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Somme

Région :
Hauts-de-France
Département :
Somme

Préfets :
Émile Pelletier
(1940 - 1942) Préfet de la Somme (1898-1975)
(09/1941 - 05/1942) Préfet régional de Saint-Quentin (Aisne, Somme, Oise, Ardennes), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971).
Gaston Mumber
(1943 - 1944) Gaston Jules Antoine Mumber, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1897-1970)
Roger Homo
(1944 - 1944) Roger Marie Calentin Paul Homo, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1892-1977)
Pierre Pène
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1972)

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Le Nord-Pas-de-Calais dans la main allemande, 1940-1944

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Yzkor. Une famille juive en France entre 1940 et 1944

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Philippe Leclerc

Texte pour ecartement lateral

Tailly 80270 Somme
Nom de naissance: Philippe François Marie comte de Hauteclocque
Date de naissance: 22/11/1902 (Belloy-Saint-Léonard (Somme))
Date de décès: 28/11/1947 (Colomb-Béchar (Algérie))
Nationalité : Français
Profession: Maréchal de France
Qualité: Résistant
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Philippe-Leclerc
Le général Leclerc discute avec des soldats du 501e RCC.
source photo : Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
crédit photo : Domaine public
Philippe-Leclerc
Leclerc dans son poste de commandement de Fleuré-Écouché.
source photo : Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
crédit photo : Domaine public
Histoire

Les jeunes années

Philippe de Hauteclocque, puis Leclerc1 de Hauteclocque est issu d'une famille aristocratique enracinée en terre d'Artois, noble depuis 11632, dont la devise est : On entend loing sonner haulte clocque.

Petit-fils du comte Gustave de Hauteclocque (Arras, 1829 - Naples, 30 avril 1914), historien et archéologue, maire de Bermicourt et de Marie-Henriette de Morgan-Frondeville (+ Paris, 1908). Le couple a trois fils : Henry (1862-1914, Mort pour la France), Adrien et Wallerand (1866-1914, Mort pour la France).

Fils du comte Adrien de Hauteclocque (1864-1945) et de Marie-Thérèse van der Cruisse de Waziers (1870-1956), Philippe grandit au sein d'une famille catholique qui compte six enfants, outre lui : Guy (1892-1965), Françoise (1895-1919), Madeleine (1897-1935), Yvonne (1900-1967) et Colette (1906-1990).

Il passe la plupart de ses vacances en famille dans le village de pêcheurs d'Audresselles.

En 1922, après avoir préparé le concours à Sainte-Geneviève, il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion Metz et Strasbourg), dont il sort deux ans plus tard en tant que major de la cavalerie. Il entre alors à l'École d'application de la cavalerie de Saumur, dont il sort en 1925, là encore, en étant major.

Il épouse la même année, le 10 août 1925, Thérèse de Gargan qui a pour arrières-grands-parents le baron Théodore de Gargan et son épouse Marguerite de Wendel. Ils auront six enfants : Henri (1926-1952, Mort pour la France), Hubert, Charles, Jeanne3, Michel et Bénédicte.

Depuis 1918 (et jusqu'en 1930), la Sarre est sous occupation française en conséquence du Traité de Versailles (1919) faisant suite à la Première Guerre mondiale. Le jeune Philippe de Hauteclocque a pour première affectation le 5e régiment de cuirassiers à Trèves ; après y avoir passé un an, il obtient une affectation au 8e Spahis, au Maroc. Il participe à la pacification du territoire au cours de la guerre du Rif, durant laquelle il se distingue. En 1929, le commandement du 38e Goum lui est confié.

Il devient instructeur à l'École de Saint-Cyr en 1931. Lors d'un exercice à cheval, sa jambe se casse sous sa monture ce qui lui vaudra d'utiliser une canne tout le reste de sa vie. Au cours d'un second séjour au Maroc, il est promu capitaine en 1934, et obtient la Légion d'honneur. En 1938, il réussit le concours d'entrée à l'École de Guerre (appelé Collège interarmées de défense entre 1993 et 2011), dont il sort major en 1939.

Il est "issu d'une famille Action française jusqu'en 1940"4 5. Lui-même lit l'Action française, sans adhérer à l'ensemble de la doctrine, appréciant surtout l'exaltation des valeurs de la France monarchique contenues dans ce journal et le fait qu'il fonde sa politique sur cette notion : "Le présent vient du passé"6. Chevauchant à la tête de son escadron lors de la revue du 14 juillet 1936, et passant devant la tribune officielle où se tiennent Léon Blum et Édouard Daladier, il aurait brocardé ce dernier d'un "Pour le fusilleur, tête droite !"7 8. Il rompt avec l'Action française en 1940, jugeant que le mouvement trahit ses idées et fourvoie les élites qui le suivent. Il se défait également, à cette même époque, des préjugés antisémites des milieux maurrassiens9. Après la guerre, il n'évoquera plus Charles Maurras que pour juger sa philosophie critiquable et fera détruire les exemplaires du journal conservés à Tailly10.

De tradition catholique, fervent pratiquant, il a manifesté toute sa vie son attachement à sa foi11.

02/08/2011
Lien : Wikipedia

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Seconde Guerre mondiale

1939-1940 : la campagne de France
En mai 1940, Philippe de Hautecloque est capitaine d'état-major à la 4e division d'infanterie, en poste sur le front belge et dans la Poche de Lille. Lors de l'attaque allemande, il est fait prisonnier, mais parvient à s'échapper et à rejoindre les lignes alliées, où il reprend le combat.12

Le 15 juin, il participe à une contre-offensive dans la plaine de Champagne au cours de laquelle il est blessé à la tête. Les blindés allemands ont ouvert le feu sur la maison dans laquelle il se trouvait et une partie du plafond s'est effondrée sur lui. La blessure ne semble pas l'affecter, à tel point qu'il continue le combat, jusqu'à ce qu'il soit à nouveau fait prisonnier.

1940-1942 : poursuite de la lutte en Afrique
Le 17 juin 1940, il parvient à s'évader et prend le parti de poursuivre la lutte. Il traverse la France à bicyclette, malgré l'occupation allemande, rejoint sa femme et leurs six enfants sur les routes de l'exode près de Libourne en Gironde. Après les avoir mis au courant de sa volonté de se battre, il essaie de franchir les Pyrénées à Bayonne, sans y parvenir. Il y arrive finalement près de Perpignan. Il est brièvement arrêté en Espagne, puis arrive jusqu'au Portugal d'où il rejoint Londres par bateau.13

Il se présente au général de Gaulle le 25 juillet. Afin d'éviter que des représailles ne soient dirigées contre sa famille, il a pris le pseudonyme de "François Leclerc", le patronyme étant très fréquent en Picardie et à Belloy même14 15 16. Cette discussion a probablement changé sa vie. Le général de Gaulle, reconnaissant en lui un chef exceptionnel, le promeut de capitaine à chef d’escadrons dès leur première rencontre et lui donne pour mission de rallier l'AEF à la France libre.

Le 6 août 1940, il quitte l'Angleterre pour le Cameroun avec René Pleven, André Parant et Claude Hettier de Boislambert. Vingt jours plus tard, il débarque de nuit en pirogue à Douala avec 22 hommes. Il fait la connaissance du commandant Louis Dio, qui arrive de Fort-Lamy à la tête d'un détachement du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad. Il parvient à convaincre les autorités fidèles à Vichy de s'effacer et rallie le Cameroun, le Tchad et le Congo à la cause de la France libre sous l’égide de Félix Éboué et de Larminat.

Leclerc est nommé Commissaire général du Cameroun et le 28 août, c'est toute l'AEF, à l'exception du Gabon qui s'est ralliée au Général de Gaulle. Celui-ci, au cours d'une visite à Douala le 8 octobre, donne son accord à Leclerc pour tenter de rallier le pays à sa cause. Avec l'aide des Forces françaises libres, repliées après l’échec de l’expédition de Dakar (23-25 septembre), Leclerc débarque près de Libreville le 8 novembre et le 10 novembre, le Gabon se joint à la France libre.

Leclerc est alors officiellement confirmé au grade de colonel par le général de Gaulle, grade qu'il s'était auto-attribué "comme par enchantement", selon l'expression de De Gaulle, en arrivant au Cameroun pour ne pas être en infériorité hiérarchique par rapport au lieutenant-colonel Bureau17 18 en poste à Douala, et il est désigné comme commandant militaire du Tchad.

La France libre a pour la première fois une assise territoriale et stratégique significative.

À partir de ces bases, sa colonne, qui compte notamment le capitaine Massu, effectue des raids de plusieurs milliers de kilomètres au milieu du désert, avec un équipement peu adapté aux conditions climatiques et au sol sableux et se dirige vers des postes italiens. Ayant pris l'oasis de Koufra (28 février 1941) avec un canon et 300 hommes seulement, il fait le serment avec ses soldats de ne pas déposer les armes avant d'avoir vu le drapeau français flotter sur la cathédrale de Strasbourg.

Il poursuit les combats en Libye et participe à la prise de Tunis par les Alliés avec la Force L (L pour Leclerc) au tout début de 1943.

1943-1945 : Libération de la France
L'armée de Leclerc, qui a été nommé général, est équipée de matériel américain et profite de quelques mois de répit pour étoffer ses rangs, incorporant notamment d'anciens soldats de l'Armée d'Afrique, vichyste.

Envoyée en Normandie, sa 2e division blindée (plus connue comme la 2e DB) débarque le 1er août 1944 dans la Manche sur la plage de Saint-Martin-de-Varreville, et va établir son premier camp à Vesly dans un champ dénommé "champ Robert", où il séjournera 10 jours, le temps de s'organiser avant de faire route sur Argentan et Alençon, tout en ayant au passage prêté main-forte, lors de la fermeture de la poche de Falaise, à Chambois-Mont-Ormel. Faisant partie de la 3e armée du général Patton, la division de Leclerc, ou "division Croix de Lorraine", devient parfois même le fer de lance des attaques américaines. Sa division libère le 12 août Alençon, s'illustre dans la forêt d'Écouves, mais bute le 13 août sur Argentan, qu'elle ne peut investir, gênant en fait les mouvements américains. Leclerc demande alors l'autorisation de quitter le théâtre des opérations en Normandie, pour : "Ne plus perdre un seul homme ici et libérer la capitale de la France."

Avec l'accord qu'il a arraché à ses supérieurs, la 2e DB fonce sur Paris, si bien que le 25 août 1944, le général Leclerc reçoit la reddition du général von Choltitz, gouverneur militaire allemand de Paris, à la gare de Paris-Montparnasse. La capitale a été libérée en deux jours, dans un mélange de liesse et de coups de feu. Les généraux de Gaulle et Leclerc descendent côte à côte l'avenue des Champs-Élysées alors qu'éclatent encore des accrochages sporadiques.

Avant la fin de l'année 1944, le 23 novembre, ses troupes libèrent Strasbourg, occasion d'une prise d'arme pour rappeler que le serment de Koufra a été tenu. Ultimes faits d'armes, ce sont les soldats français de Leclerc qui s'emparent du Kehlsteinhaus, le "nid d'aigle" d'Adolf Hitler à Berchtesgaden en Bavière, quelques jours seulement avant l'armistice du 8 mai 1945.

La voix teintée d'émotion, le 21 juin, il fait ses adieux avec solennité à sa division. Il la quitte pour rejoindre le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient en Indochine française occupée par le Japon depuis 1940.

Le 2 septembre 1945, c'est Leclerc qui signe, au nom de la France, l'acte de capitulation du Japon à bord du cuirassé USS Missouri, en rade de Tokyo.

02/08/2011
Lien : Wikipedia

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Décorations principales

Grand Croix de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération - décret du 6 mars 1941
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945 (8 citations à l'ordre de l'armée)
Croix de Guerre des TOE (1 citation à l'ordre de l'armée)
Médaille de la Résistance avec rosette
Médaille coloniale avec agrafes
Médaille des évadés
Médaille des Blessés
Distinguished Service Order (GB)
Silver Star (USA)

et de nombreuses autres distinctions internationales

02/08/2011

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Après-guerre

Il participe également à la reconquête de l'Indochine occupée par le Japon (sans résistance jusqu'au coup de force du 9 mars 1945) à la tête du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Arrivé en octobre 1945, après la capitulation du Japon et la proclamation de l'indépendance par Hô Chi Minh le 2 septembre 1945, il parvient à rétablir la souveraineté française dans toute la Cochinchine et le Sud-Annam le 29 janvier 1946, tout en étant lucide sur la nécessité d'une solution politique. Au Tonkin, Hô Chi Minh accueille Leclerc favorablement, le 26 mars 1946 à Hanoï. En effet, celui-ci était pour la résolution de la crise qui secouait la colonie française par la voie politique.

En 1946, Leclerc est nommé inspecteur général en Afrique du Nord.

02/08/2011
Lien : Wikipedia

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Décès

Le 28 novembre 1947, au cours d'une tournée d'inspection en Afrique du Nord, son avion, un B-25 Mitchell est pris dans une tempête de sable. On suppose que le pilote est descendu à basse altitude pour trouver des repères géographiques, mais l'avion a percuté la voie ferrée, à côté du Djebel Aïssa, non loin de Colomb-Béchar. Les 12 occupants de l'appareil sont tués sur le coup. Un treizième cadavre a été retrouvé dans la carcasse de l'avion. Ce treizième corps, jamais identifié, a alimenté l'idée du complot.

02/08/2011

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Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


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Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse 60 pages, réalisation 2014
Auteur : Cyril Brossard - terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse 148 pages, réalisation 2009
Auteurs : Frédéric Viey, Franck d'Almeyda - terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 la Famille Angel (Histoire tragique d'une famille qui a tenté d'échapper à son destin en se sauvant de Lille, vers la Loire Atlantique )
2 François Molet (François Molet, né à Beaurevoir le 14 mars 1905 est fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien. )
3 René Wallard (Page facebook du livre qui est en préparation sur son histoire.
Titre du livre "Dis leur de ne jamais pardonner". )

Notes

- 1 - Publié dans le Journal officiel et repris dans la Nouvelle République du 8 juin 1945 : "Le général Philippe de Hautecloque, demeurant à Tailly, par Airaines (Somme), né le 22 novembre 1902, à Belloy-Saint-Léonard, par Amiens (Somme), présente une requête au garde des Sceaux à l’effet d’ajouter à son nom de famille le nom de Leclerc, sous lequel il est connu afin de s’appeler Leclerc de Hautecloque".
- 2 - Généalogie Hautecloque.
- 3 - Elle épouse, le 26 octobre 1960, Robert Galley (1921), ancien ministre et parlementaire, compagnon de la Libération, d'où 2 enfants : Philippe Galley et Alexis Galley.
- 4 - Olivier Forcade, Éric Duhamel, Philippe Vial, Militaires en république, 1870-1962 : les officiers, le pouvoir et la vie publique en France, Publications de la Sorbonne, 1999, 734 pages, p. 31, ISBN 9782859443627.
- 5 - Christine Levisse-Touzé, Du capitaine de Hautecloque au général Leclerc, Éditions complexe, 2000, 477 pages, p. 38 : "l'engagement dans l'Action française de la famille commence avec l'affaire Dreyfus. Cette adhésion n'est pas, au demeurant, définitive. 1940 la suspend".
- 6 - Adolphe Vézinet, Le Général Leclerc de Hauteclocque, maréchal de France, Presses de la Cité, 1974, 315 pages, p. 34.
- 7 - Général Jean Compagnon, Leclerc : maréchal de France, Paris, Flammarion, 1994, p. 94.
- 8 - André Martel, Leclerc : le soldat et le politique, Albin Michel, 1998, 571 pages, p. 79.
- 9 - Jean-Christophe Notin, Leclerc, Perrin, 2005, page 134, ISBN 978-2-262-03294-4.
- 10 - Adolphe Vézinet, Le Général Leclerc de Hauteclocque, maréchal de France, Presses de la Cité, 1974, 315 pages, p. 34.
- 11 - Antony Beevor, D-Day et la bataille de Normandie, Paris, Calmann-Lévy, 2009, ISBN 978-2-7021-4016-1.
- 12 - Pour traverser les lignes ennemies de la poche de Lille en mai 1940, il déclare à l'officier allemand qui l'a capturé qu'il est réformé, inapte au service militaire, en lui montrant une ordonnance médicale datant du Maroc lui prescrivant de la quinine trois fois par jour. Grâce à ce subterfuge, on le laisse partir, et il peut rejoindre les lignes françaises sur le canal de Crozat.
- 13 - Pour partir en Angleterre, il traversera la France en guerre grâce à toutes sortes de moyens de transports. Son périple débuté le 17 juin à Avallon, passera par Paris, Le Mans, Sainte-Foy-la-Grande, Bayonne, où, devant l'impossibilité de prendre un bateau le 5 juillet, il va traverser les Pyrénées jusqu'à Perpignan pour passer en Espagne puis au Portugal, et arriver enfin à Londres le 25 juillet.
- 14 - Jean-Christophe Notin, Leclerc, Paris, Éditions Perrin, 2005, p. 57 et 60, ISBN 978-2-262-03294-4.
- 15 - Un témoignage publié anonymement dans la Revue de la France Libre, n° 156 bis, juin 1965 et intitulé "La ténacité de Leclerc et l'épopée de son ralliement", évoque également le pseudonyme "François Leclerc".
- 16 - Selon Charles Pichon, Leclerc, Paris, SEFI Éditeur, 1948 (tiré à 500 exemplaires), p. 29, en revanche : "Il donne son nom de famille : Philippe de Hauteclocque, capitaine, breveté d'État-Major ; mais il ajoute aussitôt son nom de guerre, Jacques Leclerc... Jacques : le nom éternel du paysan français... Leclerc : le nom de sa province, aussi commun là-bas que le sont ailleurs Martin ou Durand."
- 17 - Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du sud, 1940-1942 : aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Le gerfaut, 2005, 286 pages, p. 95, ISBN 9782914622929.
- 18 - Pierre Kamé Bouopda, La Quête de libération politique au Cameroun : 1884-1984, L'Harmattan, 2006, 253 pages, p. 50, ISBN 9782296004450.

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