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Isère

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Isère

Préfets :
Jean Surchamp
(06/06/1939 - 08/08/1940) Préfet de l'Isère
Raoul Didkowski
(08/08/1940 - 05/08/1943) Secrétaire général : Marcel Delpeyrou
Directeur de cabinet : Louis Amade

Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Paul Balley
(05/08/1943 - 06/11/1943)
Louis Jacques-Henry
(06/11/1943 - 24/01/1944)
Roger Homo
(24/01/1944 - 23/06/1944) Préfet de l'Isère
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Philippe Frantz
(23/06/1944 - 01/08/1944) Préfet de l’Isère, favorable aux idées nationale-socialistes, il est abattu par la Résistance le 1er août 1944 (1911-1944)
Albert Reynier
(22/08/1944 - 02/02/1949) Préfet de l'Isère
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)

À lire, à voir…

Tal Bruttmann Tal Bruttmann
Aryanisation économique et spoliations en Isère (1940-1944)

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Als ich in Auschwitz war - Bericht eines Überlebenden (Le soleil voilé - Auschwitz 1942-1945 ; en langue allemande)

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Des résistants polonais en Vercors

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Grenoble en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 38000
Gentilé : Grenoblois, Grenobloises

- Isère
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Grenoble en 1939-1945
Les 19 et 20 mars 1941, le maréchal Pétain vient en visite officielle à Grenoble, acclamé sur le cours Jean-Jaurès rebaptisé de son nom.
source photo : Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère
crédit photo : D.R.
Grenoble en 1939-1945
Grenoble, l'Isère et la chaîne des Alpes
source photo : Carte postale
crédit photo : D.R.
Grenoble en 1939-1945
Hôtel de ville
source photo : Commune de Grenoble
crédit photo : D.R.
Grenoble en 1939-1945
Lycée Champollion à Grenoble
source photo : Milky
crédit photo : Libre de droit
Grenoble en 1939-1945
La France sous le régime de Vichy
source photo : www.hist-geo.com
crédit photo : www.hist-geo.com
Grenoble en 1939-1945
La vieille ville et la Cathédrale Notre-Dame de Grenoble
source photo : Christophe Finot
crédit photo : D.R.
Grenoble en 1939-1945
Panorama de Grenoble
source photo : Milky
crédit photo : Domaine public

Voir l'histoire du département de l'Isère
Histoire

La commune des Grenoblois

Grenoble est une commune de l'Isère, ancienne capitale du Dauphiné, capitale des Alpes françaises.

La commune de Grenoble est située entre les massifs du Vercors (au Sud-Ouest), de la Chartreuse (au Nord) et la chaîne de Belledonne (à l'Est).

Grenoble se situe à 224 kilomètres de Turin, 320 kilomètres de Nice et à 547 kilomètres de Paris.

Lors du recensement de 1936, la commune comptait 95 806 habitants et 102 161 en 1946.

10/06/2011

[Compléter l'article]

En Isère, département refuge, l'aide aux personnes pourchassées fut particulièrement importante, en raison du vaste territoire qui permettait des milliers de voies de fuite, d'une présence forte de la Résistance et à de nombreux fonctionnaires, à l'instar du préfet, Raoul Didkowski d'août 1940 à la date de sa révocation par Vichy en août 1943, suivie de son arrestation par les autorités allemandes et de sa déportation en Allemagne en 1944.

Après l'armistice, la ville en zone dite "libre" sous le contrôle de l'administration de Vichy voit affluer un grand nombre de réfugiés du nord,  des Belges, des Polonais, des Alsaciens-Lorrains.

A Grenoble et dans ses alentours, on estime à 20 000 les Juifs réfugiés Polonais, Allemands, Autrichiens, Hongrois ou Roumains. Souvent munis de faux papiers, ils ne se font pas recenser.

La résistance s'organise à Grenoble
Après l'armistice de juin 1940, des foyers de résistance s'organisent.
Fin 1941, des antennes locales de mouvements tels "Combat" et "Franc-Tireur" (dont les chefs à Grenoble sont Léon Martin, Eugène Chavant, Aimé Pupin et Jean Perrot) s'enracinent à Grenoble. Fin novembre 1941, Henri Frenay (Libération nationale) et François de Menthon (Liberté) fusionnent leurs mouvements pour former Combat.
Au printemps 1941, le mouvement "Front national de lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France", initié par le Parti communiste clandestin, se développe également à Grenoble.

La rafle du 26 août 1942
Vichy développe également sa politique de collaboration avec l'Allemagne, en faisant procéder notamment à l'arrestation de Juifs étrangers le 26 août 1942.
Une circulaire émanant du Secrétariat général à la police prévient les préfets de zone libre que les Juifs étrangers entrés en France après 1936 "seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre".
Le 26 août 1942, en Isère comme ailleurs en zone libre, toutes les forces de police et de gendarmerie sont mobilisées afin de procéder aux arrestations.
Au matin, des dizaines de Juifs sont arrêtés à Grenoble, à Pont-en-Royans, Valbonnais, Voiron ou encore Pont-de-Chéruy, Décines et Vienne.
595 Juifs arrêtés dans la région, dont 98 arrêtés en Isère, sont envoyés à Drancy avant d'être déportés à Auschwitz. Seules 6 rentreront de déportation.

Les rafles et les arrestations de septembre et octobre 1942
Durant les mois de septembre et d'octobre 1942 les opérations visant à arrêter les Juifs se poursuivent : le 7 octobre, trois personnes vivant à Grenoble sont arrêtées et transférées au camp de Rivesaltes.
En novembre, plusieurs autres personnes sont internées aux camps de Gurs et de Rivesaltes.
10 Juifs domiciliés dans le département sont arrêtés, ou refoulés par les autorités suisses, alors qu'ils tentaient de passer la frontière.

Les rafles de 1942 sont massivement condamnées par la population grenobloise qui orgniase plusieurs manifestations massives le 14 juillet, le 20 septembre et le 11 novembre 1942.

L'occupation de la zone libre en novembre 1942
L'Isère se trouve occupé dans sa plus grande partie par les troupes italiennes, l'armée allemande s'établit quant à elle au nord de Vienne.

Les jeunes gens qui ne veulent pas partir au Service du Travail obligatoire (STO) trouvent un appui dans la Résistance qui leur fournit de faux papiers.

Un maquis, animé par le groupe local de "Franc-Tireur", se constitue dans le Vercors tout proche, grâce à l'afflux progressifs de réfractaires au STO.

La rafle de février 1943
Vichy demande au préfet de l'Isère un contingent de 25 Juifs en février 1943. L'état-major italien, qui n'applique pas les directives antisémites, contraint les autorités à libérer les personnes arrêtées à Grenoble. La rafle de février 1943 sera la dernière orchestrée par le gouvernement de Vichy en Isère.

L'occupation allemande
L'arrivée en septembre 1943 des Allemands en remplacement des Italiens va ouvrir une véritable période d'occupation et une période de double persécution, d'autant que l’administration française continuera à appliquer la législation antisémite jusqu’à la Libération.

Le 11 novembre 1943 est un jour de grève quasi générale et une manifestation devant les officines locales de la collaboration donnent lieu à l'arrestation de 600 manifestants dont près de 400 seront déportés.

Grenoble deviendra un grand centre de la résistance juive.

La rafle du 24 décembre 1943
A Grenoble, le 24 décembre 1943, la police bloque toutes les issues de la place Vaucanson et arrête uniquement les hommes. 200 hommes sont arrêtés et transférés à la caserne Bayard pour le "criblage". Une trentaine de Juifs sont déportés.

Début 1944, le Comité départemental de libération de l'Isère est constitué.

La rafle des 6 et 8 février 1944
Une rafle est organisée à Grenoble les 6 et 8 février 1944. Une cinquantaine de juifs sont arrêtés.
Durant près de deux mois, des premiers jours de février au 16 mars 1944, la région grenobloise connaît une vague d'arrestations de Juifs d'une ampleur et d'une férocité inégalées. Les responsables de cette opération, désignés comme étant la « section antijuive de Suisse et Bordeaux », sont en fait le SS-Hauptsturmführer Aloïs Brunner et ses hommes du Kommando Drancy.

Le 4 mai 1944, le général de Gaulle signe le décret décernant la Croix de la Libération à la ville de Grenoble : "Ville héroïque à la pointe de la résistance française et du combat pour la libération. Dressée dans sa fierté, livre à l'Allemand, malgré ses deuils et ses souffrances, malgré l'arrestation et le massacre des meilleurs de ses fils, une lutte acharnée de tous les instants. Bravant les interdictions formulées par l'envahisseur et ses complices, a manifesté le 11 novembre 1943, sa certitude de la victoire et sa volonté d'y prendre part. Le 14 novembre et le 2 décembre 1943, a répondu aux représailles et à l'exécution des chefs des mouvements de la résistance, par la destruction de la poudrière, de la caserne, de transformateurs et d'usines utilisés par l'ennemi. A bien mérité de la Patrie."

Le débarquement du 15 août 1944 en Provence contraint les Allemands à abandonner la ville dans la nuit du 21 au 22 août, après avoir massacré une cinquantaine de prisonniers au Polygone, siège de la Gestapo.
Le 22 août au matin, les FFI puis les troupes américaines entrent dans Grenoble.

Le bilan de la ville est très lourd, 840 fusillés, plus de 2 000 hommes tués au combat, autant de disparus et 1 150 déportés dont la moitié ne sont pas revenus.

23/11/2022

[Compléter l'article]

Discours prononcé par le général de Gaulle le 5 novembre 1944 à Grenoble

Le 5 novembre 1944, à l’occasion de sa première visite dans Grenoble libérée, le général de Gaulle remet au maire, Frédéric Lafleur, la croix de la Libération de la ville. A titre individuel, sept Grenoblois (Jacques Bourdis, Emile Ginas, Charles Mauric, André Morel, Pierre Ruibet, Jean Silvy et Michel Stahl) ont été faits compagnon de la Libération. La ville est également décorée de la croix de guerre 39/45 avec palme.

Discours prononcé par le général de Gaulle le 5 novembre 1944 à Grenoble
Les paroles que Monsieur le Maire de Grenoble vient de prononcer au nom de toute la population de votre grande ville expriment fortement et d’une manière assez émouvant les sentiments que vous ressentez tous ; et j’ajoute que ces sentiments, ce sont les mêmes que toute la France ressent en ce moment dans la période où nous sommes. Grenoble aujourd’hui libérée, quels malheurs, quelles épreuves cette grande ville a traversés, non point seulement matérielles, mais morales et celles-ci, les épreuves morales, n’était-ce pas les plus dures à subir ? Grenoble a supporté tout cela, mais Grenoble à aucun moment – qui donc le sait mieux que celui qui a l’honneur de lui parler ? – à aucun moment n’a renoncé à soi-même, n’a renoncé à la liberté, à l’espérance, à la Patrie. Aussi, dès qu’elle le put, Grenoble, par ses propres moyens, est apparue libre, au grand soleil, pour se rendre elle-même à la France comme la France voulait qu’elle fût, c'est-à-dire fière et lavée de l’ennemi. C’est pour ces raisons que le Gouvernement de la République a décidé, dès la fin de l’année 1943, de décerner à la ville de Grenoble, le titre et la qualité éminente des Compagnons de la Libération. L’insigne lui sera remise tout à l’heure. Mais puisque cette glorieuse cérémonie nous rassemble tous aujourd’hui, je m’en voudrais de ne pas exprimer en deux mots quels sont les sentiments dont nous parlions tout à l’heure, qui animent aujourd’hui la France entière jusqu’à ce qu’elle soit parvenue à son but : d’abord, la France veut vaincre parce qu’il lui faut vaincre, elle veut que l’ennemi qui l’a outragée, envahie, une fois de plus mise aux portes du tombeau, soit abattu, cette fois irrémédiablement, pour qu’elle-même, la France, puisse vivre. Il faut que nos armées, nos glorieuses armées, celle qui est venue de l’Empire, et celle aussi qui a jailli spontanément du sol national, et qui n’en font qu’une, la grande, l’indivisible Armée française. Il faut que cette armée aille au-delà du Rhin, une fois de plus, dicter à l’ennemi la loi de la liberté.

Mais que serait-ce si nous avions ajouté seulement tune victoire militaire de plus à toutes celles dont est tissée notre Histoire, et si nous ne savions par, à l’extérieur et à l’intérieur, en tirer le parti qu’il faut pour que cette victoire, au moins, nous serve à quelque chose ?

A l’extérieur, il faudra que nous sachions en tirer les fruits et que le drame qui a failli nous submerger une fois encore ne se reproduise plus, que les sécurités de la France soient placées de telle sorte que personne ne puisse y porter atteinte, la renverser et nous vision au cœur. Il faudra aussi que soit établie dans le monde, avec de vrais amis, une solidarité assez ferme, nette et puissante, pour que l’ennemi n’y revienne pas. A l’intérieur, c’est un immense effort qu’il va nous falloir faire tous et toutes ensemble. Qui donc ne le sent pas profondément ? C’est une France qu’il faut bâtir dans la rénovation nationale, une France nouvelle, au point de vue de ses institutions politiques, de manière à ce que le régime qui régit le pays, que ce régime ne paralyse pas lui-même, par la façon dont il joue, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, qui constituent les pouvoir de l’Etat. Il faut aussi, n’est-il pas vrai, que l France se renouvelle, au point de vue de la mise en valeur du grand, du riche pays que nous sommes, de l’immense empire que nous avons, et qui appelle, pour le faire renaitre, les ressources profondes de la jeunesse française. C’est un renouveau économique que nous devrons faire tous et toutes ensemble, sur nos terres, notre sous-sol, enfin un renouveau social, et je ne puis le résumer autrement qu’en disant ceci : il ne faut plus, n’est-ce pas, qu’une fraction de la nation française, puisse se sentir étrangère à la nation, il faut que tous les Français, sans limitation, que tous ceux qui sont nés sur notre sol, soient intégrés à la Patrie, au même titre les uns que les autres. N’est-il pas vrai que c’est ce que nous voulons faire ? Et pour cela, nous voulons faire en sorte que tous les enfants de la France puissent vivre, lever la tête, élever leur famille, travailler dans la dignité et la sécurité humaines. Voilà ce qu’il faut que nous sachions pour faire réellement une France unie, digne de l’idéal qu’elle a toujours servi, et qu’elle veut servir encore, et capable de réaliser la grande œuvre que tout le monde attend. C’est ainsi que, fraternellement, à force d’efforts, et comme couronnement de nos sacrifices, ceux de Grenoble comme ceux de toutes nos villes et de tous nos villages de France, tous ensembles, nous remettrons la France à sa place. Vive la France !

07/08/2010
Lien : Ordre de la Libération

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement de l'Isère

227e-228e-403e GTE de Clavaux 38220 Livet-et-Gavet
228e-228e-351e-403 GTE d'Uriage 38410 Saint-Martin-d'Uriage
Camp d'Arandon 38510 Arandon
Camp de Chambaran 38940 Roybon
Caserne Bizanet 38000 Grenoble
Centre Bourgoin 38300 Bourgoin
Centre Saint-Savin 38300 Saint-Savin
Centre Vif 38450 Vif
Fort-Barraux 38530 Barraux
Palais de la Houille Blanche 38000 Grenoble

Les lieux de sauvetage de l'Isère

Bon accueil 38250 Villard-de-Lans
Brise des Neiges 38700 La Tronche
Camp de vacances pour enfants 38700 Le Sappey-en-Chartreuse
Centre médico-social de Grenoble 38000 Grenoble
Château de Sassenage 38360 Sassenage
Château de Virieu 38730 Virieu
Château du Manoir 38960 Saint-Étienne-de-Crossey
Chirens 38850 Chirens
Clairefontaine 38880 Autrans
Clinique Saint-Paul 38000 Grenoble
Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Sion Grenoble 38000 Grenoble
Couvent de la Providence 38700 Corenc
École de plein air des Alpes 38610 Gières
École nationale des cadres de la jeunesse 38410 Saint-Martin-d'Uriage
Église de Saint-Pierre-du-Rondeau 38000 Grenoble
Foyer de l'étudiante 38000 Grenoble
Institution Robin 38000 Grenoble
La Grande Chartreuse 38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
La Manche 38430 Saint-Jean-de-Moirans
La Martellière 38500 Voiron
Les Michallons 38250 Saint-Nizier-du-Moucherotte
Lycée Cyprian Norwid 38250 Villard-de-Lans
Maison d'Union chrétienne de jeunes filles 38700 La Tronche
Monastère des Rédemptoristines 38000 Grenoble
Notre Dame des Neiges 38880 Autrans
Orphelinat de Saint-Égrève 38120 Saint-Égrève
Pension Éclose 38300 Éclose-Badinières
Pensionnat des Ursulines 38460 Crémieu
Petit collège Saint-Dominique 38500 Coublevie
Pouponnière Saint-Vincent de Paul 38240 Meylan
Préventorium Les Tilleuls 38450 Le Gua
Saint-Étienne-de-Crossey 38960 Saint-Étienne-de-Crossey
Sanatorium de Seyssuel 38200 Seyssuel
Sanatorium Les Petites-Roches 38660 Saint-Hilaire-du-Touvet
Sanctuaire de La Salette 38970 La Salette-Fallavaux
Sans Souci 38410 Saint-Martin-d'Uriage
Secours national de l'Isère 38000 Grenoble
Séminaire de la Tronche 38700 La Tronche

Maires de Grenoble

Paul Cocat   (1935-1944)
Frédéric Lafleur   (1944-1945)
Léon Martin   (1945-1947)

Cultes à Grenoble

Alexandre Caillot  Évêque de Grenoble ( de 1917 à 1957 )
Henry Grouès dit Abbé Pierre  Vicaire de la cathédrale de Grenoble ( 1942 ) Résistant
Charles Westphal *  Pasteur 

Les 141 Justes parmi les Nations de l'Isère



6 Familles réfugiées à Grenoble [Compléter]
1943
Famille Dennery - Jacqueline est accueillie quelques jours par la famille Pataud, une famille catholique de Grenoble, tandis que ses parents sont cachés à Fontaine. Monsieur Pataud vendait des radiateurs pour automobiles. (Jacqueline Behr)
Famille Kalmus - Hélène
07/1942 / 01/1945
Famille Lévy - Mes grands-parents et leur 4 enfants passent en zone libre en juillet 42. Il habitent rue Lesdiguières à Grenoble. Après l'arrestation dans la rafle de la Grande poste, place Vaucanson, à Grenoble, d'un de leurs fils, Gérard Lévy (Leroy), qui ne reviendra pas de Buchenwald, mes grands parents et leurs trois autres enfants s'installent à Vinay sur Isère où les "bonnes soeurs" tentent de les convertir mais surtout accueillent des enfants dont les parents ont été arrêtés. D'après le témoignage écrit de ma grand-mère, la famille était logée près d'une ferme qui abritait le QG du Vercors. Il y avait beaucoup de visites dans cette ferme et ma grand-mère hébergeait parfois de ces visiteurs ; elle transportait des paquets qu'ils lui remettaient à Grenoble, en même temps qu'elle se rendait à la Croix rouge pour porter des colis à l'intention de son fils déporté.
Famille Mizné - Jacqueline Mizné, née en 1936 à Bruxelles, est une des internes juives, protégées au couvent. Le 23 mai 1943, Mère Magda Zech* s'inquiète de ne pas voir rentrer la petite Jacqueline âgée de 6 ans et demi. Ce jour là, la Gestapo de Lyon surgit au domicile de ses parents. Son père, Jacques avait réussit à s’échapper tandis que Jacqueline avait assisté, atterrée, à l’arrestation de sa mère et de sa grand-mère. Les 2 femmes avaient alors été emmenées au fort de Montluc, alors que la petite fille, sur ordre de la Gestapo, est confiée à la femme de ménage. Dès le lendemain matin, Mère Magda* aidée de Denise Paulin* (Sœur Joséphine) fait les démarches auprès des autorités italiennes pour faire libérer la mère et la grand-mère de Jacqueline et confie la fillette à Renée Maillard*, amie des parents de Denise Paulin* qui habite à Chapareillan, petit village entre Grenoble et Chambéry.
Famille Verba - Rita Verba est cachée sous le nom de Marguerite Sturm.
Famille Wodowska - Marie est née le 22 mai 1927 en Pologne. Arrivés en France en 1931, son père est ébéniste dans le 11e arrondissement de Paris, jusqu’à son arrestation le 20 août 1941 par la Police française. Il sera déporté sans retour. Sa mère, et ses trois enfants, Esther, Léon et Marie rejoignent la zone sud en juillet 1942 après la grande rafle du Vel d’hiv alors que les deux plus jeunes restent chez la concierge qui va veiller sur eux pendant quelques mois. Ils rejoindront leur mère au camp de Douadic puis à l’hôtel des Marquisats à Annecy où arrêtés par les allemands, ils sont déportés le 20 novembre 1944. Son frère Léon, pris en charge par une assistantes sociale, rejoint la Suisse. Sa sœur Esther est cachée par une famille d’Annecy, tandis que Marie recueillie par l’OSE est placée au Couret. Une autre assistante l'amènera au Couvent des Sœurs de Sion à Grenoble puis à la Sainte Baume où elle restera jusqu'à la Libération

15 Familles arrêtées (Grenoble) [Compléter]

03/1944
Famille Aaronson - Micheline, 23 ans, née le 22 novembre 1921 à Paris, mariée à Jacques Aaronson, était la fille de Suzanne et Albert Meyer. Elle est réfugiée de Paris à Grenoble. Elle est arrêtée parce que Juive et déportée sans retour le 27 mars 1944 de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 70.
Déportation : 27/03/1944
   convoi no 70
Source :
DAF-ED 2256020

21/07/1944
Famille Aizenberg - Luc, 28 ans, résistant FTP-MOI de l'Isère, né en Pologne le 5 mai 1916, habite Lyon. Arrêté au cours d’une mission, il est exécuté avec un groupe d’otages au Désert de l’Écureuil à Seyssinet (Isère) le 21 juillet 1944.
Date d'exécution :
21/07/1944
JO :
DAF-ED 241774


30/07/1944
Famille Baumol - André, 20 ans, né à Krosno (Pologne), étudiant, réfugié de Paris à Grenoble, est arrêté parce que Juif et fusillé le 30 juillet 1944.
Date d'exécution :
30/07/1944
JO :
DAF-ED 239010


16/12/1943
Famille Briewski - Jean Briewski, Julien Zerman et Hersz Garbarz, né en 1896, sont arrêtés le 16 décembre 1943, 8 rue de Bonne à Grenoble, lors d'une réunion politique. Durant cette arrestation, Julien Zerman et jean Briewski seront tués. Hersz sera déporté à Auschwitz par le convoi 66 du 20 janvier 1944.
Date d'exécution :
16/12/1943
JO :
Témoignage de Pierre Wekstein


11/11/1943
Famille Celse - Le 11 novembre 1943, Auguste, résistant, est arrêté par les Allemands au monument des Diables Bleus à Grenoble, parmi près de quatre cents jeunes grenoblois. Arrêté puis transféré à Compiègne, il est ensuite déporté à Buchenwald, Dora puis Ravensbrück. Il sera libéré en 1945.

>> Voir les 15 familles arrêtées dans la commune <<


Chronologie [Ajouter]

30/11/1940 - En Isère, 30 militants communistes sont arrêtés et internés au Fort Barraux.
19/03/1941 - Le 19 mars 1941, le maréchal Pétain vient en visite officielle à Grenoble.
04/11/1941 - A Grenoble, le mouvement de résistance d'Henri Frenay, "Mouvement de Libération Française", créé en Août 1940, fusionne avec le mouvement de résistance "liberté" de François de Menthon et prennent le nom de "Combat".
25/08/1942 - Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
26/08/1942 - Rafle de Juifs étrangers en Isère. Toutes les forces de police et de gendarmerie sont mobilisées. Au matin, des dizaines de Juifs sont arrêtés à Grenoble, à Pont-en-Royans, Valbonnais, Voiron ou encore Pont-de-Chéruy, Décines et Vienne. Après “criblage”, plus d’une centaine d’entre eux est envoyée à la caserne de Vénissieux, où sont regroupés les Juifs de la région. Ceux-ci sont ensuite envoyés à Drancy. Le 2 septembre 1942, la quasi-totalité de ces personnes part à destination d’Auschwitz. Seules 6 rentreront de déportation.
07/10/1942 - Trois personnes Juives vivant à Grenoble sont arrêtées et transférées au camp de Rivesaltes.
11/11/1942 - Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
12/11/1942 - Arrivée des premiers détachements italiens à Grenoble et des Allemands dans le nord du département.
04/03/1943 - Le général italien De Castiglioni, commandant en chef des troupes d'occupation italiennes s'oppose à la déportation de Juifs par le préfet de l'Isère.
28/04/1943 - Création du Centre de documentation juive contemporaine à Grenoble.
05/1943 - Formation du bataillon Liberté à Grenoble.
29/06/1943 - Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
09/09/1943 - Début de l'occupation allemande dans l'Isère.
23/12/1943 - Incendie de la synagogue, 1 bis rue Dominique Villard à Grenoble.
23/12/1943 - Le 23 décembre 1943 à midi, place Vaucanson à Grenoble, les Allemands bloquent et cernent la place. Une centaine de personnes sont arrêtées et déportées.
01/1944 - Janvier-mars 1944 : Section anti-juive de la police allemande dans l'Isère.
23/04/1944 - Du 23 au 25 avril, la Milice attaque les positions de la résistance française dans le Vercors.
04/05/1944 - Le 4 mai 1944, la ville fut nommée compagnon de la Libération1 par le général de Gaulle pour son rôle dans la Résistance française.
21/07/1944 - Du 21 au 23 juillet, les Allemands prennent d'assaut le maquis du Vercors.
22/08/1944 - Libération de Grenoble.
08/05/1945 - L'Allemagne capitule.


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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Grenoble sur Wikipedia 
2 Les réfugiés espagnols dans le département de l’Isère 1936-1939 (Mémoire de Master 1 « Sciences humaines et sociales » Année universitaire 2007-2008 Mention : Histoire - Histoire de l’art Spécialité : Relations et échanges culturels internationaux sous la direction de Mme Marie-Anne MATARD-BONUCCI )
3 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
4 Amicale des Déportés et Familles du 11 novembre 1943 (Maurice Hugelé est président de l'Amicale des Déportés et Familles du 11 novembre 1943. )
5 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
6 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
7 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
8 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
9 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
10 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
11 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
12 "Objectif Lyon !"
13 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
14 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )

Notes

- 1 - Pierre Giolitto, Grenoble 40-44, Éditions Perrin, 2001, (ISBN 978-2-262-01326-4) p. 363.

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


***  Famille CHEBSZTAJN Déposée le 25/08/2021

    Bonjour,
    Ma grand-mère, Chancia CHEBSZTAJN et ses 2 enfants, Bernard et Henri, auraient séjourné dans la région de Grenoble entre mars 1943 et novembre 1944.
    Elle aurait travaillé chez une certaine Madame ROCHE, restauratrice à Fontaine.
    Je recherche toute information concernant ce restaurant et cette famille.
    Merci !
    [répondre]

***  recherche d'information et de documents Déposée le 14/02/2019

    Je recherche des documents et des informations sur des Résistants en Isère pour continuer le devoir de mémoire.me contacter: frederique.roustant30@hotmail.com [répondre]

***  CHAPAREILLAN juifs cachés Déposée le 06/10/2018

    Nous cherchons des informations sur des personnes qui auraient connu (ou caché) Hersz (Herschel) Korngold, arrêté à Chapareillan en mai 1944 par les Allemands, envoyé à Lyon, puis Drancy, puis déporté à Auschwitz par le convoi 77 du 31 juillet 1944 (né en Pologne en 1894)
    Et pour toute information sur un éventuel réseau d'assistance à des Juifs persécutés.
    Contact: www.convoi77.org
    [répondre]

***  Région de Theys Déposée le 29/04/2013

    Bonjour, je recherche des informations sur l'histoire du groupe de résistants auquel appartenait Jacques Aaronson. Je suis le neveu de Micheline Meyer son épouse arrêtée à Grenoble et déportée fin 1943.
    Laurent M.
    [répondre]
Répondue le 27/02/2018
    Bonjour
    je viens de prendre cnnaissance de votre message j'ai un magazine dédié aux resistantsSeconde guerre Résistance Française les hommes de l'ombrehttp://quilesmarie.e-monsite.com/

    je suhaiterai vous aider et publier sur mon site l'histoire de Jacques Aarnson
    me contacter par mon adresse mail sur mon site
    Merci

     
Répondue le 29/05/2018
    Bonjour, je réagis avec sûrement beaucoup de retard à votre proposition mais je viens de relancer mes recherches en accompagnant celles d'une amie dont le père, radio dans la résistance a été arrêté et interné au fort de l'Esseillon au dessus de Modane, évadé en septembre 1943, puis déporté à Mauthausen et décédé.
    Ma tante Micheline, femme de Jacques Aaronson, est-elle décédée à Auschwitz après avoir été arrêtée à Grenoble en mars 1943.
    Merci de votre aide.
    laurent.meyer1@gmail.com
     

***  RECHERCHE INFO SUR PIERRE DEBRU Déposée le 30/08/2012

    Bonjour, J'ai découvert à la lecture du livre Chroniques des maquis de l'Isère 1943-1944 que mon grand-père faisait partie de l'Armée secrète d'Allevard. Je suis donc à la recherche de tout document sur Pierre Debru, pharmacien de son état à Allevard durant cette période. Il était souvent sollicité pour trouver notamment des cachettes à ceux qui montaient dans le maquis pour éviter le STO. En ce sens il faisait régulièrement des navettes vers Sillan, Izeaux, vers aussi la Scierie Millat. Espérant que cette annonce m'apporte plus d'informations. Je remercie par avance tout ceux qui pourront contribuer à ma recherche.
    Laurent
    [répondre]
Répondue le 17/09/2012
    Bonjour, Avez-vous effectué des démarches auprès du Musée de la Résistance et de la Déportation de Grenoble qui pourrait au minimum vous indiquer les organismes auxquels vous pouvez vous adresser si eux-mêmes ne peuvent vous fournir les informations que vous recherchez ? Idem à propos des archives départementales de l'Isère. Bonne recherche.
    Cordialement, Jean-François.
     
Répondue le 01/10/2012
    Bonsoir. Effectivement je leur ai écrit. Ils m'ont donné une info que je possédais déjà mais je dois prendre rendez vous avec eux. Bonne continuation et merci pour l'info.
    Laurent
     
Répondue le 01/10/2014
    Bonjour, jeune historien isérois je dispose du témoignage (7 pages) de Pierre Debru recueilli dans les années 70.



    Cordialement,

    Julien Guillon
    Lans-en-Vercors
     
Répondue le 22/06/2015
    Bonsoir,
    Je serai vraiment très heureux de pouvoir lire ce témoignage car mon père m'a assez peu parlé du passé de résistant de mon grand_père car celui ci avec ses enfants était peut etre un brin pudique et considérait ne pas avoir fait de choses extraordinaires.
    Au plaisir de vous lire
    Laurent Debru
    0689352579
     
Répondue le 27/02/2018
    Bonjour
    je viens de prendre connaissance de votre message,je suis très intéressée par l'histoire de la Résistance j'ai créé un site les concernant Seconde guerre Résistance Française http://quilesmarie.e-monsite.com/
    Je souhaiterai publier votre histoire
    me contacter sur mon adrese mail sur mon site
    merci

     

***  11 otages de Vif, fusillés au Col du Fau le 20 juillet 1944 Déposée le 24/11/2017

    Je recherche des informations sur ce massacre du 11 juillet 1944 à Vif (cf plaque place des 11 otages (https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&id=357887&individu_filter=GILLIER&rubrique=monuments)
    Les 11 otages sont : Marcel ABONNEL, Alphonse ARNAUDON, Jean BRACHET, Lucien PAUCHER, Jean DURBET, Georges BAUDOIN, René GRILL, Jacques ALESSI, Frédéric BANCEL, Georges GILIER (ou GILLIER?), Phlippe KRISTENKO.
    J'ai trouvé plusieurs versions de cette fusillade (repression soulèvement maquis vercors, représailles attentat motocycliste allemand, rencontre avec maquisard.. ??).
    Je recherche de qu'il s'est passé et des infos sur les otages.
    Merci
    :)
    Cécile (L'un d'eux est un de mes ancêtres)
    [répondre]

***  Recherche info sur Pierre Morel Déposée le 28/04/2015

    Bonjour, mon grand-père Pierre Morel était un officier avant la guerre, je crois qu'il faisait partie du réseau de résistance de l'armée à Grenoble. Il a été arrêté, déporté à Neuengamme en 1944 et est mort en déportation. Je cherche des informations sur lui et sur son rôle dans la résistance. [répondre]

***  Avis de recherche Déposée le 10/06/2014

    Je recherche des témoignages concernant Paul et Mélanie Dard. Ce couple a caché des familles juives au printemps 1944 au bord du lac de Charavines où ils avaient une maison. Paul Dard est né en 1888 à Nandax (Loire); il a épousé Mélanie David. Ils habitaient à Grenoble (rue de la Poste puis avenue Jean Perrot). Paul est décédé en janvier 1954 et Mélanie en février 1971.
    Merci de me contacter si vous avez des renseignements sur les familles sauvées : des témoignages ont peut-être traversé le temps ?
    Paul était l'oncle de mon grand-père. Ses arrière-petites-filles, qui sont nées et vivent aux Etats-Unis, souhaiteraient que soient reconnus ses actes de bravoure. GC
    [répondre]

***  Famille Herzog Miribel les echelles Entre deux Guiers Déposée le 04/06/2014

    Mes arrières grands parents (FURCY à Entre deux Guiers/Miribel les ecehelles) ont hébergé une famille juive (les parents nommés HERZOG et leur enfant Philippe), dans leur ferme, pendant la guerre. Je n'ai que peu d'informations. Les armes et les provisions du Maquis se trouvaient également dans cette ferme. J'aimerai honorer leur mémoire à titre posthume et qu'ils puissent être considérés comme des "Justes". Quelqu'un pourrait-il m'aider ?
    J'ai un tableau de peinture peint par Colette Danguy, la maman (?) laissé en cadeau par cette famille qui venait je crois de Paris ? Ma grand mère FURCY Denise habitait dans cette ferme et mon père Gilbert, enfant à l'époque, se souvient d'eux. Merci à ceux qui pourraient m'aider et me donner quelques informations.
    Pascale Roux_Sibillon
    [répondre]

***  Garbarz Hersz alias Yanni ? Déposée le 16/03/2014

    Bonjour,
    je recherche des informations concernant mon grand-père, Garbarz Hersz, né en 1896. Il a été arrêté le 16 décembre 1943, 8 rue de Bonne à Grenoble, lors d'une réunion politique. Lors de cette arrestation 2 jeunes ont été tués : Julien Zerman et jean Briewski. je ne sais si c'est la Gestapo ou la police française qui les a arrêtés. Je viens de recevoir un document BAVCC disant qu'il avait une fausse carte d'identité au nom de Yanni. Sur ce document il est dit qu'il habitait Saint-Egrève. Il a été ensuite déporté à Auschwitz par le convoi 66 du 20 janvier 1944.
    Je recherche des informations sur cette arrestation ainsi que sur lui... si des personnes ont des témoignages... Merci.
    [répondre]

***  Recherche de personnes déportées Déposée le 16/03/2012

    Je recherche des personnes déportées ayant connu mon grand-père Albert Luyat pendant ses actes de résistances ou pendant sa déportation au camp de Buchenwald [répondre]
Répondue le 23/04/2012
    Mon grand-père, Benjamin CHATELIER, se trouvait à Buchenwald à la même période que le votre. D'après mes recherches, mon grand père serait parti en colonne de la mort le 10 avril. Le convoi portait le n° G, en direction du camp de Flossenürg où il serait arrivé le 12 avril. Ensuite ce convoi a été divisé en trois colonnes (A, B et C ). Les rescapés ont été récupérés par les alliés le 23 avril. Etaient-t'ils ensemble? comment sont'ils morts, et où ? Je n' ai pas réussi encore à trouver des listes exhaustives des morts durant ce voyage. Par suite je continue mes recherches en essayant par le biai des archives nazies ouvertes au grand public.
    Salutations
     
Répondue le 28/11/2012
    Merci infiniment pour votre réponse.
    Je vous envoie mon adresse email
    marion;luyat@gmail.com
     
Répondue le 25/03/2013
    Bonjour, votre grand-père Albert Luyat faisait partie du convoi référencé I252 sur le site www.bddm.org parti de Toulouse. Mon grand-père Jean Kervévan en faisait partie mais il est décédé en 1962. La plupart (mais pas tous) venaient du camp d'internement de St Sulpice la pointe dans le Tarn M Gaston Viens maire honoraire d'Orly en faisait aussi partie, il avait dans les 18-19ans vous pouvez essayer de le contacter. Il y aussi Léon Zyguel rescapé. Si votre grand-père était au camp de St Sulpice peut être que M Viens en a un souvenir. A votre disposition Anne Marie  


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