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Somme

Région :
Hauts-de-France
Département :
Somme

Préfets :
Émile Pelletier
(1940 - 1942) Préfet de la Somme (1898-1975)
(09/1941 - 05/1942) Préfet régional de Saint-Quentin (Aisne, Somme, Oise, Ardennes), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971).
Gaston Mumber
(1943 - 1944) Gaston Jules Antoine Mumber, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1897-1970)
Roger Homo
(1944 - 1944) Roger Marie Calentin Paul Homo, Préfet de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1892-1977)
Pierre Pène
(1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Laon-Saint-Quentin (Aisne, Ardennes, Oise et Somme) (1898-1972)

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Madeleine Michelis


Dossier Yad Vashem : 7870A
Remise de la médaille de Juste : 24/11/1997
Sauvetage : Amiens 80000 - Somme
Profession: Professeur de lettres classiques
Qualité: Résistante dite Micheline du réseau Shelburn, rattaché au SOE britannique.
Religion : Catholique
Nom de naissance: Madeleine, Marthe, Thérèse Michelis
Date de naissance: 22/08/1913 (Neuilly-sur-Seine)
Date de décès: 15/02/1944 (Paris)
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Madeleine-Michelis
Madeleine Michelis
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Madeleine-Michelis
Madeleine, son frère et ses parents
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Madeleine-Michelis
La classe de Madeleine Michelis à Amiens
source photo : Coll. Marie-Claude Durand
crédit photo : D.R.
Notice

Madeleine Michelis* est née à Neuilly-sur-Seine le 22 août 1913. Sa mère, Lisa Schrub, était d'origine alsacienne. Son père, Victor Michelis, d'origine italienne était artisan-bottier. Il travailla pour les grandes maisons de la place Vendôme (Ellenstern, Greco), puis, fin 1913, après la naissance de Madeleine et la fin de son service militaire au 28e régiment d’infanterie de la rue de la Pépinière, il acheta un fond de commerce, situé au 147 avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine, ville où le couple s’était fixé après son mariage, en 1909.
Mobilisé le 3 août 1914, Victor Michelis participa aux combats de Charleroi, de Guise, de la Marne, de Champagne, d’Artois, de la Somme, de Verdun et du Chemin des Dames avec le 28e régiment d’infanterie.
Devenu radio en 1916, il fut fait prisonnier en mai 1918 mais s’évada en septembre.
Jean naît le 20 octobre 1917.
Démobilisé après l’armistice et décoré de la Croix de guerre, Victor Michelis abandonna son métier de bottier pour se consacrer entièrement à la réparation des chaussures.

Ses grands-parents maternels avaient quitté la Moselle, après la défaite de 1871, pour pouvoir rester français. En 1917, naît son frère Jean dont elle est très proche.
La famille possédait une résidence secondaire en Seine-et-Marne.

En 1932, Madeleine Michelis* obtint les prix d’excellence et le baccalauréat littéraire avec mention A, puis prépara le concours de l’École normale supérieure de Sèvres dans une khâgne de garçons au lycée Condorcet, où elle fit la connaissance de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, alors jeune étudiant en Sorbonne et ancien de Condorcet. Madeleine Michelis* avait gardé d’étroits liens d’amitié avec plusieurs de ses condisciples. Parmi eux, il y avait aussi Bernard Dorival (futur historien d’art et conservateur en chef du Musée National d’Art Moderne), Jean-Marcel Kahn (père de Jean-François Kahn et Axel Kahn) et Jean de Baroncelli (qui devint critique de cinéma au Monde).
En 1934, Madeleine Michelis* fut reçue à l’École normale de Sèvres et intégra la 54e promotion littéraire de l’ENS, suivant alors les cours de licence et d’agrégation en Sorbonne. Elle en sortit professeur de lettres classiques trois ans plus tard, malgré un échec au concours de l’agrégation, qu’elle continua à préparer et qu’elle obtint finalement en 1943, quelques mois avant sa mort.

Pour son premier poste, la jeune enseignante fut nommée au Havre dans un lycée de jeunes filles, où elle enseigna le français et le latin. Catholique et membre de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC), pacifiste et inquiète face à la montée du nazisme, elle s’indigna du soulèvement des généraux fascistes contre la République espagnole et contribua à l’organisation de tombolas en faveur des réfugiés espagnols, côtoyant notamment le philosophe communiste Valentin Feldman, qui enseignait au collège de Fécamp (1937-1939), après avoir été en poste à Abbeville, dans la Somme.

En septembre 1939, avec le déclenchement de la guerre, Madeleine Michelis* est détachée à l’une des deux annexes du lycée du Havre, à Étretat, où elle enseigna à des classes mixtes comprenant des Havrais fuyant d’éventuels bombardements, des réfugiés de l’Est et des Parisiens repliés dans leurs résidences secondaires. Parmi ses élèves, la jeune Claude Bloch fut impressionnée par sa personnalité.

En juin 1940, après la débâcle et l’exode, qui la conduisit à Caen puis en Charente-Maritime, puis l’armistice, elle retrouva ses parents à Pamiers, en Ariège, puis dut rejoindre son poste au Havre.
Elle traversa Paris occupé pour retrouver la Normandie et exprima alors son hostilité au régime de Vichy et sa détermination à lutter contre le nazisme : la correspondance adressée à ses parents et surtout à son frère cadet Jean témoigne sans ambiguïté de ses convictions.

Madeleine Michelis* enseigna à l’École primaire supérieure du Havre jusqu’en mars 1941, date à laquelle elle fut affectée, à titre provisoire, à Paris, au lycée Victor Duruy, où elle retrouva parmi ses élèves l’adolescente juive Claude Bloch.
Cette dernière raconta qu’à la sortie des cours, Madeleine Michelis*, qui la raccompagnait, passait par le ministère de l’Éducation nationale tout proche, rue de Grenelle, et montait quelques minutes dans les bureaux, très probablement pour remettre des plis à une boîte aux lettres de la Résistance.

En 1942, Madeleine Michelis* était en effet en contact avec des mouvements et réseaux de résistance recrutant dans les milieux enseignants parisiens : elle fut ainsi mise en relation avec Pierre Brossolette, militant socialiste, professeur et journaliste, (membre du Groupe du Musée de l’Homme puis de la Confrérie Notre-Dame) dont elle devint la collaboratrice sous le pseudonyme de « Micheline ». Elle aurait aussi appartenu au réseau de renseignements Vélite dirigé Rue d’Ulm (ENS) par Robert Piganiol.
À cette époque, Madeleine Michelis* s’était installée chez ses parents, à Neuilly-sur-Seine. Son père servait aussi de boîte aux lettres pour la Résistance. À Duruy, selon le témoignage de Claude Bloch, Madeleine Michelis* protégeait de son mieux les élèves juives : elle les mettait en garde contre l’attitude antisémite et pro-vichyssoise de quelques professeurs de l’établissement, leur recommandait la prudence et cachait ses protégées chez des amis.
Elle fut particulièrement sensible à la détresse de Claude Bloch, le lendemain de la « rafle des personnalités » du 12 décembre 1941. Son père, Jean-André Bloch, architecte et grand collectionneur d’art, fut déporté à Auschwitz, dont il ne revint pas.
À la demande de madame Bloch, Madeleine Michelis* fit passer la jeune fille en zone libre au cours de l’été 1942. Elle demanda à un ancien instituteur franc-maçon de procurer des faux-papiers à Claude et à sa sœur Gisèle, et de leur faire passer la ligne de démarcation. Il accepta de les aider et agit de même pour leur sœur cadette Agnès après la rafle du Vel d’Hiv du 16 juillet 1942.
Dans un second temps, en 1943, Madeleine Michelis* procura un logement plus sûr à Claude Bloch, dans la clandestinité, à Villeneuve-sur-Lot, et l’envoya chez une amie d’enfance, Betty Orlhac*, dont la famille était réfugiée dans le Gers.

À la fin de l’été 1942, Madeleine Michelis* est mutée à Amiens (Somme), au lycée de jeunes filles de la rue des Otages, dont le nom évoque la brève occupation allemande de la ville en 1914.
Après avoir occupé plusieurs chambres d’hôtel, elle trouva à se loger 6 rue Marguerite Hémart-Ferrandier, un petit appartement, évoqué avec chaleur dans sa correspondance, bien qu’il soit situé près de la rue Jeanne d’Arc où la Gestapo avait établi son siège.

Sa correspondance amiénoise, témoignage du vécu d’une femme dans un département au cœur de la tourmente, est un tableau de la capitale picarde meurtrie et apporte notamment des renseignements détaillés sur la vie quotidienne des Amiénois et la situation du lycée. « C’est à peine si on peut parler d’un lycée » affirme-t-elle dans une lettre datée du 3 octobre 1942 : « ni internat, ni demi-pension. […] Les Allemands en occupent les ¾, plus de bibliothèque, pas de salle de réunion, ni de travail […] personnel incomplet […], ni éclairage, ni chauffage possible. […] Locaux insuffisants avec de temps à autre un Allemand qui colle son nez aux vitres pour regarder à son aise les têtes et les jambes des élèves et des professeurs. […] Le lycée intact, entouré de ruines, n’est pas ou peu réjouissant. Quant au lycée des garçons, il n’existe plus, et personnel et élèves campent sans une aide au conservatoire des Beaux-arts. Les Parisiens ont peine à se représenter la vie des gens par ici. » Madeleine Michelis était en effet très préoccupée par les effets politiques, moraux et matériels de l’Occupation. Elle se veut patriote et démocrate.

Depuis Amiens, à partir de septembre 1942, Madeleine Michelis* fut surtout active au sein du réseau Shelburn, une branche du Special operations executive (SOE) – second des grands services secrets britanniques derrière l’Intelligence service (MI6) – créé en novembre 1943 par deux agents canadiens, Lucien Dumais et Raymond Labrosse. Sa mission était de rapatrier en Angleterre des parachutistes et aviateurs alliés dont l’avion avait été abattu en France.

Du mois de janvier au mois d’août 1944, huit opérations permirent le transfert en Grande-Bretagne de 135 aviateurs, tombés la plupart dans le Nord de la France, via Paris, Saint-Brieuc et enfin Plouha (Côtes d’Armor).
Madeleine Michelis* aurait été recrutée par « Claudette » (Marie-Rose Zerling, professeur agrégé de sciences au lycée de Valenciennes), qui dirigeait la section « logements » du réseau et un des quatre groupes d’hébergement, auquel appartenait Madeleine Michelis*. Agent du réseau Shelburn, placée sous la direction de « François » (Paul Campinchi anglo-saxons disséminés dans la campagne picarde, à leur hébergement, au ravitaillement et à l’attribution de faux papiers. Coupé en deux entre zone occupée et zone interdite, le département de la Somme où opérait Madeleine Michelis*, occupait une position stratégique, à proximité des côtes anglaises et sur une zone de passage obligé vers Paris. Il était devenu une zone-frontière et de transit vers l’Angleterre et la France Libre.
A partir de 1942-1943, des centaines d’aviateurs de la Royal Air Force ou de l’US Air Force dont l’appareil avait été atteint, pour la plupart lors du survol de la Belgique et du Nord-Pas-de-Calais (zones de passage des bombardiers alliés attaquant la Ruhr), furent contraints de passer par la Somme, dont le ciel était aussi très protégé par les canons de la DCA. Le littoral picard étant aussi un lieu potentiel de débarquement des troupes alliées d’autre part, des résistants intégrèrent progressivement les réseaux organisés de la zone occupée, comme Sosie, créé à la fin de l’année 1942 par les frères Ponchardier, ou le réseau Pat O’Leary par exemple.

Le lundi 7 février 1944, elle se rend à Valenciennes pour prévenir Marcelle Moreau, ancienne Sévrienne et professeur au lycée de Valenciennes, de l'arrestation de lMarie-Rose Zerling, prévenue par les parents de cette dernière.

La Gestapo aurait trouvé son nom et son adresse dans les papiers de Marie-Rose Zerling ?
Le 12 février 1944, Madeleine Michelis* est arrêtée à son domicile à Amiens (6 rue Marguerite Hémart-Ferrandier) avec des papiers compromettants.
Ecrouée à la prison de la route d'Albert, elle est transférée le 14 février à Paris au lycée Montaigne qui sert de prison à la Gestapo.
Marcelle Moreau est également arrêtée et transférée à Paris en même temps qu'elle. Au lycée Montaigne les deux femmes occupaient des cellules séparées.

Le 15 février, Madeleine Michelis* subit un premier interrogatoire le soir. Rentrée dans sa cellule, elle cria qu'elle "avait eu un bain glacé et qu'elle avait du mal à se réchauffer." Elle avait subi le supplice de la baignoire.
Le mercredi 16 février, elle est amenée vers 13 h, à l'Hôtel des États-Unis, boulevard du Montparnasse pour un interrogatoire. Elle seule descendit du fourgon. Aucun témoin ne l'a jamais revue vivante.
Les Allemands prétendirent qu'elle s'était évadée puis remirent sa dépouille aux autorités françaises.

Le 21 février 1944, sa famille est officiellement avertie de sa mort.

Madeleine Michelis* sera nommée par le Général de Gaulle à titre posthume "Chevalier de la Légion d'honneur", avec la citation : "Jeune Française admirable, qui s'est entièrement dévouée à la cause de la Résistance, professeur agrégée au lycée d'Amiens, a tout sacrifié au service de la Libération. S'est particulièrement occupée du passage des prisonniers évadés et d'aide aux parachutistes et aviateurs alliés. Arrêtée le 12 février 1944, transférée à Paris, a refusé de parler malgré les pires traitements. A été étranglée le 15 février 1944, trouvant une mort glorieuse au milieu des tortures supportées avec un courage magnifique et sans trahir son secret. Modèle d'abnégation, de foi patriotique."

Le 28 août 1945, le conseil municipal d’Amiens s’associe au conseil d’administration du Lycée afin de rendre hommage à la mémoire de Madeleine Michelis* : le Lycée d’Amiens, où elle a enseigné jusqu’à son arrestation, porte désormais son nom.
De même, un groupe scolaire et une rue de Neuilly-sur-Seine désormais portent son nom.

Le 24 novembre 1997, Yad Vashem décerne à Madeleine Michelis* le titre de Juste des Nations.

Entre octobre 1939 et janvier 1944, Madeleine Michelis*, jeune française admirable, écrit à ses parents à Neuilly et à son frère administrateur au Niger. La lecture de ses lettres apporte des renseignements fournis sur le milieu des lycées et la vie des élèves, la vie quotidienne sous l'Occupation dans le Nord de la France, les sanctions allemandes, la solidarité entre Français, les événements de la guerre et la situation politique.1

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



Réseau de sauvetage
Pierre Brossolette
Betty Orlhac

Marie-Rose Zerling (dite Claudette)
 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Madeleine Michelis
Claude Bloch

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Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse 60 pages, réalisation 2014
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Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse 148 pages, réalisation 2009
Auteurs : Frédéric Viey, Franck d'Almeyda - terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Madeleine Michelis - extraits de sa correspondance de guerre
2 la Famille Angel (Histoire tragique d'une famille qui a tenté d'échapper à son destin en se sauvant de Lille, vers la Loire Atlantique )
3 François Molet (François Molet, né à Beaurevoir le 14 mars 1905 est fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien. )
4 Une Amiénoise dans la Résistance (Plusieurs rues ou lieux portent le nom de cette femme, un nom qui pour les anciens est encore dans l'air du temps, une femme qui intéresse toujours des historiens, un nom difficile à ignorer pour les élèves du lycée Madeleine Michelis d'Amiens ou les ri- verains de la rue Madeleine Michelis de Neuilly.
Mais qui connaît l'histoire complexe de cette intellectuelle, agent des services secrets britanniques, disparue dans des conditions tragiques et encore floues ? Pour lutter contre l'oubli, il est indispensable de prôner un devoir d'histoire, comme un message indispensable dans une société où il faudra encore et toujours raconter, à l'heure où nous n'avons plus peur d'être submergés par notre passé, mais plutôt que ce dernier nous échappe. Posons-nous finalement cette question de fond: en quoi la vie de cette femme nous concerne t-elle encore ?
Julien Cahon )
5 René Wallard (Page facebook du livre qui est en préparation sur son histoire.
Titre du livre "Dis leur de ne jamais pardonner". )

Notes

- 1 - Sources : Yad Vashem - Archives nationales, 72AJ/80/VIII (réseau Shelburn). — Renseignements et documents fournis par la nièce de Madeleine Michelis (Marie-Claude Durand). — Arch. Dép. Somme, série 26W. — Le Courrier picard, 10 mai et 14 octobre 2013. — Lucienne Chamoux-Cavayé, A la mémoire des Sévriennes mortes pour la France (1939-1945), Paris, 1946 (BNF 2003-181643). — Claude et Bernard Dalsace, Histoires d’un autre temps, Société des Ecrivains, 2006. — http://www.valleuses.org/ — Julien Cahon, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Charles-Louis Foulon et Marie-Claude Durand, Madeleine Michelis. Correspondance d’avant-guerre et de guerre, Paris, Éditions du Félin, collection Liberté-Mémoire, 2015 - ttp://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article187711, notice MICHELIS Madeleine, Marthe, Thérèse par Julien Cahon, version mise en ligne le 13 décembre 2016, dernière modification le 18 décembre 2016.

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