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Région :
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Préfets :
(10/03/1939 - 09/06/1944) Préfet de la Moselle puis chargé des expulsés répartis dans les départements de zone libre à Montauban (1945 - 1947) Préfet de Moselle. |
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Metz 57000 - Moselle | |||||||||||||||||||
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Noël Degout* était fermier à La Forêt en Fleuré dans la Vienne. Sa propriété était toute proche de la ligne de démarcation qui partageait la France entre la zone occupée et la zone libre.
La famille Hoffnung-Gutgluck, ce qui signifie "Espoir et chance" est juive orthodoxe. Ils habitaient rue du Maréchal-Pétain qui sera rebaptisée rue du XXe Corps Américain après la Libération.
Ils sont à Metz après le retour en novembre 1918 de l'Alsace et de la Moselle à la France, après sa germanisation forcée effectuée depuis le traité de Frankfort sur le Main de mai 1871 et où les Allemands avaient obtenu, après la défaite de la France à la fin de la guerre franco-prussienne de 1870/1871, que l'Alsace et la Moselle soient séparées de la France, devant ainsi des terres de l'Empire allemand, officiellement créé et proclamé à Versailles le 18 janvier 1871 .
Fishel Hoffnung rencontre Régine Bleitrach, la fille de Moishé Bleitrach, rabbin orthodoxe, et Ziporah Bleitrach tandis qu'une de ses deux soeurs épouse un des sept frères Bleitrach.... La famille Bleitrach était la première famille juive arrivée de Pologne à Metz au début du 19e siècle.
Fishel Hoffnung et Régine Bleitrach se marient et auront 8 enfants : Fred né en 1911, Eugène qui meurt à 2 ans, Cécile née en 1915, Arnold né en 1916, Marthe née en 1920, Stéphanie née en 1921, Hélène née en 1924 et Rosy née en 1925.
Les enfants parlaient allemand avec leurs parents et français entre eux.
En décembre 1938, lorsque la situation des Juifs en Allemagne devint grave, Dov et Tzilla Farber envoyèrent leurs enfants à Metz chez Fishel et Régine Hoffnung. C'est ainsi qu'arrivèrent chez eux Jacob né en 1935 et Joseph né en 1937.
En septembre 1939, conformément à l'ordre d'évacuation des civils, la famille se réfugie, comme de nombreux mosellans, à Poitiers dans la Vienne et s'installe 8 rue de la Pierre Plastique. Après l'Occupation de la France en juin 1940, et l'annexion à nouveau de l'annexion de l'Alsace et de la Moselle au Troisième Reich en juillet 1940, elle décide de rester dans la Vienne.
Les uns partent à Limoges, les autres à Poitiers.
Monsieur et Madame Hoffnung arrivent à Poitiers avec leurs cinq filles, accompagnés d'un jeune cousin, Jacob Farber Gavan, le fils de Bernhard et Tzila, et de la grand-mère Zipporah Bleitrach née en 1862.
Monsieur et Madame Hoffnung ouvrent une bonneterie qu'ils seront contraints de refermer peu de temps après.
Ils confient Joseph Farber dans un couvent, mais afin de le sauver les moines crurent bon de l'éduquer comme chrétien, et à six ans il fut envoyé dans une école catholique où il étudia jusqu'à la fin de guerre.
En 1940, les deux frères, Fred et Arnold, les rejoignent à Poitiers.
Une des filles, Cécile, part à Paris avec une carte d’identité ne portant pas la mention « juive ».
En 1941, Fred passe la ligne de démarcation grâce à l’aide de Noël Degout*.
En octobre 1941, Marthe, 21 ans, s’inscrit à l’école des Infirmières de la Croix Rouge. C’est là qu’elle se lie d’amitié avec une condisciple, Odile de Morin*, catholique profondément croyante.
Marthe tombe amoureuse de Jacques Delaunay, étudiant en médecine et résistant rencontré à Poitiers, et qui aida de nombreuses personnes à fuir la zone occupée. Il sera fusillé en octobre 1943 au Fort du Mont Valérien.
Marthe et Stéphanie envoient chez Noël Degout* un grand nombre de fugitifs, qu’elles ne connaissent même pas.
Le 17 juin 1942, Stéphanie est arrêtée ainsi que son père, Monsieur Hoffnung.
La gestapo suspecte Noël Degout* d’aider des fugitifs et elle veut faire avouer Stéphanie. Le père de famille est relâché mais Stéphanie est transférée au Camp de la Route de Limoges et sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 35.
En juin 1942, les Allemands avaient signé un accord avec le gouvernement de Vichy qui autorisait toute personne demeurant à moins de dix kilomètres de chaque côté de la ligne de recevoir un laissez-passer lui permettant de la franchir.
Peu après, les gens commencèrent à s’organiser avec l’objectif d’aider ceux qui souhaitaient passer en zone libre. Il y avait diverses façons de passer, soit à pied, à vélo, en bateau ou dans des wagons chargés de maïs ou de blé, du moment qu’on y réussissait.
De nombreux réfugiés traversaient la ligne à travers le champ de Noël Degout*, avec son aide et celle de ses fils.
Parmi ces Juifs arrivés à La Forêt, certains sortaient de camps d’internement. Ils se débrouillaient pour arriver à la ferme, sachant que Noël Degout* leur viendrait en aide.
Pensant qu’ils pourraient tirer un avantage des ces fermiers vivant sur la ligne de démarcation, les Allemands leur offraient des récompenses pour signaler ceux qui essayaient de s’enfuir de la zone occupée. Noël Degout* et sa famille furent écoeurés par cette façon de procéder. De plus ils ne demandaient aucune compensation pour leur aide et agissaient par pur humanisme.
Un jour, les Allemands arrêtèrent Noël Degout* pour aider quelqu’un à traverser la ligne de démarcation mais il fut relâché un mois plus tard.
Parmi les Juifs qu’il aida, il y avait Fred Hoffnung, Oskar Kluger et Rosette Kluger. Après avoir été eux-mêmes aidés, ils apprirent que Noël Degout* aidait régulièrement d’autres Juifs et ils donnèrent à leurs amis l’adresse de Noël Degout*.
Après la guerre, Rosette épousera Fred.
Le 14 juin 2011, l’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Noël Degout*.
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
1 Journal de guerre de Charles Altorffer
2 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
3 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
4 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
5 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
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