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Drôme

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Drôme

Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)

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Les Juifs ont résisté en France (1940-1945)

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Texte pour ecartement lateral

Portes-lès-Valence en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 26800
Gentilé : Portois, Portoises
Sous-préfecture : Valence

- Drôme
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]

Portes-les-Valence en 1939-1945
Fusillés à Portes-lès-Valence le 8 juillet 1944
source photo : AERD
crédit photo : © AERD - Droits réservés
Portes-les-Valence en 1939-1945
La mairie
source photo : Jacques Forêt
crédit photo : D.R.
Portes-les-Valence en 1939-1945
Stèle à l'entrée nord de Portes-lès-Valence à la mémoire des fusillés par les Allemands à Portes-lès-Valence le 8 juillet et le 14 août 1944
source photo : Jean Sauvageon
crédit photo : © Collection Jean Sauvageon - Droits réservés

Voir l'histoire du département de la Drôme
Histoire

La commune des Portois

Portes-lès-Valence est une commune située la Drôme limitrophe à la ville de Valence.

Lors du recensement de 1936, la commune comptait 2700 habitants et 2737 en 1946.

05/05/2010

[Compléter l'article]

La drôle de guerre et l'occupation

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice et se trouve coupée en deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

La ligne de démarcation, qui entre en vigueur trois jours plus tard, traverse treize départements : Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice et se trouve coupée en deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

La ligne de démarcation, qui entre en vigueur trois jours plus tard, traverse treize départements : Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.

La Drôme est dans la zone dite libre jusqu'au 11 novembre 1942. Placée sous l’autorité de l’Italie jusqu’en septembre 1943 (capitulation de l’Italie), les Allemands occupent alors la Drôme.

Dans la Drôme, Recoubeau, Saint-Martin-en-Vercors, le Camp de Loriol-sur-Drôme, le Camp de Montélimar, le 533e CTE-GTE de Saint-Vincent-de-Charpey, le 352e GTE de Crest, etc. sont autant de lieux d'enfermement des "indésirables" (Juifs, Tsiganes, réfugiés fuyant le nazisme...). Ces camps multiformes ont souvent servi de réservoirs de main-d'œuvre, mais aussi d'antichambres vers les camps d'extermination.

Dans la Drôme, en 1943, la Résistance s’organise et s’amplifie. De nombreux Drômois s’engagent.

Le 2 août 1944, des bombardements du dépôt et du triage de Portes-lès-Valence, détruisent 51 locomotives, faisant 12 morts et 58 blessés parmi les cheminots et la population.1

31/01/2015

[Compléter l'article]

1939-1945

C’est l’importance stratégique du dépôt ferroviaire qui devait amener la commune à connaître les épreuves de la guerre.

Lors de l’invasion allemande en 1940, la Wehrmacht n’arrive pas jusqu’à Portes : elle s’arrête sur l’Isère. Mais, le 22 juin, les voies ferrées sont bombardées et coupées, juste avant la signature de l’armistice.

Tandis que s’installe le régime de Vichy, la population, abasourdie par la défaite, reste comme engourdie. Le 23 mars 1941, comme dans toutes les communes de plus de 2000 habitants, le conseil municipal élu en 1935 est remplacé par une nouvelle assemblée nommée par le préfet. Marcel Chauvet est maintenu au poste de maire jusqu’au 22 novembre 1941, date à laquelle, démissionnaire, il est remplacé par Maximin Dragon.

En novembre 1942, l’armée allemande envahit la zone non occupée et la circulation ferroviaire y est désormais étroitement contrôlée par l’occupant. L’axe de la vallée du Rhône représente en effet un intérêt considérable pour les Allemands, qui redoutent une attaque alliée venant d’Afrique.

Dès cette période, la Résistance commence à s’organiser, inspirée d’abord par des républicains de gauche, plus particulièrement des cheminots, et une partie de la population.

Le premier embryon est composé d’anciens combattants qui n’ont pas adhéré à la Légion de Vichy et de jeunes gens habités par le désir de prendre une revanche sur les Allemands. Des personnalités s’affirment au sein de ce mouvement dont celle de René Ladet, tout juste âgé de 20 ans en 1942, fils de cheminot et lui- même auxiliaire à la SNCF. En janvier 1943, il crée à Portes un groupe franc qui entreprend des sabotages sur les voies et le matériel de la SNCF utilisés par la Wehrmacht. Grâce aux contacts pris avec Roger Maisonny, qui anime un autre groupe franc à Bourg-lès-Valence, il reçoit des armes et des explosifs. Déraillements de trains allemands, sabotages de machines, destructions de matériels se succèdent à partir de l’été 1943 et s’intensifient durant la période de janvier à août 1944, pendant laquelle on dénombre 43 actions de guérilla offensives.

D’autres groupes agissent également à Portes. Le 10 décembre 1943, un détachement de F.T.P. des Baronnies, avec le soutien de René Ladet, fait dérailler et attaque un train de permissionnaires allemands. Au cours de cet engagement le maquisard Marcel Champion est tué. Une rue de la ville porte aujourd’hui son nom. Le groupe crestois du commandant Pons, qui est affilié au réseau anglais Buckmaster (du Special Opérations Exécutives) opère également à Portes : ses membres, parmi lesquels Paul Bernard, sont employés au dépôt SNCF.

La situation d’insécurité permanente ainsi créée perturbe gravement les communications ferroviaires allemandes. Le 10 mai 1944, un avion américain bombarde Portes, à l’occasion d’une obscure opération menée contre un dépôt de la Luftwafe qui aurait abrité des pièces destinées aux VI (aujourd’hui bâtiment ERCA). Ce bombardement fait six morts dans la population.

Le débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, donne le signal de la mobilisation de la résistance clandestine. Les volontaires de Portes se regroupent autour de René Ladet et gagnent le plateau de Combovin où ils constituent la 8e compagnie du 2e bataillon F.F.I. de la Drôme. René Ladet est grièvement blessé le 28 juin et laisse le commandement de la compagnie au lieutenant Ervin Kirsch.

Pendant ce temps, les actions de sabotage se poursuivent à Portes. Les 6 et 7 juillet, le groupe de Paul Bernard détruit huit locomotives et fait sauter le bâtiment administratif du dépôt. Douze Allemands et trois cheminots français sont tués. Les blessés sont nombreux. Deux jours plus tard, en représailles, les Allemands amènent à Portes trente otages emprisonnés au Fort de Montluc à Lyon et les fusillent contre un mur du dépôt.

Le 2 août 1944 Alors que l’heure de la Libération approche, Portes subit de nouveaux bombardements aériens. Ce sont ceux des alliés qui préparent le débarquement en Provence et cherchent à détruire les voies et les nœuds de communication. Le 2 août, un premier bombardement par 150 avions américains fait 10 morts et 25 blessés. Un deuxième, le 6 août, avec 300 appareils, fait 2 morts et 33 blessés. Le dépôt des machines est presque totalement détruit, le triage n’est plus qu’un extraordinaire enchevêtrement de rads et de centaines de wagons écrasés, brûlés, démantelés. Soixante immeubles sont détruits et près de 250 endommagés.

Enfin, le 15 août, les alliés débarquent en Provence. Portes assiste à la retraite précipitée de la 19e armée allemande et à la remontée triomphale des libérateurs par la vallée du Rhône. Le 30 août 1944, la ville est totalement délivrée de l’occupant par les FFI. Elle a payé, en plus de ses dix-huit victimes civiles, un lourd tribut : quatre Portois sont morts pour la France au cours de la campagne 1939-1940, treize sont morts dans les rangs des F.F.I. et quatre en déportation.

Les mois et les années qui suivent la Libération sont marqués par la volonté de ne pas oublier. Dès le 11 novembre 1944, une stèle de marbre rappelant le sacrifice des otages est inaugurée à l’entrée nord du village. Le 3 juillet 1949, Yves Farge, ancien Commissaire de la République à Lyon et Claude Alphandéry, ancien Président du Comité Départemental de Libération, remettent à Portes-lès-Valence la Croix de Guerre qui vient de lui être décernée.

En 1945 est élue la liste conduite par Achille Bergeron et soutenue par le Parti communiste. Le premier maire est Xavier Faure. Quand celui-ci quitte la commune, Gabriel Coullaud, premier adjoint, est élu maire en novembre 1946.

05/05/2010
Lien : Portes-lès-Valence

[Compléter l'article]

Fusillés à Portes-lès-Valence le 8 juillet 1944

Trente-trois otages pris parmi les détenus de Montluc dont trois drômois raflés le 15 juin à Saint-Donat-sur-l’Herbasse, sont fusillés à Portes-lès-Valence le 8 juillet 1944 en représailles d'un sabotage dans la gare de Portes la nuit du 6 au 7 juillet 19442 :

  • Pierre Amselle, 28 ans, né le 20 septembre 1916 à Sézanne (France), était le fils de Suzanne et Henri Amselle et habitait 6, place de la République à Charleville-Mézières. Durant la guerre, il habitait à Gaillac. Il est arrêté parce que juif en janvier 1944 à Toulouse. Capitaine FFI (Forces françaises de l'intérieur) dans la région de Toulouse, il est envoyé au Fort Montluc à Lyon, il est transféré à la "Maison des otages" et fusillé à Portes-lès-Valence le 8 juillet 1944.3.
  • Yves Barry, 55 ans, médecin, membre du Comité de libération d’Annonay.
  • Roger Caraco, 38 ans, Juif turc, interne à l’hôpital Grange-Blanche à Lyon, membre d’un groupe-franc, arrêté en juin 1944.4
  • Henri Chapuis, 39 ans, de l’Isère.
  • René Julien Dumas, 23 ans, résistant FTPF (Franc-Tireur et partisan français) de la Loire.
  • Jacques Ehrenfried, 34 ans, Juif né en 1910 à Londres (Grande-Bretagne).
  • Robert Enoch, aussi connu sous le nom de plume de Mathias Lübeck, juif né à Paris le 16/10/1903, 40 ans, qui, durant ses études à la Sorbonne, avait créé en 1921 la revue littéraire éphémère L’Oeuf dur, à laquelle collaborèrent Jean Cocteau, Max Jacob, Pierre Mac Orlan, Pierre Naville, Blaise Cendrars, Valéry Larbaud, Drieu La Rochelle, Louis Aragon. Rober Enoch est arrêté par la Gestapo entre Lyon et Saint-Etienne en juin 1944 et emprisonné à la prison de Montluc.
  • Jean Escarras, des Alpes-Maritimes.
  • Robert Ettinghausen, 32 ans, juif né le 24/12/1911 à Paris 17e, est le fils de Andrée née Lambert et de Paul Ettinghausen. Rédacteur au ministère du Commerce puis au ministère des Finances, prisonnier évadé, entré en Résistance en juillet 1942 dans le réseau Brutus, il est arrêté à Lyon le 17 janvier 1944.
  • Maurice Fardel, 21 ans, de Lyon.
  • Maurice Florentin, né le 15/08/1905 à Salonique (Grèce), 38 ans, Juif, commerçant à Paris, réfugié à Portes-lès-Valence.
  • Ernest Lambert, Ernst (Simon) Lambert, 26 ans, juif né à Thionville, professeur et résistant. Prisonnier évadé, démobilisé à Toulouse, il rejoint l’Armée juive en 1942 à Lyon et devient chef de corps-franc. Nommé directeur de l’UGIF-sud, son secteur d'activité était Toulouse, Lyon, Marseille. Il est chargé d'établir un relais avec la Suisse. il organise dans une papeterie un centre de Résistance, dépôt d'armes et de faux papiers et imprimerie d’un journal clandestin. Il se charge également d'un convoi d'enfants à destination de la Palestine via l'Espagne. Le 29 juin 1944, il est arrêté en gare de Lyon-Perrache par les Allemands. Torturé, il ne parle pas. Le 8 juillet 1944, à Portes-lès-Valence, Ernest Lambert tente d’échapper au peloton d'exécution : il se réfugie dans une cabane de cheminots. Mais les Allemands le retrouvent et le fusillent sur les corps de ses compagnons. Marié, une fille naît après sa mort.
  • Henri Lebaud, né à Lyon, 18 ans.
  • Jean Levis, 30 ans, juif, né à Belfort en 1913, est le fils de Louis Levis et de Marguerite Schwob. Il est représentant de commerce à Lyon.
  • Oriel ou René Lévy, 17 ans, juif de Lyon.
  • Paul Lévy, 62 ans, juif, fabricant de soieries à Lyon.
  • Moise (Moses) Luft, 37 ans, juif né le 05/07/1907 à Maramures (Roumanie).
  • François Mouiller, 34 ans, né à Vichy (Allier).
  • Hirsch Parysko, 45 ans, juif né le 18/02/1899 à Vilno (Pologne).
  • Jean Sanchez, né aux Trembles (Algérie), 38 ans.
  • Albert Auguste Savel, 41 ans, né à Lyon, employé de l’Office du Travail à Lyon, résistant qui fabrique de fausses cartes d’identité, détruit des dossiers de requis au STO (Service du travail obligatoire), fait embaucher des réfractaires sur des emplois protégés, arrêté le 16 juin 1944.
  • Adolphe Schtoil, 29 ans, juif né à Paris.
  • Georges Vuarin, 32 ans, né à Paris, membre du Parti communiste, l'un des responsables lyonnais du syndicat CGTU des Métaux, résistant, arrêté le 23 juin 1944, torturé dans les locaux de la Gestapo lyonnaise.
  • Nevach ou Zalmon Zuckermann, né à Minsk (Russie), 52 ans.
  • ... et 6 inconnus.

En outre, trois hommes seront fusillés par les Allemands à la Gravière, à Portes-lès-Valence, le 14 août 1944 :

  • Jean Chaffangeon, résistant originaire de la Loire.
  • André Sévenier, 18 ans, résistant originaire du Teil (Ardèche)
  • et un inconnu, résistant FFI d’environ 18 ans.

10/03/2013
Auteur : Robert Serre Lien : Musée virtuel de la résistance

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement de la Drôme

352e GTE Crest 26400 Crest
533e CTE-GTE de Saint-Vincent-de-Charpey 26300 Charpey
Camp de Loriol-sur-Drôme 26270 Loriol-sur-Drôme
Camp de Montélimar 26200 Montélimar

Les lieux de sauvetage de la Drôme

Centre de Pont-de-Manne 26190 Saint-Thomas-en-Royans
Château de Sallmard 26380 Peyrins
École de Beauvallon 26220 Dieulefit
École des Auberges de jeunesse 26170 Mollans-sur-Ouvèze
École Sainte-Croix 26200 Montélimar
Hôtel Bitsch 26190 Saint-Thomas-en-Royans
La Providence 26190 Saint-Laurent-en-Royans
La Roseraie 26220 Dieulefit
Les Joyeux Lutins 26190 Saint-Nazaire-en-Royans
Manoir de l'enfance 26750 Saint-Michel-sur-Savasse
Orphelinat Saint-Yves 26100 Romans-sur-Isère
Pension Beauvallon 26220 Dieulefit
Sanatorium Maison Blanche 26400 Plan-de-Baix

Maires de Portes-lès-Valence

Marcel Chauvet   (1929-1941)
Maxime Dragon   (1941-1944)
Marius Testu   (1944-1945)
Xavier Faure   (1945-1946)
Gabriel Coullaud   (1946-1978) PCF

Les 94 Justes parmi les Nations de la Drôme



Familles réfugiées à Portes-lès-Valence [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.


1 Famille arrêtée (Portes-lès-Valence) [Compléter]

08/07/1944
Famille Florentin - Maurice Florentin, 38 ans, né le 15/08/1905 à Salonique (Grèce), fils de Sarah, est juif et commerçant à Paris. Célibataire, il est réfugié à Portes-lès-Valence. Arrêté parce que juif, il est fusillé le 8 juillet 1944 à Portes-lès-Valence, parmi les 33 otages, en représailles d'un sabotage dans la gare de Portes la nuit du 6 au 7 juillet 1944.5
Date d'exécution :
08/07/1944

Chronologie [Ajouter]

25/06/1940 - Par la signature de l'Armistice, la Drôme est contrôlée par l'Italie.
25/08/1942 - Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
26/08/1942 - Mesures de regroupement des israélites étrangers dans le département de la Drôme.
11/11/1942 - Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
29/06/1943 - Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
21/07/1944 - Du 21 au 23 juillet, les Allemands prennent d'assaut le maquis du Vercors. 120 FFI et 72 civils seront tués, hommes, femmes et enfants par les parachutistes de la "Kampfgeschwader 200" de la Wehrmacht et Sipo/SD de Lyon.
02/08/1944 - Bombardements du dépôt et du triage de Portes les Valence, détruisant 51 locomotives, faisant 12 morts et 58 blessés parmi les cheminots et la population.
01/09/1944 - La Drôme est libérée le 1er septembre 1944.
08/05/1945 - L'Allemagne capitule.


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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Portes-lès-Valence sur Wikipedia 
2 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
3 Dieulefit et l'homme le confirma (Critique de Bruno Frappat, dans La Croix. Aux pires périodes de la seconde guerre mondiale, un millier de réfugiés seront passés par Dieulefit. Anne Vallaeys nous raconte une histoire : celle des habitants qui firent de leur village un havre de paix. Caché, s'y cacher, y être caché. Dans son joli récit, Anne Vallaeys s'y promène en reporter sur les traces d'une saga discrète, héroïque, silencieuse en effet et un peu oubliée : celle des habitants de Dieulefit qui, durant la Seconde Guerre mondiale, firent de leur village un havre de paix, un refuge pour les proscrits, une halte bénéfique au flanc d'une histoire faite de violences et d'exils. )
4 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
5 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
6 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
7 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
8 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
9 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
10 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
11 "Objectif Lyon !"
12 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
13 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )

Notes

- 1 - Centre Historique de la Résistance en Drôme et de la Déportation.
- 2 - Auteurs : Robert Serre.
Sources : AN, F/1CIII/1152, rapport préfet, F 12/11 830. ADR, 3808 W 352. ADD, 1920 W, 132 J 30, 132 J 25 Martin. La Picirella. PAF. Pons VB. Ladet. Léculier. Drôme Nord. Klarsfeld IV 384. Permezel, Résistants de Lyon Lazare, La Résistance juive en France. La Voix du peuple, 15 janvier 1937. Yad Vashem (Lévis). Maitron, Shoah. Mortsdanslescamps Stèle des fusillés Portes. MAM Portes Plaque com. Romans. MAM et plaque com. Saint-Donat. Stèle com. Saint-Marcel-lès-Valence.
- 3 - Daf-Ed 30021. Témoignage de sa soeur Annette Levy Amselle du 29 mai 1992.
- 4 - Dans le Mémorial de la déportation des Juifs de France établi par Beate et Serge Klarsfeld en 1978, on trouve un Roger Caraco, déporté de Lyon à Auschwitz (Pologne) par le convoi n° 78 du 11/08/1944.
- 5 - Daf-Ed 67552. Témoignage de Sarah Levy-Florentin, le 09/04/2000.

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***  recherche de justes parmi les nations Déposée le 11/06/2023


    Bjr,
    Je suis à la recherche de la famille qui a hébergé et sauvé la famille Andgel ou Angel(les 2 sont idem) la mère Régine, le père Péppo et leur fils Albert, durant la guerre. Ils ont été nommés justes parmi les nations, mais j'ignore leur nom.
    Peut être les mêmes ou des proches ont ils aussi sauvé la famille Nakman, frère de la précédente famille citée.Merci à toute personne qui me donnerait une piste pour poursuivre mes recherches.

    Jacqueline N.
    [répondre]


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