Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Émile Pelletier
(1940 - 1942) Préfet de la Somme (1898-1975)
(09/1941 - 05/1942) Préfet régional de Saint-Quentin (Aisne, Somme, Oise, Ardennes), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971). Gaston Mumber
(1943 - 1944) Gaston Jules Antoine Mumber, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1897-1970)
Roger Homo
(1944 - 1944) Roger Marie Calentin Paul Homo, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1892-1977)
Pierre Pène
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1972)
|
Juste parmi les Nations |
|
Dossier Yad Vashem :
8757
Remise de la médaille de Juste : 09/04/2000 Sauvetage : Amiens 80000 - Somme | ||
|
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
Angélina Denise* habite à Amiens dans le quartier Saint-Pierre avec son mari, cheminot, et leur fils Jean.
Angélina Denise* est employée aux écritures à la mairie de Rivery toute proche.
C’est par l’intermédiaire d’un collègue cheminot de M. Denise, qu'Angélina Denise*, 22 ans, entre en contact avec Anita Bonstad en 1942.
C’était une Juive qui avait réussi à fuir la Pologne avec sa famille. Angélina Denise* partit donc à Paris avec cet employé de chemin de fer. Anita attendait le monsieur sur le quai de la gare du nord coiffée d’un turban bleu. Angélina Denise* les quitta pour aller porter du ravitaillement à Renée, la cousine de son mari, la mère de la marraine de Jean, Mauricette, et à sa tante Blanche qui habitaient Montreuil à la Croix de Chavaux.
Le lendemain, après avoir livré son ravitaillement, Angélina Denise* rejoignit Anita qui avait récupéré ses filles Rachel et Hélène.
Son mari Charles et leur fils Joseph avaient réussi à passer en zone libre au début de la guerre et vivaient cachés à Lyon. Quand elle les a ramenées à la maison, "Tchot’ Dine" (Tu nous feras tous fusiller) s’est écriée son mari et Angélina Denise* de lui répondre "Tant pis si on se fait tous fusiller, mais moi je ne les laisse pas". Angélina Denise* leur installe un "lit-cage" sur le palier du 1er étage.
Angélina Denise* réussit à leur obtenir de fausses cartes d’identité algériennes et des cartes d’alimentation. Comme Anita était très brune de peau et qu’elle avait un fort accent, cela ne lui posait pas de problèmes de se faire passer pour une Algérienne.
Angélina Denise* leur trouva un logement et les filles furent scolarisées à la "Sainte Famille", une école catholique d’Amiens afin de mieux tromper l’ennemi. Rachel fut inscrite aux cours de piano mais, après sa première leçon, l’école fut bombardée ce qui mit fin à sa carrière de pianiste.
Quelque temps plus tard leur maison fut bombardée elle aussi et incendiée. C’est encore Angélina Denise* qui trouva, en Normandie, une famille pour accueillir les filles. Anita vécut quelque temps dans la clandestinité jusqu’à ce qu’un habitant de leur rue, un inspecteur de police qui s’appelait Brasseur (ou Vasseur), la fit arrêter. Angélina Denise* va les visiter avec son fils Jean à la prison d’Amiens, route d’Albert.
Anita réussit à s’enfuir à l’occasion de l’opération Jéricho et, de nouveau, Angélina Denise* fit le nécessaire pour qu’elle puisse se cacher.
Le jour de la Libération d’Amiens, l’inspecteur Brasseur se joignit aux F.F.I. qui donnaient l’assaut à la citadelle et... reçut une balle dans le dos...
Après la Libération, en attendant que la famille Bonstad trouve un logement, les deux filles revinrent habiter à chez Angélina Denise* quelque temps.
Finalement la famille s’installa rue des Pyrénées à Paris où le père, Charles, exerçait le métier de tailleur. Anita vendait des tissus.
Les deux familles resteront en contact et l'amitié va perdurer.
Les Denise vont les voir à Paris. Angélina Denise* emmènera Rachel puis Hélène en vacances à Collina à la fin des années 1940 et au début des années 1950.
Anita meurt en 1999 à l’âge de 87 ans, deux ans après son mari Charles.
Hélène, partie vivre en Israël, dirigera un kibboutz. Elle meurt en 1991 pendant la guerre du Golfe.
Joseph et la petite soeur Suzanne, née en 1946, resteront vivre en France.
Rachel épouse Lewin partira vivre au Canada, dans l’Ontario, dans les années 1970. Avec son mari qui était chirurgien, ils auront deux fils : Marc qui vit aux États-Unis et Mike qui est au Canada...
Dans les années 1990, Angélina* remariée avec M. Leveugle, écrit à Rachel pour l'informer que les personnes qui avaient sauvé des Juifs pendant la guerre étaient honorées par le titre de "Juste parmi les Nations". Rachel établira alors les papiers nécessaires à la présentation de son dossier.
Angélina Denise* a reçu le Diplôme d’Honneur et la Médaille des Justes correspondante dont la devise est "Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier". Ce diplôme lui avait été attribué par la "Commission aux Justes des Nations, nommée par l’Institut Commémoratif des Martyrs et Héros Yad Vashem" en sa séance du 26 janvier 2000 à Jérusalem. La médaille et le diplôme lui furent remis le 21 janvier 2001 en l’hôtel de ville de Nesle dans la Somme.
Jean, Joseph, Suzanne et Rachel, venue du Canada assistèrent à la cérémonie. Rachel fit un discours et écrivit aussi un poème.
Le 11 novembre 2007, Angélina Leveugle* recevra les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur.
Angélina Leveugle* s’est éteinte le 16 janvier 2010 à l’Hospice Saint-Victor à Amiens à l'âge de 90 ans.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
Réseau de sauvetage Jean Denise |
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Angélina Denise Leveugle Rachel Bonstad Hélène Bonstad Anita Bonstad |
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse
60 pages,
réalisation 2014 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Cyril Brossard
- terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse
148 pages,
réalisation 2009
Auteurs :
Frédéric Viey, Franck d'Almeyda
- terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.
1 la Famille Angel (Histoire tragique d'une famille qui a tenté d'échapper à son destin en se sauvant de Lille, vers la Loire Atlantique )
2 François Molet (François Molet, né à Beaurevoir le 14 mars 1905 est fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien. )
3 René Wallard (Page facebook du livre qui est en préparation sur son histoire.
Titre du livre "Dis leur de ne jamais pardonner". )
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |