lazare Lucien Lazare
Dictionnaire des Justes de France

ACHETER EN LIGNE

Frédéric Viey Frédéric Viey
Le livre mémorial des juifs de Seine et Marne durant la seconde Guerre Mondiale 1940-1945

ACHETER EN LIGNE

Serge Klarsfeld Serge Klarsfeld
L'étoile des Juifs

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Claire Andrieu
Sarah Gensburger
La résistance aux génocides. De la pluralité des actes de sauvetage

ACHETER EN LIGNE
[Ajouter un ouvrage]

Juste parmi les Nations

Germaine Le Hénaff


Dossier Yad Vashem : 3395
Remise de la médaille de Juste : 06/04/1986
Sauvetage : Villeneuve-Saint-Denis 77174 - Seine-et-Marne
Profession: Direstrice de La Guette
Religion : Catholique
Nom de naissance: Le Hénaff
Nom d'épouse: Le Guillant

[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]

Germaine-Le-Henaff
Germaine Le Guillant
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Germaine-Le-Henaff
Germaine Le Henaff conduit la leçon de chants au Château de la Guette, 1943-1945
source photo : USHMM
crédit photo : D.R.
Notice

Germaine Le Hénaff* est bretonne et passionnée par l'éducation des enfants.

Le Château de la Guette à Villeneuve-Saint-Denis, près de Paris, appartient à Édouard et Germaine de Rothschild.
Entre mars 1939 et mai 1940, le Château de la Guette, sous la direction de Willy Katz et de Ernest et Lydia Jablonski, accueille 130 enfants juifs allemand de 9 à 15 ans.
Le home était un projet du Comité israélite pour les enfants venant d'Allemagne et d'Europe Centrale, afin de sauver des enfants juifs en Allemagne et en Autriche.

Des enfants évacués de La Bourboule en mai 1940, arrivent également au Château de la Guette. Flore Loinger, l'épouse de Georges Loinger dirigeait cette maison et Henry Pohorylès y était éducateur.

A la fin de l'année 1941, après le départ des Rothschild pour les États-Unis, le Château de la Guette a été intégré à l'OSE.
Germaine Le Hénaff* prend alors la direction de la maison d'enfant et accueille des enfants juifs, en leur donnant des noms français.

La famille Schmelz
Lorsque les Allemands occupèrent les Pays-Bas et la Belgique, plus de 40 000 Juifs prirent la fuite et allèrent chercher asile en France. La famille Schmelz se trouvait parmi eux.
A l’hiver 1940, les Schmelz, après de nombreuses vicissitudes, furent arrêtés et internés au camp de Rivesaltes, à proximité de la frontière espagnole. Les conditions de vie étaient très mauvaises et les enfants souffraient de malnutrition et de l'insuffisance de soins. Les organisations juives faisaient de leur mieux pour les sauver, allant jusqu'à les séparer de leurs parents pour les placer dans des conditions plus humaines.
C'est ainsi qu'en novembre 1940, l'OSE réussit à faire sortir de Rivesaltes les enfants Schmelz - Amélie Rose et son frère Jacques - avec d'autres jeunes et les plaça dans ses homes en attendant de leur trouver des familles d'accueil.
En 1944, Georges Loinger, un juif qui travaillait à l'OSE, convoya Amélie Rose et Jacques, munis de faux papiers, vers une maison d’enfants située au château de la Guette près de Villeneuve-Saint-Denis, dans la grande banlieue de Paris. L'établissement était dirigé par Germaine Le Hénaff*. Après avoir vérifié, grâce à ses contacts dans la Résistance, qu'elle pouvait faire confiance à Georges Loinger, elle accepta d'accueillir les petits. Elle ne révèla à personne qu'ils étaient juifs, pas même à sa soeur qui travaillait avec elle. Elle dit à tout le monde qu'il s'agissait de petits Parisiens dont les parents avaient été tués dans un bombardement. Elle était donc la seule à prendre le risque d'être découverte.
Les enfants restèrent au château jusqu'en juin 1945. Ce n'est qu'alors qu'ils retrouvèrent leurs parents. Leur mère avait passé l'Occupation cachée dans le sud de la France et le père, déporté, avait survécu par miracle à Auschwitz.
Plus tard, les enfants partirent vivre au Canada.
Devenus adultes, ils se mirent à la recherche de ceux qui les avaient sauvés.

En 1953, Germaine Le Hénaff* épouse Louis Le Guillant, psychiatre.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



Réseau de sauvetage
Georges Loinger
 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Germaine Le Hénaff
Liliane Fischhof
Lydia Jablonski
Ernest Jablonski (dit Jouhy)
Flore Loinger
Henry Pohorylès (dit Baloux)

Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

Comment ajouter le votre. En savoir plus…

Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
Ismak et Freida Kogan De ‘’La Ruche’’ au Vaudoué, Histoire 5 pages, réalisation 2012
Auteur : Frédéric Viey
Dans les années 1930, le couple, Ismak et Freida Kogan, eut besoin d’air frais et vint se reposer au Vaudoué parce qu’Ismak était atteint de tuberculose. Ismak s’adonnait à la peinture alors que Freida s’intéressait à la philosophie. Se plaisant au Vaudoué, le couple décida d’y ouvrir une pension de famille.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


[Signaler que le contenu de cet article vous semble erroné]




Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
 * Juste parmi les Nations
 

Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024