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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Paul Grimaud
(1942 - 1944)
Émile Ducommun
(1940 - 1942) Préfet des Pyrénées-Atlantiques
Angelo Chiappe
(16/07/1939 - 24/09/1940) Préfet des Pyrénées-Atlantiques
Maurice Sabatier
(01/05/1942 - 1944) Maurice Roch Antoine Sabatier, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1897-1989)
François Pierre-Alype
(1941 - 1941) Marie François Jules Pierre dit Pierre-Alype, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1886-1956)
Gaston Cusin
(30/08/1944 - 18/05/1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1903-1993)
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
12678
Remise de la médaille de Juste : 15/10/2013 Sauvetage : Jurançon 64110 - Pyrénées-Atlantiques | ||
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Simone Lorimier source photo : Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Simone Lorimier source photo : Yad Vashem crédit photo : D.R. | |
Simone Lorimier source photo : Yad Vashem crédit photo : D.R. |
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Simone Lorimier* née Maurel, était directrice du préventorium le Nid béarnais à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques).
Elle va sauver Salomon Armand Rafalovitch, jeune enfant juif âgé de 6 ans, né de parents polonais, envoyé au Nid béarnais par une association juive de sauvetage, ainsi que Yvette Juptzer.
Salomon Armand Rafalovitch
Henry Rafalovitch est né en 1895 à Wloclawek en Pologne. Il épouse Méry Parzensewski née en 1908 à Ostrov en Russie et immigrée en Pologne.
Fuyant la Pologne antisémite dans les années 1920, ils s’installent à Amsterdam aux Pays-Bas ainsi que leur famille très nombreuse.
Ils se marient en 1935 et leur fils Salomon Armand naît en 1936.
Henry travaille dans la confection et Méry est modiste.
Le 10 mai 1940, lorsque la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas sont envahis, la France évacue ses ressortissants par bateau. Les Rafalovitch débarquent au Havre avec leur fils âgé de 4 ans.
Ils rejoignent Toulouse avec une partie de leur famille rencontrée à Arcachon. Ils s'installent au 18 de la rue Penent.
Méry apprend très vite le français et trouve un travail de modiste "Aux Dames Françaises". Henry est presseur.
Ils vivent sous la fausse identité de Rafalot et en cas de danger, la famille se cache chez une voisine, Marcelle Ferrari, qui habite au 13 de la rue Penent et dont le fils, Paul, avait rejoint Londres. Sa soeur, Germaine, également est proche des Rafalovitch.
Armand va à l’école.
Jacob Insel, l'oncle d'Armand, est engagé dans les FTP-MOI ( Franc Tireurs et Partisans – Main d’Œuvre Immigrée), membre de la 35e Brigade d’Espagne, ainsi que Claude et Ramond Lévy, deux autres membres de la famille engagés dans le même mouvement de résistance.
En 1942, le danger augmentant, mais les personnes de bonne volonté sont encouragées à Toulouse par l’adresse du 23 août 1942 du Cardinal Jules Saliège* ainsi que par la Résistance.
La résistance juive est d'ores et déjà organisée. Le Comité des Femmes Juives de Toulouse collecte de la nourriture en faveur des prisonniers des camps et place les enfants juifs dans des couvents, des Préventoriums ou dans des familles qui acceptent de les accueillir.
Henry et Méry sont prévenus par un policier la veille d’une rafle.
C'est ainsi que Armand est placé sous la protection de Simone Maurel Lorimier*, directrice d’un préventorium réservé aux garçons, le Nid Béarnais à Jurançon.
Armand suit des cours d’instruction générale, assiste à la messe mais il est dispensé des cours de catéchisme et d'hostie lors des messes.
Personne ne parlera...
Simone Maurel Lorimier* écrit régulièrement aux parents du petit Armand qui âgé de six ans écrit lui-même au dos des lettres de Simone Maurel Lorimier*. Henry et Méry Rafalovitch viennent parfois rendre visite à leur fils grâce à la complicité des Daban, qui tiennent le "Café de la Liberté", haut lieu de la résistance, fréquenté par Bedbeder. Le dimanche leur fille Léontine Daban, résistante, vient parfois chercher Armand à la pension.
Armand restera au Nid béarnais jusqu'à la Libération et retrouvera ses parents, sains et saufs.
La famille Rafalovitch regagne Amsterdam en 1947 et retrouve une seule famille rescapée de la Shoah.
En 1956, Armand va en France pour faire des études et y construire sa vie professionnelle et familiale.
Yvette Juptzer
Abraham Juptzer, a étudié à Leipzig (Allemagne) et devient ingénieur. Il épouse Thérèse née Aptickar, sage femme. Ils ont deux enfants, Salomon, dit Sénia, né le 27/09/1913 à Odessa en Russie, et Yvette.
La famille fuit les persécutions antisémites et arrive à Paris en 1922 où Abraham entre comme mécanicien chez Renault, avant de devenir chef d'entreprise, et Thérèse devient infirmière.
Les enfants apprennent le français et poursuivent leur scolarité.
Les Jupiter et les Bishay (Bitchatch) sont amis d'enfance, originaires de la même ville russe.
Leurs enfants, Sénia Jupzter et Lucie Bishay, fille unique, se fiancent et suivent ensemble les cours de l'école dentaire.
A la déclaration de la guerre en 1939, Sénia est mobilisé et envoyé au front en appartenant au 246ème régiment d'infanterie, 6ème Compagnie 2ème groupe.
Lucie, 21 ans, et ses parents quittent la France en février 1940 pour les Etats-Unis et vont rejoindre leur famille à Brighton.
Sonia est fait prisonnier et rentre en résistance.
Yvette, quant à elle, est cachée au au préventorium Le Nid béarnais.
En mars 1943, Sénia s'évade du stalag en se faisant porter malade grâce à l'aide d'un camarade. Il part pour Paris, puis rejoint sa famille à Toulouse, et continue ses activités de résistant. Sa mission consiste essentiellement à faire passer en Espagne des juifs et des résistants.
Le 9 mai 1944, suite à une dénonciation, Sénia est arrêté à Toulouse par la Gestapo chez une amie non juive. Transféré au camp de Drancy, il est déporté par le convoi n° 73 pour Reval (Estonie) et le fort de Kovno (Lituanie). Il est fusillé vers le 15 mai 1944.
Ses parents et sa soeur seront saufs.1
Le 15 octobre 2013, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Simone Maurel Lorimier*.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Simone Maurel Lorimier Yvette Juptzer Armand Rafalovitch (dit Armand Rafalot) |
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
1 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
2 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence.
Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
3 Victime en représailles à Mussidan
4 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
5 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
6 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
7 De l'autre côté des nuages
8 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )
Notes
- 1 - Pour en savoir plus : Témoignage d'Yvette Kamieniecki née Juptzer Sénia Jupzter sur le site du Convoi 73.
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