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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Pierre Berger
(1941 - 1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
René Rivière
(Jan. 1943 - 1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Pierre Boursicot
(23/10/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
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Juste parmi les Nations |
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Dossier Yad Vashem :
11317B
Remise de la médaille de Juste : 2008 Sauvetage : Estivaux Le Theil 19410 - Corrèze | ||
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Mathilde Faucher source photo : Arch. Odile Faucher Gautherie crédit photo : D.R. |
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Mathilde Bretagnol* est née le 14 mars 1913 à Chatras, commune d’Estivaux (Corrèze). Elle est le sixième enfant d’une famille de neuf. Elle grandit dans la ferme qu’exploitent ses parents à Chatras, et fréquente l’école primaire d’Estivaux tout en participant, dès que le besoin s’en fait sentir, aux travaux des champs.
Après l’école communale, elle travaille à la propriété à temps complet jusqu’à l’âge de 18 ans.
Elle rejoint alors deux de ses sœurs aînées vivant déjà à Paris et y travaille comme employée de maison pendant trois ans.
Elle revient ensuite au pays en 1934, à l’âge de 21 ans, pour épouser Émile Faucher, ouvrier de chantier, habitant lui aussi à Chatras : le jeune couple s’installe au village voisin du Theil où il vient d’acquérir une petite ferme.
La guerre éclate en 1939 : son époux mobilisé doit partir au front. Fait prisonnier en 1940, celui-ci est envoyé en Bavière dans un commando de terre (d’ouvriers agricoles) où il restera jusqu’à l’armistice.
Pendant cette période de cinq longues années, Mathilde* s'occupe seule de sa petite ferme et apporte son soutien à la Résistance en aidant des maquisards à se cacher, notamment dans sa grange. L’un d’entre eux est son frère Jean.
Par ailleurs, la répression antijuive s’intensifiant, les trois sœurs Bretagnol, Eugénie Peteuil*, Mathilde Faucher* et Léontine Bouchaillou* vont alors recueillir et sauver deux enfants juifs : Éliane Grodner, née en 1932 et son frère Claude, né en 1935.
Éliane et Claude habitent Neuilly-sur-Seine, 45, rue Perronet.
A la déclaration de la guerre, en 1939, M. et Mme Grodner décident d'envoyer leurs enfants à la campagne, à Serbonnes, dans l'Yonne, où ils sont accueillis par Emmanuel* et Eugénie Peteuil*.
M. et Mme Grodner connaissaient les Peteuil par M. Hartman, un ami commun, qui avait une résidence secondaire à Serbonnes.
Les enfants Grodner sont très bien accueillis et fréquentent l'école du village avec Bernard Peteuil qui a l'âge de Claude Grodner.
M. Grodner est arrêté en 1942, en tentant de franchir la ligne de démarcation et interné au camp de Beau-Désert à Mérignac tout près de Bordeaux (Gironde).
Il est miraculeusement libéré.
Après l'arrestation de Oïzer Goldberg, le grand-père des enfants, qui allait être déporté sans retour par le convoi n° 67 du 3 février 1944 du camp de Drancy vers Auschwitz (1214 déportés, 26 survivants en 1945), les parents Grodner prirent la décision de déplacer les enfants.
De plus, avec les persécutions contre les Juifs qui s'intensifiaient, quelques voisins hostiles pensaient que les "petits Juifs allaient amener le malheur sur le village".
Au début de l'année 1944, il fut décidé d'envoyer les petit Grodner chez les sœurs de Eugénie Peteuil*, Mathilde Faucher* et Léontine Bouchaillou*.
Les enfants ont ainsi été convoyés par Emmanuel Peteuil*.
Au moment de passer la ligne de démarcation, Claude muni des papiers d'identité de Bernard, n'eut aucun problème. En revanche, Emmanuel Peteuil* s'assit sur Éliane Grodner et la cachât avec son imperméable au moment du contrôle d'identité. Les autres voyageurs du compartiment ne dirent rien... et le contrôle se passa sans encombre.
Arrivés au Theil par Estivaux, Éliane Grodner est confiée à Mathilde Faucher*, dite Marthe, tandis que son frère Claude est pris en charge par la sœur de Mathilde*, Léontine Bouchaillou* et son mari Élie* qui avaient un fils, Maurice, né le 12 janvier 1926.
Ils s'occupèrent des deux enfants avec beaucoup de gentillesse et d'humanité du début de l'année 1944 jusqu'à l'automne 1944.
Les enfants vivent à Le Theil sous de fausses identités, mais leurs sauveurs eux, connaissaient leur véritable identité.
Éliane Grodner regagnera le domicile parental à Neuilly-sur-Seine à l’automne 1944.
Mathilde Faucher* recueille également un maquisard blessé le 14 juin 1944 lors de l’attaque en gare d’Allassac d’un train transportant de jeunes gens vers l’Allemagne. Les résistants n’avaient en effet trouvé dans le secteur aucun volontaire pour héberger et soigner ce blessé très grave dont la poitrine avait été traversée par une balle.
Après la guerre, avec son mari libéré, ils reprennent ensemble l’exploitation de leur propriété et leur fille Odile naît en 1946. Mais Émile, revenu malade de captivité, est reconnu comme invalide de guerre. Le couple quitte donc la ferme en 1958 et s’installe à Allassac.
Émile, le mari de Mathilde* décède en 1995.
Le 8 juin 1946, le Ministre de l’Intérieur a décerné à Mathilde Faucher* le diplôme et la médaille d’argent pour Acte de Courage et de Dévouement.
Mathilde Faucher* a reçu le 24 janvier 2010 à Estivaux le titre de "Juste parmi les Nations", témoignage de gratitude et de reconnaissance de l’Etat d’Israël et du peuple juif, pour avoir recueilli dans sa maison une enfant persécutée : une petite fille âgée de 12 ans.
Le 25 avril 2010, journée commémorative de la Déportation, la commune d'Allassac a remis à Mathilde Faucher* la médaille d’honneur de la ville.
Depuis le 17 février 2012, le Collège d'Allassac (Corrèze) porte désormais le nom de Mathilde-Marthe-Faucher.
Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
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