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Préfecture :
Bourg-en-Bresse
Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
(07/1943 - 30/12/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971).
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)
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Familles hébergées, cachées ou sauvées dans le département de l' Ain en 1939-1945
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41 Familles hébergées, cachées ou sauvées de l'Ain[Compléter]
Belmont
01/1944 - 03/1945 Famille Minski -
Yvette Minski, née en 1931, est confiée par sa mère Laja Minski, soignée au Sanatorium de l’Espérance, à Marie-Louise et César Emin à Cormaranche-en-Bugey de septembre 1942 à janvier 1944 où elle fut scolarisée. Suite à une descente au sanatorium, Laja Minski plaça quelques temps sa fille Yvette à Bioléaz dans la famille René Couturier-Berthelot. Le 8 mars 1945, Laja Minski (mère d'Yvette) quitta l'Espérance et remonta à Paris en laissant sa fille chez Marie-Louise Emin à Cormaranche-en-Bugey. Elle tenta de retrouver un appartement car le sien était également occupé.
Brégnier-Cordon
Brénod
04/1942 - 07/1942 Famille Erlinger -
Bernard, né en 1934 est placé en nourrice dans la famille Perrichand à Brénod d’avril à juillet 1942. Le 8 août 1942, son père Mordko Erlinger vint le chercher à Brénod et l'emmena à Hauteville où il retrouva sa femme Hena soignée au Sanatorium de l’Espérance. Il logea « Aux Marronniers ».
En février 1944, alors que la situation était inquiétante, les Erligner ne s'inquiétait plus puisque Bernard était en Suisse.
Le 18 août 1945, Hena Erlinger (mère de Bernard) quitta le Sanatorium de l’Espérance et rejoignit son mari Morkda à Paris. Mais ils furent obligés de rester un moment à l'hôtel car, comme beaucoup, ils n'avaient pu récupérer leur appartement occupé. Le 15 septembre 1945, Bernard Erlinger (10 ans) rentra de Suisse et rejoignit ses parents et son frère Serge.
Ceyzérieu
Châtillon-en-Michaille
1940 Famille Margulies -
Sylvain est confié à l’OSE dès 1939. Jusqu’en 1942, il est placé au Château Le Masgelier dans la Creuse puis à La Colonie, centre d'enfants sous contrôle suisse à Châtillon-de-Michaille situé sur la frontière franco-suisse.
Cormaranche-en-Bugey
03/1942 - 11/1945 Famille Goldner -
Victor, né en 1934 est le fils de Hertzl et Tauba Goldner. Tandis que Tauba est au Sanatorium de l’Espérance, Hertzl est caché chez Mme Dumouriez à Hauteville et Victor est placé chez Adèle et François Robert à Lompnès d’octobre 1942 à février 1943. Il sera ensuite placé chez Joanna et Alfred David-Nillet à Cormaranche-en-Bugey de mars 1942 à avril 1944 et d'octobre 1944 à novembre 1945. Après la guerre, Hertzl et Tauba Goldner envoyèrent un carton plein de chapeaux à la mode à la famille David-Nillet pour les remercier.
12/1942 - 04/1943 Famille Japkowicz -
Michel, né en 1935, de parents polonais arrivés en France dans les années 1920. Le 21 décembre 1942, Sura Japkowicz arriva enfin à Hauteville. Elle plaça comme convenu son fils Michel à Cormaranche-en-Bugey chez les David-Nillet. Sura Japkowicz entra ensuite officiellement au Sanatorium de l’Espérance.
Michel fut rejoint un temps par son frère Maurice, né en 1927, qui rejoindra la résistance. En avril 1943, Michel Japkowicz changea de nourrice : il quitta Cormaranche-en-Bugey et se retrouva chez Adèle et François Petit à Lompnès où il restera jusqu'en décembre 1943. En février 1944 Michel Japkowicz est à Clermont-Ferrand, puis à Champigny chez les Godignon.
Le 18 novembre 1944, Sarah Japkowicz quitta le Sanatorium de l’Espérance, regagna Paris où elle retrouva son fils Michel chez la famille Godignon (à Champigny). Les Japkowicz récupérèrent leur appartement 20 rue de Thorigny à Paris 3e. Mais la maison semblait vide, le père Nathan et le fils aîné Maurice qui aurait eu 17 ans n’étaient plus là…
12/1940 - 01/1943 Famille Kolski -
André, né en 1933, et Claude, né en 1934 sont avec leur mère Sura Kolski au Sanatorium de l’Espérance au moment de l'entrée d'une colonne allemande à Hauteville. Ils sont placés chez Eugénie Emin à Cormaranche-en-Bugey de septembre à décembre 1940 puis reviendront de septembre 1942 à janvier 1943 chez le "père Allard" à Cormaranche-en-Bugey. Le « Père Allard », un « vieux de la vieille » leur raconte des histoires incroyables et terribles sur la guerre de 14.
Début janvier 1943, André Kolski fut placé dans chez les Savin aux Capucines à Lompnès et son frère Claude chez François et Adèle Robert à la Villa Seytier (Lompnès) où il restera jusqu'à février 1944. En mars 1943, André est envoyé dans la Famille Antoine à Hauteville où il restera jusqu'en octobre 1943.
En février 1944, André et Claude Kolski sont à Villereversure chez Adèle Robert, l'ex-nourrice de Claude qui était parti en février rejoindre son frère André à Villereversure. Adèle et François Robert hébergèrent plusieurs nuits Sura Kolski pendant les attaques des Allemands et de la milice contre le maquis en février 1944.
A Hauteville, le 1er janvier 1945, Sura Kolski (mère d'André et Claude), revenue au Sanatorium de l’Espérance pour se reposer un peu, voulut « participer » à la fin de la guerre et retourna à Lyon. Sura Kolski dut rejoindre à nouveau le Sanatorium de l’Espérance pour reprendre les soins et fut de nouveau admise au Sanatorium de l’Espérance en février 1945. Ses enfants Claude et André quittèrent la Maison d’enfants de La Chaux et revinrent à Hauteville-Lompnès. Claude retrouva Madame Robert à Lompnès, André fut placé chez une autre nourrice.
A Hauteville, le 25 septembre 1945, ce fut au tour de Sura (Sarah) Kolski de partir du Sanatorium de l’Espérance. Szulim Kolski, son mari, laissa son emploi à Chamonix et les rejoignit peu après.
05/1944 - 09/1946 Famille Margulies -
Perla Margulies est soignée au Sanatorium de l’Espérance
tandis que son fils Sylvain, né en 1932, a été confié à l’OSE dès 1939. Jusqu’en 1942, il est placé au Château Le Masgelier dans la Creuse puis dans une colonie sous contrôle suisse à Châtillon-de-Michaille situé sur la frontière franco-suisse.
Pour le rapprocher de sa mère, l’OSE confie Sylvain à Julia* et Marius Billion* à Cormaranche-en-Bugey. Le petit garçon pouvait ainsi rendre régulièrement visite à Perla Margulies.
Sylvain reste chez les Billion* jusqu’en 1946 date de guérison de Perla.
Perla Margulies sortit guérie le 31 août 1946. Elle récupéra Sylvain dans la famille Billion à Cormaranche-en-Bugey et ils remontèrent tous les deux à Paris où ils retrouvèrent leur appartement inoccupé du 27 rue Lesage (20ème arrondissement).
10/1939 - 04/1940 Famille Markowitch -
Romain, né en 1929 et Monique, née en 1933, sont placés dès 1939. Romain est placé dans la famille Berthet à Hauteville en septembre 1939, mais dès octobre 1939, il est placé avec sa soeur Monique à Cormaranche-en-Bugey en octobre 1939 chez Yves Emin et son épouse Louise, belle-soeur d'Eugénie Emin. Les deux enfants y resteront jusqu'en avril 1940.
09/1942 - 01/1944 Famille Minsky -
Yvette Minski, née en 1931, est confiée par sa mère Laja Minski, soignée au Sanatorium de l’Espérance, à Marie-Louise et César Emin à Cormaranche-en-Bugey de septembre 1942 à janvier 1944 où elle fut scolarisée. Suite à une descente au sanatorium, Laja Minski plaça quelques temps sa fille Yvette à Bioléaz dans la famille René Couturier-Berthelot. Le 8 mars 1945, Laja Minski (mère d'Yvette) quitta l'Espérance et remonta à Paris en laissant sa fille chez Marie-Louise Emin à Cormaranche-en-Bugey. Elle tenta de retrouver un appartement car le sien était également occupé.
25/08/1942 - 04/1944 Famille Mirowicz -
Liliane est née en 1934 à Paris. Ses parents nés russes étaient devenus polonais suite aux modifications frontalières de 1918 et arrivèrent en France avant la naissance de Liliane. Après la rafle du Vel' d'hiv", le 18 août 1942, Szajndla Mirowicz et sa fille Liliane arrivèrent de Paris en train et passèrent clandestinement la ligne de démarcation à Chalon-sur-Saône. Szajndla Mirowicz plaça sa fille Liliane à Ambérieux (près de Villefranche-sur-Saône) et rejoignit Hauteville pour trouver une nourrice et voir si elle pouvait être admise au Sanatorium de l’Espérance. Elle n’était pas malade, car c’était sa sœur Masza, décédée depuis l’année précédente, qui séjournait dans cet établissement. Szajndla Mirowicz arriva à Hauteville le 20 août 1942. Le docteur Bonafé accepta de faire une fausse attestation de maladie pulmonaire pour l’admettre officiellement à l’Espérance. Elle obtint ainsi son « assignation à résidence ». Le docteur Bonafé lui trouva une nourrice parmi ses clientes. Szajndla Mirowicz repartit vite reprendre sa fille et à son retour et la plaça chez Joanna et Alfred David-Nillet, à Cormaranche-en-Bugey, le 25 août 1942. Elle y restera jusqu'en novembre 1942 car Michel Japkowicz, un autre enfant, prévu de longue date, arriva. Elle sera ensuite placée chez la famille Blaudier à Cormaranche-en-Bugey de décembre 1942 à avril 1944. Après la descente de la Gestapo à l'Espérance, Mirowicz courut reprendre sa fille Liliane (8 ans) à Cormaranche et partit immédiatement sans destination précise. Elle la placera chez Adèle et François Robert à Lompnès qui habitaient la maison Seytier d’octobre 1944 à novembre 1945.
Le 1er novembre 1945, Szajndla Mirowicz partit avec sa fille Liliane. Elles allèrent habiter Villa Saint-Michel à Paris dans le 18e arrondissement.
02/1943 - 04/1945 Famille Segal -
Joseph est né en 1940. Ses parents nés russes et devenus polonais suite aux modifications frontalières de 1918, arrive en France. Sa mère, Malka Segal, malade, est soignée au Sanatorium de l’Espérance, tandis qu'elle confie son fils Joseph, par l'intermédiaire de ses belles-soeurs, à Marie-Louise et César Emin où se trouvait déjà la petite Yvette Minski, âgée de 12 ans, à Cormaranche-en-Bugey. Il y restera de février 1943 à avril 1945.
Dagneux
1943 - 1945 Famille Dreyfus -
En 1943, alors que les Allemands avaient mis sous scellés leur logement, les Dreyfus décident de confier à Frère Marc* (Émile Arnaud-Goddet*) leurs deux fils, qu’il enregistrera sous le nom de Jean et de Pierre "Mercier", déclarés comme fils d’un agriculteur de Dagneux. Leurs parents laisseront une somme d’argent pour pouvoir aux besoins des deux enfants, qui resteront au pensionnat Saint-Louis jusqu’à la Libération, échappant au pire.
07/1943 - 07/1944 Famille Hahn -
Walter Hahn, né en Allemagne, à Auerbach le 20 août 1933, est convoyé en car de Lyon à Montluel pour être emmené au pensionnat Saint-Louis à Dagneux. Walter Hahn, dit Jean Halmet, restera à Saint-Louis, sous la protection de Frère Marc* toute l'année scolaire 1943-1944, durant laquelle il suivra le cours moyen, participant à toutes les activités des pensionnaires y compris à la messe du matin à l’église. En juillet 1944, de nouveau, une dame vient le chercher pour l'emmener à pied chez des paysans italiens habitant Dagneux, où il restera jusqu’en décembre 1944.
Hauteville
23/03/1944 - 07/08/1944 Famille Ament -
Ernestina Ament autrichienne, était arrivée à Marseille via Anvers. Son mari Max Ament, détenteur d'un passeport allemand, avait été interné au camp de Rivesaltes puis au Camp des Milles.
Au printemps 1942 Ernestina Ament tombe malade et est hospitalisée. Ses enfants sont pris en charge par l'OSE. Alfred né le 15/09/1927 à Vienne (Autriche) est envoyé dans un foyer pour adolescents et sera convoyé en Suisse, tandis que Hans (dit Jeannot) né à Vienne (Autriche) le 15 février 1934, est envoyé à la Maison d'Enfants d'Izieu.
Au début de l'année 1943, Max Ament est transféré du camp des Milles vers Drancy et sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 50 du 4 mars 1943. Ernestina Ament arrive au au Sanatorium de l’Espérance à Hauteville-Lompnès le 23 mars 1944 et décèdera des suites de sa maladie le 7 août 1944.
10/1942 - 02/1943 Famille Goldner -
Victor, né en 1934 est le fils de Hertzl et Tauba Goldner. Tandis que Tauba est au Sanatorium de l’Espérance, Hertzl est caché chez Mme Dumouriez à Hauteville et Victor est placé chez Adèle et François Robert à Lompnès d’octobre 1942 à février 1943. Il sera ensuite placé chez Joanna et Alfred David-Nillet à Cormaranche-en-Bugey de mars 1942 à avril 1944 et d'octobre 1944 à novembre 1945.
04/1943 - 12/1943 Famille Japkowicz -
Michel, né en 1935, de parents polonais arrivés en France dans les années 1920. Le 21 décembre 1942, Sura Japkowicz arriva enfin à Hauteville. Elle plaça comme convenu son fils Michel à Cormaranche-en-Bugey. En avril 1943, Michel Japkowicz changea de nourrice : il quitta Cormaranche-en-Bugey et se retrouva chez Adèle et François Petit à Lompnès où il restera jusqu'en décembre 1943. En février 1944 Michel Japkowicz est à Clermont-Ferrand, puis à Champigny chez les Godignon.
Le 18 novembre 1944, Sarah Japkowicz quitta le Sanatorium de l’Espérance, regagna Paris où elle retrouva son fils Michel chez la famille Godignon (à Champigny). Les Japkowicz récupérèrent leur appartement 20 rue de Thorigny à Paris 3e. Mais la maison semblait vide, le père Nathan et le fils aîné Maurice qui aurait eu 17 ans n’étaient plus là…
02/1943 - 02/1944 Famille Kolski -
André, né en 1933, et Claude, né en 1934 sont avec leur mère Sura Kolski au Sanatorium de l’Espérance au moment de l'entrée d'une colonne allemande à Hauteville. Ils sont placés chez Eugénie Emin à Cormaranche-en-Bugey de septembre à décembre 1940 puis reviendront de septembre 1942 à janvier 1943 chez le "père Allard" à Cormaranche-en-Bugey. Le « Père Allard », un « vieux de la vieille » leur raconte des histoires incroyables et terribles sur la guerre de 14.
Début janvier 1943, André Kolski fut placé dans chez les Savin aux Capucines à Lompnès et son frère Claude chez François et Adèle Robert à la Villa Seytier (Lompnès) où il restera jusqu'à février 1944. En mars 1943, André est envoyé dans la Famille Antoine à Hauteville où il restera jusqu'en octobre 1943.
En février 1944, André et Claude Kolski sont à Villereversure chez Adèle Robert, l'ex-nourrice de Claude qui était parti en février rejoindre son frère André à Villereversure. Adèle et François Robert hébergèrent plusieurs nuits Sura Kolski pendant les attaques des Allemands et de la milice contre le maquis en février 1944.
A Hauteville, le 1er janvier 1945, Sura Kolski (mère d'André et Claude), revenue au Sanatorium de l’Espérance pour se reposer un peu, voulut « participer » à la fin de la guerre et retourna à Lyon. Sura Kolski dut rejoindre à nouveau le Sanatorium de l’Espérance pour reprendre les soins et fut de nouveau admise au Sanatorium de l’Espérance en février 1945. Ses enfants Claude et André quittèrent la Maison d’enfants de La Chaux et revinrent à Hauteville-Lompnès. Claude retrouva Madame Robert à Lompnès, André fut placé chez une autre nourrice.
A Hauteville, le 25 septembre 1945, ce fut au tour de Sura (Sarah) Kolski de partir du Sanatorium de l’Espérance. Szulim Kolski, son mari, laissa son emploi à Chamonix et les rejoignit peu après.
10/1944 - 10/1945 Famille Mirowicz -
Liliane est née en 1934 à Paris. Ses parents nés russes étaient devenus polonais suite aux modifications frontalières de 1918 et arrivèrent en France avant la naissance de Liliane. Après la rafle du Vel' d'hiv", le 18 août 1942, Szajndla Mirowicz et sa fille Liliane arrivèrent de Paris en train et passèrent clandestinement la ligne de démarcation à Chalon-sur-Saône. Szajndla Mirowicz plaça sa fille Liliane à Ambérieux (près de Villefranche-sur-Saône) et rejoignit Hauteville pour voir si elle pouvait être admise au Sanatorium de l’Espérance. Elle n’était pas malade, car c’était sa sœur Masza, décédée depuis l’année précédente, qui séjournait dans cet établissement. Szajndla Mirowicz arriva à Hauteville le 20 août 1942. Le docteur Bonafé accepta de faire une fausse attestation de maladie pulmonaire pour l’admettre officiellement à l’Espérance. Elle obtint ainsi son « assignation à résidence ». Le docteur Bonafé lui trouva une nourrice parmi ses clientes. Après la descente de la Gestapo à l'Espérance, Mirowicz courut reprendre sa fille Liliane (8 ans) à Cormaranche-en-Bugey et partit immédiatement la placer chez Adèle et François Robert à Lompnès qui habitaient la maison Seytier d’octobre 1944 à novembre 1945.
Le 1er novembre 1945, Szajndla Mirowicz partit avec sa fille Liliane. Elles allèrent habiter Villa Saint-Michel à Paris dans le 18e arrondissement.
Izieu
05/1943 - 06/04/1944 Famille Adler -
Edmond né en 1931 à Paris et Alfred (Oscar) né en 1934 à Paris restent à Izieu du 8 au 22 novembre 1943 puis sont placés dans des familles d’accueil en Haute-Savoie.
05/1943 - 06/04/1944 Famille Alexander -
Heinz dit Henry né le 28 mars 1924, à Neustadt an der Weinstraße (Allemagne). Agé de 16 ans, il va rester à Izieu du 15 juillet au 28 août 1943. Il va dans une autre maison de l'Œuvre de secours aux enfants. Il témoigne qu'un Français de Metz a dénoncé le pensionnat. Décédé à New York, en février 2006.
05/1943 - 06/04/1944 Famille Allouch -
Huguette née le 23 février 1934, à Constantine, Algérie et Renée née le 25 avril 1935, à Constantine, Algérie, sont âgées de 9 et 8 ans lors de leur séjour à Izieu, du 24 juin au 31 octobre 1943.
05/1943 - 06/04/1944 Famille Avidor -
Violette (ou Victoria, Violette Avidor), née le 5 avril 1929, à Marseille, Bouches-du-Rhône : à Izieu, du 16 juin au 31 août 1943. Arrêtée avec sa famille à Marseille, elle est déportée dans le convoi no 74 du 20 mai 1944, du Camp de Drancy vers Auschwitz, avec son frère Jacques, né le 23 mars 1925, à Marseille, sa sœur Claire, née le 24 août 1920, à Marseille, et sa mère Ryfka née Beraha le 3 mars 1884, à Constantinople, Turquie. La famille a pour dernière adresse : 19 rue Saint Saëns, à Marseille. Violette et Ryfka Avidor sont mortes à Auschwitz, le 25 mai 1944.
07/06/1943 - 06/04/1944 Famille Benguigui -
Yvette née le 12 mars 1941, à Oran, Algérie, âgée de 2 ans, arrivée à Izieu, le 7 juin 1943. Elle est placée dans la famille Héritier au village d'Izieu.
01/07/1943 - 31/08/1943 Famille Bergman -
Alex (ou Alex), né le 30 avril 1931, à Liège, Belgique. Ils est âgé de 12 ans lorsqu'il arrive à Izieu où il va rester du 1er juillet au 31 août 1943, date à laquelle il part retrouver sa famille. Vit après la guerre en Belgique, à Liège. C'était un ami d'enfance de Albert et Marcel Bulka.
05/1943 - 06/04/1944 Famille Bernard -
Paulette
03/07/1943 - 16/10/1943 Famille Boudon -
Pierre et Roger
03/07/1943 - 31/07/1943 Famille Broun -
Georges Broun, né le 3 juillet 1928, à Paris, âgé de 15 ans : à Izieu du 3 juillet au 31 juillet 1943 puis du 18 septembre au 30 septembre 1943. Sa mère Madame Broun travaille à l'Œuvre de secours aux enfants à Chambéry, qu'elle quitte avant la rafle du 8 février 1944. Il vit après la guerre en France
18/05/1943 - 17/06/1943 Famille Byk -
Bernadette Byk, née le 17 juillet 1935, à Chauny, à l'âge de 7 ans, fait partie de la Maison d'Izieu, du 18 mai au 17 juin 1943, avant la Rafle des Enfants d'Izieu du 6 avril 1944. Elle survit à la guerre.
01/07/1943 - 31/08/1943 Famille Charbit -
Georges né en 1935 à Paris est placé à la Maison d'Enfants d'Izieu du 1er juillet au 31 août 1943.
01/07/1943 - 31/08/1943 Famille Choukroun -
Sauveur, né le 27 juillet 1929, à Alger, Algérie, âgé de 13 ans : à Izieu du 1er juillet au 31 août 1943.
07/06/1943 - 08/11/1943 Famille Heber -
Paulette, née le 27 juin 1929, à Bruxelles, Belgique, âgée de 13 ans : à Izieu du 7 juin au 8 novembre 1943. Elle part pour la Palestine mandataire en juin 1945.
05/1943 - 06/04/1944 Famille Niedermann -
Paul, né le 01/11/1927 à Karlsruhe (Allemagne). En 1940, âgé de 13 ans, il est raflé. Il passe par les camp de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) puis au camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), avant de s'évader grâce à l'OSE. Il quitte la Maison d'Izieu avant la rafle du 6 avril 1944 et qui réussit à passer en Suisse.
21/09/1943 - 13/11/1943 Famille Raiz -
Claude est placé au home d'enfants d'Izieu du 21 septembre au 13 novembre 1943. - Placé au home d'enfants de l'OSE de La Feuilleraie à Boulouris-sur-Mer
Le Plantay
19/05/1944 Famille Frances -
Jacques, originaire de Bordeaux, était à la ferme de Saint-Germain, louée par les Éclaireurs Israélites de France pour y installer un de leurs groupes ruraux. le 19 mai 1944, un détachement de SS accompagné par la Gestapo de Lyon encercla le hameau de Saint-Germain à Villemotier. Jacques réussi à se cacher et fut recueilli à l’abbaye Notre-Dame-des-Dombes au Plantay. Il rejoint ensuite les parents de son camarade Roger Meyer (22 ans, fusillé ce jour-là) puis le maquis du Jura.
Montluel
Famille benito -
Enfant espagnol venu du camp de rivesaltes , hébergé durant près d un an
Famille benito Rigel -
Enfant espagnol arrivé durant la Retirada avec sa famille dans le camp d'Argelès, Rivesaltes. Le père est séparé d'eux. La mère reste avec ses enfants. Affaibli, il a été sauvé dans le camp par la Croix Rouge puis envoyé en colonie à Montluel. Une de ses soeurs est envoyée dans une autre colonie. Il est resté près d'un an à Montluel où il a côtoyé de nombreux enfants juifs, mais ne le savait pas et l'a découvert plus tard.
Neyron
1944 - 1945 Famille Judas -
Sauvés du Camp Joffre à Rivesaltes par l'OSE, Manfred, né en Allemagne en 1929 et son cousin Kurt Judas, né en Allemagne en 1926 sont placés par l'OSE au Château de Montintin puis à La Mulatière. Après l’arrestation du responsable de l’association à Chambéry en février 1944, l’OSE craignait pour la sécurité des enfants et décida de démanteler les maisons d’enfants. Les cousins furent alors pris sous l’aile du réseau Garel, le réseau clandestin de l’OSE et envoyés chez Marie Debise* où ils vont rester jusqu'à la Libération.
Sainte-Euphémie
1942 - 1945 Famille Biron -
Annette* et Benoit Neroud*, grainetiers, habitent à Sainte-Euphémie avec leur fille Marie. Ils vont sauver les enfants de leurs amis Jean et Fega Biron : Françoise, née en 1929, et Claude, né en 1934.
Au moment de la Libération, Feiga Biron, la mère des enfants, part à pied de Lyon jusqu’à Sainte-Euphémie avec cinq autres personnes. Ils vont tous, être accueillis chez les Neroud*.
Villereversure
02/1944 - 25/09/1945 Famille Kolski -
André, né en 1933, et Claude, né en 1934 sont avec leur mère Sura Kolski au Sanatorium de l’Espérance au moment de l'entrée d'une colonne allemande à Hauteville. Ils sont placés chez Eugénie Emin à Cormaranche-en-Bugey de septembre à décembre 1940 puis reviendront de septembre 1942 à janvier 1943 chez le "père Allard" à Cormaranche-en-Bugey. Le « Père Allard », un « vieux de la vieille » leur raconte des histoires incroyables et terribles sur la guerre de 14.
Début janvier 1943, André Kolski fut placé dans chez les Savin aux Capucines à Lompnès et son frère Claude chez François et Adèle Robert à la Villa Seytier (Lompnès) où il restera jusqu'à février 1944. En mars 1943, André est envoyé dans la Famille Antoine à Hauteville où il restera jusqu'en octobre 1943.
En février 1944, André et Claude Kolski sont à Villereversure chez Adèle Robert, l'ex-nourrice de Claude qui était parti en février rejoindre son frère André à Villereversure. Adèle et François Robert hébergèrent plusieurs nuits Sura Kolski pendant les attaques des Allemands et de la milice contre le maquis en février 1944.
A Hauteville, le 1er janvier 1945, Sura Kolski (mère d'André et Claude), revenue au Sanatorium de l’Espérance pour se reposer un peu, voulut « participer » à la fin de la guerre et retourna à Lyon. Sura Kolski dut rejoindre à nouveau le Sanatorium de l’Espérance pour reprendre les soins et fut de nouveau admise au Sanatorium de l’Espérance en février 1945. Ses enfants Claude et André quittèrent la Maison d’enfants de La Chaux et revinrent à Hauteville-Lompnès. Claude retrouva Madame Robert à Lompnès, André fut placé chez une autre nourrice.
A Hauteville, le 25 septembre 1945, ce fut au tour de Sura (Sarah) Kolski de partir du Sanatorium de l’Espérance. Szulim Kolski, son mari, laissa son emploi à Chamonix et les rejoignit peu après.
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