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Paris

Région :
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Département :
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René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
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(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
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Matès Handfus

Texte pour ecartement lateral

Paris 75020 Paris
Date de naissance: 16/05/1895 (Varsovie (Pologne))

Nationalité : Polonais
Profession: Maroquinier
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Histoire

Matès Handfus, est né le 16 mai 1895 à Varsovie (Pologne). Il épouse Ita née Turyn, née le 13 mars 1892 à Varsovie dans une famille juive très pratiquante.

Ils se marient religieusement à Varsovie et leur premier fils Sholem Heaydia, dont le nom hébraïque sera francisé en Daniel naît le 6 septembre 1921 à Varsovie, suivi de Moshe en 1923 qui décèdera accidentellement très jeune.

Matès Handfus est piqueur de tiges dans la fabrication des chaussures.

Les conditions de vie, les persécutions antisémites en Pologne incitent toutefois Matès Handfus à émigrer, et en 1925, il cherche à rejoindre les Etats-Unis et New-York où se trouve déjà son frère, en passant par l’Argentine. Son projet n’aboutit pas et il s’arrête en chemin à Paris où il s’installe temporairement dans un hôtel du 20, rue de la Mare dans le XXe arrondissement, dont le patron parlait allemand. 

Il fait venir sa femme Ita et son fils Daniel qu'il n'a pas vu depuis 1 an et demi. Ils arrivent au terme d’un périple en train puis par un bateau jusqu'au Havre puis en train jusqu'à la gare Saint-Lazare. 

En 1926, Matès et Ita se marient civilement à la mairie du XXe arrondissement, pour officialiser leur union, et Armand naît à Paris le le 22 mai 1927.

En 1930 est inaugurée la synagogue de la rue Julien-Lacroix, financée par la fondation Rotschild. Des cousins de la famille les rejoignent à Paris. La famille s’installent dans un appartement au 17 rue Henri-Chevreau dans le 20e arrondissement

Robert naît le 11 juin 1934 à l’hôpital Tenon. Il est le premier de la famille à avoir la nationalité française.

En 1935, Quant à Daniel quitte l’école, titulaire du certificat d’études complémentaires, et devient apprenti-maroquinier.

A la fin des années 30, Matès abandonne définitivement ses projets d’émigration aux Etats-Unis et formule une première demande de naturalisation française qui sera refusée.

Dès le mois de septembre 1939, Matès s’engage, tandis que Daniel qui a dix-huit ans, travaille et reste avec sa mère pour subvenir aux besoins de la famille.

En juin 1940, Matès engagé volontaire rentre à Paris et en septembre 1940, la famille est recensée sur le fichier juif.

Au cours des deux années qui vont suivre, les persécutions contre les Juifs sont mises en place par le gouvernement de Vichy : interdiction de fréquenter les mêmes squares que ses camarades français, obligation de voyager dans le dernier wagon du métro, obligation de faire les courses en fin d’après-midi quand les magasins sont vides...

Daniel, qui travaillait rue du Temple, métro Arts-et-Métiers, échappe à la rafle du 11e arrondissement d'août 1941, tandis que de nombreux hommes du quartier sont raflés. De même, il échappale lendemain avec son père Matès et son frère Armand à une seconde rafle organisée dans le XXe. 

La famille Handfus décida alors d’aménager une cachette au sein de leur appartement : la fenêtre d’une des chambres donnant sur la voie de la petite ceinture était accessible par une toiture extérieure depuis la fenêtre de la salle à manger. Ils condamnèrent la porte en plaçant devant une lourde armoire ; les hommes pourraient toujours s’y abriter en cas de contrôle.

A partir du 7 juin 1942, Ita doit coudre les étoiles jaunes, insignes sans lesquels il est désormais interdit aux Juifs de paraître en public.

Le 13 juillet 1942, le directeur de la police municipale, Hennequin, envoie aux commissaires de Paris et de banlieue la circulaire « secrète » 173-42 débutant ainsi : « Les autorités occupantes ont décidé l’arrestation et le rassemblement d’un certain nombre de Juifs étrangers. La mesure dont il s’agit ne concerne que les Juifs des nationalités suivantes : Allemands, Autrichiens, Polonais, Tchécoslovaques, apatrides, c’est-à-dire de nationalité indéterminée. » Les Handfus apatrides sont concernés.

Le 15 juillet, la rumeur d’une nouvelle rafle enfle dans l’Est parisien. Les trois hommes de la famille, Matès, Daniel et Armand, se couchent tout habillés pour être prêts à rejoindre leur cachette.

A 5 heures du matin, la police investit la rue Henri- Chevreau, entre dans l’immeuble et rejoint vite le 1er étage où vivent les Handfus. Les trois hommes se cachent rapidement dans la petite pièce attenante. Ils entendent les policiers dire à Ita et Robert de préparer leurs affaires pour les emmener. En effet, le directeur de la police avait donné l'ordre d'emmener également les enfants vivant avec la ou les personnes arrêtées... Mais Ita qui refuse de partir, se couche sur son lit et se met à hurler : « Si c’est pour mourir, je préfère mourir dans mon lit. » Peut-être décontenancés, les agents de police repartent sans la mère ni l’enfant mais en leur indiquant qu’ils reviendront très vite ?

La famille se regroupe. Que faire ? La mère déclare qu’au moins une personne doit rester pour la « survivance » de la famille. Ils n’ont pas le temps d’en décider plus, la police est de retour. Ils n’ouvrent pas et tous les cinq se cachent dans la petite pièce sans en bouger. Ils sont aidés, soutenus et ravitaillés toute la journée par leurs voisins de palier, Marcel et Léa Lhotte, ainsi que par leur concierge, M. Petit. Les policiers n’auront pas ce jour-là la famille Handfus qui échappe à la tristement célèbre rafle du Vél’ d’Hiv.

Ita a un oncle à Paris. C’est un diamantaire marié à une Alsacienne protestante et résidant au 84 bis, rue de Picpus. Il accueille Daniel pour le cacher car étant l’aîné, il est en âge de travailler. Il y restera deux mois. Armand a quinze ans, il se déplace grâce à son jeune âge un peu plus librement et peut circuler entre le XIIe et le XXe pour porter des nouvelles. Le reste de la famille se cache dans l’appartement du 17, rue Henri-Chevreau, n’en sortant jamais et toujours prêts à rejoindre la petite pièce par la fenêtre. Mais Robert n’a que huit ans. Les journées d’été de la fin juillet sont interminables et il s’ennuie. Juste en face de chez eux, au 10, rue Henri-Chevreau, réside la famille Zawoznik, des Juifs français, dont le fils aîné, Michel, quinze ans, fréquente aussi notre collège en cours complémentaire. Il a trois plus jeunes sœurs, Marguerite, treize ans, Annette, dix ans et Jeannine, sept ans, toutes trois inscrites à l’école de filles de la rue de la Mare. Le plus jeune des enfants Zawoznik, Marcel, n’a que six ans et va encore à l’école maternelle de la rue des Couronnes.

Le lundi 3 août 1942, Ita accepte enfin d’emmener Robert de l’autre côté de la rue, jouer chez son petit camarade Marcel, dont toute la famille a obtenu la naturalisation française et n’est, à ce titre, pas inquiétée par la police. Pendant l’absence d’Ita et de Robert, deux policiers reviennent au domicile des Handfus. Le père se cache, Armand ouvre et leur répond : « Pas ma mère, pas mon frère Daniel. » A nouveau, les policiers repartent bredouilles et Armand se précipite au 10, rue Henri-Chevreau pour prévenir Ita. Mais les gendarmes y sont déjà pour arrêter la famille Zawoznik en dépit de leur nationalité française ; Ita et Robert sont pris. Les policiers veulent envoyer Armand chercher les affaires de la mère ; il s’y oppose et essaie au moins de sauver son petit frère en le gardant avec lui. Refus des policiers : Robert restera avec sa mère. Ils sont tous deux emmenés à Drancy.

La famille Handfus ne reste pas sans rien faire : Armand se rend à l’Union Générale des Israélites de France (UGIF) pour avoir des nouvelles de sa mère, lui faire porter des colis. Devant sa débrouillardise, l’UGIF le recrute, ce qui lui permet d’obtenir un Ausweis (laissez-passer) qui pourrait lui permettre de faire sortir de Drancy Ita et Robert. Mais le temps passe et le papier arrive trop tard : Ita et Robert quittent Drancy le 14 août 1942. Ils sont déportés par le convoi numéro 19. La famille Handfus pense alors qu’Ita et Robert sont regroupés en Pologne ; Daniel et Armand espèrent revoir leur mère et leur petit frère à la fin de la guerre. Ils ne savent pas ce qu’est le terminus du convoi numéro 19.

Après plusieurs jours de voyage sans rien à boire ni à manger, dans la chaleur étouffante du mois d’août 1942, Ita et Robert débarquent sur la Judenrampe des camps d’Auschwitz. Les SS ne séparent pas les mères de leurs enfants pour éviter les mouvements de rébellion: Ita et Robert sont immédiatement condamnés. Ils ne verront même pas le camp. En juillet 1942, l’arrivée des convois ne correspond pas à ce que nous avons vu lors de notre voyage ; les trains ne rentrent pas encore dans le centre de mise à mort de Birkenau et les grands crématoires dont nous avons vu les ruines ne sont même pas encore construits. Robert et Ita débarquent dans la campagne polonaise à deux ou trois kilomètres des bunkers dans lesquels les Juifs sont gazés. Daniel a appris plus tard, à la fin de la guerre, en retrouvant des personnes qui les avaient croisés que Robert et Ita étaient arrivés vivants à Auschwitz. Ils débarquèrent dans la campagne polonaise à deux ou trois kilomètres de Birkenau et furent immédiatement sélectionnés pour la chambre à gaz. Ils rejoignirent à pied le camp et furent assassinés dans une des fermettes-bunkers dont les nazis se servaient à l’époque, le 19 août 1942. Robert avait huit ans et deux mois. Le certificat de déportation de Drancy d’Ita et Robert fut remis à Armand le 22 janvier 1945, probablement parce qu’il était protégé par son Ausweis. Son frère Daniel, son père Matès et lui-même durent espérer leur retour et connaître l’attente et la désespérance à l’hôtel Lutetia lors du retour des victimes. En 1946 eut lieu le nouveau recensement ; Matès, Daniel et Armand sont toujours recensés dans leur appartement du 17, rue Henri-Chevreau. En l’absence d’acte de décès authentique à présenter, Ita et Robert y figurent aussi, mais dans la colonne profession, les cases face à leurs noms portent la mention néant.

05/10/2020

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

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