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Levallois-Perret 92400 - Hauts-de-Seine | |||||||||||||||||||
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Nissim Menahem Barouh et son épouse, immigrés juifs turcs, vivaient heureux avec leurs enfants et étaient marchands de tissus sur les marchés de Levallois-Perret.
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, ils envoient leurs enfants en Vendée, dans trois familles différentes.
Élie, dès lors rebaptisé Pierre, âgé de 6 ans au début de la guerre, trouva refuge à la Grèlerie à Montournais chez Hilaire et Marie Rocher qui ont deux fils. Son frère, Albert, est caché à la Limouzinière, et sa soeur à Montournais.
“On allait courir à travers champs, poser des collets, piéger des perdrix, ramasser des coulemelles, ou à la pêche… Quand je suis revenu à Levallois, je parlais patois, et j’étais un peu plus encore dans un état d’incompatibilité totale avec toute forme d’éducation dirigée ! Mon univers, c’était les billes et les patins à roulettes“, poursuit le compositeur interviewé par le magazine Racines en septembre 2007. Ca ne va pas durer longtemps. Pierrot enchaîne : “C’est drôle la vie ! Un jour, j’étais parti voir les six jours cyclistes de Paris, mes parents m’avaient dit : "Pierrot, tu ne rentres pas après 21 h !" J’étais en avance. Je me suis arrêté au cinéma qui jouxtait notre immeuble. On y donnait Les Visiteurs du soir, de Marcel Carné, et dedans les mots de Jacques Prévert : "Démons et merveilles, vents et marées, au loin, déjà, la mer s’est retirée…" Ce fut pour moi une déflagration. Je me suis mis à écrire, en écoutant aussi Trenet ou Brassens, et j’ai décidé de ne rien faire d’autre que me promener jusqu’à l’âge de 30 ans. Pourquoi 30 ans ? Sur mon premier passeport était écrit : Promeneur. Je suis parti seul avec ma guitare à 17 ans, en Scandinavie, au Portugal, au Brésil, comme un nomade… La vie, c’est l’art des rencontres !“
De ces années d'enfance, il puisa l'inspiration de chansons telles que À bicyclette, Des ronds dans l'eau, Les Filles du dimanche...
Journaliste sportif après la guerre et joueur dans l'équipe nationale de volley-ball, Pierre Barouh passe quelques mois au Portugal où il découvre la chanson brésilienne. En 1959, il s'embarque sur un cargo pour le Brésil sans y rencontrer ses idoles. De retour à Paris, il fait connaissance des principaux auteurs et compositeurs brésiliens de bossa nova.
Avec ses premiers gains il achète le moulin de du Boupère situé sur la rivière où il a passé son enfance vendéenne. Il y installe un studio d'enregistrement et de quoi y accueillir des artistes.
En 1966, il participe au film Un homme et une femme de Claude Lelouch, qui obtient la Palme d'or du Festival de Cannes 1966. Acteur dans le film, auteur (avec Vinicius de Moraes, de la Samba Saravah) et interprète des chansons de la bande originale, c’est la première fois qu’on utilise la chanson au cinéma. Une scène avec Françoise Judith Sorya Dreyfus, dite Anouk Aimée, est tournée au Boupère. Il l'épouse en 1966 et ils divorcent 3 ans plus tard.
Il travaille notamment avec Pierre Akendengué, Brigitte Fontaine, Areski Belkacem, Naná Vasconcelos, Gérard Ansaloni, Jacques Higelin, Alfred Panou, Maurane ou encore David McNeil.
Avec sa deuxième épouse, Dominique, il réalise une série de spectacles au Théâtre Mouffetard et au Théâtre du Ranelagh. Il enregistre avec elle La Transatlantique et La Nuit des masques. De leur union naît Benjamin, actuel responsable de Saravah, à Nantes. De la rencontre de Pierre Barouh et de l'équipe du Théâtre d'Aleph (à Ivry) naît un opéra, Le Kabaret de la dernière chance, dont la chanson sera la dernière enregistrée par Yves Montand. Celui-ci dira de cette chanson que cela fut une des plus belles qu'il ait enregistrées.
Il se lance en 1979 dans la réalisation d'un film, Le Divorcement, mais sans succès.
Pierre épouse une japonaise Atsuko Ushioda, antiquaire à Paris, qu'il accompagne chaque hiver à Tokyo où il réside habituellement. Dans les années 1980, il participe à des projets musicaux au Japon. Les deux disques (Le Pollen, chanson dédiée à Jean Cormier et Sierra) auront peu de succès en France, mais permettent à Pierre Barouh de découvrir un pays dont il tombe amoureux. Il y ouvre un bureau de Saravah.
Sa fille Maïa est aussi auteur-compositeur-interprète et poursuit une carrière internationale avec une troupe japonaise. Pierre et Atsuko ont deux autres jeunes enfants : Amie-Sarah et Akira.
Depuis, il partage sa vie entre le Japon et la Vendée. Il continue à sortir des albums, à réaliser des films et des documentaires, et à écrire des pièces de théâtre. Il compose également pour Jean-Claude Killy la musique des Jeux olympiques d'Albertville. Le label Saravah quant à lui est aujourd'hui toujours en activité...
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
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Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
4 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
5 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
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