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Région :
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Département :
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(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
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Roger Farhi

Texte pour ecartement lateral

Paris 75010 Paris
Date de naissance: 1934
Aidé ou sauvé par : - Marie Bellocq - Pierre Bellocq - Albert Ladebays - Sidonie Ladebays
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Histoire
Marie* et Pierre Bellocq* vivent à Nay.
Marie* est la directrice de l’école maternelle de Nay et son mari Pierre, instituteur, a intégré le réseau local de résistance Combat à l’insu de son épouse en 1942. Il a en charge le noyautage des administrations publiques sur le village.

Vitalis Farhi était né à Izmir (Turquie) et était arrivé en France en 1925. Marié, il habitait avec sa famille à Paris, Cité Trévise.
Les Farhi avaient quitté Paris à la fin de l'année 1941, après les premières rafles. Ils se dirigent vers les Basses-Pyrénées où de nombreux Juifs originaires de Turquie et de Grèce sont réfugiés. Roger a 7 ans, Henri a 5 ans.
Ils parviennent à passer la ligne de démarcation, se dirigent vers Pau et arrivent à Nay où ils resteront jusqu'en juin 1944.
Ils s'adaptent vite et comprennent facilement le patois béarnais proche de leur langue, le Djudezmo (dialecte issu de l’espagnol du xve siècle).
Les Algazi rejoignent les Farhi à Nay. Eux aussi seront bien accueillis par les habitants du village.

C'est ainsi que vivent à Nay plusieurs familles originaires d’Izmir, d’Aïdin et d’Istambul, les Farhi, les Algazi, les Lévy, Maurice et Albert.
La Turquie n'étant pas en guerre contre l'Allemagne, les ressortissants turques ne pouvait faire l'objet d'arrestation. Mais Vitalis Farhi était muni d'un passeport Nansen (certificat reconnu par de nombreux gouvernements permettant à des milliers de réfugiés apatrides de voyager. Il a été créé le 5 juillet 1922 à l'initiative de Fridtjof Nansen, premier Haut-commissaire pour les réfugiés de la Société des Nations, via l'Office international Nansen pour les réfugiés).

Les Farhi louent un petit appartement au dessus de la boulangerie du village et le père, Vitalis Farhi trouve un emploi chez un paysan du village, Jean Matocq Grabot.

Henri Farhi fréquente l'école maternelle dirigée par Marie* et Roger Farhi et Gérard Algazi à l'école communale des garçons dont l'instituteur est Pierre Bellocq*.

Vitalis Fahri est arrêté une première fois en novembre 1941 et interné au camp de Gurs.
Sur l'intervention de Pierre Bellocq* et en tant que ressortissant Turc, il sera libéré le 15 janvier 1942.

Vitalis est de nouveau arrêté arrêté par les gendarmes de Nays et interné Gurs le 27 février 1943.
Il n'y restera que quelques semaines, à nouveau grâce à l'intervention de Pierre Bellocq* et en tant que ressortissant Turc.

A compter de sa libération, Vitalis quitte clandestinement son employeur et se cache.
Mais il s'agit aussi de mettre les enfants à l'abri.
Marie* et Pierre Bellocq* proposent ainsi de cacher Henri et Roger Farhi chez les parents de Marie*.
Marie* emmène Roger et Henri Farhi dans la ferme de ses parents, André* et Sidonie-Marie Labedays*, à Boeil-Bezing.

Les Bellocq* cachent également Mme Algazi et son fils Gérard chez des amis à eux.

Au printemps 1944, alors que les gendarmes devaient arrêter six Juifs, ils se rendirent au café du village pour boire un verre et converser avec le patron, laissant négligemment la liste des arrestations prévues le lendemain matin sur le comptoir.
Aucune arrestation n'eut lieu. Les six Juifs avaient "disparus" du village, aidés une fois de plus par Pierre Bellocq* qui leur trouve des abris sûrs.

Gérard Algazi témoigne : « De nombreux français ont aidé des juifs pendant la guerre, certains contre de l’argent, ce fut le cas du passeur qui nous a fait traverser la ligne de démarcation, mais d’autres par simple humanité comme Marie* et Pierre Bellocq* qui non seulement aidaient les familles juives installées à Nay mais encore cachaient leurs bijoux dans le tiroir du buffet ».

Maurice Lévy se fera appeler Maurice Denailles après la guerre, en souvenir de son séjour à Nay.

Roger et Henri Farhi et Gérard Algazi sont retournés à Nay et ont retrouvé "leur" village où ils avaient été accueillis et protégés par tous les habitants.

21/01/2010

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Témoignage de Roger Farhi

- "Mes parents décidèrent de quitter Paris vers la fin de l’année 1941 pour tenter de passer en zone libre, ils avaient peur des rafles.
L’un de mes oncles, l'oncle Isaac Saul avait été emmené au camp de Drancy (d’où il serait déporté vers Auschwitz). On avait peu de nouvelles des gens parqués et entassés à Drancy, mais chacun l’évoquait avec frayeur. Nous connaissions les conditions de voyage dans les trains à bestiaux vers des destinations inconnues.
Qu’allions-nous devenir ?
Dès 1940, mon père avait préparé dans notre appartement de la Cité Trévise une cache dans le canapé-lit du salon au cas où les Allemands ou, plus précisément la Police Française, viendraient le chercher, à chaque fois que l'on frappait à la porte c'était la panique, mon père s'engouffrait dans le divan, puis ma mère allait ouvrir en tremblant.
La sensation ou plutôt la réalité du danger était évidente pour nous, “être emprisonné parce que juif!” ne pouvait nous paraître comme admissible ou normal comme bien d’autres l’admettaient avec indifférence.
Il fallait fuir. Je venais d’avoir 7 ans.
C’est ainsi que mes parents se dirigèrent naturellement vers les Basses Pyrénées et la région de Pau où déjà nombre de familles issues des communautés originaires de Turquie (Istanbul ou Izmir principalement) ou de Grèce (Salonique particulièrement) habitaient ou étaient déjà réfugiées.
Les Pyrénées étaient le passage possible vers l’Espagne. En tant que Séfarades ils avaient l’avantage de parler couramment le Djudezmo, leur langue maternelle, langue imagée issue de l’Espagnol du XVe siècle.

Mon père quitta la capitale en vélo en compagnie de l'un de ses cousins, qui lui, volerait un vélo pour pouvoir se sauver! Jusqu'à son décès en 1995, ma mère évoquerait en rougissant, cette scène de vol avec des sentiments mêlés de honte et de fierté.
- "Tu te rends compte, me disait-elle, un vol de vélo était puni de mort à cette époque."
Ma mère, mon frère et moi-même partirions en voiture avec un ami de la famille qui nous déposerait à Dax, poste frontière pour la zone libre, route vers l'Espagne.
Je me souviens de ce voyage, comme si c’était hier. Depuis Paris, ma mère savait qu’il fallait se rendre dans l’un des cafés de la ville pour trouver un passeur. Je n’ai pas eu conscience, ni souvenir de la tractation, mais l’affaire fût rapidement conclue et rendez-vous pris pour le soir même.
Le soir venu, nous nous retrouvâmes dans une ferme, il y avait là autour de nous, dix à quinze personnes, des hommes, des femmes, mon frère et moi-même étions les deux seuls enfants.
Dans cette grande pièce tous étaient assez silencieux et inquiets, personne ne quittait son manteau, assis autour de la grande table de ferme on nous servit de la soupe.
Il faisait déjà bien sombre, la nuit tombée le passeur indiqua au groupe qu’il était temps d’y aller. Les gens étaient emmitouflés la plupart avaient une petite valise, nous ne pouvions être chargés de bagages qui seraient acheminés autrement.
L’homme portait un béret, nous le suivions à la queue leu-leu sur un sentier, la nuit était assez claire, nous traversions des champs, il ouvrait des barrières et les refermait derrière nous.
Le ciel était clair, brusquement notre guide s'arrêta : “Vous voyez le chemin au bout du champ, ils passent par là pour faire leur ronde.” Il ne précisa pas si c’était les Allemands ou les gendarmes.
Il se tut quelques instants.
- “C’est bon, on peut y aller.”
Nous reprîmes notre route, ma mère marchait juste derrière lui, tenant par la main ses deux enfants.
Tout à coup, il s'arrête à nouveau. “Qu’est-ce que c’est que ce bruit?” dit-il en colère, en se retournant.
C'était ma boite de pastilles Valda contenant mes économies, quelques pièces de monnaie qui tintaient dans la nuit. Ma mère toujours tremblante me prit la boite, le passeur la mit au fond de sa poche. “Je te la rendrai tout à l’heure après notre promenade”, me dit-il en bougonnant.
Nous continuâmes en silence et nous retrouvâmes sans encombre dans une autre ferme où avec mon frère nous dormirions jusqu'au petit matin. Les adultes devaient parcourir encore une dizaine de kilomètres avant d'être définitivement en zone libre.
Avec Henri qui avait cinq ans, nous passerions la ligne de démarcation dans la charrette d'un paysan tirée par un cheval, cachés au milieu d'énormes bidons de lait. Je revois encore cette petite route de campagne, de loin j’apercevais une petite guérite sur le bord du chemin et la barrière déjà levée. Le fermier ne ralentit pas son allure, il fit juste un signe au gendarme qui ne bougea pas.
Nous étions passés et retrouverions notre mère un peu plus tard.

Nous nous rendîmes à Pau, puis regagnâmes le village de Nay situé à une quinzaine de kilomètres plus au Sud, nous y résiderions jusqu'en juin 1944. Mon père nous rejoignit quelques jours plus tard et vécûmes dans ce village en compagnie de plusieurs familles originaires d’Izmir, d’Aïdin et d’Istambul, les Algazi, les Lévy, Maurice et Albert. Maurice Lévy, se ferait appeler Maurice Denailles après la guerre, en souvenir de son séjour à Nay.
Mes parents avaient loué un petit appartement au dessus de la boulangerie du village.
Le Service de la main d’œuvre Étrangère obligeait tous les réfugiés étrangers juifs à travailler dans la région, c’était l’occasion d‘un contrôle permanent de ces réfugiés. Pour chaque déplacement hors de la commune de résidence un Congé était établi par la gendarmerie.
Mon père avait trouvé un travail chez un paysan (Monsieur Matocq Grabot Jean) pour lui qui avait toute sa vie été dans le commerce, le labeur aux champs n’était pas sa tasse de thé, ramasser les patates ne l’emballait pas du tout, pas plus que la récolte du maïs.
Le salaire était maigre, pourtant il était bien content d’avoir trouvé cette occupation, il nous disait, parlant de son patron : “Il en profite, il m’exploite au maximum”. Il n’avait pas le choix.

Dès notre arrivée, mon frère fut inscrit à l’école maternelle dirigée par madame Marie Bellocq, la directrice, et j’allais à l’école communale des garçons dont l’instituteur était Pierre Bellocq, son mari.
C’est toujours avec émotion que j’évoquerai l’attitude de Marie et Pierre Bellocq.
Pour ces personnes respecter et accueillir ces familles en fuite et en détresse était un devoir naturel d’humanité et leur attitude d’aide et de compréhension ne faisait l’objet d’une quelconque hésitation.
C’est avec une grande simplicité que Madame Marie Bellocq et son mari Pierre aidèrent notre famille sans penser aux risques courus.
- "Je ne pouvais supporter que des enfants de quelque couleur, race ou religion puissent souffrir", me disait-elle après guerre.

Tous les Juifs de la région risquaient d’être à tout moment arrêtés et envoyés au camp de Gurs, antichambre de Drancy, puis des camps de la mort.
Mon père Vitalis Farhi fut arrêté une première fois en novembre 1941 pour être conduit au camp de Gurs dans lequel il fut incarcéré pendant deux mois, libéré le 15 janvier 1942.
La Turquie n’étant pas en guerre contre l’Allemagne, ses ressortissants étaient théoriquement protégés et ne pouvaient faire l’objet d’une arrestation. Mon père, né à Izmir, avait immigré vers la France en 1925, n’ayant pas effectué son service militaire en Turquie, il n’était plus reconnu par son pays et avait perdu toute nationalité. Il possédait un passeport Nancen, passeport réservé aux apatrides qui avaient perdu leur nationalité.
Par chance, il avait conservé un acte de naissance turc, c’est grâce à ce papier qu’il fut libéré, après deux mois de démarches incessantes auprès de l’administration préfectorale. Monsieur Pierre Bellocq ne ménagea pas sa peine pour intervenir auprès de l’administration préfectorale et permettre sa libération.
Mon père sera arrêté une nouvelle fois pour être conduit au Camp de Gurs le 27 février 1943 par la Gendarmerie de Nay, il y fera un séjour de quinze jours ou peut-être un mois en compagnie de son ami Albert Lévy, ils furent libérés, une fois de plus grâce à leur soi-disant nationalité turque! Encore une fois les démarches et les relations de Monsieur Pierre Bellocq servirent.

Un Bulletin de recherche par la Préfecture des Basses Pyrénées, Gendarmerie de Pau, est émis en date du 18 octobre 1943 mentionnant que mon père avait quitté clandestinement son employeur.
A compter de ce jour mon père ne dormirait plus dans son lit avec sa femme, il se tiendrait chaque nuit près de la fenêtre sur la rue afin d’entendre les gendarmes qui pourraient venir le chercher au lever du jour, prêt à s’engouffrer dans une cache préparée derrière un placard de l’appartement.
Dès qu’il revint du camp, conscients que ce subterfuge ne marcherait pas à tous les coups, nos parents voulurent mettre à l’abri leurs enfants.

C’est tout naturellement que Pierre et Marie Bellocq leur proposèrent d’abriter leurs enfants chez Monsieur Albert Labédays et Madame Sidonie Marie, parents de Madame Marie Bellocq.
En cas d’arrestation les enfants seraient épargnés.
Henri et moi-même serions accueillis par cette famille pendant toute l’année 1943 jusqu’au mois de juin 1944, nous dormions et mangions chez eux, chaque jour nous pouvions voir nos parents qui habitaient à quelques centaines de mètres de leur maison.
Le risque d’abriter des enfants juifs était réel, la zone libre n’existait plus, les Allemands étaient là, les arrestations dans la région étaient nombreuses.

Il faut savoir que Pierre Bellocq fut résistant dès 1942, il avait en charge le noyautage des administrations publiques dans la structure locale de “Combat” sur le village de Nay (Livre “Aux armes!” d’André Narritsens, Éditions de l’Institut CGT d’histoire sociale).
Madame Bellocq avec laquelle nous évoquions cette période nous confia qu’elle ne connut qu’après la guerre le rôle important joué par son mari dans la lutte résistante.

Si je dois rendre hommage à cette famille, je ne peux oublier l’attitude des gendarmes de Nay qui devaient arrêter 6 juifs un matin de printemps 1944.
La veille de l’arrestation, ils se rendirent au café du village pour boire un verre vers 19 heures, après les conversations d’usage avec le patron, ils laissèrent négligemment sur le comptoir la liste des personnes qui devaient être arrêtées le lendemain matin, six noms de juifs réfugiés.
Cette information fut vite transmise dans le village. Mon père et ses amis disparurent cette nuit-là et se dispersèrent dans la région. J'ai probablement eu le tort de ne pas demander plus de détails à mon père avant sa mort, sur la vie qu'il a pu mener durant cette période jusqu'à la libération.
Une fois de plus Pierre Bellocq portera assistance à mon père et ses amis recherchés pour trouver des abris chez des amis sûrs.
Mon père se cachera dans la campagne, dans un village situé à quelques trente kilomètres de Nay jusqu’à la libération au mois d’août 1944.

Je venais d’avoir dix ans le trois juin 1944.
Mon père en fuite, la situation semblait de plus en plus incertaine et risquée en restant à Nay, c’est pourquoi ma mère qui avait la nationalité turque, passeport en règle, et qui était reconnue comme telle par la Turquie, décida de fuir vers ce pays dans lequel vivait encore une grande partie de sa famille.
Pour rejoindre Smyrne, Izmir aujourd'hui, il fallait en ce mois de juin 1944, prendre le train jusqu'à Paris, puis traverser l’Europe par l’Orient-Express jusqu’à Istanbul, quelle aventure...
Nous passerons deux nuits et deux jours dans ce train, serons mitraillés sept fois, avec une scène qui se répétera comme un film, des blessés parmi les passagers, quelques morts aussi (je me demande aujourd’hui, comment ma mémoire d’enfant a pu oublier ou effacer ces drames), attentes, chaleur, fatigue. Arriverons-nous un jour en Turquie ?
Blois, terminus, tout le monde descend, adieu Paris, adieu Izmir et la Turquie, le débarquement a eu lieu en Normandie, dans la gare c’est un pagaille indescriptible.
Finalement des hébergements seront organisés, nous serons orientés vers un centre de colonie de vacances tenu par des ecclésiastiques à Candé dans un petit château. Les parents seront logés dans une aile du château, les enfants seront mélangés dans les dortoirs aux autres enfants et participeront à la vie des vacanciers.
Et puis, un soir, les prêtres responsables entonnèrent avec force “La Marseillaise”, les Allemands étaient partis, c’était la libération et la joie, on nous distribua du pain blanc.
Nous regagnâmes Paris, mon père nous rejoignit quelques jours plus tard, la vie recommençait.

Il est temps de reconnaître et d’honorer les hommes et les femmes qui au risque de leur vie ont lutté, résisté dans l’anonymat sans exiger quelque récompense ou contrepartie que ce soit, se contentant de leur conviction du devoir d’humanité accompli.
Pour ces personnes apporter une assistance à des enfants et à des familles en fuite devant l’Allemand allait de soi.
Si Pierre et Marie Bellocq, Albert et Sidonie Marie Labédays représentent l’exemple admirable de cet engagement, il me semble qu’il est aussi nécessaire d’associer le village de Nay au sein duquel beaucoup d’inconnus oubliés, aujourd'hui disparus, ont spontanément secouru les nombreuses familles juives en errance pendant ces années de guerre.
Par la description de ces souvenirs enfouis dans notre mémoire nous manifestons notre désir de transmettre à nos jeunes générations l’exemple d’un esprit de justice et de tolérance.
La xénophobie, l’intolérance, le racisme ne peuvent servir de base à quelque société que ce soit, tout autour de nous dans le monde ces principes sont utilisés par des pouvoirs dictatoriaux ou soi-disant démocratiques, par des groupes sectaires ou intégristes pour justifier arrestations, massacres et génocides."

21/01/2010
Auteur : Roger Farhi Lien : Blog Yad Vashem

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

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