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Indre

Région :
Centre-Val de Loire
Carte du département

Préfecture :
Châteauroux

Préfets :
Raoul Grimal
(Mai 1938 - Juin 1940) Préfet de l'Indre
Léon Gonzalve
(06/1940 - 09/1940) Préfet de l'Indre
Jacques Moranne
(25/06/1940 - 1942) Jacques Alexandre Moranne, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1901-1982)
René Faugère
(09/1940 - 09/1940) Préfet de l'Indre
Raoul Grimal
(09/1940 - 08/1941) Préfet de l'Indre
André Jacquemart
(08/1941 - 08/1944) Préfet de l'Indre
Pierre Berger
(1941 - 1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jacques Bussière
(25/11/1942 - 1944) Jacques Félix Bussière, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté, interné au camp de Compiègne puis déporté en Allemagne, il mourra en déportation (1895-1945)
René Rivière
(Jan. 1943 - 1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Angelo Chiappe
(06/02/1944 - 08/1944) Ange Marie Pascal Eugène Chiappe, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté à la Libération, il est fusillé le 23 janvier 1945. (1889-1945)
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Jean-Georges Laporte
(08/1944 - 03/1946) Préfet de l'Indre
Pierre Boursicot
(23/10/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
André Mars
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1896-1957)

À lire, à voir…

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Résistance Indre et vallée du Cher

 

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Sologne et Solognots dans la Seconde Guerre mondiale

 

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L'éclipse

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Jacques Fijalkow
Histoire régionale de la Shoah en France : Déportation, sauvetage, survie

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Sébastien Dallot Sébastien Dallot
L'Indre sous l'occupation allemande, 1940-1944

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Claude Toczé Claude Toczé
Annie Lambert
Être juif à Nantes sous Vichy

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Département de l'Indre en 1939-1945


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Departement de l-Indre en 1939-1945
Une stèle en reconnaissance des Justes de l'Indre réalisée par Alain Kleinmann (à gauche) et inaugurée le 17 avril 2016
source photo : La Nouvelle République
crédit photo : D.R.
Departement de l-Indre en 1939-1945
La préfecture de l'Indre, à Châteauroux
source photo : www.fdpi.eu
crédit photo : Golf 76
Histoire

La drôle de guerre et l'occupation

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.

Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.

L’Indre, département frontalier, devient alors le premier point de chute des réfugiés de Zone occupée.

La Demarkationsline disparaîtra le 11 novembre 1942, après l’occupation totale de la France.

09/05/2024

[Compléter l'article]

Les proscrits du régime

Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Tsiganes sont internés dans les camps français. Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés.
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

C'est à Châteauroux, Buzançais, Levroux et Issoudun que la chasse aux réfractaire a été la plus intense.

09/05/2024

[Compléter l'article]

Les Juifs de l'Indre

L'Indre compte peu de familles juives, souvent bien intégrées dans la vie locale, à l'instar de Max Hymans, député de l'Indre en 1928.

Le premier statut des Juifs du 3 octobre 1940 et le deuxième du 2 juin 1941 excluent les Juifs de la société. Ils sont listés, internés ou assignés à résidence.
De nombreux juifs de la zone occupée tentent de se réfugier en zone non occupée.
À partir du 1er juillet 1942, les juifs français et étrangers qui changent de résidence doivent en faire la déclaration au Commissaire de Police de la Commune de leur domicile si la durée du déplacement prévu dépasse 30 jours.

Répondant à la demande des Allemands, Vichy regroupe en novembre 1941 les diverses associations juives de France au sein de l’Union Générale des Israélites de France (UGIF).

Les lettres de dénonciation se multiplient... dans les préfectures et les commissariats de police.

Une rafle de Juifs, hommes, femmes et enfants est organisée par la police française dans la nuit du 25 au 26 août 1942. Les Juifs raflés emmenés Salle Diredot à Châteauroux avant d'être envoyés au camp de Douadic.
Les documents d'archives prouvent l'implication des forces de l'ordre (gendarmerie, police, G.M.R.) dans les arrestations et le rôle essentiel des services préfectoraux dans l'organisation et la mise en œuvre de la rafle d'août 1942 et des opérations qui suivront.

Cependant, le 2 octobre 1942, René Bousquet1, Secrétaire Général à la Police attire l'attention des préfets sur le fait que le Commissaire Général aux Questions Juives lui signale que des Préfets de la zone occupée rencontrent parfois des difficultés pour obtenir de leurs collègues de la zone non occupée tous les renseignements nécessaires pour leur permettre d'identifier les immeubles appartenant à des Juifs, afin de les placer sous administration provisoire.2

Le 14 octobre 1942, un rapport concernant les étrangers hébergés au "Centre d'Accueil de Douadic", seul centre d'hébergement existant dans l'Indre, fait état de 139 israélites étrangers dont 45 hommes, 78 femmes et 16 enfants de moins de 12 ans. Le même rapport précise que les étrangers sont nourris moyennant une somme de 16 francs 50 par jour.3

Une nouvelle rafle de Juifs a lieu le 23 février 1943 dans l'Indre. Environ 300 personnes sont amenées au camp de Douadic.
Le 15 mai 1943, le préfet fait état de 74 Israélites hébergés au Centre d'Accueil de Douadic.
Le 9 juillet 1943, le sous-préfet du Blanc fait connaître les effectifs du camps : 167 personnes.4

Le 25 octobre 1943, un nouveau rapport fait état de l'augmentation des effectifs du camp, dû à l'arrivée d'étrangers venant des camps de Brens et de 104 vieillards arrivant du camp de Gurs.5
Un rapport du 12 janvier 1944 précise que le camp compte actuellement 110 hébergés (96 femmes et 14 hommes).6
Le 7 juillet 1944, le sous-préfet de Blanc fait état de 75 hebergés au camp de Douadic : 10 hommes, 59 femmes et 11 enfants.7

Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.

09/05/2024

[Compléter l'article]

Toutes les communes de l'Indre

Les camps et les lieux d'internement de l'Indre

100e CTE Neuvy-Pailloux 36100 Neuvy-Pailloux
668e-931e GTE Montgivray 36400 Montgivray
Camp de Chabenet 36800 Le Pont-Chrétien-Chabenet
Camp de Douadic 36300 Douadic
Camp de La Vernusse 36210 Bagneux
Camp de Pellevoisin 36180 Pellevoisin
Salle Diderot 36000 Châteauroux

Les lieux de sauvetage de l'Indre

Château de la Roche 36210 Anjouin
Orphelinat des Besses 36180 Pellevoisin

Les 73 Justes parmi les Nations de l'Indre


23 Familles hébergées, cachées ou sauvées de l'Indre[Compléter]

Aigurande

01/01/1942 - 01/09/1945 Famille Toukatchier - témoignage de Simone Toukatchier, réfugiée à Aigurande avec sa mère Marguerite et sa soeur Jacqueline

Anjouin

1939 - 1942 Famille Stendecker - Léon Stendecker, dit Pierre Caïn, né le 07/09/1895 à Paris 16e, célibataire, éditeur et critique littéraire arrive au Château d'Anion en février 1939 en tant que locataire et rénove le bâtiment vétuste. Son père, Adolphe Stendecker, né le 01/03/1866 à Francfort, réside sur la Côte d'Azur et vient passer les été auprès de son fils.

Ardentes

Famille Kancyper - Chaïm et Rojla Kancyper et leurs enfants, Jacqueline et Mina, resteront chez Raymonde* et Hubert Mayeux* pendant plus de trois mois.

03/1943 - 1946 Famille Korenbaum - Hadassa Korenbaum dite Ginette et sa fille Solange, accueillies à Ardentes par Hubert* et Raymonde Mayeux* de mars 1943 à 1946.

Famille Orzeck - David Orzeck et ses deux garçons sont accueillis à Ardentes par Hubert* et Raymonde Mayeux*.

Buzançais

1942 - 1945 Famille Cahn - Johana et Julius Cahn vivaient à Mannheim en Allemagne avec leurs deux enfants : Éric née en 1938 et Zilla née en 1940 En 1940, la famille Cahn fit partie des quelques 2 000 Juifs de Mannheim déportés dans le camp d’internement de Gurs dans le sud de la France. En 1942, ÉricJohana et Julius Cahn seront déportés de Drancy à Auschwitz en septembre 1942, par le convoi n° 33. Seul Julius Cahn reviendra et retrouvera ses enfants en 1946 dans un orphelinat proche de Paris. La famille Cahn repartit vivre en Allemagne jusqu’en 1950. Éric et Zilla furent envoyés aux Etats-Unis dans la famille de leur mère.

v. fin 1941 - v. fin 1944 Famille Gardyn - Rose et Szmuel, tailleur, arrivent de Paris à Buzançais avec leurs enfants : Esther (26 ans), Henri (24 ans), Rachel-Billie (22 ans), Chaja-Sylvette (20 ans) et Madeleine (18 ans). Chaja-Sylvette était mariée à Salomon-Sylvain Francblu qui a été arrêté à son domicile 5 rue des Prés ND, Le Landais en Février 1943. Sa fille Catherine naît à l'hôpital de Buzançais le 7 mai 1943.

Gargilesse-Dampierre

11/1942 - 10/1944 Famille Levens - Hamburger - Je recherche des informations sur ma famille maternelle. Ma mère Monique Levens, sa soeur Nicole, son père Robert et sa mère Cecile Hamburger habitèrent Gargilesse en tant que réfugiés de 1942 à 1944. Toute information sur eux sera bienvenue.

Issoudun

Famille Zylberstein - Anatole, le fils de Jitta Zylberstein, éducatrice de l'OSE au château de Chabannes fut inscrit sous le nom de Sicard au lycée d'Issoudun, après la dispersion des enfants du château de Chabannes, en 1943, tandis que ses parents sont logés à Chavannette jusqu'à la fin de la guerre.

La Châtre

03/1943 - 1945 Famille Akerman - En février 1943, fuyant leur domicile de Paris 4e, les parents et leurs deux enfants, arrivent à Châteauroux où ils sont assignés à résidence, au Village Noir à Le Magny. Le père, Abus Akerman, né le 01/01/1899 à Bychawa, Lublin (Pologne) est arrêté le 23 février 1943 et interné au Camp de Douadic puis transféré au Camp de Gurs (64) puis à Drancy. Abus, 44 ans, sera déporté le 6 mars 1943 par le convoi n° 51 à destination de Maidaneck. Son épouse, Jospa née Kaplan et ses deux enfants, Léon et Bernard né le 02/08/1931 à Paris partiront se réfugier à La Châtre (36) seront ensuite domiciliés 15 rue de l'Indre. Ils rentreront sauf à Paris en 1945.

>> Voir les 23 familles réfugiées dans le département <<

76 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Anjouin
05/08/1944 Famille Launay - Guy Launay est né le 19 mai 1928 à Blois (Loir-et-Cher) ; mort en action le 5 août 1944 à Anjouin (Indre) ; FFI. Cheminot.
Fils de Louis Launay et d’Émilienne Vavasseur ; Guy Launay, cheminot, domicilié à Chabris et engagé depuis la veille, dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI), fut tué le 5 août 1944 vers 20h près du château de La Roche, commune d’Anjouin, lors du combat qui opposa la résistance aux soldats allemands. Inscrit « inconnu » sur le registre d’Anjouin (mention du nom au crayon, pas d’acte de décès à Chabris). Déclaration de décès du 6 août d’Arnaud Louis Sadrin, buraliste. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur la stèle érigée sur la place de Dun-le-Poëlier.8
Date d'exécution : 05/08/1944
Source : Le Maitron, Michel Gorand


05/08/1944 Famille Métivier - René Métivier est né le 18 novembre 1926 à Valençay (Indre), mort en action le 5 août 1944 à Anjouin (Indre) ; FTP. FFI.
Fils d’André, Marcel Métivier et de Renée Madeleine Pellé son épouse ; René Métivier était célibataire, domicilié à Valençay ; engagé dans les Francs-tireurs et Partisans (FTP), compagnie 2221, puis dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; il fut tué, à 17 ans, le 5 août 1944 vers 20h près du château de La Roche, commune d’Anjouin, lors du combat qui opposa la résistance aux soldats allemands. Initialement inscrit « inconnu », l’acte de décès est dressé par Jean Messidor, Intendant Militaire au Ministère des Anciens Combattants le 15 novembre 1956, dossier n°509.546. Déclaration du décès d’un « Inconnu » le 6 août d’Arnaud Louis Sadrin, buraliste. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur la stèle érigée sur la place de Dun le Poëlier, ainsi que sur le monument aux morts de Valençay, place Jean Moulin.9
Date d'exécution : 05/08/1944
Source : Le Maitron, Michel Gorand


05/08/1944 Famille Muller - Lucien (Marcel) Muller est é le 12 juin 1920 à Vierzon (Cher), mort en action le 5 août 1944 à Anjouin (Indre) ; cheminot ; FFI.
Fils d’Albert Muller et de Marie Louise Bartodi ; Lucien Muller était Cantonnier à la SNCF et domicilié à Chabris (Indre) ; engagé dans le maquis de Dun le Poëlier (Indre) au bois de la Roche, soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; il fut tué le 5 août 1944 vers 20h près du château de La Roche, commune d’Anjouin, lors du combat qui opposa la résistance aux soldats allemands. Inscrit « inconnu » sur le registre d’Anjouin (mention du nom au crayon, pas d’acte de décès à Chabris). Déclaration de décès du 6 août d’Arnaud Louis Sadrin, buraliste. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur la stèle érigée sur la place de Dun le Poëlier. 10
Date d'exécution : 05/08/1944
Source : Le Maitron, Michel Gorand


05/08/1944 Famille Sabard - Henri, Albert Sabard est né le 9 août 1920 à Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher), mort en action le 5 août 1944 à Anjouin (Indre). FTP. FFI.
Fils de Lucien, Marcel Sabard et de Henriette Danger ; Henri Sabard était célibataire, domicilié à Selles-sur-Cher ; engagé dans les Francs-tireurs et Partisans, compagnie 2221 puis dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; il fut tué le 5 août 1944 vers 20h près du château de La Roche, commune d’Anjouin, lors du combat qui opposa la résistance aux soldats allemands. Initialement inscrit « inconnu », c’est le jugement du tribunal de première instance d’Issoudun du 14 novembre 1957 qui reconnaît l’identité. Déclaration de décès du 6 août d’Arnaud Louis Sadrin, buraliste. Reconnu « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur la stèle érigée sur la place de Dun le Poëlier.11
Date d'exécution : 05/08/1944
Source : Le Maitron, Michel Gorand

Argenton-sur-Creuse
09/06/1944 Famille Aybry - Hélène Marie Cabaret est née le 25 juillet 1899 à Nogent-sur-Oise. Elle se marie avec René Nicolas Adolphe Aubry, né le 27 mai 1889 à Rennes. M. Aubry est photographe et Mme Aubry, photographe retoucheuse. Leur studio se trouve à Laon. Leur première fille Nicole Adolphine Marie naît à Laon le 10 novembre 1926. Gisèle Hélène Renée, naît le 8 février 1931 à Laon. En juin 1944, les deux filles et leur mère se trouvent à Argenton-sur-Creuse. Les allemands, le 9 juin 1944, prennent 67 personnes au hasard, dont Gisèle, Nicole, et Mme Aubry, et les fusillent. Mme Aubry et Gisèle décèdent le jour même. Nicole décèdera deux jours plus tard, le 11 juin 1944, à l’hôpital d’Argenton-sur-Creuse.
Date d'exécution : 09/06/1944

>> Voir les 76 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

30/06/1940 - Les troupes allemandes évacuent le département de l'Indre.
02/11/1940 - Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes-Alpes.
28/05/1942 - Visite du maréchal Pétain dans l'Indre ; il est reçu par la municipalité de Châteauroux et son maire Louis Deschizeaux.
29/08/1942 - Rafle de 210 Juifs de l'Indre, du Cher et d'Indre-et-Loire. Ils seront envoyés au Camp de Douadic, officiellement choisi comme camp de Transit, puis « triées »pendant quelques jours pour déterminer celles qui sont déportables, avant d'être envoyés au fur et à mesure vers les camps régionaux de Nexon (Haute-Vienne) ou de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), puis vers Drancy, dernière étape avant les camps d'extermination.
23/02/1943 - Seconde rafle dans la zone non-occupée, pour les hommes juifs étrangers. C'est une liste d'une centaine de noms qui est dressée, beaucoup étant prévenus par la gendarmerie puis cachés. Les convois les acheminent vers Gurs (Pyrénées-Atlantiques), puis Drancy.
05/1943 - Fin mai 1943 : Constitution du premier maquis (à l'origine des maquis Francs-Tireurs et Partisans dans l'Indre) dans la forêt de Taille de Ruines près de Dun-le-Poëlier.
10/09/1944 - Libération du département de l'Indre.


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Autres articles parus dans le site de l'AJPN

1 Edmond Dauphin* (Secrétaire générale de la préfecture de l'Indre )

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 L'abbé Henri Péan Chef méconnu de la Résistance en Touraine (Le curé de Draché à partir de 1930 sous l'occupation, l'âme de la résistance en Sud Touraine et Nord de la Vienne.
144 pages format 16x23cm 60 illustrations (inédites pour la plupart) ISBN : 978-2-914818-49-0 )
2 Honneur à des résistants (résistants à Esvre et déportation en camps de la mort. )
3 bombardements à Beaujardin Tours (Chateau de Beaujardin à Tours , bombardements. )
4 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF). Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage. Source Fanny DUPUY )

Notes

- 1 - René Bousquet a été Secrétaire général à la police du régime de Vichy du 18 avril 1942 au 31 décembre 1943.
- 2 - Archives départementales de l'Indre, M 2722.
- 3 - Archives départementales de l'Indre, M 3262.
- 4 - Archives départementales de l'Indre, M 3262.
- 5 - Archives départementales de l'Indre, M 3262.
- 6 - Archives départementales de l'Indre, M 3262.
- 7 - Archives départementales de l'Indre, M 3263.
- 8 - Sources : n° 10 du registre des décès d’Anjouin. — ANACR Indre, Combats des maquisards Indre été 1944, 2012. — Notes de Jean Luc Stiver.
- 9 - Sources : n° 12 du registre des décès d’Anjouin « inconnu » et n°39 du registre des décès 1956 de Valençay. — ANACR Indre, Combats des maquisards Indre été 1944, 2012.
- 10 - Sources : n° 11 du registre des décès d’Anjouin ANACR Indre. — Combats des maquisards Indre été 1944, 2012. — Notes de Jean Luc Stiver.
- 11 - Sources : n° 9 du registre des décès d’Anjouin — ANACR Indre, Combats des maquisards Indre été 1944, 2012.

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***  complément et rectification Déposée le 29/08/2019

    Rectification : il s'agit de HUMBERT Yvonne, originaire du Doubs, Montferney près de Baume-les-Dames.
    Après la guerre, elle s'est mariée en 1946, avec Simon Borenstein et ils ont eu un fils né en 1947.
    [répondre]

***  recherche enfants cachés à Paris Déposée le 28/08/2019

    Recherche des enfants juifs cachés chez Madame Yvonne (Humert) coiffeuse en étage, au 22 rue Saint-Martin, Paris 4ème. Avec la complicité de Monsieur Le Curé de l'église Saint Merri, elle a notamment accueillie une petite fille frisée, peut-être rebaptisée Martine, qui est revenu voir sa bienfaitrice après la guerre. Merci si vous avez des renseignements de cette période.
    Photos de Madame Yvonne en 1941
    [répondre]

***  Dr Avrane Déposée le 13/01/2017

    Ce médecin juif est réfugié à Châteauroux pendant la 2nde guerre . Je recherche des personnes qui l'auraient connu
    Merci de vos informations
    [répondre]
Répondue le 17/09/2017
    C'était mon oncle

    /A
     
Répondue le 15/02/2019
    Bonjour,
    Je viens de voir votre réponse. Pourriez-vous m'en dire un peu plus. Je viens de réaliser l'histoire de la famille Wajntreter qu'il a beaucoup aidé pendant la 2nde Guerre.
    Merci d'avance
     

***  hotel de france Déposée le 13/01/2017

    Je recherche des personnes qui auraient travaillé à l'hôtel pendant la guerre et qui y auraient renconté : Paulette , et Mr Pierre
    Merci de vos réponses
    [répondre]

***  Famille Grimberg Laboratoire à St Quentin Fuyant St Gaultier en 11/1942. Déposée le 12/03/2014

    Selon mes dernières informations vérifiées, la famille Grimberg avait un laboratoire pharmaceutique, et non une pharmacie, à Saint- Quentin (02). Mon grand père Hector Smagghe les a cachés à Saint-Gaultier (Indre).
    Or je viens d'apprendre que les 2 filles ainées s'appelaient Sabine et Hélène, et qu'il y avait encore 2 bébés un garçon (peut être un "Pierre") et une fille.
    Enfin, fin 1942, la famille a récupéré d'urgence les aînés à l'école, et plus personne n'a vu cette famille de 6 personnes ensuite, jusque 1944, la libération.
    Peut être ont t'ils étés cachés tout près de Saint-Gaultier, au château de la Roche, à Anjouin ?
    D'autant plus que mon grand père louait 2 étages d'une maison propriété de Mr Berthelot, résistant de la 1ère heure, qui a pu être avisé de l'invasion de la zone libre.
    Il est curieux que le sujet de ce Chateau d'ANJOUIN soit si peu alimenté: aurais je mal cherché sur ce site ?
    Donc nous recherchons les Grimberg, et surtout Hélène et Sabine.
    Merci à vous.
    Hervé Smagghe (06 15 06 36 45)
    [répondre]
Répondue le 14/03/2014
    Nouveau complément TRES IMPORTANT, grâce à une dame qui était enfant de 7 ans en 40, jouait avec les enfants Grimberg, et a vu mes grands parents !
    Les éléments ci dessous viennent de ses souvenirs et des recherches de l'historien Simon Ostermann, via Mme Katy Hazan de OSE
    Orthographe certaine, avec G final GRIMBERG.
    Il était pharmacien, mais pas d'officine, mais de laboratoire
    Prénommé Arthur, ce Grimberg, est né le 12/12/1890 à Darabani, Roumanie, naturalisé français, et engagé volontaire pour 14/18. En 1920 devient directeur du laboratoire COLLOVACCINS et d'un autre labo à Paris.
    A déposé le brevet d'un vaccin contre la tuberculose osseuse, et seul détenteur du secret de fabrication, avec sa femme
    Entre décembre 1930 (Sabine) novembre 1933 (Hélène) et mars 1936 (Danielle), 3 de ses 4 enfants sont nés à Paris. Le dernier, Pierre est né à Cahors le 15/1/1940.
    Toute la famille de 6 personnes, caché par mon grand père chez Mr Berthelot, dans la rue qui était à l'époque rue du blanc ou rue du stade. C'est le CAT actuel, rue Langlois Bertrand.
    La maman est la fameuse Juliette, grande amie de feu ma mère Paulette Housay, qui était épouse Smagghe depuis le 25/4/40 ! Mme Grimberg est née Hendle le 14/8/1901 à Hermanville/Mer dép. 14. Il y a, dans sa famille et celle de sa sœur des préfets et conseiller d'état, ce qui, avec le secret du vaccin, a contribué à une meilleure situation pour des juifs en 1940/42.
    En 1942, la famille a récupéré dans l'urgence ses 2 aînés à l'école: plus jamais la famille fut vue à St Gaultier: la date peut être celle de la 1ère rafle de fin août 42, ou peu avant l'invasion de la zone libre par les nazis, en 11/42. Mais, de 1946 à 1969, ils étaient bien vivants, et le labo à St Quentin 02 !!
    Si vous pouvez faire des recherches sur biusante.parisdescartes.fr, vous y trouverez ce Mr Arthur Grimberg: je n'ai pas su me servir de leur logiciel !!!
    Merci de votre aide !
    Hervé Smagghe 06.15.06.36.45
     
Répondue le 28/02/2016
    Je suis le petit fils de Mr berthelot. Je possède des photos et renseignements vous concernant. vous pouvez me joindre par mail  
Répondue le 28/02/2016
    Vous pouvez me joindre sur mon e mail :
    jean.hivernault@gmail.com
     

***  Recherche éléments biographiques concernant Raoul GRIMAL Déposée le 24/10/2012

    Littéraire de formation, je m'intéresse tout particulièrement à la littérature locale du Bas Berry . J'effectue une recherche sur un roman publié en 1948 et dont l'auteur est un certain Raoul GRIMAL, Préfet de l'Indre à partir de 1938 et probablement jusqu'en 1942. Il fut auparavant Sous Préfet de Béziers. Je cherche des éléments biographiques le concernant , visiblement en 1948 au moment où il publie son ouvrage il est en résidence à CLUIS. Je remercie toute personne qui pourrait me fournir des éléments biographiques le concernant. [répondre]

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