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Préfecture :
Bourg-en-Bresse
Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
(07/1943 - 30/12/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971).
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)
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Arrestation dans le département de l' Ain en 1939-1945
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174 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Artemare
Famille Lévy - Joseph né le 09/09/1908 à Tlemcen (Algérie) et Suzanne née Azibuena Dahan le 02/12/1910 à Oran (Algérie), étaient domiciliés à Artemare (01). Arrêtés parce que juifs, Joseph, 35 ans, et Suzanne, 33 ans, seront internés à Lyon puis déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 le 31/07/1944. Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : convoi77.org
Attignat
07/08/1944 Famille Nathène - Fernand Nathène est né le 22 mai 1926 à Sorel (Somme), de nationalité française, bûcheron chauffeur de camion, arrêté le 7 août 1944 au Bois des Grands Champs pour aide à un aviateur américain, interné à la citadelle d’Amiens puis Royallieu, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt, libéré le 8 mai 1945 à Annaberg, rapatrié le 10 mai 1945. Source : Résistance 60
Balan
22/07/1944 Famille David - Ernest, né le 01/03/1877 à Courcelles-Chaussy (Moselle), commerçant ; victime civile. Arrêté par la Gestapo parce qu’il était juif. Il fut incarcéré à la prison de Montluc (Lyon, Rhône) puis conduit à Balan (Ain) où il fut exécuté par les Allemands.
Date d'exécution : 22/07/1944 Source : Archives du Rhône
Baneins
11/06/1944 Famille Roczniak - Stanislas tué par la Résistance. Date d'exécution : 11/06/1944 Source : Archives du Rhône
Famille Chanel - Louis Chanel, directeur d'école, arrêté à Bellegarde-sur-Valserine, sera déporté à Mauthausen et à Auschwitz. En sa qualité d’officier, il est d’ailleurs chargé par les autorités russes de diriger le camp qui compte environ 3 000 hommes et 30 femmes. Louis fait partie des 1665 Français bénéficiant de la première opération de rapatriement sur un bateau anglais, le « ARAWA », qui fera escale à Naples avant de débarquer ses passagers à Marseille le 5 juin 1945. JO : Résistance et Déportation dans le secteur de Bellegarde sur Valserine - Pays de Gex
24/01/1944 Famille Chatenoud - Robert, arrêté à Bellegarde-sur-Valserine, sera déporté sans retour à Buchenwald. Claudius, également arrêté à Bellegarde-sur-Valserine sera déporté assassiné à Les Neyrolles le 24/01/1944. JO : Résistance et Déportation dans le secteur de Bellegarde sur Valserine - Pays de Gex
31/05/1944 Famille Genoud - Aimé, Jules, Victor [pseudonyme dans la Résistance : Érasme], 23 ans, né le 25 novembre 1920 à Toulon, résistant, résidant à La Seyne-sur-Mer (Var). Il fut été tué le 28 mai 1944 par une rafale de mitrailleuse non loin de la gare de Bellegarde-sur-Valserine (Ain) ou au lieu-dit Les Mousses en assurant la protection de l’équipe qui sabotait des locomotives. Ses camarades purent ramener son corps. Il fut enterré avec les honneurs militaires à Belleydoux (Ain). Date d'exécution : 31/05/1944 Source : Le Maîtron
Billiat
08/03/1944 Famille Ahmed - Mohammed Ben Ahmed était un travailleur algérien. Le 8 mars 1944 Tahar Ben Belkacem, Mohammed Ben Ahmed et Tayeb Djellil, tous trois algérien, se rendaient à leur travail au barrage de Génissiat. Un combat eut lieu à Billiat entre un groupe de la Résistance conduit par François Bovagne et l’ennemi assisté des gendarmes de Génissiat et Bellegarde. Passant à ce moment là, les trois civils furent arrêtés et torturés à mort.1 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Belkacem - Tahar Ben Belkacem était un travailleur algérien. Le 8 mars 1944 Tahar Ben Belkacem se rendait à son travail au barrage de Génissiat en compagnie de deux collègues de même nationalité, Mohammed Ben Ahmed et Tayeb Djellil. Un combat eut lieu à Billiat entre un groupe de la Résistance conduit par François Bovagne et l’ennemi assisté des gendarmes de Génissiat et Bellegarde. Passant à ce moment là, les trois civils furent arrêtés et torturés à mort.2
Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Bovagne - François-Claudius Bovagne, né le 17 juillet 1911 à Bassy (Haute-savoie), était le fils de Constant Eugène et de Marie Louise Eugénie Toccanier, tous deux cultivateurs. Il se maria le 19 juin 1934 à Lyon 6e arr. (Rhône) avec Denise Albertine Burel. Il était domicilié à Corbonod près de Seyssel (Ain). Lucien Benoit écrit qu’il était son délégué CGT au barrage de Génissiat en 1938.
Il entra très tôt dans la Résistance dont il fut l’organisateur à Seyssel et Génissiat en tant qu’un des responsables de l’armée secrète (AS) de Seyssel avec le pseudonyme de "Michel". Il travaillait à la construction du barrage de Génissiat et recrutait des hommes parmi les syndicats. Il réussit à se sortir de l’accrochage de Ruffieu le 2 février 1944 et échappa à la rafle de Seyssel le 10 février car il se trouvait ce jour-là au maquis du col de Richemond. En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Il reçut la Médaille de la Résistance et la Croix de guerre 1939-1945 à titre posthume.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat, Corbonod et Seyssel, sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain). La Rue François-Bovagne à Seyssel honore sa mémoire.3 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
13/07/1944 Famille Burnard - Louis, Marius Burnard, né le 15 août 1923 à Corbonod (Ain), était le fils de François Alphonse Marie et de Marcelle Clotilde Clenod, domiciliés à Corbenod. Il était célibataire et domicilié à Corbonod, près de Seyssel (Ain).
En mars 1944, des jeunes gens venus de Seyssel et de Corbonod s’installèrent dans les bois pour travailler à l’exploitation forestière pour les Carburants Français. Louis Burnard travailla comme bûcheron.
Il entra dans la Résistance dans les maquis de l’Ain à la compagnie de Richemond, créée le 6 juin 1944 par Maurice Morrier, alias "Plutarque" et commandée par l’aspirant Picquerey. La compagnie a pour mission de construire des barrages routiers pour empêcher toute incursion allemande sur Retord et le plateau d’Hauteville.
Le 12 juillet 1944 l’ennemi lança l’opération Treffenfeld destinée à anéantir les maquis. La compagnie de Richemond se battit de cinq heures du matin à midi et compta onze morts et un blessé grave. Plutarque donna alors l’ordre du repli sur le Crêt du Nu.
Louis Burnard fut tué à l’ennemi le 13 juillet 1944 à dix heures au lieu-dit "Le Thumey" à Billiat, lors du repli de la compagnie sur Cuvéry après les combats au col de Richemond.
L’acte de décès fut dressé le 14 juillet sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 15 mars 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat et Corbonod, sur le monument commémoratif du maquis de Richemond à Chanay et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).4
Date d'exécution : 13/07/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Casali - Lido, Mario Casali, né le 7 décembre 1924 à Lyon 2e arr. (Rhône), était le fils de Romano et de Marie Elise Agostini, femme de chambre. Il était célibataire et domicilié à la ferme Meygre-Lamy, à Hauteville-Lompnès (Ain) et travaillait comme bûcheron.
Il entra dans la Résistance locale et rejoignit le groupe de François Bovagne de l’armée secrète de Haute-Savoie. En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la Feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués à 17 heures au lieu-dit "Les Bornales", parmi lesquels se trouvait Lido Casali. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
L’acte de décès fut dressé le 9 mars sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat et enregistré au nom d’un inconnu. Un jugement rectificatif de décès fut rendu par le Tribunal de première instance de Nantua le 9 février 1945 transcrit à Billiat le 26 février 1945. Il est indiqué qu’il portait un blouson de cuir fauve et était chaussé de bottes de caoutchouc noir.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite à Billiat le 8 décembre 1945.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat, sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).5 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Deconfin - Louis Joseph Deconfin, né le 21 novembre 1900 à Saint-Germain-sur-Rhône (Haute-Savoie), était le fils de Joseph Marie et de son épouse Eugénie née Loveiry.
Les relations entre les résistants, sédentaires ou maquisards, étaient fréquentes de part et d’autre du Rhône entre Haute-Savoie et Ain. François Bovagne, tout comme Edmond Fenestraz du secteur « Cristal 4 » de l’Ain étaient en relations constantes avec les résistants d’Eloise, notamment avec le groupe de Robert Gasilloud.
Le 8 mars 1944, le groupe Bovagne avait pour mission de faire passer des armes de Haute-Savoie dans l’Ain par-dessus le Rhône, au lieu-dit Malpertuis (commune de Saint-Germain-sur-Rhône). A cet endroit le Rhône est étroit et profond, mais en période de basses eaux on peut le franchir. Or, en mars les eaux sont hautes. En face sur la rive de l’Ain, se situe la ferme des Lades. Un concours de circonstances (lire Cristal 4 le secteur de Bellegarde-sur-Valserine ou Le sang de la Barbarie Editions de La Fontaine de Siloé), fit que des troupes allemandes étaient dans le secteur et il s’en suivit un violent accrochage avec les maquisards à la ferme des Lades (Ain) et jusque dans la gorge. Le seul survivant fut déporté.
« Les gendarmes de Seyssel, arrivés en début d’après-midi à Beaumont, descendent à Malpertuis, traversent l’étroite passerelle formée de troncs d’arbres jetés au-dessus du défilé, remontent à Beaumont, où ils annoncent que deux hommes sont tués dans le ravin. Il s’agissait de Roger Gros* et de Louis Déconfin* de la commune de Saint-Germain-sur-Rhône, qui étaient descendus vers le fleuve pour récupérer du bois. » (Revue des maquis de l’Ain Cristal 4).
Louis Deconfin figure sur le monument aux morts de Saint-Germain-sur-Rhône d’où il est originaire ainsi que dans l’Ain sur le monument commémoratif 1939-1945 érigé à Injoux-Génissiat.6 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Ducret - Joseph Albert Ducret, né le 20 décembre 1923 à Margencel (Haute-Savoie), était le fils de Jules et de Laure Jacquier. Il était célibataire et exerçait le métier de cultivateur à Margencel (Haute-Savoie).
Il était réfractaire au STO et entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de Haute-Savoie. Il faisait partie du groupe de François Bovagne. En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait dont Joseph Ducret allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la Feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués à 17 heures au lieu-dit "La Borlane" parmi lesquels se trouvait Joseph Ducret. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite à Billiat le 1er avril 1947.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat et Margencel, sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).7 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Fauraz - Roger Fauraz, né le 11 février 1922 à Ochiaz (aujourd’hui Châtillon-en-Michaille, Ain), était le fils d’Albert Joseph et de Germaine Eugénie Laisem. Il était célibataire. Il était domicilié à Billiat (Ain).
Il entra dans la résistance à l’armée secrète (AS) du secteur Bellegarde-sur-Valserine (Ain) dans le groupe de François Bovagne.
En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne, commandant du secteur et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués à 17 heures au lieu-dit "Les Bornales" parmi lesquels Roger Fauraz. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
L’acte de décès fut dressé le 9 mars sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat et enregistré au nom d’un inconnu. Un jugement rectificatif de décès fut rendu par le Tribunal de première instance de Nantua le 9 février 1945 transcrit à Billiat le 26 février 1945. Il est indiqué qu’il portait un blouson de cuir fauve et était chaussé de bottes de caoutchouc noir.
Il était membre des Forces françaises de l’intérieur, mention transcrite sur l’acte le 26 février 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 12 décembre 1945.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat, Châtillon-en-Michaille (hameau de Vouvray) et Échenevex, sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).8 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
13/07/1944 Famille Gallet - Marcel, André Gallet, né le 20 janvier 1913 à Sainte-Colombe-les-Vienne (Rhône), était le fils de Louis Marguerite, âgé de 55 ans, fermier et de Célestine Belon, âgée de 45 ans, ménagère. Il se maria le 19 octobre 1913 à Argenteuil (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) avec Marie Margot Pelletier. En 1940, il était domicilié à Bellegarde-sur-Valserine et en 1944 à Chanay (Ain).
Marcel Gallet entra dans la Résistance dans les maquis de l’Ain à la compagnie de Richemond, créée le 6 juin 1944 par Maurice Morrier, alias "Plutarque" et commandée par l’aspirant Picquerey. La compagnie a pour mission de construire des barrages routiers pour empêcher toute incursion allemande sur Retord et le plateau d’Hauteville.
Le 12 juillet 1944 l’ennemi lança l’opération Treffenfeld destinée à anéantir les maquis. La compagnie de Richemond se battit pendant de 5 heures du matin à midi et compta 11 morts et un blessé grave. Plutarque donna alors l’ordre du repli sur le Crêt du Nu.
Marcel Gallet fut tué à l’ennemi le 13 juillet 1944 à dix heures au lieu-dit "Le Thumey" à Billiat, lors du repli de la compagnie sur Cuvéry après les combats au col de Richemond.
L’acte fut dressé le 14 juillet sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat. Le décès fut confirmé par un jugement rectificatif de décès du Tribunal de première instance de Nantua rendu le 18 septembre 1946 transcrit le 8 octobre 1946 à Billiat.
Il est inhumé à la Nécropole nationale du Val-d’Enfer tombe 73, à Cerdon (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts, à Billiat, sur le monument commémoratif du maquis de Richemond à Chanay et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).9
Date d'exécution : 13/07/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Gros - Roger Gros, né à Saint-Germain-sur-Rhône (Haute-Savoie), était originaire de Saint-Germain-sur-Rhône où il était domicilié. Nous manquons d’informations plus précises.
Il entra dans la résistance à l’armée secrète du secteur de Bellegarde-sur-Valserine (Ain).
Le 8 mars 1944 le groupe AS de François Bovagne eut pour mission d’aller récupérer des armes de l’autre côté du Rhône. Tout se passa bien jusqu’au tunnel de Malpertuis où les armes furent essayées. On ne sait pas s’il y eut dénonciation mais les gendarmes de Génissiat et Bellegarde ainsi que la feldgendarmerie de La Cluse se trouvaient là et encerclèrent les résistants à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat (Ain). François Bovagne et sept de ses hommes furent tués. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
Pendant ce temps, les gendarmes de Seyssel, arrivés en début d’après-midi découvrirent deux cadavres dans la gorge du Rhône. Il s’agissait de Louis Deconfin et Roger Gros qui étaient descendus vers le fleuve pour récupérer du bois.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Saint-Germain-sur-Rhône (Haute(Savoie) et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).10 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Lecomte - Robert Marcel Lecomte, né le 27 novembre 1925 à Châlons-sur-Marne, aujourd’hui Châlons-en-Champagne (Marne), était le fils de Georges Henri et de Marcelle Marie Dhuièges Eugénie Toccanier. Il était célibataire et domicilié à Fagnières (Marne).
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) et appartenait au groupe de François Bovagne. En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la Feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués à 17 heures au lieu-dit "Les Bornales". Robert Lecomte en faisait partie. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
L’acte de décès fut dressé le 9 mars sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat et enregistré au nom d’un inconnu. Un jugement rectificatif de décès fut rendu par le Tribunal de première instance de Nantua le 5 avril 1945 transcrit à Billiat le 27 avril 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) transcrites sur l’acte de décès le 24 février 1950.
Une mention additive à l’acte de décès mentionne qu’il était soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat (Ain), Fagnières (Marne), sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).11 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Massacrier - Raymond Massacrier, né le 29 août 1922 à Saint-Rambert-l’Île-Barbe (aujourd’hui Lyon 9e arr., Rhône), était le fils de Pierre Marius et de Sophie Louise Bornier. Il était célibataire et domicilié à Collonges-au-Mont-d’Or (Rhône).
Il entra dans la Résistance au Bureau des opérations aériennes (BOA) et appartenait au groupe de François Bovagne. En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la Feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués à 17 heures au lieu-dit "Les Bornales". Raymond Massacrier en faisait partie. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
L’acte de décès fut dressé le 9 mars sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat et enregistré au nom d’un inconnu. Un jugement rectificatif de décès fut rendu par le Tribunal de première instance de Nantua le 2 février 1945 transcrit à Billiat le 26 février 1945.
Il est indiqué qu’il portait un « pantalon vert foncé paraissant du type camp de jeunesse » et « des gros souliers ferrés ».
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 15 décembre 1945 et fut homologué soldat de la Résistance intérieure françaises (RIF) le 20 novembre 1953.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat (Ain) et Collonges-au-Mont-d’Or (Rhône), sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).12
Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Petit - Léon Petit, né le 7 juillet 1921 à Villes (Ain), était le fils d’Eugène Marius, propriétaire cultivateur et de Marie Élisabeth Tissot. Il était le dernier d’une famille de six enfants. Il était célibataire et domicilié à Villes où il exerçait le métier de manœuvre (Ain).
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de Bellegarde-sur-Valserine (Ain) et appartenait au groupe de François Bovagne. En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la Feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués à 17 heures au lieu-dit "Les Bornales". Léon Petit en faisait partie. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
L’acte de décès fut dressé le 9 mars sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 18 décembre 1945.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat et Villes (Ain), sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).13
Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Sanchez - Vittoriano Sanchez, né le 20 avril 1925 à Somorrostro Vizcaya (ou Sommertès), était le fils de Juan et de Luciano Pabillo. C’était un réfugié républicain espagnol et il était domicilié en 1940 à Billiat (Ain). Il fut embauché comme bûcheron dans le secteur de Bellegarde.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) du secteur de Bellegarde-sur-Valserine (Ain) dans le groupe de François Bovagne.
En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués à 17 heures au lieu-dit "Les Bornales". Parmi eux se trouvait Vittoriano Sanchez. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
L’acte de décès fut dressé le 9 mars sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat. Il est indiqué que le corps de Vittoriano Sanchez était revêtu d’une capote.
Il est inhumé à la Nécropole nationale du Val d’Enfer, tombe 59, à Cerdon (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 10 mai 1946.
Son nom figure sur le monument aux mort, à Billiat, sur la stèle de la ferme des Lades (avec le prénom Victoriano), à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).14 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Tayeb - Djellil Tayeb était un travailleur algérien. Le 8 mars 1944 Tahar Ben Belkacem, Mohammed Ben Ahmed et Tayeb Djellil, tous trois algérien, se rendaient à leur travail au barrage de Génissiat. Un combat eut lieu à Billiat entre un groupe de la Résistance conduit par François Bovagne et l’ennemi assisté des gendarmes de Génissiat et Bellegarde. Passant à ce moment là, les trois civils furent arrêtés et torturés à mort.15 Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
08/03/1944 Famille Vulin - René, Henri Vulin, né le 25 octobre 1923 à Courmangoux (Ain), était le fils de ait le fils de Léon Émile et d’Augustine Alexandrine Maréchal, tous deux cultivateurs. Il était célibataire et domicilié à Saint-Martin-du-Mont (Ain).
Il entra dans la résistance à l’armée secrète (AS) du secteur Bellegarde-sur-Valserine (Ain) dans le groupe de François Bovagne.
En mars 1944 des armes furent parachutées pour le maquis mais au lieu de tomber sur le plateau du Retord dans l’Ain, elles tombèrent par erreur en Haute-Savoie. Le 8 mars 1944 François Bovagne et les huit hommes qu’il commandait allèrent les récupérer et les firent passer dans l’Ain en traversant le Rhône à l’aide d’une passerelle d’arbres tombés dans les gorges. Après la traversée, ils voulurent essayer les armes à l’intérieur du tunnel ferroviaire de Malpertuis. Malheureusement des cheminots entendirent le bruit des armes et s’inquiétèrent donnant l’alerte. Les gendarmeries de Génissiat et de Bellegarde et la feldgendarmerie de La Cluse ainsi que des ingénieurs allemands de passage partirent en chasse. Les gendarmes de Génissiat dont beaucoup étaient déjà acquis à la Résistance tirèrent en l’air pour avertir les maquisards mais il était déjà trop tard. Les gendarmes de Bellegarde avaient ouvert le feu blessant deux hommes. Les résistants s’éparpillèrent et tentèrent de se défendre mais ils furent pris en tenaille et encerclés à la ferme des Lades, à Billiat entre Bellegarde et Génissiat. François Bovagne et sept de ses hommes furent tués à 17 heures au lieu-dit "Les Bornales" parmi lesquels René Vulin. Un seul s’en sortira vivant mais sera déporté.
L’acte de décès fut dressé le 9 mars sur la déclaration de Claudius Gros, âgé de 62 ans, garde champêtre à Billiat et enregistré au nom d’un inconnu. Un jugement rectificatif de décès fut rendu par le Tribunal de première instance de Nantua le 5 avril 1945 transcrit à Billiat le 27 avril 1945.
Il est inhumé à la nécropole nationale du Val-d’Enfer tombe 41, à Cerdon (Ain).
Il était membre des Forces françaises de l’intérieur, mention transcrite sur l’acte le 27 avril 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 3 juin 1947.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Billiat et Saint-Martin-du-Mont, sur la stèle de la ferme des Lades, à Billiat et sur le monument commémoratif, à Injoux-Génissiat (Ain).16
Date d'exécution : 08/03/1944 Source : Le Maîtron
Bourg-en-Bresse
Famille André - ANDRÉ Jean, en classe de Terminale en 1942-43. Travaille pour l'Intelligence Service. Au maquis, chef du groupe qui porte son surnom : Groupe Claude. Tué en service, le 24 juillet 1944. Date d'exécution : 24/07/1944
06/1944 Famille Barange - BARANGE Hugues, Professeur adjoint, Surnom : Micky. Chef national des FUJ. Arrêté deux fois, la première à Montpellier début 1944. En juin, incarcéré à Montluc. Fusillé à Genas le 12 juillet 1944. Date d'exécution : 12/07/1944
1944 Famille Baudry - BAUDRY Gilbert, en classe de Seconde en 1940-41. Normalien ayant quitté le lycée de Bourg pour celui de Besançon. Prend le maquis à Mornay, en Haute-Saône. Capturé, fusillé en 1944. Date d'exécution : 1944
Famille Bensoussan - BENSOUSSAN André, en classe de Terminale en 1943-44. Chassé de l'École des Enfants de Troupe de Thol parce que juif. Il rejoint au maquis. Tué à La Valbonne le 1er septembre 1944. Date d'exécution : 01/09/1944
1943 Famille Berger - BERGER Henri, en classe de Terminale.
Recrute pour le maquis. Dénoncé. Arrêté à Bourg en 1943. Mort à Buchenwald en mars 1945. Date d'exécution : 03/1945
Famille Blétel - BLÉTEL Charles, en classe de Première en 1936-37. Aspirant. Prend part, à partir de Chalour, à la création du maquis dit "de Cize-Bolozon" (secteur d'Oyonnax) dont il dirige ensuite l'un des deux camps. Encerclé par les allemands à Échallon, il se donne la mort le 14 juillet 1944. Date d'exécution : 14/07/1944
Famille Brillat-Savarin - BRILLAT-SAVARIN Jean, en classe de Terminale en 1940-41. Rejoint, avec son frère Claude, la France Libre en passant par l'Espagne. S'engage dans l'Armée d'Afrique, prend part aux campagnes d'Italie (1943), puis de France.
Tué en Alsace à Rammelsmatt, le 9 décembre 1944. Date d'exécution : 09/12/1944
1944 Famille Ceretti - CERETTI Albert, en classe de Terminale en 1935-36. Après démobilisation, reprend ses études. En 1944, effectue son stage de pharmacien à Oyonnax. Le jour de Pâques, arrêté dans la rue en allant assurer son service de garde (3e rafle allemande). Envoyé au Struthof, puis à Buchenwald (Ellrich), où il meurt en novembre 1944. Date d'exécution : 11/1944
1942 Famille Dumond - DUMOND Yves, en classe de Terminale en 1910-11. Né en 1982 à Bourg. A vécu deux guerres. Déporté politique, mort à Auschwitz le 20 décembre 1942. Date d'exécution : 20/12/1942
Famille Franchi - FRANCHI Martin, en classe de Terminale en 1942-43. Ses études de Normalien achevées, prend le maquis à Cize-Bolozon. Opère dans le secteur d'Oyonnax.
Après la bataille du Fort de l'Écluse, est tué le 17 juin 1944 avec son frère Jean, à Léaz, près de Bellegarde. Date d'exécution : 17/06/1944
Famille Gaillard - GAILLARD Julien, en classe de Première en 1940-41. Arrêté à Foissiat le 6 juin 1944 avec 5 autres personnes. Emmené à Mâcon, puis à Lyon au Fort Montluc. Fusillé avec 22 camarades à Roche, dans l'Isère, le 18 juin. Date d'exécution : 18/06/1944
Famille Hyvert - HYVERT René, en classe de Seconde en 1938-39. Surnom de maquis : Printemps.
Tué à la bataille de Meximieux, lors de l'attaque allemande du Château, le 1er septembre 1944. Date d'exécution : 01/09/1944
26/08/1942 Famille Klejn - KLEJN Alfred, en classe de Seconde en 1941-42. Israélite, arrêté avec une partie de sa famille à Saint-Étienne-du-Bois le 26 août 1942 par la police de Vichy. Déporté en Pologne. Son frère Natan et lui s'évadent de leur camp, mais seront repris. Meurt à Varsovie en 1944. Natan mourra en 1946.
10/07/1944 Famille Lévy - LÉVY Jean-Paul, en classe de Terminale en 1942-43. Arrêté à la rafle de Bourg du 10 juillet 1944. Fusillé comme israélite, avec son père et son grand-père au massacre des Vennes.
Famille Lumalé - LUMALÉ René, en classe de Première en 1942-43. Normalien. Appelé aux Chantiers de Jeunesse en juillet 1943. En septembre 1944 s'engage dans la 1ère Armée. Prend part à la campagne d'Alsace. Tué à Morsch (sud de Karlsruhe) le 6 avril 1945. Date d'exécution : 06/04/1945
Famille Mennel - MENNEL Jean (ou Alfred), en classe de Terminale en 1908-09. Né en 1892 à Montbéliard. Déporté politique. Meurt à Buchenwald en 1944. Date d'exécution : 1944
Famille Montange - Paul, en classe de Première en 1937-38 (et 1938-39 ?). Classe de philo au lycée Ampère. Chantiers de Jeunesse en 1941-42, puis École de laiterie de la Roche-sur-Foron. Prend le maquis en Dordogne en septembre 1943. Capturé par les GMR en octobre. Camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (près de Toulouse). Déporté fin juillet à Leauplöbnitz près de Magdebourg. Meurt le 30 mars 1945. Date d'exécution : 30/03/1945
Famille Page - PAGE Roger, en classe de Première en 1942-43. Arrêté en 1942, puis relâché. Prend le maquis à la ferme de la Montagne, à Hotonnes en 1943. Défile le 11 novembre à Oyonnax. Arrêté à Billiat en février, et déporté. Meurt à Mauthausen le 7 juillet 1944. Date d'exécution : 07/07/1944
Famille Peillon - Raymond Peillon, en classe de Seconde en 1918-19. Arrêté à Oyonnax. Fusillé par les allemands le 13 juillet 1944. Date d'exécution : 13/07/1944
Famille Perret - Jean Perret, en classe de Terminale en 1938-39. Instituteur. Aide son frère Léon, blessé au maquis, à s'évader de l'hôpital de Bourg. Tous deux retournent au maquis à Saint-Martin-du-Mont. Ils y sont tués le 6 juillet 1944. Date d'exécution : 06/07/1944
Famille Piquet - PIQUET François, en classe de Seconde en 1939-40. Rejoint le maquis en mai ou juin 1944. Gravement blessé à Tanvol, au nord de Bourg le 18 juillet 1944. Meurt à l'hôpital de Nantua le lendemain.
Famille Rabeyrin - RABEYRIN Jean, en classe de Seconde en 1943-44. Normalien de 1ère année. Prend le maquis dans le Revermont début juin 1944. Tué le 2 septembre à Varennes-sur-Sauveur. Date d'exécution : 02/09/1944
05/06/1944 Famille Schmidt - SCHMIDT Pierre, Professeur adjoint.
Surveillant général sous le nom de Bourgeois, car alsacien. Arrêté par la Milice à la rafle du lycée du 5 juin 1944. Incarcéré. Relâché, prend le maquis.
Blessé le 1er septembre à Pont-de-Chazey, meurt à l'hôpital américain de Rives, dans l'Isère.
Famille Sordet - Raymond, en classe de Première en 1939-40. Appartient, avec Michel Caillaud, neveu du Général de Gaulle, au réseau "Charette". Agent du Bureau Central de Renseignements et d'Action (BCRA). Relève les plans de la base allemande sous-marine de Toulon et les transmet à Londres. Arrêté peu après, fusillé le 31 mai 1944 à Lyon-la-Doua. Date d'exécution : 31/05/1944
Famille Tourrette - TOURRETTE Serge, en classe de Quatrième en 1939. Lieutenant dans le réseau "Charette" (côte méditarranéenne) ; Raymond Sordet est son capitaine. Engagé dans la même mission, puis arrêté en même temps que lui. Fusillé également le 31 mai 1944 à Lyon-la-Doua. Date d'exécution : 31/05/1944
Famille Vermeil - VERMEIL Firmin, en classe de Terminale en 1940-41. Engagé dans le groupe de chasse Normandie-Niemen. Meurt sur le front russe dans la région d'Orel (probablement en août 1943). Date d'exécution : 08/1943
10/07/1944 Famille Vérolle - Michel, en classe de Terminale en 1939-40. Élève de Normale Supérieure. Arrêté lors de la rafle de Bourg du 10 juillet 1944. Déporté à Neuengamme. Meurt avec son ami Tiersot, lors du naufrage du Cap Arcona parti de Lübeck et coulé en mer Baltique par l'aviation britannique (6000 naufragés, 450 rescapés).
1943 Famille Voisin - Paul, en classe de Terminale en 1940-41. Réfractaire du STO, arrêté en mai ou juin 1943. Incarcéré probablement à Montluc puis envoyé à Compiègne. Meurt à Buchenwald fin 1943.
17/05/1944 Famille Walter - WALTER André, en classe de Seconde en 1938-39. Membre de l'État Major des FTP zone sud. Arrêté lors d'une réunion le 17 mai 1944. Fusillé le 17 juin à Saint-Laurent-de-Mure. Date d'exécution : 17/06/1944
Brégnier-Cordon
01/1944 Famille Bendrihem ou Ben Drihem - Albert Fernand Abraham, 37 ans, né à Oran le 09/08/1906 était médecin. Élu au conseil municipal de Nice en 1938, blessé pendant la campagne de 1940, Albert s’établit à Izieu, puis à Brégnier-Cordon et Saint-Benoit. Radié par l’État français, il avait continué à exercer malgré les lois anti-juives. Arrêté à Brégnier-Cordon (01300) en janvier 1944, il est déporté à Auschwitz le 3 février 1944, puis à Buchenwald et meurt à Aholfing (Bavière), pendant la marche de la mort le 25/05/1945. Déportation : 03/02/1944 convoi no 67
Bressolles
31/08/1944 Famille Mas - François Mas, ancien combattant, est tué par des soldats allemands le 31/08/1944. Date d'exécution : 31/08/1944 Source : Archives du Rhône
Chanoz-Châtenay
02/09/1944 Famille Blanc - Alexandre Blanc est tué par les allemands le 02/09/1944 à Chanoz-Châtenay. Date d'exécution : 02/09/1944 Source : Archives du Rhône
02/09/1944 Famille Messand - Joseph Messand est tué par les allemands le 02/09/1944 à Chanoz-Châtenay. Date d'exécution : 02/09/1944 Source : Archives du Rhône
Châtillon-la-Palud
09/06/1944 Famille Lherbette - Johanny Amédée Lherbette, né le 21 mai 1893 à Limonest (Rhône), exécuté sommairement le 11 juin 1944 à Châtillon-la-Palud (Ain) ; entrepreneur et maire de Châtillon-la-Palud ; résistant et chef de l’AS de Châtillon-la-Palud. Il sera fusillé par un milicien au lieu-dit "La grange du Bois". Date d'exécution : 11/06/1944 Source : Le Maîtron
Châtillon-sur-Chalaronne
11/06/1944 Famille Anselme - Maurice est tué par des soldats allemands à Châtillon-sur-Chalaronne le 11/06/1944. Source : Archives du Rhône
Courmangoux
16/04/1944 Famille Lerner - La famille Lerner, juifs, originaires de Reims, est installée à Roissiat jusqu'au 16 avril 1944, quand une unité de la Wehrmacht fouille chaque maison de la commune.
Hélène Robin* avait emmené la famille à Lyon à l'exception de Max et Louis Lerner. Lors de la rafle à Roissiat, ils se cachent dans le grenier de la maison, mais sont capturés. Max montre les documents prouvant qui est autorisé par l’administration française et allemande de travailler en tant qu’artisan façonnier et est relâché. Louis sera emmené à la prison Montluc de Lyon, puis déporté de Compiègne à Buchenwald le 12/05/1944. Le reste de la famille Lerner restera dans un appartement loué par Hélène Robin* à Lyon jusqu'à la libération en septembre 1944. Louis Lerner fera partie des cinq Juifs rémois revenus de déportation le 14 avril 1945, avec Mafsalie Goldsztajn, Moïse Molczadski, Valentin Salomon, Abraham Albert Weinberg et Sylvain Zusman.
Déportation : 12/05/1944
Dagneux
Famille Bach - Fauchel Bach, né le 17/05/1892 à Domaezevo (Russie), domicilié à Villeurbanne (Rhône), tricoteur, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. 17 Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Belfer - Majer Belfer, né le 7 /8/1907 à Tmaszos (Pologne). domicilié à 20 rue de Chabrol à Paris, tailleur, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. 18 Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Brique - Victor Joseph Brique, né le 19/03/1920 à Estavayer le Gibloux (canton de Fribourg Suisse) domicilié à Eloise (Haute-Savoie), interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Chaussard - Gaston Louis Chaussard, né le 14/02/1915 à Epinay-sur-Seine, demeurant à Seyssel (Ain), cuisinier, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Dreyfuss - Edouard Lucien Dreyfuss, né le 11/12/1894 au Puy (Haute-Loire), contrôleur des contributions directes, et son fils René Maurice Roger, né le 17/08/1923 à Lyon ( Rhône), élève à l'école de Chimie de Lyon, domiciliés 2 avenue Berthelot (Rhône), internés à la prison de Monluc à Lyon, ont été fusillés par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Ducenti - Louis Ducenti, né le 2/7/1888 à Vall Alta (Italie), domicilié à Collonges-Fort-l'Ecluse (Ain), cultivateur, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Garon - Paul Garon, né le 18/12/1917 à Chalmoux (Saône-et-Loire), domicilié à Coublanc, cultivateur, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Garrivier - Louis-Joseph Garriver, né le 31/08/1901 à Crémieu (Isère), domicilié à Crémieu, mécanicien, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Gaudillat - André Antoine Gaudillat, né le 21/02/1903 à Lugny (Saône-et-Loire), domicilié à Tournus-Cafetier, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Gintzburger - René Gintzburger, né le 18/09/1896 à Chalons-sur-Saône, domicilié Paris 15°, fourreur, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Jaques - Isidore Jaques, né le 25/09/1891 à Paris 3e, domicilié à Lyon ( Rhône), agent de fabrique, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
12/06/1944 Famille Kaufmann - Éric, 27 ans, né le 23 décembre 1916 à Strasbourg (Bas-Rhin), ingénieur SNCF, domicilié à Oullins (Rhône), interné à la Prison Montluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Krotowski - Paul Krotowski, né le 17/06/1910 à Berlin (Allemagne), fils de Stéphan Krotowski et de Mina née Rappeport, domicilié à Paris, commerçant, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Polla - Charles Alexandre Polla, né le 25/11/1898 à Trieste (Italie), domicilié à Lyon 2 rue de l'Arbre Sec, maroquinier, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Rappeport - Karl Rappeport, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Reihn - Herbert Reihn, né le 22/04/1890 à Breslau (Allemagne), domicilié à Paris 17e, rentier, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Renaud - Jeanne Renaud, née le 24/11/1912 à Lyon 6e, femme de chambre, internée à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillée par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Thomasi - Barthélémy Thomasi, né le 7/12/1882 à Aix-les-Bains (Savoie) domicilié à Pougny (Ain), maçon, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Wurmser - Michel Wurmser, né le 11/08/1921 à Paris 10e, domicilié à Lyon (Rhône), employé de commerce, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Famille Wyszkowski - Jacob Wyszkowski, né le 8/01/1922 à Varsovie (Pologne), cordonnier habitant à Paris, interné à la prison de Monluc à Lyon, a été fusillé par les Allemands le 12 juin 1944 au lieu dit Moulin Givry à Dagneux. (Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux). Date d'exécution : 12/06/1944 Source : M.S 03/01/11
Dommartin
25/08/1944 Famille Vieux - Hippolyte, Joseph, né le 5 février 1893 à Dommartin (Ain), abattu le 25 août 1944 à Dommartin, aujourd’hui Bâgé-Dommartin (Ain) ; cantonnier ; victime civile.
Hippolyte Joseph Vieux participa à la Première Guerre mondiale au sein du 23e régiment d’infanterie. Il fut fait prisonnier à Soissons le 13 janvier 1915 et le resta jusqu’au 7 décembre 1918.
Il se maria le 17 décembre 1927 à Dommartin avec Julie Goujon (1909-1985).
En août 1944, quelques minutes après le passage d’un convoi de camions allemands, il est découvert mort à côté de sa bicyclette. Il avait été tué d’une balle dans le cou.
Ce décès fit l’objet d’un rapport de gendarmerie (PV 220 du 7 novembre 1944 de la brigade de gendarmerie de Bagé-le-Châtel). Il y eut également une enquête effectuée (enquête N°95 du 8 décembre 1944 du service départemental du Mémorial). Date d'exécution : 25/08/1944 Source : Le Maîtron
Dortan
Famille Lambing - Emile, né le 20/02/1923 à Martignat (Ain)a été arrêté en 1943 à DORTAN (Ain), transféré à Compiègne (Oise), puis déporté le 28/10/1943 et arrivée à BUCHENWALD le 30/10/1943 par le convoi n° 1.145. Matricule de déporté : 30537 - Emile Lambing est porté disparu depuis 1944, il aurait travaillé dans les camps de Dora et Ellrich, sites annexes de BUCHENWALD. Déportation : 28/10/1943 convoi no 61 Date d'exécution : JJ/MM/1944
Hauteville
06/02/1944 Famille Abramovitch - Albert, né à Paris en 1901, et Simone, née à Paris en 1911, réfugiés à Hauteville, sont arrêtés parce que juifs le 6 février 1944. Ils seront déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz le 07/03/1944 par le convoi n° 69. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Le Mémorial des Juifs de France
26/08/1942 Famille Buks - Chaskiel, né à Lodz (Pologne) le 20/07/1895, son épouse Beile (Berjla) née Haz à Lodz le 20/11/1898, de nationalité polonaise, et leurs enfants Fajga, née le 24/05/1924 à Lodz et Armand, né le 4 novembre 1928 à Anvers (Belgique), arrivent en France. Ils arrivent dans l'Ain et s'installent à Saint-Étienne-du-Bois puis à Hauteville où ils sont arrêtés parce que juifs le 26 août 1942. Internés au Camp de Vénissieux, les deux enfants parviennent à être sortis du camp et cachés. Les parents sont déportés de Drancy à Auschwitz pr le convoi n° 27.
Les enfants, placés à Pont-de-Veyle, puis à Montluel et à Niévroz seront saufs. Déportation : 02/09/1942 convoi no 27
06/02/1944 Famille Burzstein - Georges, réfugié à Hauteville, est arrêté le 6 février 1944 parce que juif.
06/02/1944 Famille Londner - Dobrys, 32 ans, née en 1912 à Sosnowiec (Pologne) et son mari Joseph, né à Dąbrowa (Pologne) en 1903, sont réfugiés à Hauteville. Arrêtés parce que juifs le 06/02/1944, ils seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
28/04/1944 Famille Pakula - La famille Pakula habitait à Paris, 11 rue Jean-Pierre Rimbaud. Ils sont réfugiés à Hauteville-Lompnès. Le 28 avril 1944, la gestapo fit sa première descente à l’Espérance. Ils cherchaient Moszek Pakula et son fils Victor Pakula (16 ans), dénoncés comme résistants. Mais Victor Pakula était déjà passé en Suisse alors que sa famille était encore à Hauteville : son père Moszek, né le 16/02/1899 à Rawa Mazowiecka (Pologne), résidait aux Ormeaux, tandis que sa mère Chaja, née en 1896 à Rawa Mazowiecka en Pologne et sa sœur Tauba (20 ans) étaient au Sanatorium de l’Espérance. Ils arrêtèrent Moszek, Chaja et Tauba et les internèrent à la Prison Montluc (Lyon) avant de les envoyer à Drancy. Ils sont déportés le 20 mai 1944 par le convoi n° 74. Seule Tauba reviendra en 1945. Déportation : 20/05/1944 convoi no 74
21/02/1943 Famille Reich - Manuel, dit Max, né le 22 novembre 1924 à Bucarest (Roumanie), réfugié à Hauteville-Lompnès. Il est arrêté le 21 février 1943 parce que juif et sera déporté sans retour de Drancy à Maidanek le 6 mars 1943 par le convoi n° 51. Déportation : 06/03/1943 convoi no 51
06/02/1944 Famille Segal - Guilele dit Gustave, polonais, réfugié à Hauteville-Lompnès, rejoint le maquis le 10 octobre 1943. Gustave, 30 ans, est arrêté parce que résistant et juif le 06/02/1944.
06/02/1944 Famille Vogel - David, écrivain et poète, né à Satanov (Russie) le 15/05/1891, est marié à Ada née Nadler. Réfugié à Hauteville-Lompnès, il est arrêté parce que juif le 06/02/1944. Il sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz pr le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69
Izieu
06/04/1944 Famille Adelsheimer - Laura née Heimann le 02/10/1897 à Lemforde, Niedersachsen, Allemagne et son fils Sami né à Mannheim (Allemagne) le 30/10/1938 sont déporté de Mannheim vers le Camp de Gurs le 22/10/1940 parce que juifs. Ils y resteront jusqu'en 1942 avant d'être envoyés au Camp Joffre à Rivesaltes en 1942. Sami est placé au Solarium Marin, home d'enfants de l'OSE de Palavas-les-Flots en mai 1942 puis à la Maison d'Enfants d'Izieu, home d'enfants de l'OSE d'Izieu à partir du 3 juillet 1943.
Laura Adelsheimer est arrêtée à l'Hôpital Saint-Louis de Perpignan (66) et sera déportée de Drancy à Auschwitz le 20/11/1943 par le convoi n° 62.
Raflé à la Maison d'Enfants d'Izieu le 6 avril 1944 parce que juif par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie. Rassemblé à Lyon. Envoyés à Drancy, 34 enfants dont Sami et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13/04/1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Ament - Hans (dit Jeannot), 10 ans, né à Vienne (Autriche) le 15/02/1934, second fils d'Ernestina et de Max Ament, de nationalité autrichienne, réfugié à la maison des enfants d'Izieu, est arrêté parce que juif le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie. 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Hans est déporté le 30 mai 1944 par le convoi n° 75. Son père Max avait été déporté le 04/03/1943 par le convoi n° 50, sa mère, Ernestina, hospitalisée pour tuberculose au sanatorium L'espérance à Hauteville dans l'Ain, décède le 07/08/1944. Seul son frère aîné, Alfred, avait pu partir en Suisse. Devenu orphelin à 17 ans, Alfred émigrera aux Etats-Unis. Déportation : 30/05/1944 convoi no 75
06/04/1944 Famille Aronowicz - Nina, 12 ans, née à Bruxelles le 28 novembre 1932, de nationalité belge, réfugiée à la maison des enfants d'Izieu, est arrêtée parce que juive le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Nina est déporté sous le nom de "Marie Aronovic". Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Balsam - Jean-Paul, 10 ans, né en France, de nationalité française, est réfugié à la maison des enfants d'Izieu. Le 6 avril, son frère Max, 12 ans, vient lui rendre visite pour les vacances de Pâques. Ils sont arrêtés parce que juifs le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Benassayag - Esther, 12 ans, Élie, 10 ans, et Jacob, 8 ans, nés en Algérie, de nationalité française, sont arrêtés parce que juifs le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Benguigui - Jacques, 13 ans, Richard, 7 ans, et Jean-Claude, 5 ans, nés en Algérie, de nationalité française, réfugiés à la maison des enfants d'Izieu, sont arrêtés parce que juifs le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Bentitou - Barouk-Raoul, 12 ans, né en Algérie, de nationalité française, réfugié à la maison des enfants d'Izieu, est arrêté parce que juif le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Bulka - Majer Marcel, 13 ans, né en Pologne, et Albert, 4 ans, né en Belgique, réfugiés à la maison des enfants d'Izieu, sont arrêtés parce que juifs le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Feiger - Srul Feiger et son épouse Lucie nés en Ukraine, étaient réfugiés en France. Srul Feiger est interné à Rivesaltes et déporté par le convoi n° 31 du 11/09/1942. Lucie part à Izieu et devient éducatrice à la maison des enfants d'Izieu. Lucie, 49 ans, est arrêtée parce que juive le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Lucie est déportée le 29 avril 1944 par le convoi n° 72. Déportation : 29/04/1944 convoi no 72
06/04/1944 Famille Feldblum - Lea, 26 ans, éducatrice à la colonie d'Izieu est raflée parce que Juive à la Maison d'enfants d'Izieu le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Lea sera la seule survivante. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Friedler - Isidore Friedler né le 14/05/1915 à Granvenhague (Pays-Bas), électricien et Mina née Kluster le 20/02/1912 à Turka en Pologne, et leur fille Lucienne née le 18/02/1939 à Berchem en Belgique, étaient réfugiés en France. Isidor est arrêté en 1943, tandis que Mina et Lucienne se réfugient à la maison des enfants d'Izieu, où Mina est monitrice. Mina, 32 ans, et Lucienne, 5 ans, sont arrêtées parce que juive le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Mina et Lucienne sont déportées sans retour le 30 juin 1944 par le convoi n° 76. Isidore Friedler sera libéré le 16/02/1945 et quittera l'Europe pour partir vivre en Israël. Déportation : 30/06/1944 convoi no 76
06/04/1944 Famille Gamiel - Egon, 9 ans, est arrêté le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Gerenstein - Maurice, 13 ans, et Liliane, 11 ans, sont arrêtés le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Goldberg - Henri-Chaïm, 13 ans, et Joseph, 12 ans, sont arrêtés le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Halaunbrenner - Mina, 8 ans, et Claudine, 5 ans, née en France, réfugiées à la maison des enfants d'Izieu, sont arrêtées parce que juives le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Mina et Claudine sont déportées le 30 juin 1944 par le convoi n° 76. Déportation : 30/06/1944 convoi no 76
06/04/1944 Famille Halpern - Georges, 8 ans, né le 30 octobre 1935 à Vienne, est arrêté parce que juif le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Hirsh - Arnold, 17 ans, né en Allemagne, réfugiés à la maison des enfants d'Izieu, est arrêté parce que juif le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau. Miron Zlatin et les deux adolescents les plus âgés, Théo Reis (16 ans) et Arnold Hirsh (17 ans) sont déportés le 15 mai 44 par le convoi numéro 73, uniquement composé d'hommes dans la force de l'âge. C'est dans la forteresse de Tallin en Estonie, que les SS viennent les chercher pour les exécuter dans la forêt toute proche. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73 Date d'exécution : 02/08/1944
06/04/1944 Famille Kargeman - Isidore, 10 ans, né le 29 mars 1934 à Paris 12e, est raflé parce que Juif le 6 avril 1944 à la Maison d'enfants d'Izieu et déporté sans retour vers Auschwitz le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Krochmal - Renate, 8 ans et Liane, 6 ans sont nées à Vienne (Autriche) le 3 septembre 1935 et le 25 juillet 1937. La famille se réfugie en Belgique où Jacob le père est arrêté le 10 mai 1940 à Anvers. Il est interné au camp de Saint Cyprien puis transféré à Gurs. Amalia, son fils Siegfried et ses filles sont arrêtées et internées à Rivesaltes. Les parents sont déportés par le convoi 33. Siegfried décède à Rivesaltes. Raflées parce que Juives à la Maison d'enfants d'Izieu, les deux fillettes sont déportées sans retour vers Auschwitz le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Leiner - Max, 8 ans, est arrêté le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Levan-Reifman - Sarah, 36 ans, et Claude, 10 ans, sont arrêtés le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Loebmann - Fritz, 15 ans, est arrêté le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Luzgart - Alice-Jacqueline, 10 ans, née en France, réfugiée à la maison des enfants d'Izieu, est arrêtée parce que juive le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Alice est déportée le 30 mai 1944 par le convoi n° 75. Déportation : 30/05/1944 convoi no 75
06/04/1944 Famille Mermelstein - Paula, 10 ans, et Marcel, 7 ans, nés en Belgique, réfugiés à la maison des enfants d'Izieu, sont arrêtés parce que juifs le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Paula et Marcel sont déportés le 20 mai 1944 par le convoi n° 74. Déportation : 20/05/1944 convoi no 74
06/04/1944 Famille Reifman - Moïse, 63 ans, et son épouse Éva, 61 ans, sont arrêtés le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Reis - Theodor, 16 ans, né en Allemagne, réfugié à la maison des enfants d'Izieu, est arrêtés parce que juif le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau.
Miron Zlatin et les deux adolescents les plus âgés, Théo Reis (16 ans) et Arnold Hirsh (17 ans) sont déportés le 15 mai 44 par le convoi numéro 73, uniquement composé d'hommes dans la force de l'âge. C'est dans la forteresse de Tallin en Estonie, que les SS viennent les chercher pour les exécuter dans la forêt toute proche. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73 Date d'exécution : 02/08/1944
06/04/1944 Famille Sadowski - Gilles, 8 ans, est arrêté le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Spiegel - Martha, 10 ans, et Senta, 9 ans, sont arrêtées le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Springer - Sigmund est né le 15 mars 1936 à Vienne (Autriche). Il est le fils de Sara née le 2 novembre 1901 et de Mendel Lazar Springer né le 3 janvier 1906. Arrêtés parce que juifs, ils sont internés à Rivesaltes et déportés sans retour vers Auschwitz (Pologne) le 11 septembre 1942 par le convoi n° 31.
Sigmund est envoyé à la Maison d'Izieu. Sigmund, 8 ans, est arrêté le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Szulklaper - Sarah, 11 ans, est arrêtée le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Tetelbaum - Max, 12 ans, et Herman, 10 ans, sont arrêtés le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Weltner - Charles, 9 ans, né le 07/08/1934 à Paris 12e, réfugié à la maison des enfants d'Izieu, est arrêté parce que juif le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Charles est déporté le 30 mai 1944 par le convoi n° 75.Charles, 9 ans, né le 07/08/1934 à Paris 12e, réfugié à la maison des enfants d'Izieu, est arrêté parce que juif le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Charles est déporté le 30 mai 1944 par le convoi n° 75. Déportation : 30/05/1944 convoi no 75
06/04/1944 Famille Wertheimer - Otto, 12 ans, est arrêté le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
06/04/1944 Famille Zlatin - Miron, 39 ans, sont arrêtés le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau.
Miron Zlatin et les deux adolescents les plus âgés, Théo Reis (16 ans) et Arnold Hirsh (17 ans) sont déportés le 15 mai 44 par le convoi numéro 73, uniquement composé d'hommes dans la force de l'âge. C'est dans la forteresse de Tallin en Estonie, que les SS viennent les chercher pour les exécuter dans la forêt toute proche. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73 Date d'exécution : 02/08/1944
06/04/1944 Famille Zuckerberg - Émile, 5 ans, est arrêté le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie.
Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
Joyeux
13/08/1944 Famille Bourgeay - Antoine, Gabriel né le 09/04/1901 à Lyon 4e, employé de banque domicilié 29 rue d'Ivry Lyon 4 et son fils, Pierre, Joseph né le 08/01/1927 à Lyon 4e et décédé le 13/08/1944 à Joyeux (Ain), lycéen domicilié 29 rue d'Ivry Lyon 4e, ont été mitraillés et assassinés par des Allemands, alors qu'ils venaient de Lyon à bicyclette pour le ravitaillement. Date d'exécution : 13/08/1944 JO : Témoignage de Monique Destable
La Boisse
16/06/1944 Famille Baux - Louis est né le 15 janvier 1905 à Lyon. Retraité des PTT, marié et père d’un enfant, ils habitent à La Boisse. Dénoncés comme communistes et résistants, il est arrêté le 16 juin 1944 à La Boisse en même temps que Paul Chabas et Louis Crouzet par des soldats allemands d’un détachement de DCA installé dans la commune depuis le 28/01/1944. Interrogés par la Gestapo de Lyon, ils sont envoyés au fort Montluc. Le 1er juillet 1944, ils sont transférés à Compiègne puis déportés le 15 juillet à Neuengamme. Louis Baux rentrera de déportation le 30/06/1945. Déportation : 15/07/1944 Source : Archives du Rhône
16/06/1944 Famille Chabas - Paul, né le 27 mai 1904 à Bourg-lès-Valence dans la Drôme, tapissier, habite à La Boisse. Paul et ses compagnons Louis Baux et Louis Crouzet, dénoncés comme communistes et résistants, sont arrêté le 16 juin 1944 à La Boisse par des soldats allemands d’un détachement de DCA installé dans la commune depuis le 28/01/1944. Interrogés par la Gestapo de Lyon, ils sont envoyés au fort Montluc. Le 1er juillet 1944, ils sont transférés à Compiègne puis déportés le 15 juillet à Neuengamme. Il est libéré mais très affaibli et décède en Allemagne le 06/06/1945. Déportation : 15/07/1944 Source : Archives du Rhône
16/06/1944 Famille Crouzet - Louis et ses compagnons Louis Baux et Paul Chabas, dénoncés comme communistes et résistants, sont arrêté le 16 juin 1944 à La Boisse par des soldats allemands d’un détachement de DCA installé dans la commune depuis le 28/01/1944. Louis Crouzet est mutilé à 100 % de la Première Guerre mondiale. Lors de son arrestation il est âgé de 45 ans. Interrogés par la Gestapo de Lyon, ils sont envoyés au fort Montluc. Le 1er juillet 1944, ils sont transférés à Compiègne puis déportés le 15 juillet à Neuengamme. Déportation : 15/07/1944 Source : Archives du Rhône
Lagnieu
29/03/1944 Famille Petit - Marcel, résistant, né le 19 mars 1908 à Crémieu (Isère), est arrêté le 29 mars 1944 à Posafol (Ain). Déporté le 29 mars 1944 à Neuengamme, il est rapatrié le 28 juillet 1945. Déportation : 29/03/1944
Loyettes
11/05/1943 Famille Delaye - Pierre Delaye, 41 ans, né le 31 décembre 1902 à Lyon, résistant, lieutenant-radio, est tué par la Gestapo au pont de Loyettes (Ain) le 11 mai 1943. Date d'exécution : 11/05/1943
Marlieux
14/07/1944 Famille Meyer - Marcel, né à Seppois-le-Bas (68) le 27/03/1904, marchand de bestiaux, est le fils de Jean Meyer et Cécile Lévy. Il épouse à Colmar Lucie Geismar. Ils auront un fils Jean-Claude Meyer. Avant la guerre, la famille Meyer vivait à Héricourt (70). Elle s’est réfugiée à Bourg-en-Bresse-01.
Marcel, arrêté parce que juif, sera exécuté à Marlieux le 14 juillet 1944. Date d'exécution : 14/07/1944
Nantua
Famille Erlich - Rywa, 26 ans, née Goldman le 05/08/1917 à Kalisz (Pologne), était domicilié rue du Collège à Nantua (01). Il est arrêté parce que juif et sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 le 31/07/1944. Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : convoi77.org
Neyron
21/12/1942 Famille Amsterdamer - Isaac, né à Varsovie (Pologne) le 26/04/1902, avait épousé à Mulhouse Elisabeth Meyer. Ils ont deux fils, Roland et Henri. Arrêté parce que juif à Neyron le 21/12/1942, Isaac, 41 ans sera déporté sans retour vers Auscwhitz le 11/02/1943 par le convoi n° 47. Déportation : 11/02/1943 convoi no 47 Source : Shoah Names Database
10/01/1944 Famille Basch - À Neyron, furent assassinés par la milice française de Lyon dirigée par Paul Touvier, Hélène et Victor Basch, en janvier 1944. Sur le lieu précis de leur assassinat est aujourd'hui érigé le mémorial Hélène-et-Victor-Basch. Sur chacun des corps de Victor et Hélène Basch, les miliciens ont laissé une feuille de papier retenu par une pierre sur lequel était écrit : Terreur contre terreur. Le juif paie toujours. Ce juif paye de sa vie l'assassinat d'un National. À bas De Gaulle-Giraud. Vive la France.
Signature : Comité National Anti-Terroriste, région lyonnaise19 Date d'exécution : 10/01/1944
Nivollet-Montgriffon
07/1944 Famille Sartory - Sartory, résistant du Maquis de l'Ain et du Haut-Jura du camp Nicole, sera tué à Nivollet en juillet 1944. Date d'exécution : 07/1944
Pont-d'Ain
1944 Famille Lévy - Marcel, né à Sierentz (68) le 07/03/1872, fils d’Isidore Lévy et de Mélanie Lévy, et son épouse Clémentine née Schwab à Diemeringen (67) le 18/02/1880, fille de Théodore Schwab et Fanny, et leur fille Suzanne épouse Steinberg résidait à Belfort (90) avant la guerre est réfugiée à Pont d’Ain. Marcel, 72 ans, et Clémentine, 64 ans, sont fusillés par la milice le 12/06/1944 à Pont d’Ain. Date d'exécution : 12/06/1944
Pougny
02/07/1944 Famille Zumbach - Maurice Gustave, né le 1er novembre 1923 à Villard-Bonnot (Isère) est arrêté le 2 juillet 1944 à la gare de Pougny-Chancy par les Allemands. Interné à Gex, puis au fort de Montluc à Lyon, il est interné à Compiègne. Fin octobre 1944, il est déporté à Buchenwald et affecté au Kommando de Techka, d'où il revient en avril 1945.
Saint-Didier-de-Formans
16/06/1944 Famille Bloch - Marc Léopold Benjamin, 58 ans, né le 6 juillet 1886 à Lyon (Rhône), historien français et membre de la Résistance, fait prisonnier par la Gestapo a été fusillé le 16 juin 1944 à Saint-Didier-de-Formans (Ain). Date d'exécution : 16/06/1944
Saint-Étienne-du-Bois
1942 Famille Berbée - Chaim, né en 1894 à Novgorod, commerçant, et son épouse, Adela née Jacubowicz en 1900 à Sieradz (Pologne) réfugiés de Genk (Belgique), sont arrêtés parce que juifs à Saint-Etienne-du-Bois et déportés sans retour de Lyon Venissieux vers Auschwitz le 26 août 1942. Déportation : 26/08/1942 convoi no 24
Saint-Trivier-de-Courtes
15/06/1944 Famille Rybinski - Suzanne, 43 ans, née Troksbetryger le 20/10/1901 à Varsovie (Pologne), était domiciliée à Saint-Trivier-de-Courtes (01). Elle est arrêtée parce que juive et sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 le 31/07/1944. Déportation : 31/07/1944 convoi no 77
Sault-Brénaz
11/06/1944 Famille Chaleyssin - Francisque, résistant, né le 18 septembre 1925 à Lyon (Rhône), est arrêté le 11 juin 1944 à Sault-Brénaz (Ain). Déporté le 2 juillet 1944 à Neuengamme, il sera rapatrié le 12 juin 1945. Déportation : 02/07/1944
Villemotier
19/05/1944 Famille Horowitz - Raphaël est arrêté au Centre Rural de Saint-Germain et fusillé le 19 mai 1944 à l'âge de 18 ans. Date d'exécution : 19/05/1944
19/05/1944 Famille Meyer - Roger arrêté au Centre Rural de Saint-Germain et fusillé le 19 mai 1944, à l'âge de 22 ans. Date d'exécution : 19/05/1944
19/05/1944 Famille Schwab - Jean, né le 27 décembre 1910, originaire de Gerstheim (Bas-Rhin), est arrêté au Centre Rural de Saint-Germain et fusillé le 19 mai 1944 à Villemotier. Date d'exécution : 19/05/1944
19/05/1944 Famille Wolf - Aron, jeune rabbin de 26 ans, originaire de Strasbourg, est arrêté au Centre Rural de Saint-Germain et fusillé le 19 mai 1944 à Villemotier. Date d'exécution : 19/05/1944
Notes
- 1 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Mémorial Genweb.
- 2 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Mémorial Genweb.
- 3 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance en Haute-Savoie (2004) et La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).
- 4 - Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Musée de la Résistance Nantua, La compagnie Richemond.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 5 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance en Haute-Savoie (2004) et La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 6 - Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — MémorialGenWeb. — Registre matricule militaire en ligne.
- 7 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : Un hommage champêtre aux maquisards des Lades.— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance en Haute-Savoie (2004) et La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 8 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance en Haute-Savoie (2004) et La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 9 - Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Musée de la Résistance Nantua, La compagnie Richemond.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 10 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance en Haute-Savoie (2004) et La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Revue Cristal 4 1940-1944.— Mémorial Genweb.
- 11 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 12 - Revue Résistance Cristal 4 1940-1944.— Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 13 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 14 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance en Haute-Savoie (2004) et La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 15 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Mémorial Genweb.
- 16 - Le Progrès du 5 septembre 2016 article de Justin Mourez : "Un hommage champêtre aux maquisards des Lades".— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance en Haute-Savoie (2004) et La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
- 17 - Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux.
- 18 - Source : Actes dressés le 13 juin 1944 à onze heures sur la déclaration de Alfred Eugène Bel, 35 ans, instituteur public domicilié à Dagneux.
- 19 - PV 18 du 11 janvier 1944 de la brigade de gendarmerie de Sathonay, in Le livre noir des crimes nazis dans l'Ain pendant l'Occupation, Édition du Bastion, 2004, 132 p.
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