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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
René Heureude
(06/1940 - 15/09/1940) Préfet de la Creuse. Il est le premier préfet nommé par Vichy
Jean Cabouat
(15/09/1940 - 20/06/1941) Préfet de la Creuse
Jacques Henry
(21/06/1941 - 07/1943) Préfet de la Creuse qui met en application le second statut des Juifs du 2 juin 1941 et les textes complémentaires visant notamment au recensement et à l’aryanisation des biens juifs. Il est en charge des rafles de Juifs du 26 août 1942 et de février 1943, de l’organisation de la relève puis du STO et supervisa la mise en place de la milice
Pierre Berger
(1941 - 1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
René Rivière
(Jan. 1943 - 1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
(14/02/1943 - 10/05/1944) Préfet de la Creuse, protestant, résistant, intègre le réseau Ajax en septembre 1943, il s'efforce de protéger les Juifs en refusant à la milice l’accès aux fichiers, en aidant la Maison chrétienne franco-tchécoslovaque pour l’enfance, en favorisant la fermeture des maisons de l’OSE. Il est suspendu de ses fonctions le 10 mai 1944 par Laval sur dénonciation du chef de la Milice. Émile Marchais
(1943 - 1944) Préfet de la Creuse
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
M. Salem
(23/06/1944 - 25/08/1944) Préfet de la Creuse, imposé par la Milice, arrêté le 25 août 1944, jour de la libération définitive de la Creuse
Pierre Boursicot
(23/10/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Henry Castaing
(1944 - 1945) Préfet de la Creuse, résistant, ex-commissaire aux RG et chef du réseau Ajax
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
5362
Remise de la médaille de Juste : 06/07/1992 Sauvetage : Le Grand-Bourg 23240 - Creuse | ||
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Alice Bontemps source photo : Inconnu crédit photo : D.R. |
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L’OSE avait fait l’acquisition d’un château, Le Masgelier dans la Creuse. Là étaient hébergés des enfants juifs de Paris et d’autres qu’on avait fait sortir des camps d’internement tels que le camp de Gurs.
Alice Caron*, qui n'était pas juive, travaillait en cuisine aidait au mieux l’OSE, qui passa progressivement dans la clandestinité avec l’occupation du sud de la France par l’armée allemande. Mais, avec l'aide de diverses organisations, juives, non juives, religieux protestants ou catholiques, elle continua à protéger et à assurer de l’aide à des milliers d’enfants.
Par deux fois, le 26 août 1942 et à l'été 1943, les gendarmes viendront au Masgelier arrêter des enfants juifs.
Le 18 décembre 1942, le Commissariat général aux questions juives décrète l'obligation pour l'UGIF comme pour l'ensemble des organisations caritatives juives de licencier tous ses employés juifs étrangers avant le 28 février 1943. En application de cette nouvelle discrimination, la quasi-totalité des personnels du Masgelier doit de résoudre à quitter l'établissement.
L'un d'entre eux, Jacques Bluszynski, né à Vilnus est arrêté en février 1943 et sera déporté.
Hélène et Jacques Bloch rejoignent la Direction générale de l'OSE à Chambéry en mars 1943 et continuent à assumer la direction de l'établissement jusqu'à l'arrivée d'une seconde équipe dirigée par Rosette Ledermann puis par Jeanne et André Klotz.
Les nouveaux personnels possèdent des cartes d'identité française alors que nombre d'entre eux sont Juifs.
Parmi ceux-ci se trouve la fille aînée de Marc Bloch, Alice, qui occupera jusqu'à la Libération un poste d'éducatrice au Masgelier.
Pour tous, la sécurité n'y est que très relative. Les arrestations se multiplient au sein du réseau : en novembre 1943, le frère d'Elisée Cogan, Joseph, économe au home du Broût-Vernet, est arrêté ainsi que ses deux enfants. Seule son épouse qui se trouve à la maternité en train d'accoucher en réchappe. Elle ne reverra jamais son mari et ses deux aînés, Fanny et Albert. Joseph, Fanny et Albert Cogan sont déportés sans retour de Drancy à Auschwitz.
Au printemps 1944 le Château Le Masgelier au Grand Bourg dut fermer et on relogea ses occupants en lieux sûres. Ainsi, Alice Caron*, accompagnait les enfants à la gare, dont Rosette Ledermann et Suzanne Blicksilber née en 1928. De là, les enfants étaient conduits dans des familles d’accueils.
En tant qu’employée de l’OSE, Alice* encourait de grands risques, pourtant elle remit sa propre carte d’identité à Denise Bauman, une juive qui avait exercé les fonctions de conseillère au home. Grâce à Alice*, Denise partit se réfugier à Lyon, substituant sa photo sur la carte d’identité, et put, survivre à la guerre.
Le 6 juillet 1992, Yad Vashem a décerné à Alice Caron* le titre de Juste des Nations.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Rescue story
18/02/2012
Lien : Yad Vashem
Alice Bontemps-Caron
10/04/2012
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Alice Caron Denise Bauman Suzanne Blicksilber (dite Margot) Franceline Bloch (dite Moulin, Simone Ponsard, Françoise Bérard) Rosette Ledermann |
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Fred Jamner , Témoignage
1 pages,
réalisation 2014
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alexandre Studeny
- terminal
Témoignage familial
Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
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