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Vaucluse

Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département :
Vaucluse

Préfets :
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)

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Les Juifs ont résisté en France (1940-1945)

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Le soleil voilé - Auschwitz 1942-1945

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Als ich in Auschwitz war - Bericht eines Überlebenden (Le soleil voilé - Auschwitz 1942-1945 ; en langue allemande)

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Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944 - 8 mai 1945

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Vichy, la Pègre et les Nazis, La traque des Juifs en Provence

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Georges Loinger Georges Loinger
Les Résistances juives pendant l'occupation

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Livre-Mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945 - 4 volumes

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Texte pour ecartement lateral

Bollène en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 84500
Gentilé : Bollénois, Bollénoises

- Vaucluse
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Bollene en 1939-1945
Bollène traversée par le Lez
source photo : Ville de Bollène
crédit photo : D.R.
Bollene en 1939-1945
Un sherman sur la route de Mondragon/Bollene septembre 1944. Cette photo a du être prise en automne, ils portent le blouson m41, semi saison. Ca doit être un équipage Français, les troupes Françaises remontaient la nationale à cette période.
source photo : collection privée
crédit photo : X
Bollene en 1939-1945
11 novembre 1945: la foule pour commémorer librement la fin de la guerre 1914-1918
source photo : Arch. Malbois
crédit photo : D.R.
Bollene en 1939-1945
Libération de Bollène, août 1944
source photo : Arch. Bollène
crédit photo : D.R.
Bollene en 1939-1945
Photo prise clandestinement au hameau de La Croisière à Bollène le 13 septembre 1943 par Mlle Germaine Bodin : En représailles de l'attentat devant la Légion française des combattants du 11/09/1943, le chef de la gestapo d'Avignon, accompagné de huit civils et six militaires, procède à huit arrestations le 13 septembre : Bignan Louis, ancien maire ; Brunel Louis, entrepreneur de maçonnerie ; Dugas Jules, cultivateur ; Lachaux Émile, percepteur ; Laffont Ernest, cultivateur ; Lespinasse Ernest, bûcheron ; Merin Paul, manœuvre d'usine ; Rombaud André, comptable. Cinq d'entre eux seront déportés sans retour vers l'Allemagne.
source photo : Arch. Germaine Bodin (Charles Monier)
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département du Vaucluse
Histoire
Bollène est une commune au nord du département de Vaucluse à la jonction de la Drôme, de l'Ardèche et du Gard.

Lors du recensement de 1936, Bollène comptait 5 039 habitants et 5 195 en 1946.

30/09/2010

[Compléter l'article]

La drôle de guerre (septembre 1939 - juin 1940)

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.

La drôle d'épuration
Le gouvernement de Daladier, puis celui de Paul Raynaud à partir de mars 1940 multiplient les lois et décrets permettant d'arrêter et d'interner les "indésirables".
Dés la publication de l’arrêté d’interdiction du Parti Communiste, le Préfet de Vaucluse, le 27 septembre 1939, notifie la dissolution de toutes les organisations communistes du département.
Le siège du Parti communiste de Bollène est perquisitionné le 27 septembre 1939 et l'ARAC le 7 novembre 1939.
Nombre de communistes, trop âgés pour être mobilisés, sont assignés à résidence ou arrêtés et internés dans des camps ouverts pour les "étrangers suspects", les "opposants" et les Républicains espagnols venus se réfugier en France.
Dans le département, en avril 1940 "11 000 perquisitions, 3 400 arrestations, 1 500 condamnations déjà prononcées, 555 suspects arrêtés, 700 fonctionnaires épurés, 3 500 radiations d’affectations spéciales, 300 conseils municipaux suspendus, 2 718 élus communistes frappés de déchéance."1

A partir de 1940, le préfet du Vaucluse fait dresser la liste des Français et étrangers suspects2, procède à des perquisitions aux domiciles des personnes et fiche des suspects résidant dans la commune3 :
Armand Louis, employé SNCF, communiste
Audouard Lucien, présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène4
Barailler Faustin, employé SNCF, membre du comité de loisirs du hameau de La Croisière (perquisition à son domicile du hameau de La Croisière le 8 mars 1940)
Bernard Georges, membre du comité de loisirs du hameau de La Croisière. Perquisition à son domicile du hameau de La Croisière le 8 mars 1940. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène5
Biscarrat Jean, garde champêtre, révoqué le 6 juin 1940. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène6
Biscarrat Louis, retraité PLM
Boissin Louis, ouvrier, élu communiste, déchu du conseil municipal de Bollène le 14/12/1939
Borelly Emile, présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène7
Bouis Louis, présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène8
Brunel Louis, communiste
Camous Aimé, présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène9
Charpier Etienne, élu communiste, déchu du conseil municipal de Bollène et de conseiller général du canton en février 1940. Interné au Camp de Chabanet puis au Centre de Chibron, dans le Var et finalement au camp de Bossuet en Algérie
Charvolin Claudius, réparateur de machines agricoles (militant communiste dangereux… se livre à une propagande extrémiste clandestine10)
Degas Louis, communiste11
Devedeux Félix, interné
Dugas Jules, présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène12
Dugas Louis (fils), présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène13
Dugas Louis (père), présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène14
Ferroni Fernand, maçon
Ferroni Jean, communiste
Lachaux Émile, percepteur
Lafare Eugène, employé SNCF, communiste
Laffont Ernest, élu communiste, déchu du conseil municipal de Bollène en août 1940, après sa démobilisation
Lannic François, communiste, électricien, en résidence surveillée au hameau de La Croisière
Marquez Antonio, ouvrier, interné puis libéré du Camp du Vernet-d'Ariège (persquisition à son domicile du hameau de La Croisière le 8 mars 1940)
Millet Albert, cultivateur au hameau de La Croisière (perquisition à son domicile le 02/10/194215)
Monier Charles, instituteur communiste, démis de ses fonctions le 1er mai 1940 (fils de Marie Monier). (Instituteur. Militant communiste très actif. Prend souvent la parole . Se montre très agressif. Réunit souvent les jeunes gens à son domicile à la Croisière. Jouit d’une influence considérable parmi les jeunes. Excite les esprits à la violence. Monier est inscrit communiste P.R. - présumé révolutionnaire16)
Monier Marie, veuve, communiste, gérante de la recette auxiliaire des Postes et de gérante du débit de tabacs du hameau de La Croisière (perquisition à son domicile le 8 mars 1940)
Paillon André, cultivateur, interné au Camp de Chabanet
Peyron Albert, commerçant rue de la Paix (perquisition à son domicile le 01/12/194017)
Peyron Fernand leader du Parti communiste, membre très influent, très écouté, n’a pas désarmé. (Individu dangereux18)
Planche Élie ouvrier agricole, interné au Camp de Chabanet
Pouzol Louis, ouvrier
Raffin Joseph, communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène19
Ramière Charles, élu communiste, déchu du conseil municipal de Bollène le 30/03/1940, habitant le hameau de La Croisière (Moralité bonne, militant très actif, conseiller municipal communiste, dirige activement un groupe communiste à la Croisière. Influence considérable parmi les jeunes20). Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène21
Rozier Marius, présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène22
Varaud Lucien, enseignant, syndicaliste, démis de ses fonctions en avril 1940
Vendran Edmond, sympathisant communiste, déchu du conseil municipal de Bollène le 17/02/1940
Vergne Louis, employé SNCF, communiste (perquisition à son domicile le 01/12/194023). Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène24
Vray Honoré, présumé communiste. Permis de chasse retiré en 1941 sur ordre du commissaire de police de Bollène25
Zonzogni Garcin, ouvrier26

La Pologne est envahie
En février 1940 après l’écrasement de la Pologne par les armées hitlériennes, des unités de l’armée polonaise en déroute arrivent dans le nord du Vaucluse et s'installent à Sainte-Cécile-les-Vignes, à Lagarde-Paréol, à Cairanne, à Sérignan-du-Comtat, à Bollène, à Mondragon, à Mornas et à Lapalud.
L'état major du général Maczek s’installe à Bollène dans la maison située près du vieux pont et une brigade est logée au couvent rue du Saint Sacrement.27

La France est envahie
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin.

La France est envahie. Le 14 juin, les allemands sont à Paris.
C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.

Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.

10/07/2011

[Compléter l'article]

L'Occupation et la collaboration

Le maréchal Pétain obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 pour promulguer une nouvelle constitution de l’État Français, par 569 voix pour et 80 contre.

La République est abolie.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.

Le Vaucluse est en zone sud, administré par le gouvernement de Vichy jusqu'à l'occupation totale de la France le 11 novembre 1942.

Le Préfet du Vaucluse met en place un nouveau conseil municipal à Bollène le 9 mars 1941. Le maire, Marius Cuillerai élu en octobre 1938, est maintenu.

En 1941, la Légion française des combattants28 est mise en place dans le canton de Bollène.
A Bollène, on compte 215 adhérents (président : Commandant Palmier) ; à Lapalud, 63 adhérents (président : Louis Durand) ; à Mondragon, 52 adhérents (président : Isidore Thoumelon) ; à Mornas, 89 adhérents (président : capitaine Lallemand) et à Sainte-Cécile-les-Vignes, 100 adhérents (président : M. Farjon).29

La zone sud est occupée
Le 11 novembre 1942, les troupes allemandes occupent la zone dite "libre".
Le 17 novembre 1942 arrivent à Bollène des officiers et un millier de soldats italiens.

La résistance s'organise.

Le 9 septembre 1943 l'Italie capitule.

10/07/2011

[Compléter l'article]

Les rafles de juifs à Bollène

Alors que le Vaucluse est en zone sud, administrée par le gouvernement de Vichy, on dénombre environ 1 500 juifs dans le département, dont 450 de nationalité étrangère.

les arrestations de juifs commencent dès août 1942.
Dans son rapport du 26 août 1942, le commissaire de police de Bollène rend compte de la rafle de 9 juifs polonais, arrêtés et internés au Camp des Milles.

Ces arrestations n'épargnent pas les enfants à Bollène :
- Isaac (14 ans), Rachela (13 ans), Maria (11 ans), Cécile (10 ans et Frana (9 ans) Goldberg
- Marceline Rosenberg (13 ans) - rescapée en 1945.

10/07/2011

[Compléter l'article]

Les proscrits du régime : les communistes

Le 23 août 1941, le préfet fait établir la liste des agents de la SNCF attachés à la gare de Bollène et soupçonnés d’être communistes :
Armand Louis, facteur
Barailler Faustin, commis
Bellier Julie, brigadier
Bertrand louis, facteur
Bouladier Fernand, détaché à la gare de Pierrelatte
Lafare Eugène, garde signaux
Soulier Marius, garde signaux
Vergne Louis, conducteur30

10/07/2011

[Compléter l'article]

La Résistance

Le tirage des tracts clandestins
A Bollène ce sont Albert et Lucienne Peyron, dans leur droguerie de la rue de la Paix, qui assurent le tirage des tracts. La ronéo est installée dans le grenier. Elle échappe à toutes les perquisitions de la police.31

10/07/2011

[Compléter l'article]

Les juifs persécutés, pourchassés et déportés

  L'antisémitisme virulent du gouvernement de Vichy se fait également sentir dans le Vaucluse où on dénombre 1 500 juifs dont 450 environ de nationalité étrangère.
Dans son rapport du 26 août 1942, le commissaire de police de Bollène rend compte « d'une rafle au cours de laquelle 9 polonais juifs ont été dirigés sur le camp des Milles (Bouches du Rhône) ». Il ajoute : « la population s?émeut des arrestations opérées dans les milieux israélites ».
Le commissaire spécial des renseignements généraux note le 22 septembre 1943 que « la population du Vaucluse leur marque une certaine sympathie et déplore ouvertement les mesures dont ils font l'objet » (AD Vaucluse 3W29)
Mme MONIER de la Croisière a hébergé durant plusieurs mois en 1941 un journaliste juif Henri CRESPI.
Des résistants s'efforcent de leur procurer des fausses cartes d'identité pour échapper aux recherches des miliciens et à la déportation. La famille ICKOVICZ a caché le docteur Yvonne ROSENBAUM.
Les milieux catholiques de Bollène sont indignés par les mesures frappant les juifs. Au cours d'un sermon en l'église paroissiale un prêtre se fait l'avocat des israélites.
Le 27 octobre 1941, un placard anti-juif est apposé sur la porte de la doctoresse Marianne Basch.
Le 1er décembre 1943, la police allemande a effectué deux perquisitions aux domiciles de la doctoresse Marianne Basch et de la nommée ROSEMBAUM qui demeurait chez Melle EYNARD [la cousine du père de Michelle] , Bd Victor Hugo. Elles auraient réussi à prendre la fuite...32 La population est vivement impressionnée par ces opérations ».
(Rapport du commissaire de police AD Vaucluse)
 
Mme Marianne Basch trouva refuge dans des familles bollénoises notamment M. Robert BUFFIERE, M. Louis BIGNAN, ancien maire, M. FARJON, puis à St Paul Trois Châteaux chez M. FLANDRIN, enfin à CLANSAYES chez Mme FROMENT, en attendant de pouvoir se réfugier en Suisse avec son fils André âgé de 10 ans.
Ce fut Melle Germaine BODIN de la Croisière qui se chargea de lui procurer de fausses pièces d'identité pour elle et son fils.
Ses beaux-parents, le professeur Victor BASCH et sa femme furent assassinés par les nazis.
Le professeur Gilbert DREYFUS, réfugié à Bollène, n'eut pas la même chance que Mme Marianne Basch. Arrêté quelques temps plus tard dans une autre ville et déporté à MAUTHAUSEN où il resta un an.
Le 2 mars 1944, ce fut l'arrestation de la famille ROSENBERG qui était venue d'EPINAL se réfugier à Bollène au château de GOURDON.
 
Un rapport de police en parle en ces termes : 
 « Dans la nuit du 1er au 2 mars 1944 et dans la journée du 2 mars une quinzaine d'agents de la police allemande ont opéré des perquisitions à LA MOTTE du Rhône et Bollène.
Au château de GOURDON (Bollène) M. ROSENBERG Slzama, sa fille Marceline, 16 ans, Mlles MELMAN Marie, 20 ans et Suzanne, 19 ans, et M. FIATER ont été arrêtés. Du linge, du ravitaillement et des objets de valeur ont été emportés. Dans l'habitation du maître valet, du linge, un poste de T.S.F. et 20 000 F. ont été dérobés.
Au domaine des BOUFFES, M. VALCKE exploitant forestier a été arrêté et un poste de T.S.F. enlevé »
(A.D. Vaucluse 6W37)
 
Une des filles ROSENBERG, Jacqueline raconte cette soirée tragique du 1er mars :
« Lors de l'arrestation de ma famille au château de GOURDON, ni mon petit frère Michel qui n'avait pas 7 ans, ni moi qui n'en avait pas 12, n'étions là. Nos parents qui n'étaient pas très rassurés depuis que les Allemands avaient envahi la zone libre, nous avaient mis par précaution en pension chez Mme TOURATIER à St Pierre. C'est grâce à elle que nous n?avons pas été arrêtés.
Voici ce que ma sœur Henriette et ma mère qui avaient réussi à se sauver m'ont raconté :
Vers minuit, alors que tout le monde venait de se coucher, des grands coups ont été frappés au portail de bois qui fermait la cour. Notre père est allé voir. C'étaient les Allemands. Il a appelé tout le monde afin de se sauver par la porte située au fond du parc. Cette porte n'était connue que des proches vivant ou travaillant au château. Malheureusement, nous avions sûrement été dénoncés par des gens très proches, car les Allemands attendaient derrière cette porte. Notre père qui était parti le premier, a été arrêté par les Allemands et ensemble ils sont revenus au château. Ma mère et ma sœur Henriette qui suivaient derrière, se sont couchées par terre et se sont ainsi trouvées cachées par les plantes ce qui les a sauvées. Notre future belle-sœur et sa sœur qui suivaient derrière ont été également arrêtées ainsi que notre sœur Marceline ».
M. ROSENBERG, sa fille Marceline et ses deux amies Marie et Suzanne MELMAN seront déportés au camp d'extermination d'AUSCHWITZ. Seules les trois femmes reviendront en très mauvaise santé.
Le même jour, la Gestapo, aidée de miliciens bollénois, arrête une autre famille juive réfugiée à Bollène, la famille SAPIR. Le père mourra en déportation.
 
Monsieur LACHAUX Emile, percepteur à Bollène, non communiste,  a été arrêté le 13/09/43 (Buchenwald), non rentré.

03/04/2022
Lien : Les juifs persécutés, pourchassés et déportés

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement du Vaucluse

104e-105e CTE Orange 84100 Orange
104e-148e CTE-GTE Le Pontet 84130 Le Pontet
148e CTE-GTE L'Isle-sur-la-Sorgue 84800 L'Isle-sur-la-Sorgue
210e CTE-GTE Beaumont-de-Pertuis 84120 Beaumont-de-Pertuis
801e GTE de Vacqueyras-Montmirail 84190 Vacqueyras
Centre Vedène 84270 Vedène
Chantiers de la Jeunesse Française 84300 Cavaillon

Les lieux de sauvetage du Vaucluse

Collège Saint-Joseph 84000 Avignon
Couvent de l'Immaculée-Conception 84000 Avignon
Couvent du Sacré-Coeur Avignon 84000 Avignon
Hôpital de Valréas 84600 Valréas
Hôpital Sainte-Marthe 84000 Avignon
Monastère Sainte-Claire de Montfavet 84000 Avignon

Maires de Bollène

Marius Cuillerai  Maire de Bollène (10/1938) Le 9 mars 1941, la nouvelle équipe municipale est mise en place : Désiré Phily, Eugène Gachet, Lucien Mathieu, Hyacinthe Brunel, Célestin Mayan, Marcel Gachet, Albert Ville, Fernand Terrot, Victor Farjon, Raoul Labaume, Louis Abric, Henri Moulet, Mlle Dalauzier de Ripert, Marius Fournier, Amauric du Chaffaut, Henri Clauzel, Louis Tourtin, et René Rourrissol.
Léon Baud   Nommés à la Libération par le Comité Local de Libération (C.L.L.) : L. Maucuer, Soulier, J. Ladet, F. Guintrand, Charles Ramière, Aubenas

Cultes à Bollène

Père Roux  Curé de La Croisière 

Les 31 Justes parmi les Nations du Vaucluse



Familles réfugiées à Bollène [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.


18 Familles arrêtées (Bollène) [Compléter]
15/04/1943
Famille Betrancourt - Armand né le 17/7/1922 dans le département du Nord, réfugié à Bollène, est arrêté par les autorités italiennes. Acquitté par le Tribunal militaire italien à Breil, il est remis aux autorités françaises le 23 Juillet 1943.33    

20/05/1943
Famille Betrancourt - Henri né le 29/10/1914 dans le département du Nord, réfugié à Bollène, est arrêté par les autorités italiennes. Acquitté par le Tribunal militaire italien à Breil, il est remis aux autorités françaises le 23 Juillet 1943.34    

28/02/1944
Famille Bérard - Pierre Bérard, âgé de 72 ans, cultivateur à Bollène, est arrêté par la Waffen SS en représailles après un attentat commis à Pont-Saint-Esprit le 28 février 1944. Arrêté le 28/02/1944 à La Croisière "pour détention illégale d'arme à feu" (il s'agit d'un vieux révolver non chargé), il est fusillé le 29 février à 16 h.35
   
Date d'exécution :
29/02/1944
Source :
A.D. VAUCLUSE 6W37

13/09/1943
Famille Brunel - Louis, entrepreneur de maçonnerie, est arrêté par la gestapo en représailles de l'attentat devant la Légion française des combattants du 11/09/1943.36 Il sera déporté vers l'Allemagne et reviendra en 1945.
   

11/05/1944
Famille Farge - René, employé de la SNCF, est arrêté le 11 mai 1944 et interné à la citadelle de Pont-Saint-Esprit.
   

>> Voir les 18 familles arrêtées dans la commune <<


Chronologie [Ajouter]

27/09/1939 - Perquisition au siège du Parti Communiste de Bollène, au café Antoine, place de la Mairie, en présence de Louis Pouzol, trésorier. Saisie de journaux, tracts, brochures, affiches, gravures, insignes et emblèmes. La ronéo échappe à la saisie, des militants ayant pris la précaution de l’enlever la veille et de la mettre en lieu sûr. Sous l’occupation, elle servira à l’édition de tracts clandestins.37
07/11/1939 - L’ARAC de Bollène est interdite. Le drapeau à l’emblème de l’association est saisi, en présence de Jules Ladet, trésorier.38
02/11/1940 - Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes.
26/08/1942 - Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco.
23/01/1943 - Cambriolage du bureau de ravitaillement de la Mairie de Bollène. Aucun tampon dérobé mais 3 000 cartes individuelles d’alimentation ou coupons semestriels emportés.39
04/08/1943 - Fernand Bouchon, exploitant forestier, demeurant à Bollène quartier du Puy, milicien, est abattu au moment où il regagnait son domicile.40
08/09/1943 - Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes.
11/09/1943 - Une bombe éclate devant le local de la Légion française des combattants rue Émile-Zola.
13/09/1943 - En représailles de l'attentat devant la Légion française des combattants du 11/09/1943, le chef de la gestapo d'Avignon, accompagné de huit civils et six militaires, procède à huit arrestations : Bignan Louis, ancien maire ; Brunel Louis, entrepreneur de maçonnerie ; Dugas Jules, cultivateur ; Lachaux Émile, percepteur ; Laffont Ernest, cultivateur ; Lespinasse Ernest, bûcheron ; Merin Paul, manœuvre d'usine ; Rombaud André, comptable.41 Cinq d'entre eux seront déportés sans retour vers l'Allemagne.


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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Bollène sur Wikipedia 
2 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
3 Les Allemands n’étaient pas seuls (Pour en savoir plus sur la persécution des Juifs dans le Vaucluse, ce site a été créé afin d’essayer de déterminer le visage Vauclusien de la solution finale, dénombrer les victimes et identifier les auteurs du crime. Une place spéciale est réservée à ceux qui ont pris des risques considérables pour protéger les persécutés. )
4 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )

Notes

- 1 - Dossier 1M831 Cabinet du Préfet du Vaucluse, avril 1940.
- 2 - A.D. Vaucluse 1M831.
- 3 - A.D. 1M826
- 4 - A.D. Vaucluse 3W236
- 5 - A.D. Vaucluse 3W236
- 6 - A.D. Vaucluse 3W236
- 7 - A.D. Vaucluse 3W236
- 8 - A.D. Vaucluse 3W236
- 9 - A.D. Vaucluse 3W236
- 10 - A.D. 1M826.
- 11 - En 1942, Louis Degas créera avec Henri Sabatier le groupe FTPF de La Croisière et participa à la bataille du rail.
- 12 - A.D. Vaucluse 3W236
- 13 - A.D. Vaucluse 3W236
- 14 - A.D. Vaucluse 3W236
- 15 - Rapport du commissaire de police de Bollène. A.D. Vaucluse.
- 16 - A.D. 1M826.
- 17 - Rapport du commissaire de police de Bollène. A.D. Vaucluse.
- 18 - A.D. 1M826.
- 19 - A.D. Vaucluse 3W236
- 20 - A.D. 1M826.
- 21 - A.D. Vaucluse 3W236
- 22 - A.D. Vaucluse 3W236
- 23 - Rapport du commissaire de police de Bollène. A.D. Vaucluse.
- 24 - A.D. Vaucluse 3W236
- 25 - A.D. Vaucluse 3W236
- 26 - Charles Monier, Les chemins de la Résistance à Bollène et dans le canton (1939-1944)
- 27 - Charles Monier, "Des unités polonaises à Bollène", in Les chemins de la Résistance à Bollène et dans le canton (1939-1944).
- 28 - Organisation vichyste des anciens combattants, créée le 29 août 1940 par Xavier Vallat et présidée par le maréchal Pétain, qui a pour but de "régénérer la Nation, par la vertu de l’exemple du sacrifice de 1914-1918". Les chefs sont nommés et appointés.
- 29 - A.D. 4W3311.
- 30 - A.D Vaucluse, rapport de police
- 31 - Charles Monier, "Le tirage des tracts clandestins" in Les chemins de la Résistance à Bollène et dans le canton (1939-1944)
- 32 - Andrée Migony, née le 7 mai 1923, jeune fille, qui travaillait à cette époque chez la doctoresse Marianne Basch, répondit à la gestapo venue pour l'arrêter qu'elle n'était pas là. Elle averti immédiatement Marianne Basch qui pu s'échapper par une porte qui donnait dans une impasse parallèle à la rue de la Paix. Le fils de Marianne Basch est venu la remercier au début des années 2000.
- 33 - A.D. Vaucluse 6W37.
- 34 - A.D. Vaucluse 6W37.
- 35 - Rapport du commissaire de police de Bollène – A.D. VAUCLUSE 6W37.
- 36 - A.D Vaucluse 4W37.
- 37 - La répression à Bollène et dans le canton.
- 38 - La répression à Bollène et dans le canton.
- 39 - Archives Départementales des rapports de police pour le Nord Vaucluse.
- 40 - A.D. Vaucluse 3W19.
- 41 - A.D Vaucluse 4W37.

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***  Pierre Bérard Lapalud Bollène La Croisière Déposée le 11/08/2018

    Pierre Bérard, âgé de 72 ans, cultivateur à Bollène, a été fusillé.
    Qui pourrait nous renseigner sur le lieu de cette fusillade?
    Qui saurait où il a été enterré?
    Comment savoir qui l'a dénoncé? merci de votre aide et de vos témoignages sur ce qui demeure un mystère
    [répondre]

***  Je recherche mon grand père Déposée le 01/06/2015

    Bonjour,

    La photo ci-jointe m'a été donnée par ma mère. Elle a été prise en 1947 à Paris où résidait sans doute mon grand-père, polonais dont le prénom peut être francisé pour l'occasion devrait être Jules. Il a séjourné dans le Vaucluse en Avignon en 1948.

    Quelqu'un pourrait il m'aider à le reconnaître et réparer un peu les ravages de l'Histoire ?

    Vous remerciant par avance de votre aide,

    Christelle
    [répondre]
Répondue le 18/04/2018
    Bonjour,

    En espérant que cela puisse vous aidez à le retrouver.
    lien pour accéder à l'image : https://zupimages.net/up/18/16/1ioh.png

    Merci de me répondre à cette adresse mail plutôt que sur ce site.

    clementguilaumont@gmail.com


    Clément Guillaumont, 18 ans.

     

***  Mme de Roquefeuil Déposée le 08/02/2018

    Quelqu'un se souvient t-il des activités de Mme de Roquefeuil en Vaucluse et notamment à Sault, qui aurait permis de faire héberger clandestinement des enfants juifs à Sault, ferme du Clerc proche du Hameau de la Loge. Merci par avance de vos informations éventuelles qui permettraient d'avance un peu dans cette recherche de faits inconnus ou hélas oubliés en Pays de Sault. [répondre]

***  Pasteur Rouger Déposée le 13/11/2017

    Bonjour,

    Quelqu'un se souvient-il du pasteur Rouger de la paroisse d'Avignon qui a aidé le pasteur Manen du camp des Milles ou le Père Roche du lycée Saint-Joseph et le chanoine Delorme ?
    [répondre]

***  Enfants chemin de Lopi, Avignon ? Déposée le 06/02/2017

    Nous recherchons des renseignements sur des enfants qui ont pu être accueillis à Avignon, 13 chemin de Lopi dans la famille Zimberlin entre 1942 et 1944. Cet accueil a peut-être pu se faire avec l’aide du pasteur Pierre ROUGER.
    Ces enfants ont pu être envoyés ultérieurement au Chambon-sur-Lignon.
    Dorothée Zimberlin avait en 1942 80 ans et sa fille Sophie Zimberlin 43 ans.

    [répondre]

***  ZIMBERLIN, chemin de Lopi Déposée le 11/01/2017

    Quatre enfants juifs ont été hébergés chez Me Zimberlin et sa fille Sophie, chemin de Lopi à Avignon.

    Sophie Zimberlin tenait un magasin dans le centre : les soieries Dandine.
    Qui se souviennent-d'elles ?
    [répondre]

***  Photo sur la Libération de Bollene Déposée le 26/10/2011

    Le 26 août 1944 la ville de Bollene est libérée par les troupes Alliées de la 3rd infantry division, je recherche des photos de cette époque en vue d'une exposition.
    Des photos sur la destruction du pont vieux à Bollene, et sur la Résistance , la déportation de Bollènois.
    [répondre]


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