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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Marcel Bodeman
(01/06/1937 - 1940) Préfet de Gironde
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
François Pierre-Alype
(01/08/1940 - 1942) Marie François Jules Pierre dit Pierre-Alype, Préfet de Gironde et à partir d'août 1941, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1886-1956)
Directeur de cabinet : Olivier Reige
Maurice Sabatier
(01/05/1942 - 1944) Maurice Roch Antoine Sabatier, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1897-1989)
Maurice Papon
(06/1942 - 05/1944) Secrétaire général de la préfecture de la Gironde et dirige le Service des questions juives. Il est condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité (1910-2007)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)
Léon Coursin
(Mai 1944 - 30/08/1944) Préfet de Gironde
Gaston Cusin
(30/08/1944 - 18/05/1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1903-1993)
Désiré Jouany
(18/05/1945 - 11/03/1947) Préfet de Gironde
Jacques Soustelle
(Mai 1945 - Juin 1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1912-1990)
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
7185
Remise de la médaille de Juste : 10/06/1996 Sauvetage : Bordeaux 33000 - Gironde | ||
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Margot source photo : Coll. Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Marguerite Farges Lajugie source photo : Alain Serbat crédit photo : D.R. |
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En 1939, Marguerite Farges* est diplômée de l'École Normale. Elle habite chez ses parents à Bordeaux.
Elle est nommée institutrice à Bordeaux, à l'école de la rue du Pas-Saint-Georges.
1942, Marguerite Farges*, vingt-trois ans, sauvera plusieurs personnes de la déportation, dont un enfant juif, Boris Cyrulnik.
Aaron et Nadia Cyrulnik était arrivés à Bordeaux pour rejoindre leur famille avant la guerre, fuyant les pogroms en Pologne.
Durant l'été 1942, ils sont assignés à résidence dans leur appartement de Bordeaux.
En juillet 1942, Aaron et Nadia Cyrulnik viennent demander à Marguerite Farges*, l'institutrice de Boris, si elle connaît quelqu'un à la campagne qui peut s'occuper de l'enfant de cinq ans. Elle les envoie chez une nourrice en qui elle a toute confiance.
Le samedi 14 juillet, Boris est envoyé à la campagne, à Villenave-d'Ornon.
Dans la nuit du dimanche 15 juillet, Aaron et Nadia Cyrulnik d’origine russe sont arrêtés parce que Juif. Nadia a tout juste le temps de crier à une voisine de la rue de la Rousselle : "Pour Boris, alertez mademoiselle Farges"
Nadia est déportée de Bordeaux le 18 juillet 1942. Elle sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz le 19 juillet par le convoi n° 7.
Aaron, engagé volontaire durant la drôle de guerre, blessé à la jambe est intransportable et transféré à l'hôpital
Il parvient à contacter Marguerite* et lui demande de s'occuper de leur enfant. C'est ce qu'elle fit. Marguerite Farges* témoigne : "J'ai obéi. Sans réfléchir. Tout le monde aurait pu faire comme moi. Si on voulait, on pouvait savoir ce qui arrivait aux juifs. Mais beaucoup préféraient ne pas savoir."
Aaron Cyrulnik sera déporté sans retour par le convoi n° 64 du 7 décembre 1943.
Marguerite* se souvient : "J’ai alors été interrogée à la préfecture, aux Questions juives. Ils insistaient pour que je ramène le petit, me disant qu’ils s’occuperaient de lui faire rejoindre ses parents…
Leurs promesses me paraissaient trop vagues, j’ai gardé Boris. Il était très conscient, et d’une précocité extraordinaire. Je ne lui ai jamais mis l’étoile jaune et je le baladais avec moi sans complexe. Petit à petit, je me suis attachée à lui.
Mais Boris est fiché aux "affaires juives" à la préfecture.
Lors de la grande rafle du 10 janvier 1944, sur dénonciation d'un voisin, Boris est arrêté et parqué avec 227 autres Juifs dans la synagogue de Bordeaux. L'opération a été menée par la police française, sur ordre de Maurice Papon, obéissant aux ordres de Laval.
A Mlle Descoubès, l'infirmière de la Croix-Rouge, Boris dit: "Depuis que je suis chez Margot, je ne suis plus juif, pourquoi m'a-t-on arrêté ?"
L'infirmière reconnaît la Margot dont parle l'enfant en la personne qui rôde depuis deux jours autour de la synagogue.
Elle fait sortir l'enfant sous sa cape à croix rouge au moment où il doit monter dans un bus pour la gare Saint-Jean.
Marguerite Farges* le récupère puis le cache dans les cuisines de l'université. Le lendemain, muni de faux papiers au nom de "Jean Bordes", enfant de l'Assistance publique, il passe la ligne de démarcation caché sous un sac.
Il est alors successivement caché chez un gardien de la paix, chez un couple d'instituteurs à Camarsac, André et Renée Monzie, dans une ferme à Pondaurat sous le faux nom de Jean Bordes, puis chez un instituteur de Saint-Magne-de-Castillon, André Lafaye.
Trois cents soixante-six Juifs de Bordeaux et de la région, seront déportés à Drancy sans considération d'âge. Ils sont transférés à Auschwitz le 20 janvier 1944 où ils seront exterminés.
Boris lui est sauvé.
Boris passera de cachettes en institutions. Puis il est placé comme garçon de ferme par l'Assistance publique, traité à la dure : « il faut les mater », disait-on.
À la fin de la guerre il est orphelin, sa tante le fait venir à Paris, il commence l'école.
Marguerite Farges* témoigne : "Bien sûr, j’avais conscience du danger. Mais j’ai puisé de la force en suivant l’exemple de mon père, un homme courageux. Il a aidé des gens qui fuyaient le nazisme à s’embarquer pour les États-Unis. Lorsque les Allemands ont essayé de le faire parler, il leur a répondu : “Quand je me rase le matin, je ne veux pas voir un lâche dans la glace.”".
Lors de la remise de la médaille des Justes, Boris Cyrulnik avait emprunté ces mots à Élie Wiesel : "Il est interdit de me taire, il est impossible de parler."
Margot épouse Joseph Lajugie en 1949, ils auront deux enfants.
Boris devient médecin, psychiatre, éthologue, écrivain, spécialiste notamment de la relation mère-enfant.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
1 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
2 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence.
Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
3 Victime en représailles à Mussidan
4 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
5 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
6 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
7 Les vignerons font de la résistance (Blog de Philippe Poisson - Les vendanges de l'automne 1939 débutent en même temps que la guerre. Dans toutes les régions viticoles, on s'organise pour cacher les bonnes bouteilles et vendre la piquette à l'occupant. )
8 De l'autre côté des nuages
9 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )
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