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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Gabriel Rochard
(1933-1940 )
Amédée Bussière
(1940-1942 )
Jean-Marcel Daugy
(1942 )
André Sadon
(1943 )
Alexandre Pujes
(Fév. 1944 )
Jean Cabouat
(09/1944-12 )
Pierre Ancel
(1944-1945 )
Marcel Lanquetin
(1945-1946 )
Georges Phalempin
(1946-1958 )
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Texte pour ecartement lateral |
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Texte pour ecartement lateral
Arras 62000 - Pas-de-Calais | |||||||||||||||||||
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Simon Glaser, un tailleur venu de Russie, s’est installé à Paris dans les premières années de la IIIe République et a épousé la fille d’un ministre-officiant israélite de Clermont-Ferrand.
Leur fils, Roger Glaser épouse au lendemain de la Première Guerre mondiale avec une Arrageoise, Yvonne Stein.
Yvonne est la fille d’Arthur Stein et de Jeanne Weille, propriétaires depuis 1896 d’un magasin de nouveautés situé à l’angle de la rue Saint-Aubert et de la place du Théâtre, À la Maison Bleue (auparavant appelé Au coin de rue), spécialisé dans les confections pour dames, fillettes et enfants, lingerie, corsets, ganterie, chemiserie, bonneterie, rideaux, couvertures, fourrures.
Au décès d’Arthur Stein en 1910, le commerce est repris par son épouse, aidée par Roger Glaser comme directeur commercial à partir de 1920. Roger Glaser, grièvement blessé durant la Première Guerre mondiale, a reçu la Croix de guerre à la fin du conflit.
Provisoirement installé boulevard Carnot, il réintègre la place du Théâtre dès le mois de mai 1921. Il est exploité par la famille Glaser jusqu’au décès de Roger Glaser, en février 1957 ; confisqué et "aryanisé" sous l’Occupation, il est toutefois de 1942 à 1944 le siège de la Deutsche Werbestelle, chargée de l’envoi forcé de travailleurs en Allemagne.
Denise Glaser est née le 30 novembre 1920 à Arras. Elle a un frère, Jean, qui deviendra médecin.
Denise grandit dans une famille heureuse, avec ses deux cousines du côté des Stein, Simone et Réjane.
Vers l'âge de 15 ans, Denise rêve de devenir pianiste et se découvre une vocation pour la musique classique.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, en raison de leur judéité, ses parents voient le magasin confisqué et aryanisé : de 1942 à 1944, il devient le siège de la Deutsche Werbestelle, office qui gère le Service du travail obligatoire.
Réfugiée à Clermont-Ferrand en 1943 et 1944, Denise étudie la philosophie. Elle fait là une rencontre capitale, celle du couple d'enseignants et résistants Dominique et Jean-Toussaint Desanti, qui plus tard la présenteront à Frédéric Rossif à l'ORTF. Elle rejoint alors leur réseau de résistance, le Mouvement national contre le racisme et y fait bonne figure. Ce groupe de résistants est d'orientation communiste.
En 1943, elle se réfugie à l'hôpital psychiatrique situé dans le Château de Saint-Alban dirigé par le docteur Lucien Bonnafé et François Tosquelles où se cachaient de nombreux juifs et résistants, et y rencontre Paul Éluard.1
Denise Glaser restera à jamais marquée par la Shoah.
En 1945, ses parents exigent qu'elle travaille au magasin familial, ou, à défaut, à l'usine. Denise Glaser refuse de leur obéir, car elle souhaite se diriger vers une carrière dans le spectacle : journalisme, mode, ou un autre métier tournant autour, qui reste toutefois à définir.
Elle se passionne pour la musique classique et est employée à partir de 1947 à la discothèque de la Radiodiffusion française, comme illustratrice sonore pour des émissions de radio ou le journal télévisé.
En 1958, après trois années de démarches infructueuses, elle obtient du directeur de la RTF, Jean d’Arcy, la responsabilité comme productrice d’une émission sur l’actualité du disque et de la musique, inspirée de Lectures pour tous. Discorama est diffusée pour la première fois le 4 février 1959 : le comédien Jean Desailly y accueille comme invités les chanteurs Barbara et Yves Montand, ainsi que le pianiste Samson François.
Ce sont d’abord les journalistes Georges de Caunes et Claude Darget ou le duo Philippe Noiret et Jean-Pierre Darras qui en assurent la présentation ; Denise Glaser apparaît pour la première fois avec ces derniers le 12 avril 1961, puis débute ses entretiens en tête-à-tête le 24 février 1963.
Réalisée par Raoul Sangla à partir de la fin de 1964, l’émission acquiert dès lors sa forme définitive : dans une ambiance intimiste où le décor se résume à deux chaises éclairées par un jeu d’ombre et de lumière, Denise Glaser privilégie la spontanéité et les silences, et invite grandes vedettes ou débutants à se dévoiler, à réfléchir sur eux-mêmes et leur métier. Elle est ainsi à l’origine de bon nombre de carrières comme celles de Barbara, de Serge Gainsbourg ou Catherine Lara.
En mai 1968, Denise Glaser manifeste contre le parti gaulliste et se voit priver d’antenne par trois fois. A l’arrivée en 1974 de Valéry Giscard d'Estaing au pouvoir, et qui divise l’ORTF, Denise Glaser n’a plus de temps d’antenne, et Discorama disparaît le 5 Janvier 1975. L’arrivée de la publicité, et la rentabilité aura donc eu raison de Denise Glaser et de son émission.
Denise Glaser voit ses activités se réduire, et alors qu’elle est accusée de faire de la politique elle tente en vain de faire de la radio mais RTL et Europe 1 la boycottent. Finalement elle prête sa voix à des publicités et à la SNCF, mais rapidement les propositions disparaissent à nouveau et fait alors quelques maigres apparitions à la télévision ou au cinéma. Denise Glaser accumule les dettes, doit se séparer de sa collection de disque souvent rares et dédicacés.
En 1981, Denise Glaser décide de faire valoir ses droits à la retraite, et rentre alors en conflit avec TF1, à cause de son passé de productrice. Finalement déboutée de ses droits, l’animatrice se retrouve avec une petite retraite. Finalement l’année suivant elle arrive à rebondir sur FR3, en tant que chroniqueuse pour Soir 3 avec Henry Chapier, où elle traite de la culture, mais aussi qui lui permet de revenir sur les grands moments de Discorama.
En cette année 1982, Denise Glaser apprend qu’elle est doublement malade, en dépression, les médecins lui diagnostiquent un cancer du poumon, assez logique, puisque l’animatrice était connue pour être une grande fumeuse. Une maladie qui l’éloignera de plus en plus du showbusiness, au point de ne plus quitter son logement où elle passera ses journées à écouter de la musique toute seule.
Le 7 Juin 1983, ses voisins n’entendent plus de musique, et ont le pressentiment qu’il se passait quelque chose d’étrange. Finalement les pompiers retrouveront Denise Glaser qui serait décédée d’un Infarctus.
Les obsèques de Denise Glaser ont eu lieu au cimetière Saint-Roch, à Valenciennes, en présence de Pierre Bellemare, Catherine Lara et Barbara.
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Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse
60 pages,
réalisation 2014 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Cyril Brossard
- terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse
148 pages,
réalisation 2009
Auteurs :
Frédéric Viey, Franck d'Almeyda
- terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.
1 la Famille Angel (Histoire tragique d'une famille qui a tenté d'échapper à son destin en se sauvant de Lille, vers la Loire Atlantique )
2 François Molet (François Molet, né à Beaurevoir le 14 mars 1905 est fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien. )
3 René Wallard (Page facebook du livre qui est en préparation sur son histoire.
Titre du livre "Dis leur de ne jamais pardonner". )
Notes
- 1 - Didier Daeninckx, Caché dans la maison des fous, Paris, Éditions Bruno Doucey, coll. « Sur le fil », 2015, 118 p.
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