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Région :
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Préfets :
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)
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Hôtel de Ville source photo : Ville de Sorgues crédit photo : D.R. |
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La commune des Sorguais
Sorgues est une commune du Vaucluse.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 5 508 habitants et 7 307 en 1946.
13/10/2017
La Seconde Guerre mondiale à Sorgues
Le 11 décembre 1940, le conseil municipal de notre commune avec pour maire Aimé Pêtre, normalement élu, fut suspendu par un décret signé Philippe Pétain. Il était institué à sa place une délégation spéciale avec, à sa tête, M… L…, ancien cadre de la SNCF, au conservatisme primaire, antisémite virulent. À Jean Leppien, antifasciste allemand et Suzanne Ney, juive hongroise, tous deux réfugiés à la ferme des « Confines », qui lui firent part du désir de se marier, il répondit : « Jamais ! » Finalement, après de multiples démarches, ce fut grâce à l’intervention du préfet qu’ils le purent, le 16 août 1941. Lors de la célébration nuptiale, M… L… enleva ostensiblement son écharpe tricolore ; à peine audible, il lut le texte légal, sans se lever de sa chaise. Il remit son écharpe lorsque monsieur et madame Leppien quittèrent la salle. Quant aux nouveaux époux, ils se demandaient s’ils étaient réellement mariés1. Madame Noémie Gavaudan, belle-fille du futur maire progressiste de Sorgues, était un des témoins du mariage.
Comme ses semblables, M… L… décida, par arrêté du 18 juillet 1941, « que tous les juifs, quel que soit leur âge, résidant dans la commune, seraient astreints à remplir, avant le 31 juillet, délai de rigueur, un formulaire de présence sur le territoire. Le défaut de déclaration serait puni d’une peine d’un mois à un an de prison ferme assortie d’une amende de 100 à 10.000 francs ». En cela, il « manifestait son plus complet dévouement… au guide vénéré »2 qui imposait au maire de prendre un arrêté astreignant tous les juifs de sa circonscription à être recensés.
Dès le 1er juillet, en serviteur actif et complaisant du régime, il avait dressé une liste des juifs demeurant dans la commune3. Ce document servit utilement pour les futures déportations. Nous étions en zone dite « libre » et les rafles n’avaient pas encore commencé.
En 1942, Vichy décida d’une assignation à résidence aggravée par l’obligation pour les personnes de confession juive de déclarer au commissaire de police ou, à défaut, au maire, leur changement de séjour pour une absence de plus de trente jours. Une démarche identique leur était imposée dans leur nouveau lieu d’habitation4.
13/10/2017
Lien : Etudes sorguaises
La résistance passive
1.1 - L’ÉTAT D’ESPRIT GÉNÉRAL DES SORGUAIS
Le nouveau pouvoir tentait de transformer la société en pyramide d’obéissance aveugle. Malgré la rapidité avec laquelle il s’incrusta, « la population restait attachée à ses convictions d’avant guerre. ».5 À sa manière, elle faisait de la Résistance.
Ainsi, Louis Paul SIMON, cantonnier communal, n’était pas présent à son service le dimanche 11 mai 1941 alors qu’il avait été commandé par le maire de travailler, de 7 heures à 9 heures et demie, pour la fête de Jeanne d’Arc devenue fête nationale. Il fut dénoncé par le commissaire de police qui l’avait vu au pont de l’Ouvèze vers les dix heures du matin. Pour sa défense, il déclara : « Je suis allé soigner mes vignes et de plus je souffre de coliques ».
Il montra un certificat médical qui appuyait ses dires. : « Cette absence est la conséquence d’une mauvaise volonté manifeste de servir à l’occasion de la fête nationale » jugea le maire qui le révoqua le 12 mai. À la suite, le pouvoir municipal déclara que la fête de Jeanne d’Arc avait été un succès. Elle s’était célébrée dans un esprit d’unanimité nationale. Le salut aux couleurs avait été effectué sur la place de la mairie, en présence des autorités civiles et militaires, des membres de la légion, des élèves des écoles, des groupements de jeunesse. Le commissaire notait dans son rapport mensuel que le public était peu nombreux6.
D’autres personnes étaient notoirement anti-Pétain, la propagande antisémite ne les avait pas influencées. Les exemples fourmillaient : la famille du pharmacien Bouissou, la famille du Docteur Gavaudan7. Le 1er février 1946, le comité militaire national des Francs Tireurs et Partisans Français décerna à madame Renée Bouissou, pour l’aide qu’elle apporta au péril de sa vie, un diplôme de reconnaissance de la Patrie.
En exemples aussi : monsieur Dussaud, directeur de l’usine du Glucol, quartier la Peyrarde, qui n’hésita pas à intervenir par écrit auprès de l’autorité allemande pour sauvegarder ses employés de confession juive8, la famille Gil, d’origine espagnole, ouvriers agricoles au quartier des Confines qui aidaient les Leppien dans leur vie quotidienne, monsieur et madame René Bataillé qui se « dévouèrent » pour mesdames Drogoczyner et Szyszczycka Féla, deux soeurs d’origine polonaise.
Un autre de nos concitoyens se mit à la disposition des deux réfugiées, Simon Dumas. En reconnaissance de ce passé tragique, le fils, monsieur Léon Drogoczyner, usa à son égard de l’appellation de parrain9. C’est un fait à signaler particulièrement car Simon Dumas avait été nommé, le 2 juillet 1942, conseiller municipal de Sorgues et le resta jusqu’au 25 août 1944.
13/10/2017
Lien : Etudes sorguaises
Aimé Pêtre
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René Bézer (Villes-sur-Auzon)
(Flassan)
Didier Delaunay (Valréas)
(Bayonne)
Pierre Guigue (Vaison-la-Romaine)
Georges Charmaison (Bollène)
Marie Garagnoli (Cabrières-d'Avignon)
Lucien Roux (Marseille)
(Le Barroux)
Familles réfugiées à Sorgues
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1 Famille arrêtée (Sorgues)
[Compléter]
Famille Weil - Ida, 51 ans, née Marxsohn le 17 juillet 1893 à Mayence (Allemagne), réfugiée à Sorgues, elle est arrêtée parce que juive le 24 août 1942, transférée aux Milles par la gendarmerie le 26 août 1942, puis vers Drancy. Elle est déportée sans retour vers Auschwitz le 2 septembre 1942 par le convoi n° 30.
Déportation : 02/09/1942
convoi no 27
02/11/1940 -
Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes.
26/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco.
08/09/1943 -
Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes.
2 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
3 Les Allemands n’étaient pas seuls (Pour en savoir plus sur la persécution des Juifs dans le Vaucluse, ce site a été créé afin d’essayer de déterminer le visage Vauclusien de la solution finale, dénombrer les victimes et identifier les auteurs du crime. Une place spéciale est réservée à ceux qui ont pris des risques considérables pour protéger les persécutés. )
4 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )
- 1 - Regards par-delà de Jean Leppien, éditions Messidor, année 1991, pp. 191-192.
- 2 - Discours du 15 mars 1941.
- 3 - ADV 7 W art 15.
- 4 - Les Tablettes du Soir du 26 mai 1942 n° 835.
- 5 - Mémoire de maîtrise – Histoire de Sorgues pendant la 2e guerre mondiale – David Sourimant – année 1994/1995, page 21 et également ADV 3 W art 18 du 24 janvier 1942.
- 6 - AD 3 W 16.
- 7 - Jean Leppien, Regards par-delà, op. cit.
- 8 - ADV.
- 9 - Lettre du 5 août 2002 de M. Drogoczyner.
*** Je recherche mon grand père Déposée le 01/06/2015
Bonjour,
La photo ci-jointe m'a été donnée par ma mère. Elle a été prise en 1947 à Paris où résidait sans doute mon grand-père, polonais dont le prénom peut être francisé pour l'occasion devrait être Jules. Il a séjourné dans le Vaucluse en Avignon en 1948.
Quelqu'un pourrait il m'aider à le reconnaître et réparer un peu les ravages de l'Histoire ?
Vous remerciant par avance de votre aide,
Christelle
[répondre]
Répondue le 18/04/2018
Bonjour,
En espérant que cela puisse vous aidez à le retrouver.
lien pour accéder à l'image : https://zupimages.net/up/18/16/1ioh.png
Merci de me répondre à cette adresse mail plutôt que sur ce site.
clementguilaumont@gmail.com
Clément Guillaumont, 18 ans.
*** Mme de Roquefeuil Déposée le 08/02/2018
Quelqu'un se souvient t-il des activités de Mme de Roquefeuil en Vaucluse et notamment à Sault, qui aurait permis de faire héberger clandestinement des enfants juifs à Sault, ferme du Clerc proche du Hameau de la Loge. Merci par avance de vos informations éventuelles qui permettraient d'avance un peu dans cette recherche de faits inconnus ou hélas oubliés en Pays de Sault.
[répondre]
*** Pasteur Rouger Déposée le 13/11/2017
Bonjour,
Quelqu'un se souvient-il du pasteur Rouger de la paroisse d'Avignon qui a aidé le pasteur Manen du camp des Milles ou le Père Roche du lycée Saint-Joseph et le chanoine Delorme ?
[répondre]
*** Enfants chemin de Lopi, Avignon ? Déposée le 06/02/2017
Nous recherchons des renseignements sur des enfants qui ont pu être accueillis à Avignon, 13 chemin de Lopi dans la famille Zimberlin entre 1942 et 1944. Cet accueil a peut-être pu se faire avec l’aide du pasteur Pierre ROUGER.
Ces enfants ont pu être envoyés ultérieurement au Chambon-sur-Lignon.
Dorothée Zimberlin avait en 1942 80 ans et sa fille Sophie Zimberlin 43 ans.
[répondre]
*** ZIMBERLIN, chemin de Lopi Déposée le 11/01/2017
Quatre enfants juifs ont été hébergés chez Me Zimberlin et sa fille Sophie, chemin de Lopi à Avignon.
Sophie Zimberlin tenait un magasin dans le centre : les soieries Dandine.
Qui se souviennent-d'elles ?
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