Soutenez le travail de l'AJPN
  Recherche de personne, de lieu : affiche la page   Recherche type Google : propose des pages  
 
 
Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France
2 annonces de recherche
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org
Nouveaux articles
Une page au hasard
38080 noms de commune
95 départements et l'étranger
1230 lieux d'internement
744 lieux de sauvetage
33 organisations de sauvetage
4342 Justes de France
1072 résistants juifs
15987 personnes sauvées, cachées
Expositions pédagogiques AJPN Exposition pédagogique 2e Guerre mondiale : la guerre, l'occupation, la vie quotidienne, les lois antisémites, les rafles, les justes, les enfants cachés, les rescapés, les témoins L'enfant cachée
Das versteckte Kind

Chronologie 1905/1945
En France dans les communes
Les Justes parmi les Nations
Républicains espagnols
Tsiganes français en 1939-1945
Les lieux d'internement
Les sauvetages en France
Bibliothèque : 1387 ouvrages
Cartographie
Glossaire
Plan du site
Signaler un problème technique
Imprimer cette page
Paris

Région :
Île-de-France
Département :
Paris

Préfets :
Achille Villey-Desmeserets
(1934 - 1940) Achille Joseph Henri Villey-Desmeserets, Préfet de la Seine (1878-1953)
Charles Paul Magny
(13/10/1940 - 19/08/1942) Préfet de la Seine (1884-1945)
François Bard
(14/05/1941 - 01/06/1942) Amiral François Marc Alphonse Bard, Préfet de police de la Seine (1889-1944)
Amédée Bussière
(01/06/1942 - 19/08/1944) Préfet de police de la Seine lors de la rafle du Vél d’Hiv (1886-1953)
René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
Marcel Pierre Flouret
(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
Charles Léon Luizet
(1944 - 1947) Préfet de police de la Seine (1903-1947)

À lire, à voir…

Julien Blanc Julien Blanc
Au commencement de la Résistance : Du côté du musée de l'Homme 1940-1941

ACHETER EN LIGNE

Loïc Dauvillier Loïc Dauvillier
Marc Lizano
Greg Salsedo
L'enfant cachée

ACHETER EN LIGNE

France Hamelin France Hamelin
Femmes en prison dans la nuit noire de l'occupation - Le Dépôt, la petite Roquette, le camp des Tourelles

ACHETER EN LIGNE

Janine Gerson Janine Gerson
Bella : Itinéraire mémoriel

ACHETER EN LIGNE

Pierre Lubek Pierre Lubek
La Shoah : hériter du silence

ACHETER EN LIGNE

Laurent Galandon Laurent Galandon
Jeanne Puchol
Laurence Croix
Vivre à en mourir

ACHETER EN LIGNE

Dominique Missika Dominique Missika
Dominique Veillon
Résistance - Histoires de familles, 1940-1945

ACHETER EN LIGNE

Jean-Claude Bartoll Jean-Claude Bartoll
Agnès Barrat-Bartoll
Cédric Hervan
Le dernier des Schoenfeld

ACHETER EN LIGNE

Pierre Sudreau Pierre Sudreau
Sans se départir de soi

ACHETER EN LIGNE

Philippe Castetbon Philippe Castetbon
Ici est tombé

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Sans armes face à Hitler

ACHETER EN LIGNE

 Hélène Schustermann-pincow Hélène Schustermann-pincow
Les Déracinés

ACHETER EN LIGNE

Serge Klarsfeld Serge Klarsfeld
L'étoile des Juifs

ACHETER EN LIGNE

Joseph Weismann Joseph Weismann
Après la rafle

ACHETER EN LIGNE

Jacques Biélinky Jacques Biélinky
Renée Poznanski
Journal, 1940-1942 : Un journaliste juif à Paris sous l'Occupation

ACHETER EN LIGNE

Patrick Cabanel Patrick Cabanel
Histoires des Justes en France

ACHETER EN LIGNE

Lucien Lazare Lucien Lazare
Dictionnaire des Justes de France

ACHETER EN LIGNE

Zysman Wenig Zysman Wenig
Hélène Wenig
Lettres à Khayè : Correspondance clandestine d'un amour en temps de guerre

ACHETER EN LIGNE

Marie-Claire Scamaroni Marie-Claire Scamaroni
Indomptable et Rebelle

ACHETER EN LIGNE

Marek Halter Marek Halter
Les Justes, ces héros inconnus

ACHETER EN LIGNE

Rachel Ségal Rachel Ségal
Ecole de la rue Tlemcen

 

Sabine Gensburger Sabine Gensburger
Les Justes de France - Politiques publiques de la mémoire

ACHETER EN LIGNE

François Szulman François Szulman
Le Petit Peintre de Belleville

ACHETER EN LIGNE

Hélène Berr Hélène Berr
Le Journal d'Hélène Berr : 1942-1944

ACHETER EN LIGNE

Benoît Rayski Benoît Rayski
L'affiche rouge

ACHETER EN LIGNE

Jacques Semelin Jacques Semelin
Claire Andrieu
Sarah Gensburger
La résistance aux génocides. De la pluralité des actes de sauvetage

ACHETER EN LIGNE

Françoise Siefridt Françoise Siefridt
J'ai voulu porter l'étoile jaune : Journal de Françoise Siefridt, chrétienne et résistante

ACHETER EN LIGNE

Cédric Gruat Cédric Gruat
Hitler à Paris - Juin 1940

ACHETER EN LIGNE

 Collectif Collectif
Jean-Pierre Guéno
Paroles d'étoiles - Mémoire d'enfants cachés (1939-1945)

ACHETER EN LIGNE

Roselyne Bosch Roselyne Bosch
La Rafle

ACHETER EN LIGNE

Jean Laloum Jean Laloum
Les Juifs dans la banlieue parisienne des années 20 aux années 50

ACHETER EN LIGNE

Anne Sinclair Anne Sinclair
21 rue La Boétie

ACHETER EN LIGNE
[Ajouter un ouvrage]

Juste parmi les Nations

Alexis Bosselut


Dossier Yad Vashem : 7585
Remise de la médaille de Juste : 28/01/1998
Sauvetage : Paris 75010 - Paris
Profession: Magasinier dans un entrepôt
Date de naissance: 1896
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]

Alexis-Bosselut
Alexis Bosselut
source photo : Coll. Serge Pintel
crédit photo : D.R.
Notice

Jeanne* et Alexis Bosselut*, de condition modeste, habitent dans le quartier de la République à Paris, 25, rue de l’Entrepôt à Paris dans le 10ème arrondissement.
Alexis Bosselut*, né en 1896, déjà mobilisé à la fin de la première guerre mondiale, fut de nouveau mobilisé en 1939 et envoyé sur le front. Il passa deux années de captivité en Haute Silésie, dans le sud ouest de la Pologne. Il fut libéré et retourna dans son foyer en 1942.
Il occupait un poste de chauffeur manutentionnaire à la "Compagnie Royale Asturienne des Mines", située dans la rue de Malte, dans le prolongement de la rue de l’Entrepôt.

Jeanne*, d’origine belge, née Laboureur, avait un frère officier dans l’armée belge et deux sœurs mariées mais sans enfants qui résidaient à Paris et la proche banlieue.

Janine, leur fille unique, âgée de 16 ans, fréquentait l’école des filles de la rue de Marseille en classe de cours complémentaire, sa dernière année.

Le logement de la famille Bosselut se composait d’une cuisine éclairée faiblement par une fenêtre donnant sur un puits de lumière, dans laquelle on entrait directement par la porte palière, d’un couloir obscur qui la prolongeait et s’élargissait pour donner accès à une grande pièce faisant office de chambre à coucher et de salle à manger, mais lumineuse, avec fenêtre donnant sur la cour de l’immeuble. Le lit de Janine se trouvait dans la partie élargie du couloir.

Jeanne* et Alexis Bosselut* avaient pour voisins de palier un couple juif, les Pintel qui vivent avec leur fils Samuel.

Le père Jacob Pintel est né à Varsovie, Pologne, en 1912, 4e enfant d’une famille juive composée de 3 filles et de 4 garçons. Il habitait la localité de Piaski, située près de la ville de Lublin. Sans aucun espoir d’avenir dans son pays, il émigre en France en 1933 pour rejoindre une tante résidant à Paris. Il fait la connaissance de Tauba Goldman, jeune fille polonaise émigrée également, qu’il épouse en 1936. De leur union naît Samuel en février 1937.
Il exerce la profession de tailleur dans son petit logement.
A la déclaration de guerre en 1939, il s’engage dans l’armée française pour défendre son pays d’accueil et lutter contre les outrances du National Socialisme.
Il est incorporé dans le 22ème Régiment de Marche des Volontaires Étrangers, (RMVE).
Il reçoit une instruction au camp de Barcarès et participe aux campagnes d’Alsace, des Ardennes et de la Somme. Après une bataille acharnée près des localités de Fresnes-Mazancourt, Misery, il est fait prisonnier sur le dernier point d’appui de Marchèlepot le 6 juin 1940. Son régiment sera cité à l’ordre de l’armée le 2 juillet 1941.
Il est détenu en captivité en Allemagne au stalag VIIB situé près de Memmingen durant toute la période de la guerre.

Confrontée à la politique d’exclusion et de persécution conduite par le gouvernement de Vichy, Thérèse Pintel confie Samuel au centre de l’UGIF rue Lamarck et tente de passer en zone sud au début de l’année 1943 pour rejoindre un oncle qui est parvenu à échapper aux grandes rafles de juillet 1942, réfugié dans la localité d’Aigurande, Indre, et assigné à résidence surveillée avec son fils Simon.
Interpellée par la gendarmerie française, en tant que Juive étrangère ayant passée la ligne de démarcation en fraude, Thérèse Pintel est dirigée par la Préfecture de Châteauroux vers le Camp de Douadic en février 1943, sous le régime d’assignation à résidence forcée. Elle se sent en relative sécurité et fait venir Samuel auprès d’elle au mois de mai.
Les conditions de vie sont précaires dans ce camp de baraques. Une autorisation est accordée aux femmes accompagnées de leurs jeunes enfants pour rejoindre un autre centre d’assignation à résidence situé à Annecy (Haute-Savoie), en zone d’occupation italienne, où se trouvent déjà des femmes et enfants juifs fichés par l’administration. Nous sommes à la fin du mois de juillet. Les Italiens présents dans les départements situés à l’est du Rhône ne persécutent pas les Juifs.

Après le retrait des troupes italiennes en septembre 1943, les Allemands occupent ces zones et arrêtent les Juifs. Le centre d’Annecy est raflé le 16 novembre par la Feldgendarmerie, (police allemande), qui a obtenu par la préfecture la communication des listes de Juifs assignés à résidence.
Les personnes arrêtées sont transférées au Camp de Drancy via Annemasse et déportées pour la plupart à Auschwitz.
Thérèse Pintel, par sa condition de femme de prisonnier de guerre, est épargnée et est internée au camp annexe parisien Lager-Ost Lévitan, contrainte de trier et d’emballer tous les meubles et biens contenus dans les appartements juifs inoccupés (déjà arrêtés et déportés), pour expédition en Allemagne dans le cadre de "l’Opération Meuble" Rosenberg.
Elle sera déportée à son tour de Drancy au camp de Bergen-Belsen en juillet 1944.
Depuis le camp de Drancy, elle fait prévenir Jeanne* et Alexis Bosselut*.

Au cours de la rafle, Samuel est sauvé in extremis par la seule femme non juive du groupe, qui n’est pas arrêtée et qui le fait passer pour son fils.
Elle le conduit au bureau de l’UGIF à Chambéry où il est pris en charge par Miron Zlatin, le directeur de la Maison d'Enfants d'Izieu. Il restera près de deux mois à la colonie.
A la fin de janvier 1944, Samuel quitte la Maison d'Enfants d'Izieu et retourne à Chambéry où il retrouve Jeanne Bosselut* venue le chercher depuis Paris dès qu'elle a été prévenue par Thérèse Pintel, quelques jours seulement avant la rafle de tout le personnel du bureau de l’UGIF par le SS Aloïs Brunner.
Samuel, devenu "Serge Pintel" restera dans cette famille adoptive jusqu’au retour de ses parents en mai 1945, soit durant un an et demi.
Il conservera d’étroites relations avec cette famille et tout particulièrement aujourd’hui encore avec Janine épouse Roche, leur unique fille qu'il considère comme sa "grande sœur".
Jeanne* et Alexis Bosselut* ont reçu la médaille des Justes parmi les Nations à titre posthume le 28 janvier 1998.

Samuel s'est engagé aux côté de Sabine Zlatin, la directrice de la maison des enfants d’Izieu qui n’avait pas été arrêté le jour de la rafle, pour préserver la mémoire des 44 enfants déportés d'Izieu en créant le mémorial. La Maison d’Izieu est devenue un des trois lieux de la mémoire nationale.

Lien vers le Comité français pour Yad Vashem



Réseau de sauvetage
Jeanne Bosselut

Janine Bosselut
 
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Alexis Bosselut
Samuel Pintel

Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

Comment ajouter le votre. En savoir plus…

Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


[Signaler que le contenu de cet article vous semble erroné]




Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
 * Juste parmi les Nations
 

Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024