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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Jean Moulin
(21/01/1939 - 02/11/1940) Préfet d'Eure-et-Loir
Charles Donati
(02/11/1940 - 14/11/1941) Charles Guérin Joseph Louis Donati (né en 1891)
Pierre Le Baube
(14/11/1941 - 24/01/1944) Préfet d'Eure-et-Loir
Jacques Moranne
(25/06/1940 - 1942) Jacques Alexandre Moranne, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1901-1982)
Jacques Bussière
(25/11/1942 - 1944) Jacques Félix Bussière, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre)
René Serre
(24/01/1944 - 02/03/1944) Préfet d'Eure-et-Loir
Angelo Chiappe
(06/02/1944 - 08/1944) Ange Marie Pascal Eugène Chiappe, Préfet régional d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre). Arrêté à la Libération, il est fusillé le 23 janvier 1945. (1889-1945)
Jean Chadel
(02/03/1944 - 11/01/1947) Préfet d'Eure-et-Loir
André Mars
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République d’Orléans (Eure-et-Loir, Loiret et Loir-et-Cher et les parties occupées du Cher et de l'Indre) (1896-1957)
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La commune des Yèvrois
Yèvres est une commune d'Eure-et-Loir située à 39 km de Chartres et 31 km de Nogent-le-Rotrou.
La commune est traversée par l'Ozanne, affluent du Loir.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 1 431 habitants et 1 310 en 1946.
30/07/2020
La Seconde Guerre mondiale à Yèvres
Peu avant la Seconde Guerre Mondiale, entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution1, dont Yèvres2. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré3. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé4.
Dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944, le bombardier de la Royal Air Force (Avro Lancaster NE 148, désigné AA-H et surnommé « Howzat ») se dirige vers Stuttgart, en Allemagne, pour une opération de bombardement sur les usines Daimler-Benz et Bosch qui fabriquaient les bombes volantes V-1. Avec, environ, 500 autres bombardiers il est parti de la base de Mépal (Comté de Cambridge) en Grande –Bretagne. Arrivés aux environs d’Orléans, avant de bifurquer sur la gauche pour rejoindre l’Allemagne, ils sont attaqués par des avions ennemis. En réalité, c’est près de Châteaudun que Howzat est touché. Le pilote, le Lieutenant Noël Stokes, tente de rebrousser chemin, mais l’avion chargé de bombes devient de plus en plus difficile à contrôler. Pour reprendre de l’altitude il donne l’ordre de larguer les cinq tonnes de bombes. Cependant, un incendie se déclare à bord et la situation est de plus en plus difficile à maitriser. L’avion devient incontrôlable et part dans tous les sens… Soudain, un village devant lui : le bourg d’Yèvres. Le lieutenant Noël Stokes sait que son mitrailleur, le Sergent Norman Wilding est mort dans sa tourelle arrière durant l’attaque ennemie. Alors, il donne l’ordre à son équipage de quitter l’appareil en sautant en parachute. Il est 22 h 20. Il reste aux commandes de son avion et, tant bien que mal, il le dirige vers une zone non habitée et s’écrase près du hameau du Ménard. Les restes des deux aviateurs sont rassemblés par les habitants des hameaux proches du crash. L’occupant refuse qu’ils soient enterrés dans le cimetière d’Yèvres. Cependant, le maire, M. Emile Delavallée, accompagné de MM. Maurice Noël, Cyprien Chaboche et quelques autres rendirent hommage aux victimes en les enterrant dans un cercueil et, quelques nuits plus tard, en les inhumant définitivement dans le cimetière communal.
Yèvres fût libéré le 11 août 1944 et le dimanche 10 septembre, en présence de 2 500 personnes, les honneurs militaires furent rendus à ces deux héros.
Aujourd'hui une cérémonie annuelle commémore la mémoire de ces deux aviateurs.
30/07/2020
Émile Delavallée
Maire de Yèvres Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Les 26 Justes parmi les Nations de l'Eure-et-Loir
Clémence Baccary (Bondy)
(Montigny-le-Gannelon)
Blanche Coudray (Rueil-la-Gadelière)
Juliette Mathurin (Brou)
Yvonne Baccary Guillaume (Bondy)
(Montigny-le-Gannelon)
Alexandre Coursimault (Châtillon-en-Dunois)
Albert Moreau (Abondant)
Familles réfugiées à Yèvres
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Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
1 Famille arrêtée (Yèvres)
[Compléter]
1944
Famille Spitalnik - David Spitalnik, né à Paris le 18 janvier 1941, est le fils de Jacob Moïse Spitalnik et de Chana (Anna) née Sztabzyb le 16 octobre 1907. Réfugié au Brou, il est arrêté à Yèvres parce que juif. Transferé de Chartres à Drancy, il sera déporté sans retour vers Auschwitz le 7 mars 1944 par le convoi n° 69.
Déportation : 07/03/1944
convoi no 69
Source : French children of the holocaust
30/06/1940 -
Les troupes allemandes évacuent le département de l'Indre.
02/11/1940 -
Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes-Alpes.
2 L'abbé Henri Péan Chef méconnu de la Résistance en Touraine (Le curé de Draché à partir de 1930 sous l'occupation, l'âme de la résistance en Sud Touraine et Nord de la Vienne.
144 pages format 16x23cm 60 illustrations (inédites pour la plupart) ISBN : 978-2-914818-49-0 )
3 Honneur à des résistants (résistants à Esvre et déportation en camps de la mort. )
4 bombardements à Beaujardin Tours (Chateau de Beaujardin à Tours , bombardements. )
5 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF).
Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage.
Source Fanny DUPUY )
- 1 - Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
- 2 - Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
- 3 - Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
- 4 - Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
*** Marie Augustine COLIN Chartres / Kassel Déposée le 31/05/2019
Je recherche des renseignements sur Marie Augustine COLIN née en 1918, qui demeurait rue Saint Brice à Chartres, partie en Allemagne (Kassel) entre 1943 et 1944. Sa mère était Marie TOUZE Merci
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