Familles hébergées, cachées ou sauvées dans le département de la Lozère en 1939-1945

25 Familles hébergées, cachées ou sauvées de la Lozère[Compléter]

1943 - 14/12/1944 Famille Hochman - René Hochmann, 6 ans

Famille Reiss - Martha Reiss et son fils David, né en 1935, Juifs, sont placés par le réseau d'Henri Cordesse* au Préventorium d'Antrenas tenu par des sœurs où Martha est employée comme femme de ménage. Elle y est malheureuse et le réseau d'Henri Cordesse* lui trouvera une autre cache au village des Rousses.

1942 - 1943 Famille Radzyner - La Cimade et la Résistance établissent de faux papiers pour M. et Mme Radzyner et leurs deux filles, et les envoyèrent en Lozère, à Chirac. Ils sont cachés quelques temps par l'institutrice, sœur d’Henri Cordesse*, chef de la Résistance en Lozère, et qui devint premier préfet de ce département à la Libération. Ils seront ensuite cachés à Marvejols où Mme Radzyner donnera naissance à Serge, leur 3e enfant.

11/1942 - 1943 Famille Barosin - Jacob et Sonia ont été cachés à Florac, chez Ernest et Lucie Audrix* de novembre 1942 à 1943.

1944 - 1944 Famille Gutwirth - Elias et Hélène Gutwirth, et leurs deux enfants, Fanny et Azriel sont réfugiés à Mende. Durant l'été 1944, le pasteur Joseph Bourdon* envoie Elias et Hélène se réfugier à Florac, chez le pasteur André Gall*.

1943 Famille Barosin - Jacob et Sonia ont été cachés à Ispagnac chez Simone Serrière*, jeune institutrice de Montméjean en 1943.

1943 - 14/12/1944 Famille Hochman - Annie née en 1930 et Gaby née en 1941

Famille Alméras - M. Alméras, réfractaire au STO, portant la soutane et le nom de Frère Alméras

Famille Piccolo - M. Piccolo, résistant, enseignant du lycée de Carcassonne

1943 - 1944 Famille Reiss - Robert Reiss, 10 ans, et Herbert, 12 ans, sont placés à l’École de Frères du Malzieu dirigée par Frère Castang, sous le faux nom de "Boyer". Ils y rencontrent des résistants cachés là également, M. Piccolo, enseignant du lycée de Carcassonne et M. Alméras, portant la soutane et le nom de Frère Alméras, caché là pour échapper au STO. Robert Reiss et son frère passent les vacances de l'été 1943 au Malzieu, intégrés aux Cœurs Vaillants¹, mouvement autorisé par Vichy. Le 8 décembre 1943, lorsque la Gestapo se présente à l’École de Frères du Malzieu, les enfants sont mis à l'abri. Ils y resteront jusqu'au printemps 1944 protégés par les frères, puis quitteront Le Malzieu grâce à l'aide du frère Chazal, à la suite de la bataille du Mont-Mouchet.

Famille Hochman - René Hochmann est caché dans un couvent à Marvejols.

1943 Famille Radzyner - M. et Mme Radzyner et leurs trois enfants, (Serge naîtra à Marvejols le 5 août 1943), juifs d'origine polonaise, sont protégés à Marvejols. Ils furent cachés par la famille Pépin.

07/1942 - 1944 Famille Gutwirth - La famille Gutwirth, juifs réfugiés, arrive à Mende en juillet 1942, le père, Elias, la mère, Hélène, et leurs deux enfants, Fanny et Azriel. Durant l'été 1944, les Gutwirth s'adressent au pasteur Joseph Bourdon* et à son épouse, Henriette* qui les aideront à partir à Florac.

16/10/1943 - 14/12/1944 Famille Hochman - Annie née en 1930 et Gaby née en 1941

Famille Éluard - Paul Éluard, poète, résistant et membre du groupe surréaliste Paul Eluard, vient se réfugier à Saint-Alban accompagné de Nusch née Maria Benz le 21 juin 1906 à Mulhouse, sa seconde femme qu'il a épousé en 1934.

1943 - 1944 Famille Glaser - En 1943, Denise Glaser, juive, née le 30 novembre 1920 à Arras dans une famille de commerçants, se réfugie à l'hôpital psychiatrique situé dans le Château de Saint-Alban dirigé par le docteur Lucien Bonnafé et François Tosquelles où se cachaient de nombreux juifs et résistants, et y rencontre Paul Éluard.

Famille Bernheim - La famille Bernheim, composée de 5 personnes, originaire de Colmar, dont les deux enfants, Jacques et Jean.²

Famille Caraco - Juifs originaires de Grèce ou de Turquie, M. et Mme Caracoa, leur fillette Roberte, 6 ans, et un jeune homme, habitent à l'Hôtel Martin.³

Famille Dubosarsky - Juifs russes, émigrés à Paris après la révolution soviétique, les Duborsarsky vont passer quelques temps à l'Hôtel Martin. Le père, médecin, exerçait bénévolement dans la commune dépourvu de médecin. Il était accompagné de ses deux filles, Nora épouse Martin (née en 1917 à Pétrograd), mariée à un avocat de Montpellier, et son autre fille et son mari, M. Strang. Nora fut arrêtée par la Gestapo le 10/02/1944 alors qu'elle rejoignait son mari, lui-même recherché, à Montpellier. Le docteur quitta précipitamment l'Hôtel souhaitant se constituer prisonnier à la place de sa fille. Ils seront tous les deux déportés sans retour.⁴

02/1943 - 08/1944 Famille Gins - M. et Mme Gins et leurs deux fils, dont François, âgé de 11 ans.⁵

Famille Heiberger Loewy - Les parents, une fille et deux fils. L'un des fils, entré dans la résistance, tombera au combat de Saint-Just (Gard).⁶

Famille Jakobowsky - Juifs polonais, qui eurent une fillette, Fanny, durant leur séjour à l'hôtel.⁷

1942 - 1943 Famille Sayabalian - Édouard Sayabalian, né en 1905 à Istanbul, est réfugié en France avec sa mère depuis 1915. Ingénieur électricien chez Citroën, il est mobilisé en 1939 et fait prisonnier. Gravement malade, il est rapatrié en 1942 et soigné dans un sanatorium de Bourg-en-Bresse. Il arrive à l'Hôtel Martin et y restera jusqu'en 1943.⁸

1944 - 1944 Famille Gutwirth - Elias et Hélène Gutwirth, et leurs deux enfants, Fanny et Azriel sont réfugiés à Mende. Durant l'été 1944, le pasteur Joseph Bourdon* envoie Fanny et Azriel, à Vebron, chez le pasteur François Chazel*.

Famille Léon - La famille Léon est accueillie par Clovis et Elise Pellequer au grenier à Nojaret.

Notes

- 1 - "Cœurs Vaillants et Âmes Vaillantes de France" (aujourd'hui L’Action Catholique des Enfants - ACE) a été fondé par les pères Gaston Courtois et Jean Pihan (prêtre de la congrégation des Fils de la Charité). Il s'agit d'un mouvement chrétien d’éducation populaire français s’adressant aux enfants de 6 à 15 ans.
- 2 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 3 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 4 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 5 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 6 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 7 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 8 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.