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Meuse

Région :
Grand-Est
Carte du département

Préfecture :
Bar-le-Duc

Préfets :
André Campion
(16/07/1939 - 17/09/1940) Préfet de la Meuse
Louis Boucoiran
(17/09/1940 - 14/11/1941)
Edmond Jean Schmidt
(21/09/1940 - 04/11/1946) Préfet de Meurthe-et-Moselle à compétence régionale. En janvier 1942 il est promu préfet de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Vosges, sous tutelle de la Feldkommandantur
Jacques Simon
(14/11/1941 - 23/05/1942) Préfet de la Meuse
Louis Dupiech
(23/05/1942 - 20/07/1943)
Marcel Daugy
(20/07/1943 - 05/04/1944)
Jacques Guillemaut
(05/04/1944 - 03/05/1944) Préfet de la Meuse
Robert Rousselle
(03/05/1944 - 31/08/1944)
Francis Bauer
(31/08/1944 - 29/12/1944) Préfet de la Meuse
Henri Morel
(29/12/1944 - 09/05/1947) Préfet de la Meuse

À lire, à voir…

Max Lagarrigue Max Lagarrigue
1940, la France du repli, l'Europe de la défaite

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Le Camp des Mazures et ses déportés juifs

 

Daniel Froville Daniel Froville
Pierre Bockel, l’aumônier de la liberté

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Eric Rondel Eric Rondel
L'Armée américaine en Alsace : Haut-Rhin / Bas-Rhin 1944-1945

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Médard Brogly Médard Brogly
La grande épreuve - l'Alsace sous l'Occupation Allemande 1940-1944

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Jean-Émile Andreux Jean-Émile Andreux
Mémorial des déportés du Judenlager des Mazures

 

Marie-Joseph Bopp Marie-Joseph Bopp
Histoire de l'Alsace sous l'occupation allemande, 1940 1945

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Département de la Meuse en 1939-1945


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Departement de la Meuse en 1939-1945
Sous-préfecture de Verdun
source photo : M. Minderhoud
crédit photo : D.R.
Histoire

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.Le gouvernement désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.
Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone sud où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

La Moselle est annexée au Reich et rattachée au Gau de Sarre-Palatinat tandis que les trois autres départements de la Lorraine (Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges) restent français - mais occupés par les Allemands et au surplus dans la zone interdite qui s’étend de la mer du Nord à la frontière suisse, sans qu'aucune mention spécifique n'ait été faite dans les conventions d'armistice. L'Alsace est rattachée au Gau de Bade.

Les Meusiens, qui avaient fuit durant l’offensive allemande, lors de l'exode, sont interdits de rentrer chez eux dans un premier temps. Franchir la "frontière" entre la zone interdite et la zone d’occupation peut être puni de lourdes sanctions.

En 1940, certains Meusiens commencent à manifester leur hostilité à l’occupant allemand, en écoutant la radio anglaise, en écrivant des graffitis ou en aidant des prisonniers. Cependant, ces individus sont isolés et n’appartiennent pas à des réseaux.
Dès l’automne 1940, en Meuse, des petits groupes de résistants se forment. Certains sont en relation avec des réseaux plus importants, à l’échelle régionale ou nationale. Cela permet d’organiser des parachutages ou de faire passer des hommes fuyant l’Allemagne jusqu’à Paris ou la "zone sud".

Au lycée de Bar-le-Duc, à l’automne 1940, les Allemands sanctionnent l’attitude "provocante" des élèves et les graffitis par la fermeture du lycée durant deux semaines et des travaux pour les jeunes de plus de 16 ans.

Les proscrits du régime
Vichy développe une politique antijuive dans la perspective d'une collaboration avec l'Allemagne nazie et fait promulguer le premier statut des Juifs le 3 octobre 1940 avec l'aval et la confiance d'une grande partie de l'opinion publique.
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, seront pourchassés et persécutés parce que Juifs et massivement déportés vers l'Est pour être exterminés. Très peu survivront.
Les Tsiganes sont internés dans les camps français.
Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés.

A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.

La résistance en Meuse
Jusqu’en été 1943, faute d’armes, la résistance consistait surtout à montrer son refus de l’occupation en distribuant des tracts, commémorant les fêtes nationales, dénonçant les collaborateurs… Ces actes de résistance faisaient l’objet d’enquêtes et pouvaient coûter cher à leur auteur !

Les Alliés débarquent en Normandie le 6 juin 1944. Afin d’empêcher les ennemis de se défendre, les sabotages et actes de guérilla se multiplient et font l’objet d’une très forte répression. Les maquisards sont de plus en plus nombreux, mais les arrestations, déportations et exécutions sommaires se renforcent et visent désormais aussi les civils.

La Meuse comptait 10 principaux maquis en août 1944, certains étant liés aux Résistants des départements limitrophes.
On estime entre 3 000 et 3 500 le nombre de résistants en Meuse : hommes ou femmes, français ou étrangers, des personnes jeunes ou moins jeunes, libres ou clandestins, toutes classes sociales et de toutes opinions politiques confondues…

Les Américains libèrent une grande partie du département les 31 août et 1er septembre 1944, cependant, certaines localisations dans le nord de la Meuse, comme Stenay et Montmédy, ne seront libres que le 7 septembre.

Après la libération de la Meuse, de nombreux résistants s’engagent dans l’Armée française afin d’obtenir au plus vite la libération du reste du pays et la capitulation de l’Allemagne, le 8 mai 1945.

04/04/2013

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Toutes les communes de la Meuse

Les camps et les lieux d'internement de la Meuse

104e CTE Stenay 55700 Stenay
110e-111e CTE Milly-sur-Bradon 55110 Milly-sur-Bradon
252e CTE Mangiennes 55150 Mangiennes
25e-26e CTE Clermont-en-Argonne 55120 Clermont-en-Argonne
74e-75e CTE Montmédy 55600 Montmédy
8e CTE Amanty 55130 Amanty
Camp de Vaucouleurs 55140 Vaucouleurs
Camp Exelmans 55000 Bar-le-Duc
Camp Moncey 55000 Bar-le-Duc
Caserne Oudinot 55000 Bar-le-Duc
École normale Bar-le-Duc 55000 Bar-le-Duc
Frontstalag 240 Verdun 55100 Verdun
Frontstalag 241 Saint-Mihiel 55300 Saint-Mihiel
Seife Fabrik Usine Amos 55000 Bar-le-Duc

Les lieux de sauvetage de la Meuse

Si vous connaissez des lieux de sauvetage dans le département, merci de nous les signaler par mail.

3 Familles hébergées, cachées ou sauvées de la Meuse[Compléter]

Avioth (Mémoires de l'Abbé Raymond Sommesous)

43/44 - 1944 Famille Epstein - Témoignage de l'abbé Sommesous, vicaire à Montmédy en 1944.
Nous sommes en 1944, un jour de semaine. Je me tiens sur le parvis de l'église de Montmédy, sur le coup de dix-sept heures. C’est l'heure de la sortie de l’école et j'attends des enfants. Beaucoup de gens passent et repassent : c’est l'heure de la distribution du lait à l’épicerie Godet en dessous du presbytère. Une dame m'aborde et sans se présenter me demande à haute voix au milieu de tout le monde : "L’abbé, pouvez-vous me dire ce que sont devenues les deux juives que vous avez reçues ?" La foudre tombant à mes pieds aurait donné le même résultat ! "Des juives, Madame ! Je n'en ai pas connaissance !" Comme elle insistait, je lui dis: " Mais, Madame, qui êtes-vous ? - Je suis Madame T... d'Iré-les-Prés à Montmédy. - Excusez-moi, je ne vous connaissais pas, vous auriez dû commencer par là". Elle s'excusa je la fis entrer dans l'église et on s'expliqua. En réalité, quelques jours auparavant deux dames étaient venues de sa part se présenter au presbytère, expliquant leur situation de juives en fuite pour échapper aux allemands et cherchant un asile. Le chanoine Collin, mis au courant de la situation et toujours prêt à rendre service, décida de les héberger dans sa maison de la ville haute, promettant de les aider, en insistant pour qu'elles ne sortent pas de la maison. Cela dura quelques jours tranquilles. En face de cette maison, demeurait la famille Cordonnier, de braves gens, parents de plusieurs enfants. Au cours d'une visite que j'avais à leur faire, elles me demandèrent qui étaient ces dames qu’elles voyaient à la fenêtre et qui ne sortaient pas. J'étais pris au piège : je dus les mettre au courant en leur demandant le silence. Elles s'offrirent gentiment à les aider et à les ravitailler. Pendant ce temps, le curé d'Avioth, l’abbé Prot était tombé malade et se trouvait seul, sa gouvernante étant, elle aussi, à l'hôpital. Revenant de lui faire visite, le chanoine Collin me fit part d'une idée qui lui était venue en chemin ; les dames accepteraient-elles d'aller aider le Père Prot… ? Et lui, accepterait-il de les recevoir… ? A Avioth, elles seraient tranquilles et chacun profiterait de l'autre. Il me chargea de cette double mission. Les deux partis acceptèrent et nos deux juives partirent pour Avioth. Elles y restèrent jusqu’à la libération. A ce moment, elles se hâtèrent, par des moyens de fortune, de regagner leur domicile à Paris, impatientes d'avoir des nouvelles de leur père et de leur fils et frère. Du temps qu'elles étaient à Avioth, j’allais leur rendre visite de temps en temps. Inlassablement, à chaque fois la maman me demandait : " - I

Dainville-Bertheléville

??/09/1939 - 00/07/1945 Famille Jaloux - A la déclaration de la guerre, les familles de militaires installées à Colmar ont été invitées à quitter la ville. Ma maman et ses 2 garçons se sont retrouvés à errer sur les routes de France pour finalement être hébergés à Dainville-Bertheleville jusqu'à la fin de la guerre.

Montmédy (Mémoires de l'Abbé Raymond Sommesous)

1943/44 - 1944 Famille Epstein - Témoignage de l'abbé Sommesous, vicaire à Montmédy en 1944.
Nous sommes en 1944, un jour de semaine. Je me tiens sur le parvis de l'église de Montmédy, sur le coup de dix-sept heures. C’est l'heure de la sortie de l’école et j'attends des enfants. Beaucoup de gens passent et repassent : c’est l'heure de la distribution du lait à l’épicerie Godet en dessous du presbytère. Une dame m'aborde et sans se présenter me demande à haute voix au milieu de tout le monde : "L’abbé, pouvez-vous me dire ce que sont devenues les deux juives que vous avez reçues ?" La foudre tombant à mes pieds aurait donné le même résultat ! "Des juives, Madame ! Je n'en ai pas connaissance !" Comme elle insistait, je lui dis: " Mais, Madame, qui êtes-vous ? - Je suis Madame T... d'Iré-les-Prés à Montmédy. - Excusez-moi, je ne vous connaissais pas, vous auriez dû commencer par là". Elle s'excusa je la fis entrer dans l'église et on s'expliqua. En réalité, quelques jours auparavant deux dames étaient venues de sa part se présenter au presbytère, expliquant leur situation de juives en fuite pour échapper aux allemands et cherchant un asile. Le chanoine Collin, mis au courant de la situation et toujours prêt à rendre service, décida de les héberger dans sa maison de la ville haute, promettant de les aider, en insistant pour qu'elles ne sortent pas de la maison. Cela dura quelques jours tranquilles. En face de cette maison, demeurait la famille Cordonnier, de braves gens, parents de plusieurs enfants. Au cours d'une visite que j'avais à leur faire, elles me demandèrent qui étaient ces dames qu’elles voyaient à la fenêtre et qui ne sortaient pas. J'étais pris au piège : je dus les mettre au courant en leur demandant le silence. Elles s'offrirent gentiment à les aider et à les ravitailler. Pendant ce temps, le curé d'Avioth, l’abbé Prot était tombé malade et se trouvait seul, sa gouvernante étant, elle aussi, à l'hôpital. Revenant de lui faire visite, le chanoine Collin me fit part d'une idée qui lui était venue en chemin ; les dames accepteraient-elles d'aller aider le Père Prot… ? Et lui, accepterait-il de les recevoir… ? A Avioth, elles seraient tranquilles et chacun profiterait de l'autre. Il me chargea de cette double mission. Les deux partis acceptèrent et nos deux juives partirent pour Avioth. Elles y restèrent jusqu’à la libération. A ce moment, elles se hâtèrent, par des moyens de fortune, de regagner leur domicile à Paris, impatientes d'avoir des nouvelles de leur père et de leur fils et frère. Du temps qu'elles étaient à Avioth, j’allais leur rendre visite de temps en temps. Inlassablement, à chaque fois la maman me demandait : " - I


21 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Bar-le-Duc
21/06/1941 Famille Allaix - Jules Allaix, dit "Zoulou" est né le 1er août 1898 à Yzeure (Allier). Il habite 73, route de Longueville à Bar-le-Duc. Présumé communiste, Jules Allaix est arrêté le 21 juin 1941 "pour motif politique". D’abord interné à l’ancienne École normale de Bar-le-Duc, il est envoyé au camp allemand de Camp de Compiègne Royallieu. Il est déporté sans retour à Auschwitz le 6 juillet 1942 dans le convoi dit des "45000", composé d’un millier de communistes et d’une cinquantaine d’otages juifs.1
Déportation : 06/07/1942


1944 Famille Caïn - Louise, née Kahn à Saint-Dizier le 3 avril 1883, et son mari Henri, boucher, né en 1883, habitaient à Bar-le-Duc. Pour Arrêtés parce que juifs, Henri, 61 ans, sera fusillé tandis que Louise, 61 ans, est déportée sans retour le 13 avril 1944 de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 71.
Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France

Étain
10/07/1944 Famille Deville Charles - Dénoncé par une connaissance pour avoir fait passer des personnes pendant la seconde guerre mondiale. Aurait été arrêté dans le cinéma d'Etain. Mort en déportation dans le camp de Kommando de Ladelund, Allemagne.
Déportation : 30/08/1944 convoi no Struthof
Date d'exécution : 21/11/1944
Source : MémorialGenWeb
JO : 29/08/1988

Montiers-sur-Saulx
1944 Famille Henriette Colin - Veuve de Monsieur Pierre Ernest Colin, née Henriette Haguenauer à Vitry-le-François. Vivant à Montiers-sur-Saulx, elle a un fils, Maurice et une fille Berthe, et une petite fille Jacqueline. Arrêtée le même jour que sa soeur, Alice Lazard, et conduite à Drancy, où elle séjourne jusqu'au 30 mars 1944 (dernier courrier transmis à ces proches) pour être exécutée à Auschwitz le 13 Avril 1944 par le convoi 71. Son nom figure sur le monument aux morts du village
Déportation : 13/04/1944 convoi no 71


1944 Famille Lazard - Léon, né en 1876 à Courcelles-Chaussy (Moselle) fils de Caroline et Hayem Lazard a été marié avec Jeanne, avec qui il a eu un fils, André, né en 1902 aux Etangs. En 1944, il est arrêté aux Etangs parce que Juif avec sa seconde épouse, Alice, née Haguenauer en 1881 à Vitry-le-François et leur fils Jean, né en 1922 aux Etangs. Ils sont déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 72 le 29/04/1944.
Déportation : 29/04/1944 convoi no 72

>> Voir les 21 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

22/06/1940 - L'armistice met fin aux combats. L'Alsace est occupée par l'Allemagne nazie. L'administration civile de l'Alsace est confiée au Gauleiter de Bade-Alsace, Robert Wagner, avec pour mission de gagner en une décennie la population alsacienne à la cause du national-socialisme.
13/07/1940 - Le Gauleiter Robert Wagner décide d'expulser les Juifs restés en Alsace, et de confisquer tous leurs biens, intérêts et droits au profit de l'État.
14/07/1940 - Les Alsaciens non Juifs sont autorisés à rentrer chez eux.
16/03/1941 - Le gauleiter Bürckel, responsable, entre autre, de l'Alsace Lorraine, demande aux Mosellans se reconnaissant Français une déclaration d'option.
08/04/1941 - Départ vers la France des Mosellans se reconnaissant Français.
29/07/1941 - L'allemand devient la langue obligatoire en Alsace-Lorraine.
25/12/1944 - L'Alsace étant annexée et les déboires de l'armée allemande sont fréquents. Le 2 décembre 1944, toutes les unités des forces terrestres, de l'air et des Waffen-SS sont placées sous le haut commandement du Reichsführer-SS Heinrich Himmler et doivent coute que coute empêcher que les Forces de Libération traversent le Rhin. Ce sera le début de la "Poche de Colmar" Heinrich Himmler en personne vient galvaniser ses troupes et sera signalé à Wuenheim durant la Nuit de Noël 1944 où il passera la nuit au presbytère du villageWuenheim France
06/02/1945 - Les troupes de 1ère Armée Française sont arrêtées sur la rivière de la Doller depuis quelques semaines. Il a beaucoup neigé en ce début d'année 1945. Fin janvier l'état major décide de reprendre les combats pour éradiquer la "Poche de Colmar" Au Sud des combats ont lieu à l'Ochsenfeld et dans les rues de Cernay. Le 4 février au petit matin les Allemands quittent Wuenheim et font sauter le pont au bas du village. Vers 14 heures le 4ème RSM et le 1er RTM libèrent le village et poursuivent vers Soultz Guebwiller et quelques éléments arrivent même à entrer dans RouffachWuenheim France
07/05/1945 - Le général Jodl et l'amiral Freideburg signent la capitulation sans condition au quartier général d'Eisenhower à Reims, en présence de représentants britanniques, français, américains et soviétiques. La reddition entrera en vigueur le 8 mai à minuit.


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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE - terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Journal de guerre de Charles Altorffer
2 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
3 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes. )
4 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
5 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.

Notes

- 1 - Voir Jules Allaix, déportés politiques à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 par Claudine Cardon-Hamet.

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***  RECHERCHES SUR LES RESISTANTS DE L'ARGONNE Déposée le 05/04/2018

    Bonsoir,

    Je recherche toutes informations concernant les résistant de l'ARGONNE, surtout ceux concernant Charles CANNONE et Victor DEMAILLY.

    Ces deux hommes sont le père et l'oncle de ma marraine et ont été de grand résistant lors de la seconde guerre mondiale 39-45 proche du général De Gaulle.

    Merci de toutes informations dont vous pourriez me faire part même dans le processus de recherche de ce type d'informations
    [répondre]

***  A-t-elle survécu? Déposée le 04/03/2018

    Bonjour,
    Il y a encore quelques jours, ma mère m'a parlé de la petite Jeanne qui était à l'école avec elle et qu'elle a vu se faire emmener par les allemands...
    Elle m'a donné le nom du père et sa profession. Ils avaient eu cette enfant très tard m'a-t-elle dit. J'ai fait une recherche et c'est ainsi que j'ai découvert votre site où je trouve ceci:
    "1944 Famille Caïn - Louise, née Kahn à Saint-Dizier le 3 avril 1883, et son mari Henri, boucher, né en 1883, habitaient à Bar-le-Duc. Pour Arrêtés parce que juifs, Henri, 61 ans, sera fusillé tandis que Louise, 61 ans, est déportée sans retour le 13 avril 1944 de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 71.

    Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
    Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France"

    Ce sont bien ses parents, mais je ne trouve nul part de trace de Jeanne...
    Pourriez-vous m'aider s'il vous plait?
    Merci infiniment...
    [répondre]
Répondue le 06/03/2018
    Bonjour,
    Je pense que dans un premier temps, vous pourriez vous adresser à la mairie de Bar-le-Duc où vraisemblablement est née Jeanne car ses parents y résidaient. Ne pas oublier de préciser "avec indication des mentions marginales". Une adresse peut être indiquée.
    Si cette recherche ne donnait rien, les archives municipales ou départementales pourraient être utiles; il faudrait rechercher si Henri était patron de la boucherie ou employé.Si patron, la boucherie devait être enregistrée comme entreprise commerciale. Des voisins, des connaissances pourraient savoir ce qu'est devenue Jeanne.
    Je vous souhaite une bonne recherche.
    Vous verrez, c'est passionnant et on trouve toujours quelque chose.
    Cordialement,
    JD
     
Répondue le 12/03/2018
    Merci beaucoup,
    Je sais à quel point c'est passionnant car nous élaborons actuellement l'arbre généalogique de notre fille, et déjà plus de 1000 individus...
    C'est justement en e parlant avec ma mère qu'elle m'a de nouveau parlé de Jeanne et du coup ça me tient à coeur...
    Merci pour vos conseils que je vais m'empresser de suivre
     
Répondue le 20/03/2018
    Bonjour,
    Je ne pouvais pas trouver Henri en tout cas, car en fait, il s'appelait Daniel. recensement de population pour preuve en 1931 à Bar-le-Duc où il vit avec sa femme Louise Kahn. Il est né le 2 octobre 1875 à Gavisse dans le 57.
    Il a été déporté de Drancy à Auschwitz dans le convoi du 23 septembre 1942. Il est mort le 28 septembre 1942. (source Mémorialgenweb).
    Kahn Louise est bien née à Saint-Dizier le 13 avril 1883. Elle a été déportée dans le convoi du 13 avril 1944 (horrible anniversaire :'( ). Elle est morte le 18 avril 1944 à Auschwitz.
    Pour Jeanne, je pense qu'il y a confusion... J'ai bien trouvé une Jeanne Cain, mais c'était leur nièce, fille de Charles, frère de Daniel.
     

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