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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Gabriel Rochard
(1933-1940 )
Amédée Bussière
(1940-1942 )
Jean-Marcel Daugy
(1942 )
André Sadon
(1943 )
Alexandre Pujes
(Fév. 1944 )
Jean Cabouat
(09/1944-12 )
Pierre Ancel
(1944-1945 )
Marcel Lanquetin
(1945-1946 )
Georges Phalempin
(1946-1958 )
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Texte pour ecartement lateral |
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Texte pour ecartement lateral
Béthune 62400 - Pas-de-Calais | |||||
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Joseph et Hanna Dawidowicz arrivent en France de Pologne en 1919.
Ils arrivent à Roost-Warendin, près de Douai, où ils tiennent une petite épicerie après avoir passé quelques temps à Nancy et dans la région de Verdun.
En 1936, les Dawidowicz, s'installent à Béthune et Joseph ouvre un magasin de vêtements pour dames, "La femme chic", au 8, rue des Treilles.
Après le 10 mai 1940 et l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes, la famille prend la route de l'exode et se rend à Noisy-le-Grand chez M. Jablon, un ami de Joseph.
Il n'est pas possible de rejoindre Béthune en raison de l'avancée allemande et les Dawidowicz décident de franchir la Loire pour rejoindre des cousins à Angoulême.
Ils y passent une nuit et reprenne la route vers le Sud.
Ils passent quelques jours à Cognac et reprennent la route vers Bordeaux.
Joseph cherche en vain un bateau en partance pour l'Afrique, mais le 17 juin 1940, le maréchal Pétain demande l'Armistice et toutes les liaisons pour rejoindre l'étranger sont coupées.
Il ne reste plus alors qu'à rentrer à Béthune.
Joseph et Jean rentrent avec la camionnette, tandis que Hanna et les autres enfants rentrent par le train.
En arrivant à Béthune, en zone occupée, Joseph retrouve le magasin qui a été entièrement pillé. Il le remet en état et les enfants reprennent le chemin de l'école.
Joseph et son fils aîné, Jean, s'engagent auprès de la résistance.
C'est ainsi que Joseph et Hanna sont informés que les Juifs de Béthune seront arrêtés le 16 décembre 1940 par la police française, un an et demi avant la rafle du Vel d'Hiv de juillet 1942.
Hanna décide que la famille doit se séparer. Elle envoie chercher les enfants qui sont déjà parti à l'école.
Jean prend le train pour Paris, Simon et Fanny sont envoyés chez Fortuné* et Louise Delestrez* qui habitent au dessus de la mairie, toute proche, Joseph, Hanna et Jenny vont se réfugier à Nœud-les-Mines, chez Henri* et Alice Caine*, une famille qui leur a été recommandée par la résistance.
Lorsque les Allemands arrivent pour arrêter la famille, ils ne trouvent personne.
Le magasin est liquidé par les commissaires aux affaires juives chargés de vendre le stock et tout ce qui se trouve dans le magasin, comptoir, meubles, matériel... Ce sont les voisins et amis des Dawidowicz qui achèteront tout.
Chez Fortuné* et Louise Delestrez*, les policiers passent régulièrement prendre une tasse de café avec un peu d'eau de vie. La consigne est alors que Fanny et son frère Simon se cachent sous la toile cirée de la table du séjour.
A la fin du mois de janvier 1941, les Dawidowicz rentrent dans la clandestinité. Ils font une escale à Paris et s'installent à l'hôtel de Douvres.
Il s'agit maintenant de récupérer Fanny et Simon.
Roger Delestrez* les cache dans des sacs de pommes de terre pour les faire sortir de l'appartement, situé juste en face de la Kommandanture. Ils sont chargés dans un camion conduit par leur frère Jean et des résistants. Ils franchissent la ligne de démarcation grâce à l'aide d'un paysan qui les fait monter dans sa carriole et bénéficie d'un laisser-passer. Ils rejoignent alors leurs parents à Paris.
Un mois plus tard, Joseph et Hanna organisent le départ de la famille vers Pau, situé en zone libre.
Les Dawidowicz y louent un appartement et les enfants reprennent le chemin de l'école.
Hanna Dawidowicz demande à son fils Jean d'aller chercher sa sœur, son mari et leurs cinq enfants restés à Douai et le frère de Joseph, Abraham Dawidowicz, né le 7 mars 1902 à Zusrin, son épouse Mirla née Tokar le 17 juillet 1907 à Varsovie, et leurs enfants Josef, né le 20 janvier 1929 à Berlin, Bella, née le 18 septembre 1927 à Berlin, et Liliane, née le 6 février 1941 à Avion, restés à Avon (Pas-de-Calais).
Jean ne parviendra pas à les convaincre. Le 11 septembre 1942, 528 Juifs de Lens et des environs sont déportés sans retour.
Jean et Charlotte, sa fiancée, partent à Nice.
Le 11 novembre 1942, les Allemands envahissent la zone libre.
Les Dawidowicz ne se sentent plus en sécurité. Ils cherchent un abri pour Jenny, Fanny et Simon.
Les parents d'un camarade de Jenny leur conseille de s'adresser à Me Cadier, avocat, résistant, qui aide les juifs à passer la frontière espagnole.
Me Cadier les dirige vers Lagor, chez les Mousques, une famille protestante. Ils sont d'abord accueillis par la famille Laborde.
Il est ensuite décidé de les envoyer chez le neveu de Me Cadier, Yves Cadier*, qui habite à Latapie avec son épouse Yvette*, la fille des Mousques, et leurs trois enfants âgés de 6 mois à 3 ans, Françoise, Hélène et André.
Jenny retournera chez les Mousques, tandis que Fanny et Simon resteront chez les Cadier* jusqu'en 1944.
Dans son témoignage après la guerre, Fanny déclara que ses meilleurs souvenirs d’enfance datent de l’époque où elle vivait chez les Cadier*.
Joseph et Hanna réussissent à partir près de Grenoble et s'installent à Tullins-Fures.
Il n’est pas possible d’envoyer les enfants à l’école, c’est donc Yvette* qui leur donne des leçons de français, d’arithmétique, d’histoire et de géographie.
Suite à une dénonciation, les Allemands arrivent à Latappy à la recherche de deux enfants juifs. Les Cadier*, notables, très respecté, sont prévenu par la gendarmerie. Yvette* cache les enfants au grenier et les sauve avec un aplomb mémorable.
Les allemands reviennent une deuxième fois. Yves Cadier*, qui les voit arriver de loin, emmène les deux enfants dans les bois jusqu’à la tombée de la nuit.
Le danger devient d’autant plus grand que la maison sert de relais pour les membres des réseaux clandestins transitant dans la région. Fanny et son frère Simon doivent partir.
Yves* ramène alors les enfants par le train, rejoindre leurs parents et Jenny à Tullins-Fures.
Jenny et Fanny sont inscrites sous de faux noms à l'école ménagère de Bourgoin dont la directrice faisait partie d'un réseau de résistance. Elles rentrent à Tullins-Fures pour les vacances.
A Tullins-Fures la famille dispose de faux papiers.
Joseph Dawidowicz devient Mamri Ahmed, né à Oran. Hanna s'appelle Mme Rivière. Jenny et Fanny sont devenues Duroc, tandis que Simon s'appelle Simon Ginet. Ils ont pris soin de louer une cabane à Saint-Quentin, au bord de l'Isère, si jamais...
Simon va passer le Certificat d'études à Tullins-Fures sous sa véritable identité... et le réussir.
En 1944, peu avant la Libération, les Dawidowicz vont se réfugier à Saint-Quentin. Là une vérification d'identité risque de mal tourner, mais les Dawidowicz auront de la chance.
Quelques jours après c'est le débarquement allié et puis la Libération.
A la Libération, les Dawidowicz rentrent à Béthune. Le magasin est occupé par des employés de la mairie, mais Joseph parvient à les récupérer, non sans mal et à récupérer le mobilier du magasin mis de côté par les amis et voisins.
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Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]
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Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse
60 pages,
réalisation 2014
Auteur :
Cyril Brossard
- terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse
148 pages,
réalisation 2009
Auteurs :
Frédéric Viey, Franck d'Almeyda
- terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.
Liens externes
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1 la Famille Angel (Histoire tragique d'une famille qui a tenté d'échapper à son destin en se sauvant de Lille, vers la Loire Atlantique )
2 François Molet (François Molet, né à Beaurevoir le 14 mars 1905 est fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien. )
3 René Wallard (Page facebook du livre qui est en préparation sur son histoire.
Titre du livre "Dis leur de ne jamais pardonner". )
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