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L'enfant cachéeDas versteckte Kind
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Région :
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Préfets :
Léon Bosney
(19/02/1935 - 21/09/1940)
Edmond Jean Schmidt
(21/09/1940 - 04/11/1946) Préfet de Meurthe-et-Moselle. En janvier 1942 il est promu préfet de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Vosges, sous tutelle de la Feldkommandantur
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Texte pour ecartement lateral
Piennes 54490 - Meurthe-et-Moselle | |||||||||||||||||||
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Témoignage de Régine Pidhorz
Je suis née le 28 février 1940 Piennes (54). Louis est né le 11 septembre 1937.
Mes parents habitaient Piennes, petit village minier à forte population étrangère : Polonais, Italiens. Ils avaient un petit commerce de confection, tissus…
A la déclaration de la guerre, mon père, engagé volontaire est incorporé à Septfonds (Tarn et Garonne).
Il est démobilisé à l’armistice et rejoint ma mère qui habite Carmaux. Elle est venue à Carmaux car elle y avait de la famille. Un lointain cousin y était installé comme tailleur.
Afin de protéger leurs enfants, les familles juives se séparaient d’eux, et les plaçaient dans des maisons d’enfants de l’OSE (Œuvre de Secours à l’Enfant), ou dans des familles d’accueil.
Ma mère après deux essais, ces hébergements ne lui plaisaient pas, a préféré me confier à une famille qui lui avait été recommandée par le pasteur Albert Delord*.
Les protestants étaient très actifs et ont organisé des caches pour les familles juives pourchassées par la barbarie allemande.
Comment un peuple aussi civilisé en est-il arrivé à un tel degré de barbarie, aidé en France par le gouvernement de Vichy. C’est la question que nous nous posons tous maintenant encore.
Les documents envoyés par la poste te renseigneront sur ce qu’ont été les rafles du Vel d’Hiv.
Elle a gardé mon frère Louis en grande partie à la maison. Il allait parfois dans des camps de vacances protestants.
Louis est resté avec mes parents, car plus âgé que moi, en cas de danger, il pouvait fuir avec eux. Leur fuite était plus facile sans moi. Je me souviens avoir reproché à mes parents de ne pas m’avoir gardée avec eux.
Isidore Ribas* était maçon, sa femme, Alice Ribas*, n’avait pas de profession. Ces gens simples n’ont pas hésité à prendre des risques pour nous sauver deux autres fillettes et moi. Je ne crois pas que ces petites filles étaient chez les Ribas* en même temps que moi. En réalité je ne sais pas combien de temps je suis restée dans la maison chemin des Saules à Carmaux.
Mes parents occupaient un appartement à Carmaux. Maman venait parfois me voir.
Louis se souvient qu’il l’accompagnait et qu’en aucun cas,il n’avait le droit de dire qu’il était mon frère. Il se souvient que quand ma mère me quittait, je pleurais beaucoup. Ma maman devait me manquer, malgré l’extrême gentillesse des Ribas*.
Pour les voisins, j’étais là pour être mieux nourrie, les denrées alimentaires étant rares en Zone occupée.
Quand les Allemands sont passés en Zone Libre , le 11 novembre 1942, en représailles à l’opération TORCH (débarquement des Alliés en Afrique du Nord), la situation est devenue encore plus difficile.
Un gendarme français a conseillé à mon père de se cacher car notre famille figurait sur une liste d’arrestation.
Mon père s’est caché dans une vigne, dans un cabanon.
Maman et mon frère se sont cachés au dernier étage de l’immeuble où ils logeaient, chez la mère de la concierge. Cette dame était mourante ou même décédée.
Ils ont entendu les policiers qui frappaient à leur porte, et la concierge dire "il n’y a personne, les Pidhorz sont partis'.
Carmaux a été libéré en août 1944.
Heureusement, il y a eu de braves gens, des justes connus ou inconnus, pour nous aider.
Le 11 avril 2009
Régine Pidhorz
01/03/2011
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Journal de guerre de Charles Altorffer
2 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
3 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
4 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
5 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
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