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12/02/2010
Louis Rouquier
(1919-1939) SFIO. Ouvrier, écrivain, occitan Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse
7 pages,
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(1945-1945) Comité local de collaboration. Résistant
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(1945-1946)
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(1946-1946)
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(1947-1965)
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Marie-Thérèse Bibal (Levallois-Perret)
Mercédès Cocquet (Nanterre)
Joseph Migneret (Paris 75004)
(Antony)
Augusta Charra (Bourg-la-Reine)
Éve Jacquier (Sèvres)
Marie-Jeanne Roubinet Dienne (Neuilly-sur-Seine)
Aline Charra (Bourg-la-Reine)
Marie-Joséphine Labbé de La Génardière (Meudon)
Marguerite Roure (Puteaux)
Anna Charra (Bourg-la-Reine)
Eugénie Labolle (Malakoff)
(Crux-la-Ville)
Edmond Thonet (Asnières)
(Louvres)
Maurice Chassagnot (Boulogne-Billancourt)
Daisy Lanier (Courbevoie)
Vladimir Thonet (Asnières)
(Louvres)
Rose Chassagnot (Boulogne-Billancourt)
Roger Lanier (Courbevoie)
Eugène Van der Meersch (Neuilly-sur-Seine)
Adrien Chaye (Neuilly-sur-Seine)
Solange Maisonnier Soupeaux (Clichy)
Georgette Verrier (Nanterre)
(Courcy)
1 Familles réfugiées à Levallois-Perret
[Compléter]
Famille EMILIANO JORGE HIDALGO
- Emiliano Jorge Hidalgo1921 - 1942
Né(e) 15.7.1921 à Seca (La)
Décédé(e) 4.2.1942 à Hartheim
BIOGRAPHIE
Emiliano JORGE HIDALGO était un républicain espagnol qui a mené la guerre d'Espagne contre les troupes de Franco. Né en 1921, il était encore mineur, puisque la guerre d’Espagne a commencé en 1936.
En train de perdre la guerre, il a dû partir en exil pour la France, où il a été détenu dans un des camps de concentration français sur les plages d'ARGELES, ST CYPRIEN ou BARCARES.
C’est là qu’il a probablement été recruté pour travailler en tant que mécanicien (c'est le métier qui est mentionné dans le registre du camp de MAUTHAUSEN) dans une usine de LEVALLOIS PERRET, et que la famille CLAUS, qui vivait au 32 passage Trébert, dans le quartier des chiffonniers, l'a recueilli, entre 1937 et 1939 (incertitude dans les dates). Selon une source familiale il serait resté dans cette famille (arrières grand-parents de mon mari) pendant une assez longue période.
La famille CLAUS était composée d’Eugénie et d’Auguste CLAUS, ainsi que de leurs deux fils, Roland et André, tous deux à peu près du même âge qu’Emiliano.
Dans une lettre trouvée dans les archives familiales il demande à Roland de ne pas suivre l'exemple de son frère André (le grand père de mon mari), qui s'est retrouvé en prison pour avoir fabriqué de fausses cartes d'alimentation, début de l'année 1940.
Roland a par la suite été tué par les Allemands, en 1942.
Suite à l’appel national du 1er septembre 1939, Emiliano s'est engagé volontairement et s’est fait enregistrer au bureau central de recrutement de Seine sous le matricule 7313.
Enrôlé dans le 22ème RMVE (régiment créé le 24 octobre 1939, composé en grand partie d’Espagnols), il a dû partir ensuite pour une période d’entrainement au camp de Barcarès, en Avril 40.
C’est peut-être là qu’il a écrit la lettre adressé à Roland, car il semble "attendre" de partir sur le front et il donne de ses nouvelles à cette famille, de laquelle il est donc vraisemblable qu'il soit à ce moment-là éloigné géographiquement.
Début mai 1940 le 22ème RMVE, composé de 2500 hommes, et renommé le régiment des bouts de ficelles, tant ses équipements faisaient peine à voir, rejoint le front en Alsace, puis dans la Somme.
Le 26 mai le 22ème RMVE est anéanti par les chars Allemands à VILLIERS CARBONEL. Emiliano est alors fait prisonnier par la Werhmacht, comme 800 autres de ces compagnons d’infortune. Regroupés dans un Front Stalag, ils seront ensuite transférés dans un camp de prisonnier de guerre, après un interminable voyage en train à bestiaux.
Il est ensuite détenu dans le stalag VI C de BATHORN sous le numéro d'immatriculation 36633. Le 22 juillet 1941, il est transféré à MAUTHAUSEN sous le numéro de prisonnier 3271. Il est envoyé ensuite au sous-camp de GUSEN le 20 octobre 1941 sous le numéro 13546.
Malade, il finira dans le bloc 32, sélectionné pour être gazé le 4 février 1942 au château d'HARTHEIM, à l'âge de 20 ans, 6 mois et 25 jours.
A noter que sur les documents du camp de MAUTHAUSEN il est indiqué qu'il est mort d'une pneumonie.
Pour signaler son décès, l'adresse indiquée dans la fiche prisonnier du camp de MAUTHAUSEN est celle de M. Dionisio JORGE PAUBER, 14, Rue de Metz à LEVALLOIS, une rue très proche de celle de la famille CLAUS. Je ne sais pourquoi le nom de son père est adossé à une adresse à LEVALLOIS, car Emiliano n'avait vraisemblablement pas de famille en France, si l’on s’en réfère à la lettre dans laquelle il évoque la souffrance d’être loin des siens, et au fait qu’il ait été recueilli par la famille de mon mari.
Peut-être est-ce parce qu'il voulait que son père fut prévenu par sa "famille d'adoption" car il ne voulait pas leur nuire en mentionnant l’adresse de sa famille à LA SECA, en Espagne. Mais tout ceci n'est que supposition…
Honneur et mémoire pour Emiliano Jorge Hidalgo.1
3 Familles arrêtées (Levallois-Perret)
[Compléter]
16/12/1940
Famille Allaire - Louis, né le 31 juillet 1913 à Paris (20e) est manœuvre à l’usine Astra d’Asnières. Il habite 57, rue Raspail à Levallois-Perret. Il est arrêté pour distribution de tacts communistes le 16 décembre 1940 et emprisonné à la Santé jusqu’au 1er mai 1941. Il est arrêté une seconde fois le 28 avril 1942 par la Gestapo à son travail en représailles de l’attentat de Paris du 20 avril. Interné au Camp de Compiègne Royallieu, il est déporté sans retour à Auschwitz le 6 juillet 1942 dans le convoi dit des "45000", composé d’un millier de communistes et d’une cinquantaine d’otages juifs.2
Déportation : 06/07/1942
1944
Famille Florès - Esther née Eskénazy en 1899 à Istanbul, tout comme son mari Maurice Florès, né en 1896, habitaient à Levallois-Perret.
Arrêtés parce que juifs en 1944, Esther, 45 ans, et Maurice, 48 ans, seront tous les deux déportés sans retour de Drancy à Auschwitz le 07/03/1944 par le convoi n° 69.
Déportation : 07/03/1944
convoi no 69
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France, Beate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
1942
Famille Uriewicz - La famille Uriewicz habitait 59, rue Jean Jaurès à Levallois-Perret. Margarete Uriewicz, née le 28/12/1900 à Berlin (Allemagne) et sa fille aînée, Ruth, née le 17/01/1927 à Charlottenbourg, sont arrêtées parce que juives. Margarete, 41 ans, et Ruth, 15 ans, sont internées à Pithiviers et seront déportées sans retour de Pithiviers à Auschwitz par le convoi n° 14 du 03/08/1942 qui transporte 1 034 personnes, dont 107 enfants. Myriam Uriewicz, 12 ans, sera cachée au Rosiers-sur-Loire chez André* et Évelina Dossogne*.
Déportation : 03/08/1942
convoi no 14
7/04/1942 -
François Molet, fusillé le 7 avril 1942 au Mont Valérien ( les Nazis) né le 14 mars 1905 à Beaurevoir aisneMont-Valérien France
10/1940 -
Le recensement effectué par les services de la préfecture de Police de la Seine (réparti aujourd'hui entre Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), dénombre 149 734 hommes, femmes et enfants juifs, dont 64 070 Juifs de nationalité étrangère.
20/08/1941 -
Ouverture du camp de Drancy en région parisienne
16/07/1942 -
16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vel’ d’Hiv’ à Paris et dans son agglomération, le "Jeudi noir" comme l’appelle les Juifs, l’opération "Vent printanier" selon le code allemand, visant les familles juives étrangères. 13.000 arrestations dont 4 000 enfants.
Auteur :
Thierry Noël-Guitelman
- terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
*** André Delval Résistant mort à 17 ans à Toulon Déposée le 28/02/2021
Bonjour,
Je recherche tout renseignement concernant André Delval né le 08/08/1927, mort de ses blessures le 25/08/1944 à Toulon.
Il aurait été blessé en montant au fort de Toulon en amenant du ravitaillement pendant la libération. Je ne sais pas quel fort.
Je ne sais pas quel type de blessures, à quel endroit il a été blessé. Je ne connais pas ses compagnons de combat.
Une rue aurait porté son nom . Je n'ai rien trouvé en ce sens.
N'étant pas d'origine de Toulon, et à 16 ans, je ne sais pas pourquoi il y est allé.
Il est rentré en résistance en janvier 1944 dans le CFL Savelli.
Il est mort à l'hopital St Anne.Je sais ou il est enterré.
Il aurait vécu dans le quartier de Valbourdin et route nationale. Je ne sais pas chez qui.
Un André Delval est sur le monument aux morts du quartier de Valbourdin. Je suppose que c'est lui.
Je joint une photo. J'aimerai trouver l'endroit ou cette photo a été faite . A Toulon je suppose .
J'aimerai savoir aussi qui la prise.
Avait il des amis sur Toulon ? Avait il une amie ?
Merci.
[répondre]
Répondue le 27/11/2022
SOURCES : Arch. dép. Var, 1 W 108 (témoignage inspecteur Pech, 1er septembre 1944) et 37 J 11/10 n°712 (fonds FFI). ⎯ site internet Mémoire des hommes SHD Caen AC 21 P 116435). ⎯ registre décès Toulon (arch. municipales 4 E 139). — Notes de François Sauvé.
Bonjour, sur la fiche MAITRON de Mr DELVAL, vous avez le nom du rédacteur qui pourra peut-être vous répondre. Cordialement
*** Docteur Juif - résidant Avenue du Bois Préau - Rueil-Malmaison Déposée le 08/04/2021
Bonjour,
Je recherche le médecin du Rueil-Malmaison autrefois rue du Bois Préau et déporté pendant la guerre.
A cette époque, il était l'unique médecin de Rueil-Malmaison, néanmoins je ne trouve pas de documentation sur le référencement de ces derniers à cette époque.
Son nom serait "Docteur Khan" ou " Docteur Kein", ou peut être dans une autre orthographe que celles-ci.
Il serait potentiellement né avant 1900.
Pierre
[répondre]
Répondue le 08/04/2021
ok
*** Recherche de déportés de répression Déposée le 11/06/2017
Je recherche pour une personne son grand-père paternel : Nom-BROS, il venait d'Auvergne et il est venu en Haut-de-Seine (Colombes). Il a été déporté de répression. Il a épousé une normande.
Cordialement
[répondre]
Répondue le 21/03/2021
gaston bros né à st etienne?
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