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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Louis Alexandre Valère Peretti della Rocca
(19/10/1937 - 15/05/1940) Préfet du Calvados
Henri Graux
(15/05/1940 - 10/07/1944) Henri Joseph Alphonse Graux, Préfet du Calvados
René Bouffet
(1940 - 08/1942) Préfet de la Seine-Inférieure et à partir de 1941 Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime). Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
André Parmentier
(1942 - 19/08/1944) André Auguste Parmentier, Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime). Arrêté et révoqué par la Résistance, il est relevé de sa condamnation pour faits de Résistance (1896-1991)
Michel Cacaux
(11/07/1942 - 10/07/1944) Après la libération de Caen, Michel Cacaud est suspendu de ses fonctions, mis en disponibilité sans traitement et placé en résidence surveillé avant d'être mis à la retraite à compter du 1er Juillet 1946 à l'âge de 48 ans.
Pierre Daure
(10/07/1944 - 07/05/1946) Préfet du Calvados (1892-1966)
Louis Dramard
(1944 - 1944) Louis Marie Charles Dramard, Préfet régional de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime)
Henri Bourdeau de Fontenay
(29/08/1944 - 31/03/1946) Commissaire régional de la République de la région de Rouen (Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Inférieure (= Seine-Maritime) (1900-1969)
Max Martin
(07/05/1946 - 23/12/1947) Préfet du Calvados
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La commune des Honfleurais
Honfleur est une commune portuaire du Calvados située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre.
En 1973, Honfleur a fusionné avec la commune de Vasouy (14725) qui devient commune associée.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 7 861 habitants et 7 931 en 1946.
21/10/2021
L'Occupation
14 juin 1940 : Le IIIe Reich est « de l'autre côté de l'eau », au Havre. Alors qu'un convoi de péniches quitte le quai, des obus de 77 s'abattent sur le port. Le premier frappe la jetée de l'Ouest mais n'éclate pas. Un signe ? Peut-être. Durant tout le conflit, la cité va être miraculeusement épargnée par les bombardements. La 7e Panzer division envahit Honfleur le 7 juin. Les soldats, épuisés et affamés, réclament de la nourriture aux commerçants qui s'exécutent. Le régiment repart mais d'autres troupes s'installent.
Deux premières mesures sont instaurées : le changement d'heure (il faut avancer sa montre d'une heure) et un nouveau taux de change de la monnaie d'Occupation : un mark vaut désormais 20 francs. Les cartes de rationnement font leur apparition : pain, lait, viande, savon, essence, pétrole, charbon, vêtements, chaussures... Les transports automobiles ne sont accordés qu'après l'obtention d'un « ausweis », un permis.
Les Allemands n'aimaient pas le poisson
Le couvre-feu est imposé après 22 h. Les hommes sont réquisitionnés pour la garde des bâtiments sensibles, des voies ferrées et des chantiers comme celui du camp retranché derrière le cimetière Sainte-Catherine. Quelques collaborateurs s'enrichissent grâce au marché noir et des femmes, sensibles à l'uniforme, pratiquent la collaboration horizontale. Mais cela reste sporadique. Mme Bellanger, qui parle couramment la langue de Goethe et qui est détachée comme interprète à la Kommandantur, confie toutefois que « le nombre de lettres de dénonciation est important ». Mais les Honfleurais savent aussi défier l'occupant. L'historien Jean Quellien, professeur à l'université de Caen, raconte : « Lors de la visite médicale des classes 40 à 42, une centaine de requis entonnent La Marseillaise dans le hall de l'hôtel de ville. »
La pêche est régie par la KreissKommandantur qui délivre les autorisations de sorties en mer. Les Allemands, qui s'octroient un droit de priorité sur les arrivages, n'en usent pas beaucoup car ils ne raffolent pas du poisson, à l'exception des anguilles. A bord des bateaux, les émetteurs de TSF (radio) sont interdits. En 1944, le Vieux-Bassin et le bassin du Centre, faute de dragage, sont complètement envasés.
Mais le quotidien des Honfleurais, c'est la peur. Plusieurs familles évacuent leurs enfants pour les protéger des bombardements menaçants. C'est le cas de Roland Boujon qui est exfiltré dans une ferme dans l'Eure, près de Conches, où il sera caché jusqu'à la libération.
21/10/2021
Lien : Le quotidien des Honfleurais durant l'Occupation
L'armée allemande à Honfleur
Le 14 juin 1940, les allemands sont aux portes du Havre, un obus tombe sur la ville vers 15 heures. Heureusement il atteint la jetée promenade et vient s'encastré dans un morceau de bois sans éclater.
Le dimanche 16 juin 1940, les premiers éléments motorisés allemands envahissent le Pays d'Auge. Ceux sont des unités des bataillons de reconnaissance des 6 et 7 Panzer-Grenadier-Regimenten du 7 Panzer Division, commandé par le Généralmajor Erwin Rommel.
Dans l'après-midi, les Honfleurais encore présents entendent les bruits de camions et de différents véhicules, tous sortent pour regarder les Britanniques revenir mais plus les soldats approchent et plus le doute s'installe. Ils ne sont pas Anglais mais Allemands ! Bientôt ils envahissent la ville, des hommes vêtus d'uniformes verts descendent des motos et des camions. Ils sont grands, jeunes mais ils semblent épuisés. Aussitôt le masque de l'angoisse s'installe sur les visages. Les Honfleurais sont rentrés chez eux, les commerçants attendent crispés dans leur boutique. La peur de l'allemand est compréhensible, la rumeur sur leurs agissements est effrayante. Soudain, après un regroupement place Berthelot, ils se dirigent vers les commerces de la place. Ils sont affamés, ils montrent des saucissons, du pâté, de la viande, toutes les boutique d'alimentation sont visées, les commerçants donnent tous ce qu'ils peuvent, puis les allemands ressortent sans perdre de temps. La grande partie de la division vient de Saint Valery en Caux et se dirige vers Cherbourg en passant par Evreux et l'Aigle.
Alors ils sont pressés de poursuivre leur invasion. D'autres arrivent et commencent à s'installer et chaque jour le nombre augmente. C'est le début de l'occupation, Honfleur passe à l'heure allemande, une nouvelle monnaie voit le jour.
Cette division d'invasion laisse la place aux divisions d'occupation qui ont pour mission d'occuper à la suite des troupes d'invasion les zones assignées, au fur et à mesure de la progression.
Il est envisageable que la première division d'infanterie allemande destinée à l'occupation du Pays d'Auge soit la 223 I.D (223 division d'infanterie allemande) Elle est commandée par Generalleutnant Paul Willikorner.
Cette division est partie du Pays d'Auge le 2 novembre 1940, pour laisser la place à la 170 I.D qui reste jusqu'au 31 janvier 1941. Puis la 225e, 332e et 711e division d'infanterie se succèdent jusqu'en août 1944.
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