Soutenez le travail de l'AJPN
  Recherche de personne, de lieu : affiche la page   Recherche type Google : propose des pages  
 
 
Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France
23 annonces de recherche
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org
Nouveaux articles
Une page au hasard
38080 noms de commune
95 départements et l'étranger
1228 lieux d'internement
744 lieux de sauvetage
33 organisations de sauvetage
4342 Justes de France
914 résistants juifs
15831 personnes sauvées, cachées
Expositions pédagogiques AJPN Exposition pédagogique 2e Guerre mondiale : la guerre, l'occupation, la vie quotidienne, les lois antisémites, les rafles, les justes, les enfants cachés, les rescapés, les témoins L'enfant cachée
Das versteckte Kind

Chronologie 1905/1945
En France dans les communes
Les Justes parmi les Nations
Républicains espagnols
Tsiganes français en 1939-1945
Les lieux d'internement
Les sauvetages en France
Bibliothèque : 1344 ouvrages
Cartographie
Glossaire
Plan du site
Signaler un problème technique
Imprimer cette page
Rhône

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Rhône

Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962) (1893-1962)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Henri Longchambon
(1944 - 1946) Préfet du Rhône puis commissaire de la République pour la région Rhône-Alpes (1896-1969)

À lire, à voir…

Loïc Dauvillier Loïc Dauvillier
Marc Lizano
Greg Salsedo
L'enfant cachée

ACHETER EN LIGNE

André Besson André Besson
Clandestins de la Liberté. Ligne de démarcation et frontière suisse. 1940-1944.

ACHETER EN LIGNE

Marek Halter Marek Halter
Les Justes, ces héros inconnus

ACHETER EN LIGNE

Nicolas Andry Nicolas Andry
Objectif Lyon

ACHETER EN LIGNE

Robert Serre Robert Serre
Vincent Giraudier
Hervé Mauran
Jean Sauvageon
Des indésirables

 

Guy Sanglerat Guy Sanglerat
Parcours d'un étudiant dans la Résistance. De Lyon à Annecy

ACHETER EN LIGNE

Lydia MUNN Lydia MUNN
Heather MUNN
Le refuge

ACHETER EN LIGNE

Bruno Doucey Bruno Doucey
Si tu parles, Marianne

ACHETER EN LIGNE

Bruno Permezel Bruno Permezel
Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours - 2824 engagements

ACHETER EN LIGNE

Gilles Lévy Gilles Lévy
L'Auvergne des années noires 1940-1944

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Sans armes face à Hitler

ACHETER EN LIGNE

Sabine Gensburger Sabine Gensburger
Les Justes de France - Politiques publiques de la mémoire

ACHETER EN LIGNE

Évelyne Py Évelyne Py
Un été sous les bombes - Givors, Grigny, Chasse 1944

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Claire Andrieu
Sarah Gensburger
La résistance aux génocides. De la pluralité des actes de sauvetage

ACHETER EN LIGNE

Pierre Péan Pierre Péan
Lydie Bastien, la diabolique de Caluire

ACHETER EN LIGNE

Jean-William Dereymez Jean-William Dereymez
Le refuge et le piège : Les Juifs dans les Alpes : 1938-1945

ACHETER EN LIGNE

Roger Zannelli Roger Zannelli
Résistant à seize ans

ACHETER EN LIGNE

Franck Fajnkuchen Franck Fajnkuchen
Yzkor. Une famille juive en France entre 1940 et 1944

ACHETER EN LIGNE

Georges Garel Georges Garel
Katy Hazan
Élise Garel
Le sauvetage des enfants par l'OSE

ACHETER EN LIGNE

Dominique Missika Dominique Missika
Dominique Veillon
Résistance - Histoires de familles, 1940-1945

ACHETER EN LIGNE

Lucien Lazare Lucien Lazare
Dictionnaire des Justes de France

ACHETER EN LIGNE

Patrick Cabanel Patrick Cabanel
Histoires des Justes en France

ACHETER EN LIGNE
[Ajouter un ouvrage]

Juste parmi les Nations

Blanche Molino


Dossier Yad Vashem : 297
Remise de la médaille de Juste : 28/02/1967
Sauvetage : Lyon 69000 - Rhône
Profession: Institutrice retraitée
Qualité: Résistante
Religion : Catholique
Nom de naissance: Devaux
Nom d'épouse: Molino
Date de naissance: 25/04/1880 (Marseille (13))
Date de décès: 1967 (Lyon (69))
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]

Blanche-Molino
Blanche* et René Molino
source photo : Coll. Molino
crédit photo : D.R.
Notice

Blanche Devaux* est née le 25 avril 1880 à Marseille, son père était instituteur, sa mère femme au foyer d'origine marseillaise. Sa soeur, Jeanne, plus âgée qu'elle, devient institutrice à Marseille.
Elle-même devient institutrice à Lançon-Provence, puis à Fuveau et enfin directrice d'école maternelle à Digne-les-Bains.

Elle épouse le frère d'une camarade de l'Ecole Normale : René Molino, instituteur lui aussi, qui, après avoir été Inspecteur de primaire à Digne-les-Bains, est nommé à Lyon en 1924.
Ils s'installent à Caluire-et-Cuire, au 21 bis puis au 21 rue de l'Orangerie, dans une maison avec un vaste jardin, qui s’étend jusqu’à la rue de Verdun. Une petite porte permet d’atteindre les nombreuses descentes vers la Boucle.
Ils ont 4 enfants : Maurice, Franz (qui mourra en 1938), Adèle, et Renée, la benjamine, née en 1916.

Blanche Devaux* féministe avant l'heure souhaite la même qualité d'études pour ses garçons et pour ses filles. C'est ainsi que sur la volonté de leur mère, Adèle et Renée intègrent l'Ecole Normale Supérieure.
Blanche Devaux* prend sa retraite de l'Education Nationale en 1935, à 55 ans.

Avant la seconde guerre mondiale le couple Molino logeait déjà des étudiants juifs originaires d'Europe de l'Est, amis de leur fille Renée :
- Walter Jehuda, qui deviendra plus tard l'époux de Renée. Walter et Renée quitteront la France pour les Etats Unis, en 1939. Ils s'installeront à Cambridge (Massachusetts ). Walter sera un chimiste de grand renom , inventeur de la peinture ignifuge et du désalinisateur d'eau de mer ( brevet qu'il offrira à l'Etat d'Israël).
- Nina ( Natalia ) Morguieff, et son frère Georges Morguieff par intermittence.
Nina est née à Léningrad en 1915. Sa famille, fuyant la Révolution russe, vit à Berlin, puis à Baden Baden, et s'installe finalement en France. Elle étudie à Lyon, obtient sa licence en sciences en 1936, est ingénieure chimiste en 1937. En 1938 elle travaille à l'Observatoire astronomique de Paris comme stagiaire bénévole, et effectue des recherches au CNRS sur la spectrosopie stellaire. Elle en est exclue en 1940, à cause des lois de Vichy portant sur le Statut des Juifs ( numerus clausus) . Elle revient alors sur Lyon avec son frère, ils habitent Champagne-au-Mont-d'Or. Elle sera la secrétaire de Marc Bloch.
- Jean-Claude Weill, né en 1907 à Paris 16e, professeur de philosophie à l'Université, c'est aussi un ami de sa fille Renée. Elle va lui trouver un logement en face de chez elle, où il va passer la guerre avec sa femme Madeleine Weill et leurs trois enfants Guillaume né en 1934, et les jumeaux, Catherine et Laurent, nés en 1936.
Mobilisé en février 1940 à Coulommiers (Seine-et-Marne) comme caporal sapeur-télégraphiste, il fut libéré en juillet et retrouva sa famille à Pouilly-en-Auxois (Côte d’Or) près de Dijon où son épouse avait été requise. Nommé à Sens (Yonne) en novembre 1940, il fut révoqué de l’enseignement le 20 décembre 1940, en vertu des lois antijuives de Vichy, et son épouse se vit interdire l’exercice de la médecine par les autorités allemandes. C’est à la fin 1940 qu’il écrivit une Lecture philosophique des poèmes homériques à la lumière d’Auguste Comte et Alain, jamais publiée.
À la fin de l’année 1941, la famille passa clandestinement la ligne de démarcation et aboutit à Caluire-et-Cuire (Rhône) dans un refuge procuré par René Molino, beau-père de Lucien Roubaud, ami proche de Jean-Claude Weill depuis l’ENS. Il vécut en travaillant comme correcteur de copies pour l’École universelle qui le renvoya en mai 1944, pour une lettre jugée irrévérencieuse par la directrice. Sa famille paya un lourd tribut au nazisme : si son père échappa à l’arrestation, sa mère fut arrêtée en 1942 puis déportée et gazée en mars 1943 au camp de Sobibor en Pologne ; sa belle-sœur, Jacqueline, également déportée, mourut à Auschwitz.
En février 1944, le couple fit cacher ses enfants au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) où ils les retrouvèrent en mai et juin 1944 dans des homes protestants. Son épouse travailla dans l’un d’eux et lui-même trouva un emploi à l’« école cévenole ».

Lorsque la guerre éclata, Blanche Molino* habitait Lyon (Rhône) avec son mari René Molino.

Durant l'hiver 1940-1941, Blanche Molino* parvient à se rendre aux Etats Unis où elle va faire la tournée des universités (Cambridge, New York). Elle lance l'alarme auprès des enseignants et étudiants saméricains sur les lois anti juives qui commencent à être promulguées en France, où beaucoup de ses amis enseignants ont perdu leur poste. Elle va ainsi récolter beaucoup d'argent et utiliser les quakers, à Marseille, dont la mission d'aide aux réfugiés est autorisée, pour transférer cet argent en France.

Les Molino sont amis depuis avant guerre avec Maître Jean Mallen, huissier de justice, établi 65, rue de l’Hôtel de Ville à Lyon et à sa femme, Marie-Madeleine, née Dulac, qui habitent à Caluire et avec qui ils vont aux courses hippiques. Maître Mallen, opposé au nazisme, participe activement à l'organisation de la Résistance : sa demeure est l'un des lieux de réunion des fondateurs du Mouvement Unifié de la Résistance et un asile sûr pour les personnes pourchassées. Il va pouvoir fournir des faux papiers aux amis qu'hébergent Blanche* et René Molino.
En mars 1943, après l'incendie de la synagogue quai Tilsitt et le pillage de demeures appartenant à des familles juives, Maître Mallen demande à son ami René Molino d’héberger Marc Bloch, rue de l’Orangerie. Blanche Molino* et son mari vont ainsi recueillir des juifs en danger.
C'est à cette période qu'a lieu une deuxième descente de police ( Blanche aurait été dénoncée par des
voisins ), et c'est son voisin le capitaine de gendarmerie Grappin qui se porte garant de la bonne moralité des Molino , soutenant qu'ils ont juste voulu rendre service.
La capacité maximale d'hébergement du 21 rue Royet ayant été atteinte Blanche Molino* va loger Marc Bloch au 23 rue Royet, dans un bâtiment de 3 étages et 4 rangs de fenêtres, logement en ruine qui avait hébergé les employés de l'usine Grammont de Bissardon, mais était inoccupé depuis 1930. Il va rester une année, dans des conditions de vie spartiates pour le quinquagénaire. Marc Bloch finit par louer, fin 1943, une pièce au sommet du beau «Building Cordeliers», au 1 rue des Quatre Chapeaux. Enfin logé, le résistant se fait discret, se rendant à son bureau par différents itinéraires dissimulés. Il atteint le pont de la Boucle, pour prendre le tram n°8. Quant à son trajet de retour, il préfère revenir à son logis par un long périple à travers les vieilles rues des Terreaux. La «Ficelle» de la rue Terme facilite son retour.
De temps à autre, Marc Bloch s’autorise quelques excursions au restaurant Luquet, au 9 rue des Pierres Plantées, un lieu de rencontres heureux mais dangereux, où il peut retrouver sa femme Simone Bloch, confortablement hébergée par Blanche au 21 rue l’Orangerie

Au mois d’août 1942 elle cacha dans son appartement Nina Morguleff et son frère Georges Morguleff. Tous deux ingénieurs, ces Juifs russes avaient été prévenus par des policiers que leur arrestation était imminente et qu’ils devaient prendre la fuite.
Blanche Molino*, qui faisait de la résistance, leur fournit également de faux papiers d’identité.

Quelques jours plus tard, la police se présenta à son domicile : la censure avait ouvert une lettre compromettante qui lui était adressée. Elle réussit à les convaincre qu’il n’y avait personne chez elle.

Après avoir vainement essayé de faire passer les fugitifs en Suisse, elle trouva une autre cachette pour Georges Morguleff chez sa soeur Jeanne à Marseille ou chez un ami à Carpentras tandis que Nina Morguleff restait chez elle.

En 1943, Nina Morguleff devint la secrétaire de l’historien juif Marc Bloch, devenu l’un des dirigeants de la Résistance. Lorsque ce dernier fut arrêté et exécuté par les nazis à Montluc le 16/06/1944, des agents de la gestapo vinrent perquisitionner chez Blanche Molino*. Heureusement elle avait pris la fuite peu de temps auparavant avec Nina Morguleff.
Elle témoigne : « Pendant tous nos séjours chez Blanche Molino*, nous avons été constamment témoins de l'aide apportée par elle à grand nombre de juifs : aide dans la recherche de travail et de logements, secours en argent ( grâce à une collecte de fonds effectuée par elle aux Etats Unis (...) ). Je ne puis que citer les noms de ceux que nous avons connus directement : J CL Weill, C Haguenauer, J G Cahen, fusillé par les allemandss à Montluc au printemps 1944, M et Mme Pavlovsky de Nancy. » ( extrait du livre « La Boucle », de Jacques Roubaud, aux Editions du Seuil).

De 1942 à 1944, Blanche Molino* avait fourni de faux papiers et donné asile à d’autres Juifs, notamment René Mayer et les professeurs Caroli et Henri Lévy-Bruhl et son épouse.

La troisième perquisition a lieu après l'arrestation de Marc Bloch, mais heureusement Blanche Molino* et Nina Morguleff avaient pu fuir et se réfugier à Carcassonne chez Adèle, fille de Blanche* qui y vivait avec son mari.
Nina Morguleff rejoint alors dans le Sud Ouest le maquis du Languedoc. Avec d'autres journalistes elle fondera à la Libération le journal Midi Libre, et sera la chef des services politiques du journal. Elle continuera ensuite à travailler au CNRS jusqu'à sa retraite en 1980 , et elle meurt en 1990.

Blanche Molino*, décédée en 1967, repose au Carré du Souvenir du cimetière de la Guillotière.

Le 28 février 1967, Yad Vashem a décerné à Blanche Molino* le titre de Juste parmi les Nations.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



Réseau de sauvetage
René Molino
 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Blanche Molino
Marc Bloch (dit Narbonne ou Blanchard)
Simone Bloch
Henri Lévy-Bruhl
Hélène Lévy-Bruhl
Georges Morguieff
Nina Morguieff (dite Madeleine Rochette)
Laurent Weill
Jean-Claude Weill
Madeleine Weill
Guillaume Weill
Catherine Weill

Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

Comment ajouter le votre. En savoir plus…

Pas de travaux actuellement sur ce sujet… Vous pouvez mettre le votre en ligne sur le site ajpn.org.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
2 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
3 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
4 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
5 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
6 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
7 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
8 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
9 "Objectif Lyon !"
10 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
11 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


[Signaler que le contenu de cet article vous semble erroné]




Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
 * Juste parmi les Nations
 

Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024