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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
André Campion
(16/07/1939 - 17/09/1940) Préfet de la Meuse
Louis Boucoiran
(17/09/1940 - 14/11/1941)
Edmond Jean Schmidt
(21/09/1940 - 04/11/1946) Préfet de Meurthe-et-Moselle à compétence régionale. En janvier 1942 il est promu préfet de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Vosges, sous tutelle de la Feldkommandantur
Jacques Simon
(14/11/1941 - 23/05/1942) Préfet de la Meuse
Louis Dupiech
(23/05/1942 - 20/07/1943)
Marcel Daugy
(20/07/1943 - 05/04/1944)
Jacques Guillemaut
(05/04/1944 - 03/05/1944) Préfet de la Meuse
Robert Rousselle
(03/05/1944 - 31/08/1944)
Francis Bauer
(31/08/1944 - 29/12/1944) Préfet de la Meuse
Henri Morel
(29/12/1944 - 09/05/1947) Préfet de la Meuse
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Si vous connaissez des lieux de sauvetage dans le département, merci de nous les signaler par mail.
Abbé Prot
curé d’Avioth ( 1944 ) Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
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Les 17 Justes parmi les Nations de la Meuse
René Bernard (Longeville-en-Barrois)
Achille Domice (Longeville-en-Barrois)
Alfred Pinck (Vaucouleurs)
Louise Bernard (Longeville-en-Barrois)
Charles Gombert (Nançois-sur-Ornain)
Henriette Pinck (Vaucouleurs)
Jeanne Bieber (Revigny-sur-Ornain)
Simone Philbert (Nançois-sur-Ornain)
Ernest Schoellen (Longeville-en-Barrois)
1 Familles réfugiées à Avioth
[Compléter]
43/44 / 1944
Famille Epstein
- Témoignage de l'abbé Sommesous, vicaire à Montmédy en 1944.
Nous sommes en 1944, un jour de semaine. Je me tiens sur le parvis de l'église de Montmédy, sur le coup de dix-sept heures. C’est l'heure de la sortie de l’école et j'attends des enfants. Beaucoup de gens passent et repassent : c’est l'heure de la distribution du lait à l’épicerie Godet en dessous du presbytère. Une dame m'aborde et sans se présenter me demande à haute voix au milieu de tout le monde : "L’abbé, pouvez-vous me dire ce que sont devenues les deux juives que vous avez reçues ?" La foudre tombant à mes pieds aurait donné le même résultat ! "Des juives, Madame ! Je n'en ai pas connaissance !" Comme elle insistait, je lui dis: " Mais, Madame, qui êtes-vous ? - Je suis Madame T... d'Iré-les-Prés à Montmédy. - Excusez-moi, je ne vous connaissais pas, vous auriez dû commencer par là". Elle s'excusa je la fis entrer dans l'église et on s'expliqua. En réalité, quelques jours auparavant deux dames étaient venues de sa part se présenter au presbytère, expliquant leur situation de juives en fuite pour échapper aux allemands et cherchant un asile. Le chanoine Collin, mis au courant de la situation et toujours prêt à rendre service, décida de les héberger dans sa maison de la ville haute, promettant de les aider, en insistant pour qu'elles ne sortent pas de la maison. Cela dura quelques jours tranquilles. En face de cette maison, demeurait la famille Cordonnier, de braves gens, parents de plusieurs enfants. Au cours d'une visite que j'avais à leur faire, elles me demandèrent qui étaient ces dames qu’elles voyaient à la fenêtre et qui ne sortaient pas. J'étais pris au piège : je dus les mettre au courant en leur demandant le silence. Elles s'offrirent gentiment à les aider et à les ravitailler. Pendant ce temps, le curé d'Avioth, l’abbé Prot était tombé malade et se trouvait seul, sa gouvernante étant, elle aussi, à l'hôpital. Revenant de lui faire visite, le chanoine Collin me fit part d'une idée qui lui était venue en chemin ; les dames accepteraient-elles d'aller aider le Père Prot… ? Et lui, accepterait-il de les recevoir… ? A Avioth, elles seraient tranquilles et chacun profiterait de l'autre. Il me chargea de cette double mission. Les deux partis acceptèrent et nos deux juives partirent pour Avioth. Elles y restèrent jusqu’à la libération. A ce moment, elles se hâtèrent, par des moyens de fortune, de regagner leur domicile à Paris, impatientes d'avoir des nouvelles de leur père et de leur fils et frère. Du temps qu'elles étaient à Avioth, j’allais leur rendre visite de temps en temps. Inlassablement, à chaque fois la maman me demandait : " - Ils ne sont pas encore à Varsovie ? " Je ne compris que plus tard. Elle était originaire de Varsovie. Lors d'un voyage à Paris, je les retrouvais, dans leur maison de fourreur et dans leur atelier déserté. Elles m'accueillirent à bras ouverts et voulurent me garder à déjeuner. Je vis le papa, revenu de déportation, mais pas de nouvelles du garçon. Elles se confondaient en remerciements pour l’aide qu'elles avaient reçue à Montmédy. Je sus par la suite que Lisette était mariée : Lisette Epstein, elle habitait 9 rue Sainte Anastasie à Paris. Je n'ai plus jamais su ce qu'elles étaient devenues.
Un épisode qui aurait pu tourner mal... à cause d'une question imprudente à l'époque. (Mémoires de l'Abbé Raymond Sommesous)
Familles arrêtées (Avioth)
[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.
22/06/1940 -
L'armistice met fin aux combats. L'Alsace est occupée par l'Allemagne nazie. L'administration civile de l'Alsace est confiée au Gauleiter de Bade-Alsace, Robert Wagner, avec pour mission de gagner en une décennie la population alsacienne à la cause du national-socialisme.
13/07/1940 -
Le Gauleiter Robert Wagner décide d'expulser les Juifs restés en Alsace, et de confisquer tous leurs biens, intérêts et droits au profit de l'État.
14/07/1940 -
Les Alsaciens non Juifs sont autorisés à rentrer chez eux.
16/03/1941 -
Le gauleiter Bürckel, responsable, entre autre, de l'Alsace Lorraine, demande aux Mosellans se reconnaissant Français une déclaration d'option.
08/04/1941 -
Départ vers la France des Mosellans se reconnaissant Français.
29/07/1941 -
L'allemand devient la langue obligatoire en Alsace-Lorraine.
25/12/1944 -
L'Alsace étant annexée et les déboires de l'armée allemande sont fréquents. Le 2 décembre 1944, toutes les unités des forces terrestres, de l'air et des Waffen-SS sont placées sous le haut commandement du Reichsführer-SS Heinrich Himmler et doivent coute que coute empêcher que les Forces de Libération traversent le Rhin. Ce sera le début de la "Poche de Colmar" Heinrich Himmler en personne vient galvaniser ses troupes et sera signalé à Wuenheim durant la Nuit de Noël 1944 où il passera la nuit au presbytère du villageWuenheim France
06/02/1945 -
Les troupes de 1ère Armée Française sont arrêtées sur la rivière de la Doller depuis quelques semaines. Il a beaucoup neigé en ce début d'année 1945. Fin janvier l'état major décide de reprendre les combats pour éradiquer la "Poche de Colmar" Au Sud des combats ont lieu à l'Ochsenfeld et dans les rues de Cernay. Le 4 février au petit matin les Allemands quittent Wuenheim et font sauter le pont au bas du village. Vers 14 heures le 4ème RSM et le 1er RTM libèrent le village et poursuivent vers Soultz Guebwiller et quelques éléments arrivent même à entrer dans RouffachWuenheim France
07/05/1945 -
Le général Jodl et l'amiral Freideburg signent la capitulation sans condition au quartier général d'Eisenhower à Reims, en présence de représentants britanniques, français, américains et soviétiques. La reddition entrera en vigueur le 8 mai à minuit.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
2 Journal de guerre de Charles Altorffer
3 Site officiel de la Commune de Montigny-les-Monts
4 Site non officiel de la commune d' Auxon (Démarches administratives, histoire du village, cartes postales et photos anciennes.
)
5 Saint-Dizier la période 1939-1945 en photos (La ville de Haute-Marne la période 1939-1945 en photos )
6 Histoire de Lièpvre de 1870 à 1945.
*** RECHERCHES SUR LES RESISTANTS DE L'ARGONNE Déposée le 05/04/2018
Bonsoir,
Je recherche toutes informations concernant les résistant de l'ARGONNE, surtout ceux concernant Charles CANNONE et Victor DEMAILLY.
Ces deux hommes sont le père et l'oncle de ma marraine et ont été de grand résistant lors de la seconde guerre mondiale 39-45 proche du général De Gaulle.
Merci de toutes informations dont vous pourriez me faire part même dans le processus de recherche de ce type d'informations
[répondre]
*** A-t-elle survécu? Déposée le 04/03/2018
Bonjour,
Il y a encore quelques jours, ma mère m'a parlé de la petite Jeanne qui était à l'école avec elle et qu'elle a vu se faire emmener par les allemands...
Elle m'a donné le nom du père et sa profession. Ils avaient eu cette enfant très tard m'a-t-elle dit. J'ai fait une recherche et c'est ainsi que j'ai découvert votre site où je trouve ceci:
"1944 Famille Caïn - Louise, née Kahn à Saint-Dizier le 3 avril 1883, et son mari Henri, boucher, né en 1883, habitaient à Bar-le-Duc. Pour Arrêtés parce que juifs, Henri, 61 ans, sera fusillé tandis que Louise, 61 ans, est déportée sans retour le 13 avril 1944 de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 71.
Déportation : 13/04/1944 convoi no 71
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France"
Ce sont bien ses parents, mais je ne trouve nul part de trace de Jeanne...
Pourriez-vous m'aider s'il vous plait?
Merci infiniment...
[répondre]
Répondue le 06/03/2018
Bonjour,
Répondue le 12/03/2018
Je pense que dans un premier temps, vous pourriez vous adresser à la mairie de Bar-le-Duc où vraisemblablement est née Jeanne car ses parents y résidaient. Ne pas oublier de préciser "avec indication des mentions marginales". Une adresse peut être indiquée.
Si cette recherche ne donnait rien, les archives municipales ou départementales pourraient être utiles; il faudrait rechercher si Henri était patron de la boucherie ou employé.Si patron, la boucherie devait être enregistrée comme entreprise commerciale. Des voisins, des connaissances pourraient savoir ce qu'est devenue Jeanne.
Je vous souhaite une bonne recherche.
Vous verrez, c'est passionnant et on trouve toujours quelque chose.
Cordialement,
JD
Merci beaucoup,
Répondue le 20/03/2018
Je sais à quel point c'est passionnant car nous élaborons actuellement l'arbre généalogique de notre fille, et déjà plus de 1000 individus...
C'est justement en e parlant avec ma mère qu'elle m'a de nouveau parlé de Jeanne et du coup ça me tient à coeur...
Merci pour vos conseils que je vais m'empresser de suivre
Bonjour,
Je ne pouvais pas trouver Henri en tout cas, car en fait, il s'appelait Daniel. recensement de population pour preuve en 1931 à Bar-le-Duc où il vit avec sa femme Louise Kahn. Il est né le 2 octobre 1875 à Gavisse dans le 57.
Il a été déporté de Drancy à Auschwitz dans le convoi du 23 septembre 1942. Il est mort le 28 septembre 1942. (source Mémorialgenweb).
Kahn Louise est bien née à Saint-Dizier le 13 avril 1883. Elle a été déportée dans le convoi du 13 avril 1944 (horrible anniversaire :'( ). Elle est morte le 18 avril 1944 à Auschwitz.
Pour Jeanne, je pense qu'il y a confusion... J'ai bien trouvé une Jeanne Cain, mais c'était leur nièce, fille de Charles, frère de Daniel.
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