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39/45 en France (WWII)
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L'enfant cachéeDas versteckte Kind
Chronologie
1905/1945
En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1389 ouvrages Cartographie Glossaire
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Région :
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Préfets :
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)
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 Plaque du Village de La Tour d'Aigues d'où furent déportés Robert Meyer et son fils Eric. La plaque a été cassée là où il était écrit "du gouvernement de Vichy, arrêtés par des gendarmes français" source photo : Arch. Jean Priol crédit photo : D.R. |
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 La Tour-d'Aigues source photo : Ville de La Tour-d'Aigues crédit photo : D.R. |
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Voir l'histoire du département du Vaucluse
Histoire
La commune des Tourains
La Tour-d'Aigues est une commune du Vaucluse, capitale du Pays d'Aigues, situé à 260 mètres d'altitude.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 1 862 habitants et 1 813 en 1946.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 1 862 habitants et 1 813 en 1946.
06/10/2010
Mémoire aux déportés juifs
Comme dans d'autres villages du Pays d'Aigues, il y a eu des réfugiés juifs à la Tour d'Aigues pendant la guerre de 1939-45, environ une dizaine.
Deux d'entre eux, Robert Meyer et son fils Eric, ont été déportés sans retour à Auschwitz. Ils avaient quitté l'Allemagne après l'arrivée d'Hitler au pouvoir et s'étaient installés à Dijon en 1934.
Robert Meyer fut interné au début de la guerre en 1939, comme tous les ressortissants allemands.
Après l'armistice, il fut transféré au camp des Milles d'où il put se rendre à la Tour d'Aigues. Là, il rejoignit son épouse et ses deux enfants qui avaient quitté la région de Dijon, et s'étaient réfugiés au printemps 1940 à la Tour d'Aigues, sur les conseils d'un employé de la Préfecture qui craignait pour eux en tant que juif de l'autre côté de la ligne de démarcation.
Ils furent accueillis par Jeannine Chaudon et Francis Chaudon, puis louèrent une maison anciennement rue du Coq.
Au cours de l'été 1942, la traque des juifs s'intensifia. Le gouvernement de Vichy et le responsable de la Gestapo s'accordèrent sur la "livraison" à l'Allemagne des Juifs apatrides.
Les Préfectures furent sommées de dresser un recensement particulier des juifs étrangers.
Le 22 août 1942, Robert Meyer fut dirigé sur le camp des Milles et son fils, âgé de 18 ans, fut arrêté le 26 août 1944 lors de la grande rafle des juifs étrangers en zone occupée.
Ils furent tous les deux déportés à Auschwitz, où ils furent probablement gazés dès leur arrivée.
La mère et la soeur d'Eric Meyer, âgée de 14 ans, restèrent à la Tour d'Aigues jusqu'à la libération, avant de rejoindre Dijon, puis de quitter la France en 1956 pour Manchester en Angleterre.
Une plaque a été apposée en leur mémoire, rue Aristote (anciennement rue du Coq).
Deux d'entre eux, Robert Meyer et son fils Eric, ont été déportés sans retour à Auschwitz. Ils avaient quitté l'Allemagne après l'arrivée d'Hitler au pouvoir et s'étaient installés à Dijon en 1934.
Robert Meyer fut interné au début de la guerre en 1939, comme tous les ressortissants allemands.
Après l'armistice, il fut transféré au camp des Milles d'où il put se rendre à la Tour d'Aigues. Là, il rejoignit son épouse et ses deux enfants qui avaient quitté la région de Dijon, et s'étaient réfugiés au printemps 1940 à la Tour d'Aigues, sur les conseils d'un employé de la Préfecture qui craignait pour eux en tant que juif de l'autre côté de la ligne de démarcation.
Ils furent accueillis par Jeannine Chaudon et Francis Chaudon, puis louèrent une maison anciennement rue du Coq.
Au cours de l'été 1942, la traque des juifs s'intensifia. Le gouvernement de Vichy et le responsable de la Gestapo s'accordèrent sur la "livraison" à l'Allemagne des Juifs apatrides.
Les Préfectures furent sommées de dresser un recensement particulier des juifs étrangers.
Le 22 août 1942, Robert Meyer fut dirigé sur le camp des Milles et son fils, âgé de 18 ans, fut arrêté le 26 août 1944 lors de la grande rafle des juifs étrangers en zone occupée.
Ils furent tous les deux déportés à Auschwitz, où ils furent probablement gazés dès leur arrivée.
La mère et la soeur d'Eric Meyer, âgée de 14 ans, restèrent à la Tour d'Aigues jusqu'à la libération, avant de rejoindre Dijon, puis de quitter la France en 1956 pour Manchester en Angleterre.
Une plaque a été apposée en leur mémoire, rue Aristote (anciennement rue du Coq).
06/10/2010
Lien : La Tour-d'Aigues
Les camps et les lieux d'internement du Vaucluse
104e-105e CTE Orange 84100 Orange104e-148e CTE-GTE Le Pontet 84130 Le Pontet
148e CTE-GTE L'Isle-sur-la-Sorgue 84800 L'Isle-sur-la-Sorgue
210e CTE-GTE Beaumont-de-Pertuis 84120 Beaumont-de-Pertuis
801e GTE de Vacqueyras-Montmirail 84190 Vacqueyras
Abbaye de Sainte-Marie-du-Désert 31530 Bellegarde-Sainte-Marie
Armée Juive 31000 Toulouse
Armée secrète 31000 Toulouse
Camp volant de Revel 31250 Revel
Centre médico-social de Toulouse 31000 Toulouse
Centre Vedène 84270 Vedène
Chantiers de la Jeunesse Française 84300 Cavaillon
Château de Seyre 31560 Seyre
Couvent de Marie-Réparatrice 31000 Toulouse
Couvent Notre-Dame-de-la-Compassion 31000 Toulouse
École Saint-Pierre 31340 Villemur-sur-Tarn
Institution Sainte-Marie-de-Nevers 31000 Toulouse
Maison des Pupilles de la Nation 31160 Aspet
Noviciat des Jésuites 31000 Toulouse
Organisation Juive de Combat 31000 Toulouse
Paroisse Saint-Exupère 31000 Toulouse
Paroisse Saint-Michel 31000 Toulouse
Réseau Westerweel 31000 Toulouse
Les lieux de sauvetage du Vaucluse
AFDU 31000 ToulouseCollège Saint-Joseph 84000 Avignon
Couvent de l'Immaculée-Conception 84000 Avignon
Couvent du Sacré-Coeur Avignon 84000 Avignon
Hôpital de Valréas 84600 Valréas
Hôpital Sainte-Marthe 84000 Avignon
Monastère Sainte-Claire de Montfavet 84000 Avignon
Les 31 Justes parmi les Nations du Vaucluse
| René Bézer (Villes-sur-Auzon) (Flassan) | Didier Delaunay (Valréas) (Bayonne) | Pierre Guigue (Vaison-la-Romaine) |
| Georges Charmaison (Bollène) | Marie Garagnoli (Cabrières-d'Avignon) | Lucien Roux (Marseille) (Le Barroux) |
Familles réfugiées à La Tour-d'Aigues
[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
2 Familles arrêtées (La Tour-d'Aigues)
[Compléter]
16/06/1944
Famille Medvedowsky - Le docteur Schléma Medvedowsky, né en 1891, juif, arrivé de Russie en 1911, devient médecin après ses études à Paris. Il est engagé volontaire lors de la première guerre mondiale. Il s'installe à La Tour-d'Aigues en 1923.
Il est mobilisé en 1939 comme médecin-lieutenant et s'engage dans la résistance dès 1940. Médecin de la Résistance, il est arrêté le 16 juin 1944 à La Tour-d'Aigues par la Milice française sur dénonciation. Torturé, il est assassiné le 17 juin 1944 à Beaumont-de-Pertuis. A titre posthume, il a reçu la Croix de Guerre avec palme et la médaille militaire de la Résistance.
Date d'exécution : 17/06/1944
26/08/1942 Famille Meyer - Robert, 45 ans, et son fils Erich, 18 ans, né le 25 juin 1924 à Hambourg, juifs allemands, étaient arrivés en France et s'étaient installés à Dijon en 1934. Assignés à résidence à La Tour d'Aigues, ils habitent rue du Coq (aujourd'hui rue du Puits). Le 26 août 1942, des gendarmes français viennent arrêter Erich chez lui parce que juif. Il est absent, mais se rend aux gendarmes pour protéger sa mère et sa sœur qui ne sont pas sur la liste. Interné au camp des Milles, il y retrouve son père, Robert. Le 2 septembre ils sont envoyés à Drancy et déportés sans retour le 7 septembre 1942 par le convoi n° 29 à destination d'Auschwitz.
Déportation : 07/09/1942 convoi no 29
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Liens externes
02/11/1940 -
Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes.
26/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco.
08/09/1943 -
Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes.
20/08/1944 -
La Tour-d'Aigues est libéré par les troupes du 157ème régiment de la 45ème Division d'infanterie américaine.
2 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
3 Les Allemands n’étaient pas seuls (Pour en savoir plus sur la persécution des Juifs dans le Vaucluse, ce site a été créé afin d’essayer de déterminer le visage Vauclusien de la solution finale, dénombrer les victimes et identifier les auteurs du crime. Une place spéciale est réservée à ceux qui ont pris des risques considérables pour protéger les persécutés. )
4 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )
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*** Je recherche mon grand père Déposée le 01/06/2015 |
La photo ci-jointe m'a été donnée par ma mère. Elle a été prise en 1947 à Paris où résidait sans doute mon grand-père, polonais dont le prénom peut être francisé pour l'occasion devrait être Jules. Il a séjourné dans le Vaucluse en Avignon en 1948. Quelqu'un pourrait il m'aider à le reconnaître et réparer un peu les ravages de l'Histoire ? Vous remerciant par avance de votre aide, Christelle [répondre] |
Répondue le 18/04/2018
En espérant que cela puisse vous aidez à le retrouver. lien pour accéder à l'image : https://zupimages.net/up/18/16/1ioh.png Merci de me répondre à cette adresse mail plutôt que sur ce site. clementguilaumont@gmail.com Clément Guillaumont, 18 ans. |
*** Mme de Roquefeuil Déposée le 08/02/2018 |
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*** Pasteur Rouger Déposée le 13/11/2017 |
Quelqu'un se souvient-il du pasteur Rouger de la paroisse d'Avignon qui a aidé le pasteur Manen du camp des Milles ou le Père Roche du lycée Saint-Joseph et le chanoine Delorme ? [répondre] |
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*** Enfants chemin de Lopi, Avignon ? Déposée le 06/02/2017 |
Ces enfants ont pu être envoyés ultérieurement au Chambon-sur-Lignon. Dorothée Zimberlin avait en 1942 80 ans et sa fille Sophie Zimberlin 43 ans. [répondre] |
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*** ZIMBERLIN, chemin de Lopi Déposée le 11/01/2017 |
Sophie Zimberlin tenait un magasin dans le centre : les soieries Dandine. Qui se souviennent-d'elles ? [répondre] |
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