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Indre

Région :
Centre-Val de Loire
Département :
Indre

Préfets :
Raoul Grimal
(Mai 1938 - Juin 1940) Préfet de l'Indre
Léon Gonzalve
(06/1940 - 09/1940) Préfet de l'Indre
Jacques Moranne
(25/06/1940 - 1942) Jacques Alexandre Moranne, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1901-1982)
René Faugère
(09/1940 - 09/1940) Préfet de l'Indre
Raoul Grimal
(09/1940 - 08/1941) Préfet de l'Indre
André Jacquemart
(08/1941 - 08/1944) Préfet de l'Indre
Pierre Berger
(1941 - 1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jacques Bussière
(25/11/1942 - 1944) Jacques Félix Bussière, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté, interné au camp de Compiègne puis déporté en Allemagne, il mourra en déportation (1895-1945)
René Rivière
(Jan. 1943 - 1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Angelo Chiappe
(06/02/1944 - 08/1944) Ange Marie Pascal Eugène Chiappe, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté à la Libération, il est fusillé le 23 janvier 1945. (1889-1945)
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Jean-Georges Laporte
(08/1944 - 03/1946) Préfet de l'Indre
Pierre Boursicot
(23/10/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
André Mars
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1896-1957)

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Juste parmi les Nations

Marie-Louise Taphanel


Dossier Yad Vashem : 4420
Remise de la médaille de Juste : 26/10/1989
Sauvetage : Saint-Michel-en-Brenne 36290 - Indre
Sainte-Eulalie-d'Ans Exorbepey 24640 - Dordogne
Profession: Directrice de l'Institut Saint-Cyran
Date de naissance: 1890
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Marie-Louise-Taphanel
Arbre planté dans le jardin des Justes à Yad Vashem en l'honneur de Marie-Louise Taphanel
source photo : Yad Vashem
crédit photo : D.R.
Notice

Marie-Louise Taphanel* habite le hameau d'Exorbepey, à Sainte-Eulalie-d'Ans en Dordogne.
Elle dirige un centre de formation ménagère, l'Institut Saint-Cyran à Saint-Michel-en-Brenne dans l'Indre.

En 1940, Albert Dreyfus-Sée, industriel né à Valenciennes le 28 avril 1901 et son épouse Geneviève née Bechman se réfugient à Exorbepey avec leurs cinq enfants en juin 1940 et trouvent à se loger dans le village.
Aidés par les habitants, ils trouvent du travail comme ouvrier agricoles.

En 1943, Albert Dreyfus-Sée rallie la résistance locale.

Le 2 mars 1944, les Allemands arrêtent tous les hommes du village en représailles d'une action de la Résistance.
Ils furent rapidement remis en liberté, à l'exception d'Albert Dreyfus-Sée, parce que Juif, qui est alors envoyé à la prison de Limoges puis interné au camp de Nexon.

Geneviève fit appel à une amie, Madeleine Dietz*, épouse du pasteur de Valenciennes, qui tenta l'impossible pour sauver Albert Dreyfus-Sée, mais il est exécuté à Sainte-Marie-de-Chignac, au lieu dit Les Potences le 27 mars 1944.

Il fallait désormais cacher Geneviève Dreyfus-Sée et ses cinq enfants.
Madeleine Dietz* fit admettre les trois aînés dans une institution religieuse à Cognac et emmena les deux plus jeunes, Norbert et Marie-Claire chez une parente dans les Pyrénées.
Quant à Geneviève, elle est caché par Marie-Louise Taphanel*, dans le centre de formation ménagère qu'elle dirige à Saint-Michel-en-Brenne et la présenta aux élèves et aux enseignants comme une nouvelle élève. Elle y demeura jusqu'à la Libération sous le nom de "Dubouquet".
Les deux femmes restèrent amies.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



Réseau de sauvetage
Madeleine Dietz
 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Marie-Louise Taphanel
Geneviève Dreyfus-Sée

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1 Edmond Dauphin* (Secrétaire générale de la préfecture de l'Indre )

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1 L'abbé Henri Péan Chef méconnu de la Résistance en Touraine (Le curé de Draché à partir de 1930 sous l'occupation, l'âme de la résistance en Sud Touraine et Nord de la Vienne.
144 pages format 16x23cm 60 illustrations (inédites pour la plupart) ISBN : 978-2-914818-49-0 )
2 Honneur à des résistants (résistants à Esvre et déportation en camps de la mort. )
3 bombardements à Beaujardin Tours (Chateau de Beaujardin à Tours , bombardements. )
4 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF). Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage. Source Fanny DUPUY )

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***  Les soeurs Taphanel et les Guides de France Déposée le 12/05/2018

    J'effectue des recherches sur les Guides de France dont Marie Louise (ou Louise ?) Taphanel fut une responsable importante, dans le Nord dans les années 30 puis au plan national en 1940-1944.

    N’y a-t-il pas confusion entre Marie-Louise Taphanel née en 1890 selon Yad Vashem et Marie Thérèse Taphanel, sa soeur, née en 1891 ?

    Marie-Thèrèse Taphanel dirigeait l’Ecole ménagère de Saint Cyran, selon la revue des Guides de France Soyons Prêtes n° 25, aout 1941. Et c’est Marie-Louise Taphanel qui est honorée à Yad Vashem.

    Quelqu'un a-t-il connu ces deux personnes et peut il préciser leur rôle exact chez les Guides de France et comme Juste ?
    [répondre]
Répondue le 28/05/2021
    C'est vrai, il y a eu en fait un amalgame plus tôt qu’une confusion entre les prénoms de mes deux tantes qui toutes deux se faisaient simplement appeler « Mademoiselle Taphanel » dans la vie de tous les jour (et pour la famille directe « Zon » pour Louise qui était l’ainée, et « Manon » pour Marie-Thérèse qui était sa cadette. Les deux demoiselles Taphanel étaient très liées dans leur activités : Louise avait fondé avec le soutien de Mgr Chollet Archevêque de Cambrais un ordre de religieuses consacrées qui dévouaient leur vie a l’éducation… et toutes étaient considérées aussi comme faisant partie intégrante de notre famille : Tante Lucette (Hinter), Tante Jeanne (Demoncy), etc…
    Mais c’est effectivement Marie-Thérèse (Manon) qui avait créé cette école Ménagère pour fille/femme du milieu agricole a St Michel en Brenne, école qui a gardé le nom de St Cyran quand elle s’est transférée a Frouville.
    La petite erreur sur le prénom de Manon avait été bien évidement détectée par la famille lors de la remise de médaille, mais l’important était plus dans l’esprit de cette cérémonie… le prénom étant tout a fait secondaire pour une personne qui la veille de sa mort avait confiée a une ancienne et fidèle élève venu a son chevet a l’hôpital « … Je n’ai qu’un seul remord : ne pas avoir dit a toutes mes filles combien je les aimais ! »
     
Répondue le 06/08/2021
    C'est tout à fait exact, il y avait bien deux sœurs faisant partie de la même Œuvre enseignante de Laïcs consacrées (par Mgr Chollet Archevêque de Cambrai).
    L’ainée des deux Louise Taphanel avait crée cet ordre de laïcs enseignantes, sa sœur Jeanne Marie-Thérèse fut la directrice de l'école rurale ménagère de St Cyran Brenne de 1940 a 1947, puis plus tard de St Cyran Frouville. Elles se faisaient appeler toutes deux Mlle Taphanel, sans que leurs élèves ne sachent pas trop bien quel était leur prénom exact.
    En fait, pour la famille l'ainée des deux était appelée Zon (Louison), et sa cadette Manon (prenant en référence Marie-Thérèse qui était en fait son second prénom, comme c'était souvent l'usage il y a un siècle ou plus)... elle avaient une petite sœur (Babet / Elisabeth qui était ma grand-mère), et deux frères tous deux médecins : Edouard qui exerçait comme radiologue à Versailles, et Henry a Requigny (Nord)
     

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