Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Jean Surchamp
(06/06/1939 - 08/08/1940) Préfet de l'Isère
Raoul Didkowski
(08/08/1940 - 05/08/1943) Secrétaire général : Marcel DelpeyrouDirecteur de cabinet : Louis Amade Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Paul Balley
(05/08/1943 - 06/11/1943)
Louis Jacques-Henry
(06/11/1943 - 24/01/1944)
Roger Homo
(24/01/1944 - 23/06/1944) Préfet de l'Isère
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945). André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Philippe Frantz
(23/06/1944 - 01/08/1944) Préfet de l’Isère, favorable aux idées nationale-socialistes, il est abattu par la Résistance le 1er août 1944 (1911-1944)
Albert Reynier
(22/08/1944 - 02/02/1949) Préfet de l'Isère
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
|
Lycée polonais
Dates : 1940 - 1946 |
Hôtel du Parc
durant la Seconde Guerre mondiale (WWII) |
Texte pour ecartement lateralCommune : 38250 Villard-de-Lans (Valchevrière) Sous-préfecture : Grenoble |
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
L'infrastructure
Durant la Seconde Guerre mondiale, Villard-de-Lans accueille le seul lycée polonais de l'Europe occupée, installé dans les bâtiments de l'hôtel du Parc et du château.
En 1940, la Croix-Rouge Polonaise (CRP) installée en zone libre se voit chargée par le gouvernement polonais en exil d'aider les Polonais à rester en France. Elle se trouve donc confrontée au problème de la scolarisation des jeunes Polonais et participe aux discussions qui décident de la création du Lycée à Villard.
La CRP embauche alors le personnel. Elle prend en charge la location des bâtiments et les met à disposition du Service de Contrôle Social des Étrangers (SCSE). En plein centre du village, à deux pas de la mairie, l'Hôtel du Parc et du Château devient officiellement le centre n° 56 bis du SCSE. Il est assimilé à un centre d'hébergement pour réfugiés polonais et, bientôt, à un établissement d'enseignements secondaire.
L'Hôtel est composée de deux bâtisses dont la plus ancienne – le Château – a été construite autour de 1760. Antoine Esbrard de la Vallonne, un noble ayant convolé en juste noce avec Françoise Lambert, fille d'un notaire de Villard, en est le propriétaire. À la belle saison, ils reçoivent leurs amis dans cette belle et massive maison de maître agrémentée d'un parc de deux hectares. Au XIXe siècle, leur demeure devient la propriété du notaire Jullien, qui sera aussi maire de Villard. Puis celle de la famille Bertrand, qui lui donnera le nom de Château. Au XXe siècle, la famille Beaudoing l'acquiert, fait construire la nouvelle aile, transforme le tout en hôtel. En 1940, c'est la famille Guichard qui est propriétaire de ce qui est devenu l'Hôtel du Parc et du Château.
Très rapidement, les locaux se révèlent insuffisants. Villard-de-Lans est déjà, à l'époque, une station climatique et de sports d'hiver. Les nombreux hôtels et pensions sont, depuis le début de la guerre, bien vides. Ils sont autant de bâtiments disponibles pour d'autres activités. C'est ainsi que plusieurs d'entre eux deviennent des dortoirs et salles de classes. Les hôtels d'abord : de la Poste, des Loisirs (actuellement Hôtel du Centre), Fleur des Alpes, Beau Site. Les maisons d'enfants ensuite : Le Rocher ou Stella Matutina qui accueille les enfants les plus jeunes. À partir de 1942, des classes composées uniquement de jeunes filles sont créées à Lans-en-Vercors dans les hôtels Vodiska, du Col de l'Arc, des Tilleuls et de la Roseraie. Une partie de l'internat des jeunes filles s'y déplace.
Côté études, le Lycée est sous la tutelle du secrétariat d'État à l'Éducation nationale. Pratiquement, c'est l'académie de Grenoble qui en a la charge. Bernard Hamel, lecteur de français à Cracovie jusqu'en 1939, est chargé par le recteur de l'université de superviser l'enseignement donné au Lycée.
L'administration du Lycée dépend juridiquement à la fois des autorités françaises et polonaises. Elle assure la gestion des locaux, du budget, du personnel, des conditions d'hébergement, de la nourriture, des cours et des internats.
En septembre 1941, le gouvernement français redoute que la Croix-rouge polonaise en France ne tombe sous la coupe de celle de Varsovie, contrôlée en fait par les Allemands. Il crée donc de toute pièce le Groupement d'Assistance aux Polonais en France (GAPF), dont le président est Zygmunt Lubicz-Zaleski. La tutelle du Lycée est transférée de la CRP vers le GAPF.
Le gouvernement polonais est maintenant en exil à Londres. Il considère le Lycée de Villard-de-Lans comme un établissement scolaire d'État. CRP ou GAPF, il finance le Lycée avec des fonds le plus souvent acheminés via la Suisse. Les Polonais du GAPF tiennent à cette forme d'indépendance financière. Pour certains centres comme Villard, et « dans le but d'éviter une ingérence extérieure dans le domaine de l'éducation de la jeunesse », ils refusent toute allocation de la part des autorités françaises. Ce choix s'avère irréaliste après l'occupation de la zone libre par les armées allemandes et italiennes en novembre 1942. Les contacts avec Londres et la Suisse sont devenus difficiles. Le GAPF se rend aussi compte que dépendre des autorités françaises peut lui servir de parapluie contre les actions éventuelles de l'occupant. Vichy prend donc le Lycée sous sa tutelle et dès lors il dépend du SCSE.
25/12/2012
Lien : Lycée polonais Cyprian Norwid
Le corps professoral
Du fait des événements, le corps professoral est d'une qualité exceptionnelle. Il comprend plusieurs professeurs ou chargés de cours des universités polonaises. Ces personnalités s'efforcent, dans leur spécialité, d'obtenir les meilleurs résultats.
Les professeurs sont dirigés par le professeur Zygmunt Lubicz-Zaleski, de l'université de Varsovie. Chargé de cours à l'Institut d'Études Slaves et à la Sorbonne, poète et écrivain, auteur d'une œuvre littéraire importante, il est installé de longue date en France. Il est le premier directeur du lycée et y enseigne la littérature polonaise.
Wenceslas Godlewski est le secrétaire général du Lycée, bras droit de Lubicz-Zaleski qu'il remplace quand celui-ci est déporté. Lecteur de polonais à l’université de Lille, professeur d’histoire du Moyen Âge et d’esthétique, il enseigne au Lycée l’histoire et la littérature polonaises.
Le professeur Berger est un mathématicien hors pair. Il sera le troisième directeur du Lycée, après la déportation de Godlewski. Il sera aussi le fondateur de la fameuse chorale du Lycée.
Quelques-uns des profs les plus marquants du Lycée…
Wlodzimierz Tarlo-Mazinski, de l’université de Wilno, enseigne l’astronomie et la philosophie.
Kazimierz Gerhardt, de l'École Polytechnique de Lwow, est un homme d'une profonde culture. Il est professeur de physique et de chimie.
Marian Kozlowski, spécialiste de l'industrie pétrolière, est professeur de chimie et, un moment, d’anglais.
Jadwiga Aleksandrowicz, inspecteur de l'Éducation nationale, est professeur d'instruction civique et d'histoire de la Pologne contemporaine.
Jan Harwas, chef du Service culturel du consulat général de Pologne à Lille, érudit, amoureux de la culture gréco-romaine et des langues anciennes, est professeur de grec et de latin – qu’il parle aussi bien que sa langue maternelle. Il connaît également l’anglais, l’allemand, et bien sûr le français…
Witold Budrewicz, ingénieur de son métier mais aussi champion de boxe, est responsable de l’éducation physique et des sports. Il est également maître d’internat.
Jadwiga Stefanowicz, lecteur de polonais dans une université française, est professeur de littérature et directrice de l'internat féminin.
Zofia Lukasiewicz est professeur de biologie et dirige également l’internat féminin. Elle est amicalement surnommée "amibe" par ses élèves, mais est considérée par tous comme le véritable "cœur de Villard". De ces années, elle nous lègue une nombreuse correspondance avec ses élèves.
Le père Bronislaw Bozowski, aumônier, est chargé des cours d'éthique.
Bernard Hammel, ancien lecteur de Français à l’université de Cracovie et représentant permanent du recteur de l’académie de Grenoble, s’occupe des finesses grammaticales de la langue de Racine.
Marcel Malbos explique avec amour, compétence et profondeur les plus beaux textes de poésie et de prose françaises, de la Renaissance jusqu’aux temps modernes.
Philippe Blanc complète l’équipe des enseignants de français. Il s’occupe des débutants. Il est remplacé en 1944 par Denise Malbos, jeune épouse de Marcel.
Une des caractéristiques importantes du corps professoral est sa jeunesse. Lubicz-Zaleski est considéré par les élèves comme un vieillard : il n'a pourtant que cinquante huit ans à l'ouverture du Lycée. Godlewski prend la direction de l'école à trente sept ans. Berger le remplace à quarante ans. Des presque soixante autres enseignants qui vont se relayer, seuls trois auront plus de cinquante ans. La plupart seront trentenaires. Une poignée seront plus jeunes encore, et enseigneront à des élèves parfois plus âgés qu'eux !
Les équipes enseignantes seront modifiées ou complétées au fur et à mesure des arrestations ou des départs, mais seront toujours de qualité.
25/12/2012
Lien : Lycée polonais Cyprian Norwid
Les élèves
Aux premiers jours du Lycée, pour être exact le 6 décembre 1940, on recense cent vingt cinq élèves. Ils sont deux cent trente en 1946. C’est en moyenne près de deux cents élèves qui sont, chaque année, accueillis au Lycée. Parmi eux des enfants de dix ans et des adultes de trente, fils d'ouvriers comme d'aristocrates.
Dans les premières années de son existence, le Lycée accueille des élèves arrivant d'horizons divers et dont l'origine sociale, la formation et l'âge sont différents :
D’autres sont les enfants des réfugiés de guerre - militaires, fonctionnaires, petits propriétaires terriens ou citadins – qui ont rejoint la France en 1939 et1940.
D'autres encore sont les enfants des émigrants d'avant-guerre, habitant dans la région, où ils sont nombreux, mais venant aussi des bassins miniers de Lorraine, du Pas-de-Calais ou de Saône–et-Loire. Ils s’expriment parfois difficilement en polonais. Au fil des ans, ils deviendront de plus en plus nombreux pour être finalement majoritaires.
Enfin, un nombre restreint d’élèves se retrouvent à Villard par hasard, tels ceux provenant de familles aisées en vacances sur la Riviera italienne ou sur la côte d’Azur lors de la déclaration de guerre.
Beaucoup, parmi les élèves, ne sont là que pour obtenir le Bac puis, avec ce diplôme, passer en Grande-Bretagne et rejoindre l'armée et les écoles d'officiers.
Naît alors un esprit spécifique qui n’est ni celui d’une caserne, ni celui d’un camp scout, et encore moins celui d’un patronage ou d’un lycée classique. Mais l'esprit d’une communauté solidaire qui, dans une période difficile, se serre les coudes, qui prend en charge les plus jeunes et trouve des dérivatifs aux soucis du moment dans les études, la musique et le sport.
Cet esprit évoluera au fil du temps, et en particulier après l’été 1944, le débarquement en Normandie et les combats du Vercors. Le Lycée deviendra alors un lycée – presque – comme les autres lycées en pays étrangers, dans une situation a peu près normale, avec des élèves plus "classiques".
Ce n’est pas le moindre mérite des trois directeurs successifs, Lubicz-Zaleski, Godlewski et Berger, que d’avoir su choisir leurs collaborateurs, d’avoir imprimé à leurs équipes la direction qu’elle a prise, et d’avoir adapté la vie et la formation d'un Lycée à des élèves si différents, tout en conservant cet esprit particulier qui s’est maintenu, malgré tout, jusqu’aux derniers jours.
25/12/2012
Lien : Lycée polonais Cyprian Norwid
Départs, arrestations, combats
Dans un monde en guerre, il n'est pas question pour ces jeunes gens de rester passifs. Tout, dans leur environnement, contribue d'ailleurs à les maintenir mobilisés.
Dès juin 1941, et chaque année dès lors, de nombreux élèves profitent d'occasions diverses pour partir à travers l'Espagne vers la Grande-Bretagne, considérée comme le pays où la guerre contre les Nazis continue. Le plus jeune d'entre eux est rattrapé sur les tampons d'un train en route vers le sud. Il est ramené au Lycée. Il a… 12 ans !
Certains connaissent, avant de pouvoir poursuivre leur chemin, la prison et le camp d'internement de Miranda del Ebro. Des dizaines sont interceptés, internés, déportés à Buchenwald, Mauthausen, Ravensbrück…
D'autres gagnent Gibraltar, enfin, et rejoignent l'Armée polonaise (terre, air, marine) en Grande-Bretagne. Ils participent en 1944 à la libération de la France dans les rangs de la 1ère Division Blindée polonaise. Ils combattent en Normandie, à Falaise, Chambois, Abbeville, puis en Belgique et en Hollande. Ils combattent en Italie au sein du 2e Corps polonais de l’armée du général Anders.
D'autres s'inscrivent dans diverses facultés. Nombreux, ils participent à la Résistance et intègrent en particulier des réseaux comme le POWN. Cette "Organisation polonaise de lutte pour l'indépendance" est dirigée de Londres par le gouvernement polonais en exil. MM Lubicz-Zaleski et Godlewski eux-mêmes entretiennent des liaisons avec les forces libres de la résistance franco-polonaise.
L'entrée de l'armée allemande en zone libre, fin 1942, marque un tournant. Le Lycée bénéficiait jusqu'alors de la bienveillance et de l'aide active des officiels français, dont certains hauts fonctionnaires. Il devient suspect aux yeux de l'occupant.
La préfecture impose qu'aucun élève de plus de 17 ans ne soit admis. Le Lycée ne peut plus alors accueillir ces anciens militaires susceptibles de rejoindre la Résistance en France ou à l'étranger.
En mars 1943, l'établissement est frappé une première fois par l'arrestation de son directeur, le professeur Lubicz-Zaleski. Envoyé à Milan par la police italienne, torturé, il est livré à la Gestapo et déporté à Buchenwald. Il est remplacé par le professeur Godlewski .
Un an plus tard, Godlewski est arrêté à son tour par la Gestapo alors qu'il participe à une réunion du GAPF pour organiser les départs vers l'Espagne. Il est déporté à Mauthausen dont il reviendra physiquement brisé.
Marcel Malbos est également arrêté, mais relâché le même jour grâce à un heureux concours de circonstances.
Vient l'été 1944. Le Vercors s'est transformé en citadelle que défendent quelques cinq mille maquisards. Depuis le début de l'année, les Allemands tentent en vain de briser la résistance de ce bastion. Le 13 juin, ils attaquent St-Nizier, sans succès. Le 15, ils reviennent à la charge, avec succès cette fois. Ils brûlent le village mais ne s'engagent pas plus loin.
Juillet… Bon nombre des élèves ne sont pas rentrés chez eux pour les vacances… La mobilisation générale est décrétée... Une trentaine d'élèves et professeurs s'engagent dans les FFI. Aucun d'eux n'a d'expérience ou de formation militaire.
Jerzy Delingier, l'un de ces élèves, écrit à sa mère : « J'ai passé mon bachot avec succès. Il représente pour moi une sorte de laissez-passer pour la vie. Les classes ont cessé, mais les travaux des champs commencent, et avec eux de grands changements dans ma vie. »
Ce "changement" c'est, pour les plus âgés, le départ vers les unités de combat et, pour les plus jeunes, l'aménagement d'un aérodrome à Vassieux-en-Vercors.
Le 20 juillet, les Allemands donnent l'assaut.
Le 21 juillet, l'enfer éclate à Vassieux, quand vingt planeurs allemands chargés de parachutistes atterrissent, alors qu'on croit que ce sont les renforts Alliés qui arrivent. Massacre… Ce jour-là et les suivants, une dizaine de Polonais périssent, dont Jerzy Delingier. Les survivants se cachent dans les forêts avant de regagner d'autres groupes de partisans.
Les professeurs Harwas et Gerahrd ont pris part aux combats. Ils sont arrêtés, emmenés à Lyon, fusillés la veille de la libération de la ville.
« Le sang ne sèchera jamais sur cette terre », comme le proclame l'un des monuments qui commémore les jours de gloire et de drame du Vercors.
Ailleurs, les combats continuent.
Professeurs, élèves ou membres du personnel, ils seront finalement vingt-quatre à payer de leur vie leur engagement. Et ils seront une trentaine à être déportés, dont deux ne reviendront jamais.
À Villard, la 7e station du Chemin de Croix de Valchevrière diffère des autres. Construite juste après la guerre, elle a été modelée dans le style des chapelles de Zakopane. C'est "la station des Polonais". On y lit : « Pour la liberté, la justice et la dignité humaine, pour la Pologne et pour la France, sont tombés au champ d'honneur, ont souffert dans les prisons et dans les camps de concentration, des professeurs, des élèves, des employés du Lycée Polonais Cyprian Norwid. »
Au cimetière de Villard, un caveau unique abrite les dépouilles de six Polonais tombés au champ d'honneur, et celle de Wenceslas Godlewski, décédé en 1996.
Les cercueils d'autres élèves et professeurs ont été transférés au cimetière national de La Doua, dans la banlieue lyonnaise.
25/12/2012
Lien : Lycée polonais Cyprian Norwid
Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Pas de travaux actuellement sur ce sujet… Vous pouvez mettre le votre en ligne sur le site ajpn.org.
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
* Juste parmi les Nations
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024