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Haut-Rhin

Région :
Grand-Est
Carte du département

Préfecture :
Colmar

Préfets :
Charles Blondel
(10/1944 - 06/1945) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin)
Émile Bollaert
(11/1945 - 1947) Commissaire régional de la République pour la région de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin). Arrêté et déporté en Allemagne en 1944, il est désigné commissaire de la République à Strasbourg après son rapatriement (1890-1978)

À lire, à voir…

Eric Rondel Eric Rondel
L'Armée américaine en Alsace : Haut-Rhin / Bas-Rhin 1944-1945

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Mémorial des déportés du Judenlager des Mazures

 

Marie-Joseph Bopp Marie-Joseph Bopp
Histoire de l'Alsace sous l'occupation allemande, 1940 1945

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Daniel Froville Daniel Froville
Pierre Bockel, l’aumônier de la liberté

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Le Camp des Mazures et ses déportés juifs

 

Médard Brogly Médard Brogly
La grande épreuve - l'Alsace sous l'Occupation Allemande 1940-1944

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Daniel Fuks Daniel Fuks
Jacky Dreyfus
Mémorial des Juifs du Haut-Rhin

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Max Lagarrigue Max Lagarrigue
1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Département du Haut-Rhin en 1939-1945


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Departement du Haut-Rhin en 1939-1945
Préfecture du Haut-Rhin à Colmar
source photo : Département du Haut-Rhin
crédit photo : D.R.
Departement du Haut-Rhin en 1939-1945
La sous-préfecture de Mulhouse
source photo : www.fdpi.eu
crédit photo : Le07moijytiens
Departement du Haut-Rhin en 1939-1945
La sous-préfecture d'Altkirch
source photo : www.fdpi.eu
crédit photo : Picasso
Histoire

La drôle de guerre

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.

Le gouvernement décrète la mobilisation générale et l'évacuation de plus de 400 000 Alsaciens-Lorrains vers les départements du Sud-Ouest.
La 1re zone est évacuée dès septembre 1939 en Dordogne, tandis que la 2e zone entre le canal du Rhône au Rhin et l'Ill est évacuée le 19 mai 1940, après l'invasion de de la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas par l'Allemagne nazie le 10 mai 1940.

Rien n'était prévu pour accueillir autant de réfugiés.

Le gouvernement désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil : Paul Reynaud, est contraint de démissionner.

Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.

21/08/2010

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L'annexion de l'Alsace-Lorraine

Le 15 juin, les Allemands traversent le Rhin entre Marckolsheim et Neuf-Brisach.

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

La Moselle est annexée au Reich et rattachée au Gau de Sarre-Palatinat tandis que les trois autres départements de la Lorraine (Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges) restent français - mais occupés par les Allemands et au surplus dans la zone interdite qui s’étend de la mer du Nord à la frontière suisse, sans qu'aucune mention spécifique n'ait été faite dans les conventions d'armistice. L'Alsace est rattachée au Gau de Bade.

Le 28 juin 1940, jour anniversaire du Traité de Versailles, le Chancelier Hitler est à Strasbourg et la ville devient le siège de l'administration allemande sous l'autorité du Gauleiter (Préfet) de Bade-Alsace, Robert Wagner (qui sera condamné à mort et fusillé en août 1946).

Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy.

La propagande dans le Haut-Rhin s'intensifie et toute trace de la culture française doit disparaître.
Tous les dimanches, les formations politico-militaires traversent le Rhin pour défiler dans les rues des villes alsaciennes : la Hitlerjugend (jeunesse hitlérienne), la SA (Sturmabteilung : section d’assaut) , la SS (Schutzstaffel : section de protection), la NSKK (Nationalsoziolistisches Kraftfahrerkrops : association des conducteurs)...

Le 10 juillet 1940, les vacances scolaires sont fixées au 15 juillet et la date de la rentrée correspondra à celle en vigueur en Allemagne.

Le 17 juillet 1940 le Gauleiter Wagner déclare "le problème de l’Alsace n’existe plus. Le destin de l’Alsace est définitivement réglé. Le peuple alsacien parle de nouveau la langue allemande, sa langue maternelle".

Les réglementations se suivent.
Le 26 juillet 1940, la consommation de produit alimentaire est déterminée par des cartes d'alimentations. La monnaie est le Mark.
Le 27 juillet 1940, les associations sportives, à caractère confessionnel ou politique sont interdites. Pour les autres associations, elle doivent se déclarer à l'administration civile et leur nom français doit être germanisé.
Le port de décorations françaises ou étrangères est interdit, tout comme le port du béret.
Le scoutisme est interdit. Il continua de façon clandestine mais très limitée. Dans la "zone sud", les activités scoutes purent reprendre, notamment pour les jeunes Alsaciens-Lorrains qui s'y étaient réfugiés.

Une circulaire préfectorale datée du 1er août 1940 et envoyée aux maires des communes informe les 80 000 Alsaciens installés en Dordogne que "en accord avec les autorités d'occupation le rapatriement des évacués du Bas-Rhin allait commencer", chacun étant libre de partir ou de rester.
Mais le Bas-Rhin et le Haut-Rhin sont intégrés au pays de Bade sous administration allemande.

La germanisation doit gommer l'ancienne patrie. Les prénoms et les noms de famille, les inscriptions et les noms des rues à consonance française sont germanisés. Les livres en français et le drapeau national sont brûlés.
La commune est désormais régie par l’Ortsgruppenleiter (maire) nommé.

La répression allemande s’organise et les nazis créent deux camps : le Struthof, camp d’extermination et le camp de rééducation de Schirmeck.

Le RAD, Reichsarbeitsdient (service du travail du Reich) est instauré à partir de mai 1941.

Le 25 août 1942, le Gauleiter Wagner décrète l’incorporation obligatoire des Alsaciens dans la Wehrmacht (armée allemande).

Environ 130 000 Alsaciens, appelés les "Malgré Nous", sont incorporés de force dans la Wehrmacht. La plupart d’entre eux ne reviendront pas.
22 000 "Malgré Nous" sont fait prisonniers par les Russes. Ceux-ci ne font pas la différence entre Alsaciens et Allemands. Les conditions de captivités sont très dures.

Pour y échapper, des milliers de jeunes Alsaciens-Mosellans fuient vers la Suisse et la France occupée et s'engagent dans la Résistance ou les Français libres.
Ceux qui sont pris sont immédiatement fusillés comme déserteurs. Les insoumis sont internés et déportés dans les camps de Schirmeck et du Struthof et leurs familles déportées en Allemagne et leurs biens saisis, en représailles.

04/04/2013

[Compléter l'article]

Expulsions et rafles des Juifs

Le 15 juillet 1940 commencent les premières expulsions de Juifs, réalisées par la Gestapo.

La plupart des Juifs d'Alsace et de Lorraine sont regroupés en Dordogne où ils conservent leurs organisation d'entraide.

21/08/2010

[Compléter l'article]

La résistance communiste en Alsace

Comme un peu partout, après l'entrée en guerre de la Russie, les communistes s'étaient regroupés en Alsace pour organiser la résistance. Dès 1941, on tenta de remettre sur pied en Alsace le parti communiste ; c'est lui qui publia le premier et peut-être le seul journal clandestin, L'Humanité écrit en allemand et répandu surtout parmi les mineurs des environs de Mulhouse et de Rouffach. Il eut 18 numéros

Auguste Sontag1 et Eugène Boeglin, instituteurs, mettent sur pied un réseau très structuré, ayant pour mission d'aider les familles des clandestins, et participé à la rédaction du journal de lutte clandestine contre le fascisme, "L'Humanité d'Alsace Lorraine". Sous leur impulsion et leur autorité furent mises sur pied des équipes de jeunes patriotes.

La Gestapo veille et remonte la filière en partant de Strasbourg.
Quand il apprend qu'il est recherché par les nazis, Auguste enseignait en Allemagne, à Waldshut près du Lac de Constance. Des douaniers allemands lui proposent de le faire passer en Suisse, mais Auguste préfère revenir en Alsace pour continuer la lutte avec ses camarades. Il est arrêté à son domicile, 35 rue du Mal Joffre à Wintzenheim, le lundi de Pentecôte 25 mai 1942 en fin d'après-midi. Sont arrêtés vers la même époque : Émile Minéry, cordonnier de Réguisheim, Ernest Korb, mineur de Réguisheim, Eugène Boeglin de Wintzenheim, Adolphe Murbach de Sundhoffen, et René Birr de Réguisheim. Tous ont, selon l'occupant, participé à un complot contre la sécurité de l'État. Emprisonnés pendant quelques jours à Colmar et à Strasbourg, ils sont transférés au camp de Schirmeck jusqu'en novembre, puis enfermés à la prison de Buhl (pays de Bade).

Le groupe cesse son activité dès l'arrestation d'Auguste Sontag le 25 mai 1942.

Les rafles se multiplient, et ce sont 33 Alsaciens qui seront déférés devant un tribunal du peuple, le "Volksgerichtshof2.
Le premier juin 1943, trois jours après la constitution sur le territoire français du Conseil National de la Résistance3, quatre résistants haut-rhinois du réseau Georges Wodli4, accusés de "haute trahison envers le IIIe Reich", furent décapités à la hache par les nazis. Tous les quatre étaient des dirigeants communistes : Adolphe Murbach, 40 ans, menuisier de Colmar, originaire de Sundhoffen, Eugène Boeglin, 36 ans, d'Obermichelbach et Auguste Sontag, 27 ans, instituteurs de Wintzenheim, et René Birr, 20 ans, cheminot de Réguisheim.

Le 29 juin, quatre autres responsables communistes connaissent le même sort. Il s'agit de Édouard Schwartz de Lutterbach, Marcel Stoessel et Alphonse Kuntz de Mulhouse, et René Kern de Niedermorschwihr.

Plus de 300 communistes alsaciens, dont 180 du Haut-Rhin, furent internés dans le sinistre camp de Schirmeck.

23/04/2010
Auteur : Guy Frank Lien : Wintzenheim

[Compléter l'article]

Toutes les communes du Haut-Rhin

Les camps et les lieux d'internement du Haut-Rhin

Dulag de Colmar 68000 Colmar
Dulag Neu-Breisach 68600 Neuf-Brisach
Stalag VE Mulhouse 68100 Mulhouse

Les lieux de sauvetage du Haut-Rhin

Si vous connaissez des lieux de sauvetage dans le département, merci de nous les signaler par mail.

Familles hébergées, cachées ou sauvées du Haut-Rhin[Compléter]


Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.

5 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Ballersdorf
Famille Abt - http://www.tantragestalt.fr/Histoire%20Ballersdorf.html

Mulhouse
1941 Famille Arnold - M. Arnold son épouse, Emma, née à Strasbourg le 17 avril 1898, tisserande, et leur fille, née en 1930 à Husseren-Wesserling, s'installent à Mulhouse en 1933. Ils deviennent témoins de Jéhovah. En juin 1940, après l’occupation allemande, la Gestapo arrête M. Arnold en 1941 parce que témoin de Jéhovah, puis sa fille en 1943. Emma sera arrêtée en septembre 1943 à Strasbourg. Envoyée dans le camp de Vorbruck-Schirmeck (Alsace), puis dans le camp annexe de Gaggenau en 1944. Elle est ensuite envoyée pour travailler comme domestique chez une famille SS. Emma, libérée par l’armée française en 1945, retourna en France où elle retrouva son mari et sa fille.5
Déportation : 1941

Orbey
Famille Munier - Paul Munier, né le 8 octobre 1914 à Orbey (Haute-Alsace annexée), tailleur, résistant à l’incorporation de force des Alsaciens dans l’armée allemande, est arrêté et fusillé le 24 février 1943 au camp de Natzweiler (Struthof, Bas-Rhin).
Date d'exécution : 24/02/1943
Source : Maitron

Reiningue
22/01/1945 Famille Carré - Guy, Jean, né le 10 décembre 1923 à Soissons (Aisne), mort en action le 22 janvier 1945 à Reiningue (Haut-Rhin) ; résistant FFI non homologué du 1er régiment de Bourgogne.
Guy Carré travailla à la ferme de Luzerois vers Is-sur-Tille (Côte-d’Or) et entra dans la Résistance au groupe Lucius (Côte-d’Or) puis s’engagea après la Libération dans le 1er régiment de Bourgogne et fut affecté à la 5e compagnie du 2e bataillon. Le régiment de Bourgogne fut constitué à partir de septembre 1944 avec les éléments des maquis de la région sous les ordres du commandant René Alizon. Il quitta Dijon le 22 octobre pour aller combattre dans les Vosges et la Haute-Alsace. Le 22 janvier 1945, le bataillon passa à l’attaque à Reiningue et Guy Carré fut tué au combat.
Date d'exécution : 22/01/1945
Source : Le Maîtron

Rouffach
03/1943 Famille Alpern - Maurice, né à Mannheim (Allemagne) le 24 mars 1909, est arrêté parce que Juif et déporté sans retour vers Majdanek le 4 mars 1943 par le convoi n° 50. Son épouse, Jeanne, sera déportée sans retour le 7 décembre 1943 par le convoi n° 64 vers Auschwitz.
Déportation : 04/03/1943 convoi no 50


Chronologie [Ajouter]

22/06/1940 - L'armistice met fin aux combats. L'Alsace est occupée par l'Allemagne nazie. L'administration civile de l'Alsace est confiée au Gauleiter de Bade-Alsace, Robert Wagner, avec pour mission de gagner en une décennie la population alsacienne à la cause du national-socialisme.
13/07/1940 - Le Gauleiter Robert Wagner décide d'expulser les Juifs restés en Alsace, et de confisquer tous leurs biens, intérêts et droits au profit de l'État.
14/07/1940 - Les Alsaciens non Juifs sont autorisés à rentrer chez eux.
16/03/1941 - Le gauleiter Bürckel, responsable, entre autre, de l'Alsace Lorraine, demande aux Mosellans se reconnaissant Français une déclaration d'option.
08/04/1941 - Départ vers la France des Mosellans se reconnaissant Français.
29/07/1941 - L'allemand devient la langue obligatoire en Alsace-Lorraine.
25/12/1944 - L'Alsace étant annexée et les déboires de l'armée allemande sont fréquents. Le 2 décembre 1944, toutes les unités des forces terrestres, de l'air et des Waffen-SS sont placées sous le haut commandement du Reichsführer-SS Heinrich Himmler et doivent coute que coute empêcher que les Forces de Libération traversent le Rhin. Ce sera le début de la "Poche de Colmar" Heinrich Himmler en personne vient galvaniser ses troupes et sera signalé à Wuenheim durant la Nuit de Noël 1944 où il passera la nuit au presbytère du villageWuenheim France
06/02/1945 - Les troupes de 1ère Armée Française sont arrêtées sur la rivière de la Doller depuis quelques semaines. Il a beaucoup neigé en ce début d'année 1945. Fin janvier l'état major décide de reprendre les combats pour éradiquer la "Poche de Colmar" Au Sud des combats ont lieu à l'Ochsenfeld et dans les rues de Cernay. Le 4 février au petit matin les Allemands quittent Wuenheim et font sauter le pont au bas du village. Vers 14 heures le 4ème RSM et le 1er RTM libèrent le village et poursuivent vers Soultz Guebwiller et quelques éléments arrivent même à entrer dans RouffachWuenheim France
07/05/1945 - Le général Jodl et l'amiral Freideburg signent la capitulation sans condition au quartier général d'Eisenhower à Reims, en présence de représentants britanniques, français, américains et soviétiques. La reddition entrera en vigueur le 8 mai à minuit.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Mémorial des Juifs du Haut-Rhin (Mémorial des Juifs du Haut-Rhin élaboré sous l’égide du Consistoire Israélite du Haut-Rhin. )
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.

Notes

- 1 - Auguste Sontag est né le 28 septembre 1915 à Wintzenheim, dans une famille républicaine antifasciste, éprise de justice. Son père, Laurent Sontag, fondeur chez Haren, était très estimé par toute la population. Auguste Sontag, admis à l'École Normale des Instituteurs de Colmar, fut nommé successivement à Réguisheim puis à Ensisheim.
- 2 - Le Volksgerichtshof, tribunal populaire, avait été créé le 24 avril 1934 par Hitler pour anéantir les derniers noyaux de résistance en Allemagne et combattre les communistes (et notamment le parti d'Ernest Thaelmann). Composé de 2 juges de carrière et de 3 assesseurs honoraires non juristes nommés par le Führer, il prononçait des jugements sans appel.
- 3 - Le 27 mai 1943, face à la France occupée, fut créé le Conseil National de la Résistance, présidé par Jean Moulin. Ce Conseil avait pour but de rassembler et de coordonner toutes les actions pour libérer la France. Au sein de ce conseil, toutes les sensibilités étaient représentées : gaullistes, chrétiens, socialistes, communistes.
- 4 - Georges Wodli : cheminot strasbourgeois, membre du comité central du PCF. Arrêté le 30 octobre 1942 par la police de Pétain et livré à la Gestapo. Il fut assassiné par celle-ci le 2 avril 1943 dans les caves de la rue Sellenick à Strasbourg.
- 5 - Source www.ushmm.org et Ephéméride de la shoah.

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***  Tunnel de Ste.Marie aux Mines et commando Dachau Déposée le 18/06/2019

    Bonjour à tous. Je recherche tout témoignage, écrit ou oral, photographies et documents, sur les prisonniers du tunnel de Ste Marie aux Mines (Alsace) pensant la période où il fut transformé en unité de fabrication pour les pièces de moteurs BMW (1944 jusqu'à la libération). Un commando spécial de Dachau avait été envoyé sur place (français, slovènes...), ainsi que des travailleurs forcés (surtout polonais). Le commando était interné dans un camp (usine Diehl) où les conditions de travail et d'existence étaient très dures. Je prépare un documentaire sur ce tragique épisode. Merci d'avance pour votre contribution. [répondre]

***  Ferme à Largitzen Déposée le 13/06/2013

    Mon arrière grande tante Christine Wetzel née le 20/01/1920 aurait séjourné 6 semaines dans une ferme à Largitzen. Elle travaillait à la mairie de Mulhouse et avait accès à des renseignements confidentiels qu'elle transmettais à des résistants Alsaciens. Elle faisait partie d'un réseau chanteclair et recrutée par un aumônier Paul Lutzen ou Lutzé. Elle s'est évadée de la France le 19/07/1943 à Lausanne en accompagnant 10 personnes juives. Elle a continué son action de résistante en Suisse puis en Belgique. Elle a reçu plusieurs décorations en Belgique pour ces actes en tant que résistante, elle s'est mariée dans ce pays avec un résistant Belge, Eugène Guérit. Je ne trouve pas de renseignement sur elle en France peut être que les infos que j'ai sont erronées. Merci de votre aide. [répondre]
Répondue le 21/08/2013
    Bonjour

    Je viens de voir votre annonce et je pense que les infos que vous avez sont exactes, du moins pour la partie alsacienne.
    Je vais vous donner les quelques infos que j'ai et qui proviennent d'un livre, même si elles ne concernent pas directement Christine Wetzel.

    Il y avait bien un réseau de collecte de renseignements à Mulhouse avec à sa tête l'ancien Lieutenant Daniel Seither. Celui-ci avait de la famille à Largitzen. Début février, en visite chez ses cousins à Largitzen, Il a été contacté par le curé du village: Paul Lutze. En effet, dans une ferme isolée du village, la Sennhütte, se cachait le seul rescapé d'un groupe de jeunes gens de Ballersdorf qui voulait passer en Suisse pour échapper à l'incorporation de force. Daniel Seither s'est occupé de le faire passer en Suisse.
    Lui-mêma a du passer en Suisse en décembre 1943.

    Il ya donc bien des liens entre la résistance à Mulhouse et le curé de Largitzen.

    Daniel Seither a écrit un livre de souvenirs paru en 2009, peut-être y fait-il mention de votre arrière grand-tante. Je vais essayer de le trouver et de le feuilleter pour voir.

    Vous pouvez me contacter: gerber.gabyarobaselaposte.net

     
Répondue le 25/06/2014
    Bonjour
    Quelques proposition s:
    -Voir son acte de naissance (communicable)
    en principe sur son acte de naissance devrait se trouver son mariage et décés en annotations marginales
    -Demander à la Mairie de Mulhouse son "état de service"
    Demander les décorations recues à la FEDERATION NATIONALE DES COMBATTANTS DE Belgique
    http://www.nsb-fnc.be/fr/chancellerie.html
    Beaucoup de recherches à l'horizon
    Généalogiquement votre
    Alain MARTY
     

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