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Région :
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Préfets :
(27/09/1941 - 22/08/1944) Charles Daupeyroux
(18/07/1939 - 27/09/1941) Préfet de la Lozère
Pierre Olivier de Sardan
(1941 - 1942) Préfet de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales)
Alfred Hontebeyrie
(11/10/1942 - 16/07/1944) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet de l'Hérault et de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales) (1895-1969)
Henri Cordesse
(22/08/1944 - 24/09/1946) Préfet de la Lozère
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Saint-Germain-de-Calberte source photo : Inconnu crédit photo : D.R. |
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La commune des Calbertois
Saint-Germain-de-Calberte est un village de la Lozère, au coeur des Cévennes, à 300 m d'altitude. Saint-Germain-de-Calberte est situé à la limite sud du département de la Lozère avec celui du Gard, dans l'ancienne province du Gévaudan.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 741 habitants et 686 en 1946.
Autrefois essentiellement couvert de châtaigneraies, le territoire communal est toujours fortement boisé.
14/12/2012
Devoirs de mémoire
Devoir de mémoire de l’enfant chétif qui vint au monde grace aux soins attentifs du Docteur Dubosarsky, médecin juif d’origine russe réfugié à Saint-Germain-de-Calberte. Sa fille Nora fut arrêtée par le gestapo dans notre village. Son père fou d'inquiétude se rendit immédiatement à Paris sur ses traces, il fut avec son épouse arrêté, tous deux périrent dans les camps de concentration.
Devoir de mémoire du protestant pour honorer l'action du pasteur Gaston Martin* et son épouse Simone*, sous l'impulsion du pasteur Marc Boegner*, il organisa un très discret mais efficace accueil des juifs dans le village, secondé activement par ses paroissiens notamment le tailleur Paul Tinel* et sa sœur Amie*.
Devoir de mémoire du cévenol à l'égard de ces anciens que j’ai connu et qui ne m’ont rien dit. Je pense à Justin Benoit catholique, qui cacha et nourrit tout un hiver Wolf Jackobowsky, à Iréne et Emile Laval qui prirent quelques mois la petite Sylvie Landau, à Mme Plantavit qui logea les Bernheim, à l'hôtelier Roger Martin qui accueillit des pensionnaires juifs dans son hôtel, à la sœur du menuisier Graillon qui cacha des familles juives à la graille...
Devoir de mémoire du citoyen pour tous les autres que je n'ai pas connu et qui n’ont jamais rien dit,un receveur des postes interceptant les communications, des gendarmes temporisant dans l'application des ordres, un boulanger donnant du pain sans ticket de rationnement, des habitants d’un quartier convenant d’un signal d'alerte et tous ceux anonymes qui par leur discrétion et de petites actions banales ont participé à la réussite de l’engagement total de quelques uns.
Devoir de mémoire de l’enseignant que j’ai été et qui aimerait que l’on dise aux enfants que dans la cour de la vieille école de Saint-Germain-de-Calberte l’on faisait de formidables partie de marelle ou d’osselets avec les nouveaux élevés, sous le regard pensif du maitre, il savait que ces joyeuses parties pouvaient s'interrompre pour un départ précipité et sans retour pour la seule raison que leur véritable nom était était Bloch, Lévy ou Rosenthal.
Le 18 janvier 2007 le président de la république rendait l’hommage de la nation aux Justes de France, sous la voute du panthéon, il y dévoilait une inscription dont nous donnons le texte : “Sous la chape de haine et de nuit tombée sur la France dans les années d’occupation des lumières par milliers refusèrent de s’éteindre. Nommés Justes parmi les nations ou restés anonymes des hommes de toutes origines et de toutes conditions ont sauvé des juifs des persécutions antisémites et des camps d’extermination. Bravant les risques encourus ils ont incarné l’honneur de la France,ses valeurs de justice, de tolérance et d’humanité."
Gravés dans le laiton nous y avons trouvé les noms de Gaston Martin* et son épouse Simone*, Paul Tinel, Amie Tinel.
14/12/2012
Auteur : Maurice Roux
Source : Castagnet
Lien : Le journel de Saint-Germain-de-Calberte
Élie Folcher
Maire (09/1931 - 08/1944) 1er adjoint : Roger Martin
Roger Pellet
Maire (08/1944 - 11/1947)
Gaston-Charles Martin
*
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Les 26 Justes parmi les Nations de la Lozère
Henriette Bourdon (Mende)
Françoise Donadille (Vialas)
(Saint-Privat-de-Vallongue)
(Saint-Germain-de-Calberte)
Gaston Martin (Saint-Germain-de-Calberte)
Joseph Bourdon (Mende)
Marc Donadille (Vialas)
(Saint-Privat-de-Vallongue)
(Saint-Germain-de-Calberte)
Simone Martin (Saint-Germain-de-Calberte)
Joseph Caupert (Mende)
Camille Gaillard Alla (Marvejols)
Simone Serrière (Ispagnac)
(La Salle-Prunet)
7 Familles réfugiées à Saint-Germain-de-Calberte
[Compléter]
Famille Bernheim
- La famille Bernheim, composée de 5 personnes, originaire de Colmar, dont les deux enfants, Jacques et Jean.1
Famille Caraco
- Juifs originaires de Grèce ou de Turquie, M. et Mme Caracoa, leur fillette Roberte, 6 ans, et un jeune homme, habitent à l'Hôtel Martin.2
Famille Dubosarsky
- Juifs russes, émigrés à Paris après la révolution soviétique, les Duborsarsky vont passer quelques temps à l'Hôtel Martin. Le père, médecin, exerçait bénévolement dans la commune dépourvu de médecin. Il était accompagné de ses deux filles, Nora épouse Martin (née en 1917 à Pétrograd), mariée à un avocat de Montpellier, et son autre fille et son mari, M. Strang. Nora fut arrêtée par la Gestapo le 10/02/1944 alors qu'elle rejoignait son mari, lui-même recherché, à Montpellier. Le docteur quitta précipitamment l'Hôtel souhaitant se constituer prisonnier à la place de sa fille. Ils seront tous les deux déportés sans retour.3
02/1943 / 08/1944
Famille Gins
- M. et Mme Gins et leurs deux fils, dont François, âgé de 11 ans.4
Famille Heiberger Loewy
- Les parents, une fille et deux fils. L'un des fils, entré dans la résistance, tombera au combat de Saint-Just (Gard).5
Famille Jakobowsky
- Juifs polonais, qui eurent une fillette, Fanny, durant leur séjour à l'hôtel.6
1942 / 1943
Famille Sayabalian
- Édouard Sayabalian, né en 1905 à Istanbul, est réfugié en France avec sa mère depuis 1915. Ingénieur électricien chez Citroën, il est mobilisé en 1939 et fait prisonnier. Gravement malade, il est rapatrié en 1942 et soigné dans un sanatorium de Bourg-en-Bresse. Il arrive à l'Hôtel Martin et y restera jusqu'en 1943.7
Familles arrêtées (Saint-Germain-de-Calberte)
[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
SYLVIE GOLL SOLINAS
- terminal
2 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
3 Le site d'Anny Bloch (A lire, entre autres : le refuge cévenol (1940-1944), hommage aux habitants de Vialas et hommage au pasteur Boegner*, 22 août 2012 )
4 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
5 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
6 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
7 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )
- 1 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 2 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 3 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 4 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 5 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 6 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
- 7 - Patrick Cabanel, Cévennes terre de refuge 1940-1944, NPL éditeur, 2012, pp. 267-281.
*** informations sur le couvent d'Allenc Déposée le 01/07/2021
Bonjour,
je souhaitais savoir si des personnes avaient des informations sur le couvent d'Allenc (48).
Des petites filles juives auraient été cachées par les religieuses du couvent qui appartenaient à la Providence dont ma grand-tante faisait partie.
Cordialement
[répondre]
*** dirigeant de la lozère en 1940 Déposée le 21/11/2019
Bonjour,je voudrai savoir qui dirigeait la Lozère en 1940.Ainsi que les organisations qui l'aidait(S.S;Gestapo;milice;police française)
Merci de me répondre au pluqs vite delai car c'est urgent.
Merci
Cordialement
A.C
[répondre]
*** Tardres-Bordarier-Mandagout Déposée le 20/03/2017
Je voudrais savoir, si des gens ont entendu parler du maquis des Vanels. Il est de notoriété courante, que la maison "lou tardrou" cachait des juifs durant la guerre.
j'ai aussi entendu dire qu'un circuit à partir du Vigan permettait cette "cache" Avec son cousin Etienne Mandagout, et son beau-frère Fernand Tardres, marcel Bordarier originaire d'Aulas serait un des maillon fort. Est-ce que quelqu'un aurait des informations à ce sujet?
Merci
[répondre]
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