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Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
(07/1943 - 30/12/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971).
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)
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Texte pour ecartement lateral |
Hauteville en 1939-1945
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Texte pour ecartement lateral
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Hauteville-Lompnès
source photo : Jejecam
crédit photo : D.R. |
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La mairie
source photo : Par © Benoît Prieur / Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=109988898
crédit photo : D.R. |
Voir l'histoire du département de l'Ain
Histoire
La commune des Hautevillois
Hauteville-Lompnès est une commune française située dans le département de l'Ain.
Elle résulte de la fusion des communes d'Hauteville et de Lompnès en 1942, puis d'une seconde fusion qui englobe les communes rurales de Lacoux et Longecombe en 1964.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 2 673 habitants et 4 494 en 1946.
13/10/2021
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La drôle de guerre et l'occupation
Dans les années 30, de nombreuses familles de juifs polonais fuyant les persécutions nazies arrivent à Hauteville. A cette époque, Hauteville et Lompnes sont deux villages distincts ; ils seront réunis en 1942.
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. 520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne. L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Elysées.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands. La ligne de démarcation, qui entre en vigueur trois jours plus tard, traverse treize départements : Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.
Le 11 novembre 1942, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, l’armée allemande envahit la zone sud. Les camps français sont « vidés » et les internés qui s’y trouvent sont déportés.
Le territoire compris entre la rivegauche du Rhône et la frontière italienne est occupé par les Italiens jusqu’au 8 septembre 1943 et devient un refuge pour de nombreux juifs. Le département de l’Ain, en raison de sa situation frontalière, connaît un régime particulier. En raison de sa situation frontalière avec la Suisse et de sa géographie comprenant plaines et montagnes, l’Ain se trouve pris au coeur des différents découpages qui, selon la période, favorisent la création de maquis, l’afflux de juifs persécutés, la répression allemande et la mise en place de réseaux d’aides et de sauvetages. Sa partie située au sud d’une ligne Ambérieu-en-Bugey –Nantua – Bellegarde-sur-Valserine se trouve dans cette zone italienne tandis que le pays de Gex reste inclus dans la zone interdite. Le reste du département est occupé par les Allemands.
Le maire de Lompnes, Léon Bonafé, est également médecin chef du sanatorium de l’Espérance d’Hauteville. Il y héberge, soigne et cache des femmes juives. Certaines ayant des enfants, il leur indique des adresses de familles du plateau qui peuvent les accueillir.
06/07/2009
[Compléter l'article]
Les camps et les lieux d'internement de l'Ain
128e CTE-144e GTE Leyment 01150 Leyment
128e GTE Ambérieu-en-Bugey 01500 Ambérieu-en-Bugey
140e CTE Ambronay 01500 Ambronay
46e CTE Certines 01240 Certines
47e CTE Bourg-en-Bresse 01000 Bourg-en-Bresse
47e CTE Péronnas 01960 Péronnas
550e GTE Torcieu 01230 Torcieu
601e GTE Béligneux 01360 Béligneux
Centre Hauteville 01110 Hauteville
École Bichat 01000 Bourg-en-Bresse
Fort l'Écluse 01200 Léaz
Prison de Bourg-en-Bresse 01000 Bourg-en-Bresse
Les lieux de sauvetage de l'Ain
Centre rural de Saint-Germain
1270 Villemotier
Château de Bellevue
1120 Montluel
Château de Grammont
1350 Ceyzérieu
Domaine du Sappel
1450 Labalme
École de cadres
1230 Nivollet-Montgriffon
La Colonie du Pré Jeantet
1200 Châtillon-en-Michaille
Lycée Lalande
1000 Bourg-en-Bresse
Maison d'Enfants d'Izieu
1300 Izieu
Maison de Collonges
1550 Collonges
Maison des jeunes masculine
1400 Romans
Notre-Dame des Dombes
1330 Le Plantay
Orphelinat Saint-Pierre
1210 Ferney-Voltaire
Pensionnat Saint-Louis
1120 Dagneux
Saint-Joseph
1270 Beaupont
Sanatorium de l’Espérance
1110 Hauteville
Temple de Bellegarde-sur-Valserine
1200 Bellegarde
Maires de Hauteville
Jean-Marie Hugon
(1941-1941) Maire de Lompnès
Émile Chapuis
(05/1929-1942) Maire d'Hauteville
Léon Bonafé
(05/1929-1941) Maire de Lompnès et médecin-chef du Sanatorium de l’Espérance de 1926 à 1949
Frédéric Dumarest
(09/1941-1942) Maire de Lompnès
Frédéric Dumarest
(01/1942-04/1944 et 06/1944-10/1944) Maire d'Hauteville-Lompnès
Joseph Villiaz
(04/1944-06/1944) Maire d'Hauteville-Lompnès
Albert Farjon
(10/1944-04/1946) Maire d'Hauteville-Lompnès
Auguste Dumarest
(04/1946-05/1946) Maire d'Hauteville-Lompnès
Jean Le Tacon
(05/1946-03/1977) Maire d'Hauteville-Lompnès
Lieu(x)-dit(s) Hauteville
Cérarge |
L'Orcet |
Lacoux |
Nantuy |
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Dergis-Michaud |
La Bertinière |
Les Lésines |
Pouvillieu |
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Grand Dergis |
La Ragiaz |
Longecombe |
Sainte-Anne-de-Dergis |
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Les 27 Justes parmi les Nations de l'Ain
5 Familles réfugiées à Hauteville
[Compléter]
23/03/1944 / 07/08/1944
Famille Ament
- Ernestina Ament autrichienne, était arrivée à Marseille via Anvers. Son mari Max Ament, détenteur d'un passeport allemand, avait été interné au camp de Rivesaltes puis au Camp des Milles.
Au printemps 1942 Ernestina Ament tombe malade et est hospitalisée. Ses enfants sont pris en charge par l'OSE. Alfred né le 15/09/1927 à Vienne (Autriche) est envoyé dans un foyer pour adolescents et sera convoyé en Suisse, tandis que Hans (dit Jeannot) né à Vienne (Autriche) le 15 février 1934, est envoyé à la Maison d'Enfants d'Izieu.
Au début de l'année 1943, Max Ament est transféré du camp des Milles vers Drancy et sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 50 du 4 mars 1943. Ernestina Ament arrive au au Sanatorium de l’Espérance à Hauteville-Lompnès le 23 mars 1944 et décèdera des suites de sa maladie le 7 août 1944.
10/1942 / 02/1943
Famille Goldner
- Victor, né en 1934 est le fils de Hertzl et Tauba Goldner. Tandis que Tauba est au Sanatorium de l’Espérance, Hertzl est caché chez Mme Dumouriez à Hauteville et Victor est placé chez Adèle et François Robert à Lompnès d’octobre 1942 à février 1943. Il sera ensuite placé chez Joanna et Alfred David-Nillet à Cormaranche-en-Bugey de mars 1942 à avril 1944 et d'octobre 1944 à novembre 1945.
04/1943 / 12/1943
Famille Japkowicz
- Michel, né en 1935, de parents polonais arrivés en France dans les années 1920. Le 21 décembre 1942, Sura Japkowicz arriva enfin à Hauteville. Elle plaça comme convenu son fils Michel à Cormaranche-en-Bugey. En avril 1943, Michel Japkowicz changea de nourrice : il quitta Cormaranche-en-Bugey et se retrouva chez Adèle et François Petit à Lompnès où il restera jusqu'en décembre 1943. En février 1944 Michel Japkowicz est à Clermont-Ferrand, puis à Champigny chez les Godignon.
Le 18 novembre 1944, Sarah Japkowicz quitta le Sanatorium de l’Espérance, regagna Paris où elle retrouva son fils Michel chez la famille Godignon (à Champigny). Les Japkowicz récupérèrent leur appartement 20 rue de Thorigny à Paris 3e. Mais la maison semblait vide, le père Nathan et le fils aîné Maurice qui aurait eu 17 ans n’étaient plus là…
02/1943 / 02/1944
Famille Kolski
- André, né en 1933, et Claude, né en 1934 sont avec leur mère Sura Kolski au Sanatorium de l’Espérance au moment de l'entrée d'une colonne allemande à Hauteville. Ils sont placés chez Eugénie Emin à Cormaranche-en-Bugey de septembre à décembre 1940 puis reviendront de septembre 1942 à janvier 1943 chez le "père Allard" à Cormaranche-en-Bugey. Le « Père Allard », un « vieux de la vieille » leur raconte des histoires incroyables et terribles sur la guerre de 14.
Début janvier 1943, André Kolski fut placé dans chez les Savin aux Capucines à Lompnès et son frère Claude chez François et Adèle Robert à la Villa Seytier (Lompnès) où il restera jusqu'à février 1944. En mars 1943, André est envoyé dans la Famille Antoine à Hauteville où il restera jusqu'en octobre 1943.
En février 1944, André et Claude Kolski sont à Villereversure chez Adèle Robert, l'ex-nourrice de Claude qui était parti en février rejoindre son frère André à Villereversure. Adèle et François Robert hébergèrent plusieurs nuits Sura Kolski pendant les attaques des Allemands et de la milice contre le maquis en février 1944.
A Hauteville, le 1er janvier 1945, Sura Kolski (mère d'André et Claude), revenue au Sanatorium de l’Espérance pour se reposer un peu, voulut « participer » à la fin de la guerre et retourna à Lyon. Sura Kolski dut rejoindre à nouveau le Sanatorium de l’Espérance pour reprendre les soins et fut de nouveau admise au Sanatorium de l’Espérance en février 1945. Ses enfants Claude et André quittèrent la Maison d’enfants de La Chaux et revinrent à Hauteville-Lompnès. Claude retrouva Madame Robert à Lompnès, André fut placé chez une autre nourrice.
A Hauteville, le 25 septembre 1945, ce fut au tour de Sura (Sarah) Kolski de partir du Sanatorium de l’Espérance. Szulim Kolski, son mari, laissa son emploi à Chamonix et les rejoignit peu après.
10/1944 / 10/1945
Famille Mirowicz
- Liliane est née en 1934 à Paris. Ses parents nés russes étaient devenus polonais suite aux modifications frontalières de 1918 et arrivèrent en France avant la naissance de Liliane. Après la rafle du Vel' d'hiv", le 18 août 1942, Szajndla Mirowicz et sa fille Liliane arrivèrent de Paris en train et passèrent clandestinement la ligne de démarcation à Chalon-sur-Saône. Szajndla Mirowicz plaça sa fille Liliane à Ambérieux (près de Villefranche-sur-Saône) et rejoignit Hauteville pour voir si elle pouvait être admise au Sanatorium de l’Espérance. Elle n’était pas malade, car c’était sa sœur Masza, décédée depuis l’année précédente, qui séjournait dans cet établissement. Szajndla Mirowicz arriva à Hauteville le 20 août 1942. Le docteur Bonafé accepta de faire une fausse attestation de maladie pulmonaire pour l’admettre officiellement à l’Espérance. Elle obtint ainsi son « assignation à résidence ». Le docteur Bonafé lui trouva une nourrice parmi ses clientes. Après la descente de la Gestapo à l'Espérance, Mirowicz courut reprendre sa fille Liliane (8 ans) à Cormaranche-en-Bugey et partit immédiatement la placer chez Adèle et François Robert à Lompnès qui habitaient la maison Seytier d’octobre 1944 à novembre 1945.
Le 1er novembre 1945, Szajndla Mirowicz partit avec sa fille Liliane. Elles allèrent habiter Villa Saint-Michel à Paris dans le 18e arrondissement.
8 Familles arrêtées (Hauteville)
[Compléter]
06/02/1944
Famille Abramovitch - Albert, né à Paris en 1901, et Simone, née à Paris en 1911, réfugiés à Hauteville, sont arrêtés parce que juifs le 6 février 1944. Ils seront déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz le 07/03/1944 par le convoi n° 69.
Déportation : 07/03/1944
convoi no 69
Source : Le Mémorial des Juifs de France
26/08/1942
Famille Buks - Chaskiel, né à Lodz (Pologne) le 20/07/1895, son épouse Beile (Berjla) née Haz à Lodz le 20/11/1898, de nationalité polonaise, et leurs enfants Fajga, née le 24/05/1924 à Lodz et Armand, né le 4 novembre 1928 à Anvers (Belgique), arrivent en France. Ils arrivent dans l'Ain et s'installent à Saint-Étienne-du-Bois puis à Hauteville où ils sont arrêtés parce que juifs le 26 août 1942. Internés au Camp de Vénissieux, les deux enfants parviennent à être sortis du camp et cachés. Les parents sont déportés de Drancy à Auschwitz pr le convoi n° 27.
Les enfants, placés à Pont-de-Veyle, puis à Montluel et à Niévroz seront saufs.
Déportation : 02/09/1942
convoi no 27
06/02/1944
Famille Burzstein - Georges, réfugié à Hauteville, est arrêté le 6 février 1944 parce que juif.
06/02/1944
Famille Londner - Dobrys, 32 ans, née en 1912 à Sosnowiec (Pologne) et son mari Joseph, né à Dąbrowa (Pologne) en 1903, sont réfugiés à Hauteville. Arrêtés parce que juifs le 06/02/1944, ils seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944.
Déportation : 07/03/1944
convoi no 69
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
28/04/1944
Famille Pakula - La famille Pakula habitait à Paris, 11 rue Jean-Pierre Rimbaud. Ils sont réfugiés à Hauteville-Lompnès. Le 28 avril 1944, la gestapo fit sa première descente à l’Espérance. Ils cherchaient Moszek Pakula et son fils Victor Pakula (16 ans), dénoncés comme résistants. Mais Victor Pakula était déjà passé en Suisse alors que sa famille était encore à Hauteville : son père Moszek, né le 16/02/1899 à Rawa Mazowiecka (Pologne), résidait aux Ormeaux, tandis que sa mère Chaja, née en 1896 à Rawa Mazowiecka en Pologne et sa sœur Tauba (20 ans) étaient au Sanatorium de l’Espérance. Ils arrêtèrent Moszek, Chaja et Tauba et les internèrent à la Prison Montluc (Lyon) avant de les envoyer à Drancy. Ils sont déportés le 20 mai 1944 par le convoi n° 74. Seule Tauba reviendra en 1945.
Déportation : 20/05/1944
convoi no 74
>> Voir les 8 familles arrêtées dans la commune <<
Chronologie [Ajouter]
11/01/1941 -
Arrestation de résistants à Hauteville, dans l'Ain.
25/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
11/11/1942 -
Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
29/06/1943 -
Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
06/04/1944 -
Rafle des enfants d'Izieu. Arrestation des 44 enfants et 7 moniteurs de la maison d’Izieu
08/05/1945 -
L'Allemagne capitule.
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Liens externes
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1 Hauteville sur
Wikipedia
2 Maquis de l'Ain et du Haut-Jura (Une référence pour beaucoup de responsables nationaux de la Résistance ou du Maquis à propos de l'histoire des Maquis de l'Ain et du Haut-Jura. )
3 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
4 Mémoires de l'Ain 1939-1945 (Forum à disposition des personnes qui désirent discuter et partager des infos sur la Seconde Guerre mondiale dans l'Ain. )
5 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
6 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
7 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
8 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
9 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
10 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
11 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
12 Amis du musée de la Résistance et de la Déportation dans l'Ain et Jura (Tout ce que vous voulez savoir sur le musée de Nantua et les événements 40/45 dans l'Ain et le Jura )
13 "Objectif Lyon !"
14 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
15 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
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| *** Recherche Gisèle Salvat Déposée le 23/12/2021
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Bonjour ma mère ne en janvier 1934 a été en contact pendant quelques mois probablement en été 1942 avec une petite fille d origine juive réfugiée à Lézignan Corbieres dans l Aude. Elle se nommait Salvat gisele actuellement Robert gisele. Tout les matins elle accompagnait cette enfant à l école.Cette jeune fille était seule et est ensuite partie peut vers l Espagne ou le Portugal. Elle était logée chez monsieur et madame Louis Bel à Lézignan Corbieres probablement confiée par les soeurs de L'ouvroir de lézignan Corbieres. Ma mère possède une photo d'une procession pour l'eau où elles sont toutes les deux. Ma mère pense que cet enfant s'appelait ou se faisait appeler Evelyne. Sur la photo ma mère est la plus grande des deux, signalées par une croix violette. Ma mère souhaiterai savoir si cette fillette a réussi à survivre à cette période, ce quelle est devenue et tout ce que vous pourrez lui dire d'autre.. merci de nous aider .
[répondre]
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Répondue le 02/02/2022
Bonjour,
malheureusement je n'ai pas d'information à vous apporter concernant cette fillette, cependant je suis justement à la recherche de témoignages de personnes qui ont connu des enfants caché. Votre mère accepterait-elle de témoigner. Comment puis-je vous joindre pour mieux vous présenter ma recherche?
Je vous remercie par avance
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* Juste parmi les Nations |
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Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
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