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Seine-et-Marne

Région :
Île-de-France
Département :
Seine-et-Marne

Préfets :
Hyacinthe Charles Tomasini
(12/12/1935 - 06/06/1939) (30/08/1892-13/12/1961), préfet de Seine-et-Marne
(1938 - 25/09/1940) Sous-préfet de Provins, résistant
Pierre Jean Paul Voizard
(06/06/1939 - 14/11/1941) (22/08/1896-12/1982), préfet de Seine-et-Marne
(14/11/1941 - 26/04/1943) Marie Joseph Jean Chaigneau (24/06/1895-18/03/1955), préfet de Seine-et-Marne. Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Paul Marie Joseph Demange
(26/04/1943 - 29/08/1944) (04/06/1906-18/04/1970), préfet de Seine-et-Marne
Jean Pierre Frédéric Gabriel Latour
(29/08/1944 - 15/03/1945) (07/10/1883-20/07/1970), préfet de Seine-et-Marne
Émile Amédée Pelletier
(15/03/1945 - 11/06/1947) (11/02/1898-15/12/1975), préfet de Seine-et-Marne
André Louis Dubois
(11/06/1947 - 26/07/1950) (né le 08/03/1903), préfet de Seine-et-Marne

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Amis des Juifs

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Als ich in Auschwitz war - Bericht eines Überlebenden (Le soleil voilé - Auschwitz 1942-1945 ; en langue allemande)

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L'étoile des Juifs

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Le soleil voilé - Auschwitz 1942-1945

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Livre-Mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945 - 4 volumes

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Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944 - 8 mai 1945

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Fontainebleau en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 77300
Gentilé : Bellifontains, Bellifontaines

- Seine-et-Marne
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Fontainebleau en 1939-1945
Mairie de Fontainebleau
source photo : Commune de Fontainebleau
crédit photo : D.R.
Fontainebleau en 1939-1945
Synagogue de Fontainebleau incendié à 1941
source photo : ACIFA
crédit photo : © 2016 Tous droits réservés ACIFA.org

Voir l'histoire du département de la Seine-et-Marne
Histoire

La commune des Bellifontains et des Fontainebleaudiens

Fontainebleau est une vaste commune de Seine-et-Marne, presque entièrement recouverte d'une forêt qui s'étend également sur quelques communes limitrophes.

De 1896 à 1953, Fontainebleau et son agglomération ont été desservies par le tramway de Fontainebleau.

La commune est de plus desservie par trois gares : Fontainebleau-Avon sur la ligne Paris-Lyon, située à Avon depuis 1849 et les gares de Fontainebleau-Forêt et Thomery situées en pleine forêt.

Lors du recensement de 1936, la commune comptait 17 724 habitants et 15 008 en 1946.

16/11/2020

[Compléter l'article]

Les Juifs de Fontainebleau

Dès 1784, de petits colporteurs juifs s’installèrent les premiers dans cette cité royale sans doute à cause de sa situation géographique compte tenu des réseaux fluviaux et routiers.

 L’affaire qui a fait date dans cette communauté est l’arrestation de Salomon Wahl en 1794 sur la route de Troyes. Il fut accusé de billonnage et dans le procès verbal de son arrestation il déclarait habiter Fontainebleau depuis plusieurs années.

Déjà vers 1784 l’embryon de la Communauté était né, il y avait 121 juifs à Fontainebleau lors du recensement de 1808 réparti ainsi : 25 hommes, 24 femmes et 72 enfants. La plupart des noms patronymes venait d’Alsace: Wahl, Wogue, Weil, Bernard, Spira, Lévy, Bloch, Volf, D’Ennery, Cerf, Lyon, Trefoux ou Caen, d’autres de plus loin : Bablaban, Bier, Dollinger.

Dès 1796, on trouve les traces d’une première synagogue située rue des Trois Maillets, puis après une autre dans la ‘’Ruelle des Maudinés’’ (Protestants).

La fabrique de Porcelaine appartenait à Jacob Benjamin, Aaron Schmoll et Baruch Weil, tous trois propriétaires.
En 1809, le Consistoire Israélite de Paris nomma Lazare Weil, directeur de la Fabrique de Porcelaine, Commissaire-Surveillant de la Communauté. C’était l’aïeul de Marcel Proust. 

La pose de la première pierre de la Synagogue de Fontainebleau au 28 rue de l’Abreuvoir (aujourd’hui Place Bois d’hyver) eut lieu le 21 mai 1856 et l’inauguration fut célébrée le 23 août 1857.
Une très belle Hanoukia en porcelaine bleue de Sèvres fut façonnée par le porcelainier Jacob-Petit qui avait ses ateliers aux Basses-Loges à Avon. 

L'affaire Dreyfus

L’antisémitisme, en Seine-et-Marne, durant l’Affaire Dreyfus n’a pas été plus virulent que dans un autre département, exception faite de Fontainebleau, Meaux et Coulommiers.
En 1899, les murs de la synagogue furent couverts du graffiti : « Vive Drumont ! A bas les juifs » alors qu’en 1901 le député d’Oran Firmin Faure vint échauffer les esprits.

Création de l'Association cultuelle israélite de Fontainebleau en 1906

C’est sous la Monarchie de Juillet que le Judaïsme accède au rang de religion d’Etat. En effet, une loi de Louis Philippe stipule que la religion israélite acquière un statut légal à celui des confessions chrétiennes, grâce à la prise en charge, par l’état, des salaires des fonctionnaires du culte (ministres-officiants et rabbins).
La Charte constitutionnelle du 14 août 1830 affirmait la liberté de culte et la protection de l’état pour tous les cultes. Mais seuls les ministres de la religion catholique, professée par la majorité des français et ceux des autres cultes chrétiens, percevaient un traitement du trésor public.
La loi du 8 février 1831 stipule : Article unique : à compter du 1er janvier 1831, les ministres du culte israélite recevront des traitements du trésor public.

La Communauté juive de Fontainebleau n’a pas de rabbin, elle ne peut employer qu’un ministre-officiant qui est aussi Shokhet (sacrificateur) et Mélamed (instituteur dans la loi hébraïque). Son salaire annuel ne sera revu à la hausse que dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Si les émoluments du Ministre-Officiant de cette communauté sont pris en charge par l’Etat, la Synagogue est considérée comme un bien du Consistoire de Paris alors qu’elle a été financée en très grande partie par les Juifs de cette ville.
En 1905, fut votée la Loi de Séparation des biens de l’Eglise et de l’Etat. Elle allait remettre en cause, le fragile équilibre économique des petites communautés notamment celle de Fontainebleau. En 1906, suite à la loi de séparation la Communauté Juive de Fontainebleau se constitue en association, selon la loi de 1901 sur les associations, sous le nom de Association Cultuelle Israélite de Fontainebleau et les biens de cette communauté sont dévolues à cette association.

La Communauté continua à maintenir le cap mais le Première Guerre Mondiale allait réduire ses forces vives. Manquant d’hommes valides, le Président de la Communauté, Louis Lévy, demande en 1923 au Consistoire de Paris d’accepter la dévolution de ses biens. C’est ainsi que la Communauté de Fontainebleau rentra de nouveau au sein du Consistoire de Paris. 

Destruction de la synagogue de Fontainebleau

Dans le compte rendu d’une réunion du Consistoire de Paris en date du 8 août 1941, il est fait état de la situation des synagogues de Fontainebleau et Bayonne. Le secrétaire général s’exprimait ainsi : ‘’M. Olchanski fait part des renseignements qu’il a reçu des temples de Fontainebleau et de Bayonne. Dès le mois de juin 1940 le temple de Fontainebleau a subi des dépréciations et celles-ci se sont poursuivies jusqu’à la destruction complète de tout l’intérieur, sanctuaire compris. Les autorités sont au courant et se sont déclarées impuissantes. A Bayonne, le temple a été tout récemment réquisitionné et est actuellement utilisé par l’intendance de l’armée d’occupation’’.

Alors qu’elle subissait plusieurs graffiti antisémites depuis l’invasion allemande, la synagogue fut incendiée, les 10, 11, 12 avril 1941, par des individus non identifiés. En aucun cas, il ne s’est agi d’allemands ; la synagogue et son terrain étaient propriétés de l’UGIF (Union Générale des Israelites de France) donc directement sous le contrôle du CGQJ (Commissariat Général aux Questions Juives). Le Commissaire Auguste Calas adressait le rapport suivant à M. Dumesnil, député-maire de Fontainebleau : « Comme suite à votre demande d’enquête au sujet des incidents qui se sont produits à la synagogue de la rue du Parc, j’ai l’honneur de vous exposer ce qui suit : 
La synagogue de Fontainebleau et ses dépendances appartiennent au Consistoire Centrale Israélite de Paris qui l’avait louée, pour une somme minime, à l’Association Culturelle Israélite de Fontainebleau/Melun.
Derrière cette église se trouve un petit pavillon dans lequel le Rabbin : Hollander Charles, célibataire, actuellement en zone libre, avait une petite chambre.
Un ménage de gardiens (les époux Radsijewski) loge également dans ce pavillon.
En juin 1940, la synagogue a été pillée et des objets mobiliers ont été détruits par des personnes inconnues.
A la demande d’un membre du Consistoire Central Israélite de Paris, un constat d’huissier aurait été dressé sur l’état des lieux.
Il y a environ une dizaine de jours, le gardien est venu signaler qu’à plusieurs reprises, le soir, entre 22 et 23 heures, des pierres étaient lancées, de la rue dans l’intérieur de l’édifice, par des inconnus.
Ceux-ci escaladant parfois la grille pénétraient à l’intérieur du bâtiment et y brisaient les meubles.
Mercredi 9 courant, le gardien a entendu dans la nuit une violente explosion provenant de l’intérieur de la synagogue.
A partir de ce jour, il a eu peur et a décidé d’aller passer les nuis chez des amis.
Jeudi 10 courant à 22heures 40, les agents de permanence au commissariat étaient avisés, par un passant, qu’un incendie avait éclaté dans le temple israélite.
Ils ont prévenu les pompiers qui se sont rendus immédiatement sur les lieux ou nous les avons rejoints quelques instants plus tard.
Le feu avait été mis volontairement par des inconnus qui s’étaient introduits en escaladant la grille. L’incendie a été rapidement maîtrisé. Aucun renseignement concernant les auteurs de cet acte n’a pu être recueilli ; les faits s’étant produits la nuit et la synagogue étant un peu isolée.
Le vendredi 11 courant à 22heures30 de nombreux coups de feu ont été tirés en ville et en particulier devant la Mairie et plusieurs explosions ont été entendues dont une, particulièrement plus violente, semblait provenir de la direction du canal.
Au cours de l’enquête à laquelle je me suis livré, dès le lendemain matin, j’ai pu me rendre compte qu’un engin que je n’ai pu déterminer, avait été lancé de la rue contre la synagogue. Cet engin avait fait explosion sur le bord inférieur de l’œil de bœuf placé au-dessus de la porte d’entrée de la synagogue arrachant une partie de la maçonnerie du bas et criblant d’éclats l’intérieur du bâtiment.
En l’absence du gardien et des voisins, aucun renseignement n’a pu être recueilli sur les auteurs de cet acte.
Le samedi 12 courant à 23heures, le Brigadier Jacob et les agents de permanence au Commissariat étaient avertis, par téléphone, que la synagogue était en flamme. Le Brigadier Jacob accompagné de l’agent Robert se sont rendus immédiatement sur les lieux pour voir ce dont il s’agissait.
Ayant aperçu de la rue du Parc des grandes flammes qui sortaient du toit de la synagogue, ils ont alerté les pompiers logeant à la Mairie (M.M Serviat, Parfus et Revoy).
Lorsque les représentants de la Police sont arrivés, à la hauteur de la rue d’Avon, ils ont aperçu trois ou quatre soldats allemands devant la synagogue. L’un d’eux s’est précipité vers eux en criant, suivi d’un gradé à bicyclette qui se trouvait ave les soldats.
Le Brigadier et l’Agent se sont fait reconnaître et se sont rendus sur les lieux accompagnés du gradé et du soldat allemand.
Le gradé leur a déclaré, en français, qu’il ignorait qui avait mis le feu. Qu’il valait mieux ne pas l’éteindre, car, en Allemagne il avait vu beaucoup de synagogues brûler.
Comme les pompiers arrivaient à leur tour sur les lieux, le Brigadier et l’Agent sont venus me rendre compte de ce qui se passait me disant que la synagogue était détruite par l’incendie, il n’en restait plus rien. Ils sont retournés sur les lieux ou ils n’ont trouvé que le gradé et un ou deux soldats allemands. Les pompiers noyaient les décombres. Pour pénétrer dans la synagogue, les auteurs de cet acte de malveillance ont défoncé, brisé et couché à terre, la lourde grille et une partie du pilier gauche de la porte principale donnant sur la rue.
» 

16/11/2020

Source :
ACIFA
Lien : Association Culturelle Israélite de Fontainebleau-Avon

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Les camps et les lieux d'internement de la Seine-et-Marne

Camp de Dammarie-lès-Lys 77190 Dammarie-lès-Lys
Camp de Varennes-sur-Seine 77130 Varennes-sur-Seine
Camp de Villeneuve-les-Bordes 77154 Villeneuve-les-Bordes
Centre Chelles 77500 Chelles
Centre de La Rochette 77000 La Rochette
Frontstalag 125 Melun 77000 Melun
Gestapo rue Delanoy 77000 Melun
Maison centrale de Melun 77000 Melun
Prison de Fontainebleau 77300 Fontainebleau

Les lieux de sauvetage de la Seine-et-Marne

Château de Ferrières 77164 Ferrières-en-Brie
Château de la Guette 77174 Villeneuve-Saint-Denis
Donjon de Moret 77250 Moret-sur-Loing
École des Vachers 77230 Nantouillet
École régionale des cadres de la jeunesse 77450 Montry
Home de la Forêt 77300 Fontainebleau
La Motte verte 77230 Dammartin-en-Goële
Maison de l'enfance 77320 La Ferté-Gaucher
Notre-Dame de Sion Bourron-Marlotte 77780 Bourron-Marlotte
Petit Collège des Carmes 77210 Avon
Pouponnière de Beauregard 77780 Bourron-Marlotte
Sanatorium d'Avon 77210 Avon

Maires de Fontainebleau

Jacques-Louis Dumesnil  Maire de Fontainebleau (05/1935 - 06/1940) Avocat. Sénateur de Seine-et-Marne (1935 ? 1940). Député de Seine-et-Marne (1910 ? 1935). Conseiller général de La Chapelle-la-Reine (1906 ? 1940)
Monsieur De Suze  Maire de Fontainebleau par intérim (06/1940 - 07/1940)
Jacques-Louis Dumesnil  Maire de Fontainebleau (07/1940 - 09/1944) Avocat. Nommé conseiller départemental en 1943
Jean Gérardin  Maire de Fontainebleau (09/1944 - 05/1945)
Hubert Pajot  Maire de Fontainebleau (05/1945 - 03/1959) Commissaire-priseur. Sénateur de Seine-et-Marne (1946 ? 1958). Conseiller général de Fontainebleau (1945 ? 1958)

Les 43 Justes parmi les Nations de la Seine-et-Marne



Familles réfugiées à Fontainebleau [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.


Familles arrêtées (Fontainebleau) [Compléter]
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Chronologie [Ajouter]

7/04/1942 - François Molet, fusillé le 7 avril 1942 au Mont Valérien ( les Nazis) né le 14 mars 1905 à Beaurevoir aisneMont-Valérien France
10/1940 - Le recensement effectué par les services de la préfecture de Police de la Seine (réparti aujourd'hui entre Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), dénombre 149 734 hommes, femmes et enfants juifs, dont 64 070 Juifs de nationalité étrangère.
11/04/1941 - Des grenades incendiaires sont jetées sur la synagogue proche de l'hôtel Legris, détruisant entièrement l'édifice.
20/08/1941 - Ouverture du camp de Drancy en région parisienne
16/07/1942 - 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vel’ d’Hiv’ à Paris et dans son agglomération, le "Jeudi noir" comme l’appelle les Juifs, l’opération "Vent printanier" selon le code allemand, visant les familles juives étrangères. 13.000 arrestations dont 4 000 enfants.


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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
Ismak et Freida Kogan De ‘’La Ruche’’ au Vaudoué, Histoire 5 pages, réalisation 2012
Auteur : Frédéric Viey
Dans les années 1930, le couple, Ismak et Freida Kogan, eut besoin d’air frais et vint se reposer au Vaudoué parce qu’Ismak était atteint de tuberculose. Ismak s’adonnait à la peinture alors que Freida s’intéressait à la philosophie. Se plaisant au Vaudoué, le couple décida d’y ouvrir une pension de famille.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Fontainebleau sur Wikipedia 
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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***  Résistance Déposée le 23/12/2021

    Périou, sur l'ordre de Bourda et Laverdet prend ses émissions à Héricy, chez un entrepreneur en maçonnerie du nom de Dalaine où il fait 3 émissions. A la 3e, en compagnie de Laurent, il s'y fait arrêter le 14 mai 42, après une bataille effrénée à coup de révolver, Périou est descendu, une balle dans le ventre. Laurent réussi à s'enfuir. Périou est conduit à l'hopital de Fontainebleau. Il ne parle pas. Conduit ensuite à la prison de Fresnes puis déporté.
    [répondre]

***  CALINOT Marie-Louise Déposée le 16/05/2019

    je recherche des informations sur l'arrestation de Marie-Louise CALINOT LE 15 février 1943 à Chauffry (77) : article de journal, tout document etc

    ainsiq que sur le convoi n°50 du 4 mars 1943
    [répondre]

***  Abbé Lorand réseau de résistance en seine et marne Déposée le 04/12/2018

    L'Abbé Lorand curé des communes de Luisetaines, Paroy, Sigy, Thénisy, Vimpelles.
    Bonjour,
    Je suis à la recherche d'informations sur un de mes grand-Oncle l'Abbé Pierre LORAND qui a reçu la légion d'honneur pour avoir " pris part à de nombreux actes de résistance et facilité l'évasion de nombreux prisonniers (environ 550). Par sa propagande active, a fait passer en Afrique du Nord de nombreux jeunes gens de la région et sauvé des familles et enfants israélites. S'est porté au devant des troupes alliées épargnant ainsi le massacre de la population civile."
    Je cherche des témoignages de personnes impliquées dans ces faits décrits, ainsi que sur les réseaux locaux de résistance.
    [répondre]

***  Recherche de personnes ayant aidé Henri Ménardais Déposée le 29/05/2014

    Quelqu'un connait-il les noms de jeunes gens de l'entourage de l'Abbé Henri Ménardais qui l'ont aidé aux alentours de Jutigny à partir de 1942 ?
    Je possède quelques indices : les frères Alain et Pierre Broquaire et le Moulin de Jutigny. A la Libération ils avaient 20 et 22 ans. Sur les photos ils semblent plutôt porter des tenues de "maquisards". Originaire du Nord de la France, ils sont arrivés en S et M, vers 1942, de Mussidan en Dordogne.
    [répondre]
Répondue le 14/03/2016
    On avance doucement ! Deux lieux ont été identifiés : le Vieux Moulin et Le Moulin de Gouaix, tous deux à Jutigny.
    Le troisième homme sur la photo a été identifié, il s'agit de Monsieur Gérard Guiller. Leurs actions de résistance auraient consistées, à notre connaissance à ce jour, à des attentats sur des voies ferrées, au ravitaillement des maquisards et ??? Je suis plus que jamais à la recherche d'autre information et de références bibliographique. Merci d'avance.
     
Répondue le 14/09/2018
    Bonjour,
    Pierre est né à Bordeaux en 1921, Alain est née à Rosendaël (59) en 1925 fils de Raymond BROQUAIRE et de Marie LHERMEY -
    Marie étant la fille de Marc LHERMEY meunier au moulin de Gouaix. Par contre je n'ai aucune information sur d'éventuelles actions dans la résistance.
    Raymond BROQUAIRE,ingénieur des Ponts et Chaussées a quitté Dunkerque en début de la guerre 1940.Il avait une maison de campagne en Dordogne.Il est décédé à Provins en 1946 amicalement G. D.
     
Répondue le 14/09/2018
    Bonjour,
    Pierre est né à Bordeaux en 1921, Alain est né à Rosendaël (59) en 1925 fils de Raymond BROQUAIRE et de Marie LHERMEY -
    Marie étant la fille de Marc LHERMEY meunier au moulin de Gouaix. Par contre je n'ai aucune information sur d'éventuelles actions dans la résistance.
    Raymond BROQUAIRE,ingénieur des Ponts et Chaussées a quitté Dunkerque en début de la guerre 1940.Il avait une maison de campagne en Dordogne.Il est décédé à Provins en 1946 amicalement G. D.
     
Répondue le 06/11/2018
    Bonjour.
    Pierre Broquaire (au centre sur la photo) était mon grand-père paternel.
    Après avoir fini son "service militaire" dans les chantiers de jeunesse, il est venu prendre la direction du moulin familial de Gouaix (Il était meunier de formation). Selon ses propres dires, il n'a jamais participé au moindre mouvement de résistance car les nazis avaient installé un poste d'observation aérienne dans le moulin et surveillaient donc tous ses faits et gestes. Toutefois, en tant que chef scout, il a forcément connu l'abbé Ménardais, curé de Jutigny. Pour ce qui est d'attaquer les voies ferrées, il aurait seulement laissé les "copains" en faire sauter une alors que les nazis l'avaient réquisitionné pour la surveiller (comme ils le faisaient souvent dans les campagnes).
    Si vous avez d'autres éléments plus précis, je serai friand d'en apprendre d'avantage.
     


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