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Seine-et-Marne

Région :
Île-de-France
Département :
Seine-et-Marne

Préfets :
Hyacinthe Charles Tomasini
(12/12/1935 - 06/06/1939) (30/08/1892-13/12/1961), préfet de Seine-et-Marne
(1938 - 25/09/1940) Sous-préfet de Provins, résistant
Pierre Jean Paul Voizard
(06/06/1939 - 14/11/1941) (22/08/1896-12/1982), préfet de Seine-et-Marne
(14/11/1941 - 26/04/1943) Marie Joseph Jean Chaigneau (24/06/1895-18/03/1955), préfet de Seine-et-Marne. Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Paul Marie Joseph Demange
(26/04/1943 - 29/08/1944) (04/06/1906-18/04/1970), préfet de Seine-et-Marne
Jean Pierre Frédéric Gabriel Latour
(29/08/1944 - 15/03/1945) (07/10/1883-20/07/1970), préfet de Seine-et-Marne
Émile Amédée Pelletier
(15/03/1945 - 11/06/1947) (11/02/1898-15/12/1975), préfet de Seine-et-Marne
André Louis Dubois
(11/06/1947 - 26/07/1950) (né le 08/03/1903), préfet de Seine-et-Marne

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Texte pour ecartement lateral

Avon en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 77210
Gentilé : Avonnais, Avonnaises

- Seine-et-Marne
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Avon en 1939-1945
Mairie d'Avon
source photo : Commune d'Avon
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département de la Seine-et-Marne
Histoire

La commune des Avonnais

Avon est une commune de Seine-et-Marne, baignée par la Seine. Elle forme avec sa voisine Fontainebleau une seule agglomération.

Avon est divisé en plusieurs quartiers et résidences : Changis, La Butte Montceau, La Cave Coinard, Les Basses Loges, Le Prieuré, Les Fougères, Les Terrasses et Valvins.

La commune comptait 4480 habitants lors du recensement de 1936 et 4 490 en 1946.

21/04/2012

[Compléter l'article]

Zakhor

La ville d’Avon a payé un lourd tribut pendant la Seconde Guerre Mondiale. Durant cette dure période, des Avonnais ont été assassinés pour avoir osé résister à l’occupant.
En effet, pour avoir mené un combat afin d’aider des réfractaires et de sauver des Juifs, une grande partie du Conseil Municipal a été arrêtée et envoyée vers les camps de la mort. Pour ces faits la ville d’Avon a été honorée en recevant la Médaille des Justes, décernée par l’Etat d’Israël, au Le Père Jacques de Jésus* du Petit Collège d'Avon, à Rémy Dumoncel*, Maire d'Avon, et à son adjoint Paul Mathéry*, secrétaire de mairie.

Pourtant l’histoire avonnaise ne s’arrête pas là !

Après l’ouverture des Archives départementales couvrant la période du Gouvernement de Vichy et interdites d’accès pendant soixante ans, il a été possible d’avoir une nouvelle vue sur la mise en place de la Shoah en Seine-et-Marne ; identification, marquage, spoliation, arrestation et extermination, et cela plus particulièrement à Avon. On peut y consulter la liste des Juifs vivant dans cette commune (particuliers et industriels), la remise des cartes d’identité avec le ‘’J’’ rouge infâme, etc…
On constate alors la présence de deux groupes distincts : les ashkénazes et les séfarades.
Dans le premier cas, il y a les israélites français comme Maurice Level, Mesdames Sarah Muller, Alice Bauman et Dreyfus (Veuve de Victor Dreyfus), dans le second cas : les étrangers : M et Madame Hieskian Chaki, originaires de Grèce et leurs quatre enfants, Mme Darcis née Léa Lipson, M. Maurice Benzimra ainsi que la famille Urlick. Maurice Level fut interné à Drancy en 1943, mais son épouse n’étant pas juive il n’était pas déportable. Pour cause de maladie, il fut transféré dans l’orphelinat Rothschild, rue Lamblardie et ne rentra à Avon que le 6 septembre 1944. Il meurt dans cette ville en 1953.

L’ouverture de ces Archives a révélé un grand nombre de points qui étaient inconnus dans la région : la présence d’un camp de transit pour les Juifs étrangers à Dammarie-lès-Lys avant leur envoi au Camp de Pithiviers et à Drancy.
Six Juifs de Chelles, un de Coubert et un du Vaudoué passèrent par ce camp. Ils périrent à Auschwitz après avoir été transportés par la SNCF dans le Convoi n° 6. Ce convoi sera aussi mortel pour l’un des résidents d’Avon : Zelik Krengiel.

Il y aussi l’établissement d’un camp de discipline de Villeneuve les Bornes et le camp de travail à Varennes.
Certains juifs parisiens, après l’appel du Ministère de l’Agriculture, vinrent travailler dans des fermes seine-et-marnaises comme volontaires.

A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, on notait aussi la présence d’un Centre d’internement administratif à La Rochette, dans la liste des internés figurait un certain nombre de juifs qui n’étaient pas déportables.

En ce qui concerne les déportations à Avon, si parmi les habitants juifs d’Avon, il n’y a pas eu de déporté, c’est dans les rangs de ceux qui vinrent se réfugier dans cette ville qu’il y en a eu. Malheureusement les principales cibles furent des enfants.
D’autre part, nous n’avons jamais su ce qui s’était passé dans l’ancienne forge.

Nous voyons ainsi que ces documents d’archives complètent largement les mémoriaux édités par Serge Klarsfeld notamment celui des enfants mais le premier déporté fut :

  • Zelik Krengiel
    Ce juif polonais né le 14/09/1903 à Dobzin, bien que tailleur, fut utilisé comme travailleur volontaire dans une forêt proche de Fontainebleau. Son dernier domicile connu est à Avon, rue du Montceau. Il est possible qu’ayant reçu un "billet vert", il se présenta au Commissariat de son ancienne résidence et de là, fut arrêté, envoyé à Pithiviers et ensuite déporté par le convoi n° 6 le 17/07/1942. C’est dans les registres des décès d’Avon que fut notifié la disparition de Zelik avec la mention "Mort en déportation". Dès 1949, le nom de Zelik Krengiel a été inscrit sur le Monument aux morts du cimetière Juif de Fontainebleau sous le nom de ; Simon Krengiel sans doute par un membre de sa famille rescapé.
  • Cécile Nomberg et Marcel Helman
    Cécile Nomberg, née le 26 décembre 1928 à Varsovie et Marcel Helman né le 20 août 1936 à Paris ont été placés en pension dans une famille avonnaise, non loin du Viaduc, derrière la Maison des "Dolly Sisters", au 52 place de la Concorde à Avon. Il semble que ces enfants aient été placés soit par les Sœurs de Notre-Dame de Sion, soit par l’OSE, soit par d’autres organisations juives de sauvetage. Hélas, il est fort possible que cela soit sur dénonciation que ces enfants furent arrêtés et déportés dans le convoi n° 62 en date du 20 novembre 1943. Certaines lettres de délation et de dénonciation écrites par les nourrices elles-mêmes pourraient en être la preuve.
  • Jacqueline Czapnik et sa mère Suzanne
    Jacqueline Czapnik, née le 9 mars 1935 à Paris et sa mère Suzanne, née Neufeld le 21 mars 1895 à Vienne (Autriche), ont été arrêtées à Avon et transférées à la Prison de Melun. Sur ordre du Préfet de Seine et Marne, elles furent envoyées de Melun à Drancy le 25 avril 1944 et escortées par des Gendarmes français. Elles furent déportées à Auschwitz dans le convoi n° 72 en date du 29 avril 1944 et furent exterminées à leur arrivée dans ce camp de la mort. Suzanne Czapnik a payé son billet de train ainsi que celui de sa fille pour le trajet Melun-Drancy. Elles étaient domiciliées au 91 avenue de Fontainebleau à Avon. Comment le Préfet a-t-il été informé de leur présence à Avon, rien dans les archives ne prouve une dénonciation.
  • Sarah Vexler épouse Grunfeld
    L’officier d’Etat Civil d’Avon a transcrit sous le n° 37 le jugement tenant lieu d’acte de décès de Sarah Vexler épouse Grunfeld en date du 17 aout 1954 : Vu la grosse à nous remise le quatorze aout mil neuf cent cinquante quatre. Nous transcrivons ici le dispositif d’un jugement rendu par le Tribunal Civil de Première Instance de Fontainebleau à la date du 9 juin mil neuf cent cinquante quatre…. Par ces motifs…., le Tribunal déclare en conséquence que le décès de Sarah Vexler, née le vingt trois octobre mil neuf cent quatre à Bucarest (Roumanie) épouse de Naftali Grunfeld, domicile en dernier lieu : 40 rue du Montceau à Avon, est survenu le vingt huit Aout mil neuf cent quarante deux. Ordonne la transcription du présent jugement sur les registres de l’Etat Civil de la Commune’’. Le Mémorial de la Shoah conserve le souvenir de cette personne sous le nom de Sarah Grenfen (Grunfeld), née le 23/10/1904 à Bucarest. Déportée de Drancy par le convoi n° 25 du 28/08/1942, venant de Pithiviers. Dans le fichier Pithiviers, elle est aussi enregistrée sous le nom de Grenfen (Grunfeld). Il est dit qu’elle a été arrêtée sur la ligne de démarcation et passée par la prison d’Orléans. Elle est mariée mais les registres n’en disent pas plus. Son adresse avant la guerre était au 37 rue des Saules Paris 18ème.


Ainsi périrent les oubliés d’Avon, ils n’ont pour toute sépulture que les cendres virevoltantes d’Auschwitz.

Pour d’autres, il y eut une fin plus heureuse, en effet en consultant les registres des décès d’Avon, on constate que quelques personnes juives décédèrent après la guerre dans le sanatorium d’Avon, 8 rue de Samois. La directrice de ce sana, où fut soigné le poète Mecislas Golberg1, était Madeleine Herzog et il est fort possible que celle-ci travailla en parfaite collaboration avec le Réseau Vélite-Thermopyles2 et Rémy Dumoncel*, maire d’Avon. En effet, dans ces registres des décès, on trouve des Juifs avonnais décédés dans ce sanatorium après y avoir vécu pendant toute la guerre.
Parmi ces personnes, on trouve Léa Chaki, Madeleine et Caroline Herzog.

Rachel Chaki meurt en 1948 en son domicile du 13 bis, rue du 14 Juillet qu’elle a récupéré mais il semblerait qu’elle ait séjourné pendant toute la guerre auprès de ses parents dans le sanatorium.

Presque soixante dix ans après les premières arrestations antijuives décrétées par le Gouvernement de Philippe Pétain, il reste encore un énorme travail de mémoire à terminer. Or, si dans la mémoire collective juive, l’État d’Israël a donné aux personnes assassinées ; un lieu et un nom ‘’Yad Vashem’’, la ville d’Avon, comme elle l’a fait pour Hans Helmut Michel, Jacques Halpern et Maurice Schlosser, devrait faire inscrire sur son monument aux morts les noms de ses martyrs, aujourd’hui redécouverts.

Article de Frédéric Viey, historien, secrétaire Général du Conseil des Communautés juives.

16/11/2020
Auteur : Frédéric Viey Lien : Zakhor ! Afin que nul n’oublie !

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement de la Seine-et-Marne

Camp de Dammarie-lès-Lys 77190 Dammarie-lès-Lys
Camp de Varennes-sur-Seine 77130 Varennes-sur-Seine
Camp de Villeneuve-les-Bordes 77154 Villeneuve-les-Bordes
Centre Chelles 77500 Chelles
Centre de La Rochette 77000 La Rochette
Frontstalag 125 Melun 77000 Melun
Gestapo rue Delanoy 77000 Melun
Maison centrale de Melun 77000 Melun
Prison de Fontainebleau 77300 Fontainebleau

Les lieux de sauvetage de la Seine-et-Marne

Château de Ferrières 77164 Ferrières-en-Brie
Château de la Guette 77174 Villeneuve-Saint-Denis
Donjon de Moret 77250 Moret-sur-Loing
École des Vachers 77230 Nantouillet
École régionale des cadres de la jeunesse 77450 Montry
Home de la Forêt 77300 Fontainebleau
La Motte verte 77230 Dammartin-en-Goële
Maison de l'enfance 77320 La Ferté-Gaucher
Notre-Dame de Sion Bourron-Marlotte 77780 Bourron-Marlotte
Petit Collège Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus 77210 Avon
Pouponnière de Beauregard 77780 Bourron-Marlotte
Sanatorium d'Avon 77210 Avon

Maires de Avon

Rémy Dumoncel *   (1935 - 04/05/1944) résistant
Étienne Chalut-Natal, premier adjoint, résistant
Aristide Roux, ancien secrétaire de mairie, adjoint au maire, résistant
Louis Guéneau, responsable de la Cantine scolaire, résistant
Lucien Canus, chef du ravitaillement communal, résistant
Charles Ziegler, interprète, résistant

     Secrétaires de mairie
           - Paul Mathéry * 09/1941-15/01/1944 résistant


Les 43 Justes parmi les Nations de la Seine-et-Marne



3 Familles réfugiées à Avon [Compléter]
Famille Bas - Maurice Bas (18 ans), qui travaillait aux cuisines du Petit Collège Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, réussit à s’échapper par l’infirmerie et le jardin du couvent puis le collège Uruguay. Il fut ensuite aidé par M et Mme Poisson et M et Mme Jourdain, chez qui il logeait habituellement. Son frère a pu également s’échapper du Petit Collège. Le Père Jacques* (Lucien Bunel*) Directeur du Petit Collège Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus des Carmes avait aussi accueilli le jeune frère de Maurice Bas ; Simon (13 ans), il fut également sauvé.
1940 / 1944
Famille Chaki - Lors du recensement des Juifs à Avon, Hieskian Chaki, né le 23 août 1884 à Lorisse, marié à une juive, 2 enfants, sans prof., nationalité Hellène, habitait 13 bis rue du 14 juillet. Lebi Léa Siaki née Chaki, née en 1852, à Lorisse, mariée à un juif, 4 enfants, sans prof., Hellène, habitait à Avon.
Léa Chaki et sa mère Rachel Chaki va se cacher dans le Sanatorium d'Avon. Rachel meurt en 1948 à son domicile du 13 bis rue du 14 Juillet qu’elle a récupéré, mais il semblerait qu’elle ait séjourné pendant toute la guerre auprès de ses parents dans le sanatorium.

1940 / 1944
Famille Urlik - En effet, la famille Urlik, qui est originaire de Turquie, est bien reconnue comme juive par le Commissariat Général aux Questions Juives. Pourtant, elle ne se déclare pas en Mairie d’Avon. Elle va se cacher dans le sanatorium d’Avon. Les Urlik sont restés à Avon, le 26 aout 1944 Jean meurt à en son domicile 40 rue de Montceau. Cette famille s’est cachée durant toute la durée de la guerre sous la protection des édiles municipaux et de Madeleine Herzog.

22 Familles arrêtées (Avon) [Compléter]

1942
Famille Braun - Georges Braun est arrêté en 1942 au Sanatorium d'Avon.

15/01/1944
Famille Bunel - Lucien Bunel*, dit le père Jacques, 44 ans, né le 29/01/1900 à Barentin (Seine-Maritime), religieux de l'ordre des Carmes, directeur du Petit Collège des Carmes d'Avon, est arrêté le 15/01/1944 par les Allemands, dirigés par Korf, responsable de la Gestapo de Melun. Il est dirigé vers la prison de Fontainebleau puis transféré au camp de Royallieu à Compiègne avant d’être déporté sans retour le 6 avril 1944.
Déportation : 03/02/1944
   convoi no 67


29/02/1944
Famille Canus - Lucien, chef du ravitaillement communal d'Avon, résistant, est arrêté par la gestapo le 29 février 1944.


04/05/1944
Famille Chalut-Natal - Étienne, premier adjoint du maire d'Avon, résistant, est arrêté par la Gestapo à Avon le 4 mai 1944. Il sera déporté sans retour.


1944
Famille Czapnik - Suzanne, 49 ans, née Neufeld le 21 mars 1895 à Vienne (Autriche), et sa fille Jacqueline Czapnik, née le 9 mars 1935 à Paris, étaient domiciliées au 91 avenue de Fontainebleau à Avon. Arrêtées à Avon parce que Juives, elles sont transférées à la Maison centrale de Melun. Sur ordre du Préfet de Seine-et-Marne, elles furent envoyées de la Maison centrale de Melun au Camp de Drancy le 25 avril 1944 et escortées par des Gendarmes français. Elles furent déportées à Auschwitz dans le convoi n° 72 en date du 29 avril 1944 et furent exterminées à leur arrivée dans ce camp de la mort. Suzanne Czapnik a payé son billet de train ainsi que celui de sa fille pour le trajet Melun-Drancy.3
Déportation : 29/04/1944
   convoi no 72

>> Voir les 22 familles arrêtées dans la commune <<


Chronologie [Ajouter]

7/04/1942 - François Molet, fusillé le 7 avril 1942 au Mont Valérien ( les Nazis) né le 14 mars 1905 à Beaurevoir aisneMont-Valérien France
16/06/1940 - La commune d'Avon est occupée par les Allemands
10/1940 - Le recensement effectué par les services de la préfecture de Police de la Seine (réparti aujourd'hui entre Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), dénombre 149 734 hommes, femmes et enfants juifs, dont 64 070 Juifs de nationalité étrangère.
20/08/1941 - Ouverture du camp de Drancy en région parisienne
16/07/1942 - 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vel’ d’Hiv’ à Paris et dans son agglomération, le "Jeudi noir" comme l’appelle les Juifs, l’opération "Vent printanier" selon le code allemand, visant les familles juives étrangères. 13.000 arrestations dont 4 000 enfants.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.
Ismak et Freida Kogan De ‘’La Ruche’’ au Vaudoué, Histoire 5 pages, réalisation 2012
Auteur : Frédéric Viey
Dans les années 1930, le couple, Ismak et Freida Kogan, eut besoin d’air frais et vint se reposer au Vaudoué parce qu’Ismak était atteint de tuberculose. Ismak s’adonnait à la peinture alors que Freida s’intéressait à la philosophie. Se plaisant au Vaudoué, le couple décida d’y ouvrir une pension de famille.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Avon sur Wikipedia 
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
5 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
6 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

Notes

- 1 - Mécislas Golberg (21 octobre 1869 à Plock en Pologne russe - 28 décembre 1907 à Fontainebleau) est un penseur anarchiste, juif, d'origine polonaise qui a écrit son œuvre en français.
- 2 - Réseau de renseignement agissant en France occupée, dépendant du Bureau central de renseignements et d'action de la France libre. Le réseau est fondé en 1941 par deux agrégés, anciens élèves de l'École normale supérieure, Pierre Piganiol et Raymond Croland.
- 3 - Frédéric Viey, Zakhor ! Afin que nul n’oublie !.

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***  Résistance Déposée le 23/12/2021

    Périou, sur l'ordre de Bourda et Laverdet prend ses émissions à Héricy, chez un entrepreneur en maçonnerie du nom de Dalaine où il fait 3 émissions. A la 3e, en compagnie de Laurent, il s'y fait arrêter le 14 mai 42, après une bataille effrénée à coup de révolver, Périou est descendu, une balle dans le ventre. Laurent réussi à s'enfuir. Périou est conduit à l'hopital de Fontainebleau. Il ne parle pas. Conduit ensuite à la prison de Fresnes puis déporté.
    [répondre]

***  CALINOT Marie-Louise Déposée le 16/05/2019

    je recherche des informations sur l'arrestation de Marie-Louise CALINOT LE 15 février 1943 à Chauffry (77) : article de journal, tout document etc

    ainsiq que sur le convoi n°50 du 4 mars 1943
    [répondre]

***  Abbé Lorand réseau de résistance en seine et marne Déposée le 04/12/2018

    L'Abbé Lorand curé des communes de Luisetaines, Paroy, Sigy, Thénisy, Vimpelles.
    Bonjour,
    Je suis à la recherche d'informations sur un de mes grand-Oncle l'Abbé Pierre LORAND qui a reçu la légion d'honneur pour avoir " pris part à de nombreux actes de résistance et facilité l'évasion de nombreux prisonniers (environ 550). Par sa propagande active, a fait passer en Afrique du Nord de nombreux jeunes gens de la région et sauvé des familles et enfants israélites. S'est porté au devant des troupes alliées épargnant ainsi le massacre de la population civile."
    Je cherche des témoignages de personnes impliquées dans ces faits décrits, ainsi que sur les réseaux locaux de résistance.
    [répondre]

***  Recherche de personnes ayant aidé Henri Ménardais Déposée le 29/05/2014

    Quelqu'un connait-il les noms de jeunes gens de l'entourage de l'Abbé Henri Ménardais qui l'ont aidé aux alentours de Jutigny à partir de 1942 ?
    Je possède quelques indices : les frères Alain et Pierre Broquaire et le Moulin de Jutigny. A la Libération ils avaient 20 et 22 ans. Sur les photos ils semblent plutôt porter des tenues de "maquisards". Originaire du Nord de la France, ils sont arrivés en S et M, vers 1942, de Mussidan en Dordogne.
    [répondre]
Répondue le 14/03/2016
    On avance doucement ! Deux lieux ont été identifiés : le Vieux Moulin et Le Moulin de Gouaix, tous deux à Jutigny.
    Le troisième homme sur la photo a été identifié, il s'agit de Monsieur Gérard Guiller. Leurs actions de résistance auraient consistées, à notre connaissance à ce jour, à des attentats sur des voies ferrées, au ravitaillement des maquisards et ??? Je suis plus que jamais à la recherche d'autre information et de références bibliographique. Merci d'avance.
     
Répondue le 14/09/2018
    Bonjour,
    Pierre est né à Bordeaux en 1921, Alain est née à Rosendaël (59) en 1925 fils de Raymond BROQUAIRE et de Marie LHERMEY -
    Marie étant la fille de Marc LHERMEY meunier au moulin de Gouaix. Par contre je n'ai aucune information sur d'éventuelles actions dans la résistance.
    Raymond BROQUAIRE,ingénieur des Ponts et Chaussées a quitté Dunkerque en début de la guerre 1940.Il avait une maison de campagne en Dordogne.Il est décédé à Provins en 1946 amicalement G. D.
     
Répondue le 14/09/2018
    Bonjour,
    Pierre est né à Bordeaux en 1921, Alain est né à Rosendaël (59) en 1925 fils de Raymond BROQUAIRE et de Marie LHERMEY -
    Marie étant la fille de Marc LHERMEY meunier au moulin de Gouaix. Par contre je n'ai aucune information sur d'éventuelles actions dans la résistance.
    Raymond BROQUAIRE,ingénieur des Ponts et Chaussées a quitté Dunkerque en début de la guerre 1940.Il avait une maison de campagne en Dordogne.Il est décédé à Provins en 1946 amicalement G. D.
     
Répondue le 06/11/2018
    Bonjour.
    Pierre Broquaire (au centre sur la photo) était mon grand-père paternel.
    Après avoir fini son "service militaire" dans les chantiers de jeunesse, il est venu prendre la direction du moulin familial de Gouaix (Il était meunier de formation). Selon ses propres dires, il n'a jamais participé au moindre mouvement de résistance car les nazis avaient installé un poste d'observation aérienne dans le moulin et surveillaient donc tous ses faits et gestes. Toutefois, en tant que chef scout, il a forcément connu l'abbé Ménardais, curé de Jutigny. Pour ce qui est d'attaquer les voies ferrées, il aurait seulement laissé les "copains" en faire sauter une alors que les nazis l'avaient réquisitionné pour la surveiller (comme ils le faisaient souvent dans les campagnes).
    Si vous avez d'autres éléments plus précis, je serai friand d'en apprendre d'avantage.
     


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