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Préfecture :
Grenoble
Préfets :
Jean Surchamp
(06/06/1939 - 08/08/1940) Préfet de l'Isère
Raoul Didkowski
(08/08/1940 - 05/08/1943) Secrétaire général : Marcel Delpeyrou
Directeur de cabinet : Louis Amade
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Paul Balley
(05/08/1943 - 06/11/1943)
Louis Jacques-Henry
(06/11/1943 - 24/01/1944)
Roger Homo
(24/01/1944 - 23/06/1944) Préfet de l'Isère
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Philippe Frantz
(23/06/1944 - 01/08/1944) Préfet de l’Isère, favorable aux idées nationale-socialistes, il est abattu par la Résistance le 1er août 1944 (1911-1944)
Albert Reynier
(22/08/1944 - 02/02/1949) Préfet de l'Isère
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
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Département de l'Isère en 1939-1945
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La sous-préfecture de Vienne
source photo : www.fdpi.eu
crédit photo : Drômois |
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Préfecture de l'Isère - Place Verdun à Grenoble
source photo : Wikimedia Commons
crédit photo : © Matthieu Riegler, CC-BY |
Histoire
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil : Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice et se trouve coupée en deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
En Isère, département refuge, l'aide aux personnes pourchassées fut particulièrement importante, en raison du vaste territoire qui permettait des milliers de voies de fuite et d'une présence forte de la Résistance.
Le 18 juin 1940, Raoul Didkowski est nommé directeur général de la Sûreté. Il sera nommé préfet de l'Isère en août 1940 et restera en poste jusqu'à la date de sa révocation par Vichy en août 1943, suivie de son arrestation par les autorités allemandes et de sa déportation en Allemagne en 1944. Il semblerait que le préfet avait une attitude bienveillante. Après la guerre, le pasteur Charles Westphal* témoigna en sa faveur, en affirmant que le préfet l’aida toujours par différentes démarches à cacher des étrangers ou des Juifs, à libérer des détenus des camps d’internement, à aider les jeunes à échapper au STO.
26/10/2009
[Compléter l'article]
Les rafles
La rafle du 26 août 1942
Une circulaire émanant du Secrétariat général à la police prévient les préfets de zone libre que les Juifs étrangers entrés en France après 1936 "seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre".
Le 26 août 1942, en Isère comme ailleurs en zone libre, toutes les forces de police et de gendarmerie sont mobilisées afin de procéder aux arrestations. Au matin, des dizaines de Juifs sont arrêtés à Grenoble, à Pont-en-Royans, Valbonnais, Voiron ou encore Pont-de-Chéruy, Décines-Charpieu et Vienne.
595 Juifs arrêtés dans la région, dont 98 arrêtés en Isère, sont envoyés au camp de Drancy avant d'être déportés à Auschwitz. Seules 6 rentreront de déportation.
Les rafles et les arrestations de septembre et octobre 1942
Durant les mois de septembre et d'octobre 1942 les opérations visant à arrêter les Juifs se poursuivent : le 7 octobre, trois personnes vivant à Grenoble sont arrêtées et transférées au camp de Rivesaltes.
En novembre, plusieurs autres personnes sont internées aux camps de Gurs et de Rivesaltes.
10 Juifs domiciliés dans le département sont arrêtés, ou refoulés par les autorités suisses, alors qu'ils tentaient de passer la frontière.
L'occupation de la zone libre en novembre 1942
L'Isère se trouve occupé dans sa plus grande partie par les troupes italiennes, l'armée allemande s'établit quant à elle au nord de Vienne.
La rafle de février 1943
Vichy demande au préfet de l'Isère un contingent de 25 Juifs en février 1943. L'état-major italien, qui n'applique pas les directives antisémites, contraint les autorités à libérer les personnes arrêtées à Grenoble.
La rafle de février 1943 sera la dernière rafle organisée par le gouvernement de Vichy en Isère.
Le bilan des rafles opérées par l'administration française en Isère entre août 1942 et février 1943 s'élève à la déportation de plus de 123 personnes.
L'arrivée en septembre 1943 des Allemands va ouvrir une autre période de persécutions, d'autant que pour sa part l'administration française continuera à appliquer la législation antisémite jusqu'à la Libération.
23/11/2011
[Compléter l'article]
Les Justes et le sauvetage des Juifs de France
Lorsqu’en 1944 la libération du territoire met un terme à la persécution des Juifs de France, près des trois-quarts d’entre eux ont échappé à l’implacable chasse à l’homme menée par les nazis. Hormis le cas exemplaire du Danemark, où la quasi-totalité des Juifs a été sauvée grâce à un « complot » de la population, la France est le pays où la proportion de Juifs ayant échappé à l’extermination est la plus élevée. Si le rôle du gouvernement de Vichy et de l’administration française est écrasant dans les déportations (au moins 80% des 75 000 Juifs déportés ont été arrêtés par la police et la gendarmerie française puis livrés aux Allemands), à l’opposé l’attitude d’une grande partie de la population française a permis de mettre en échec la “solution finale” en France et le sauvetage des Juifs.
Pour le seul département de l’Isère, on estime à plus de 30 000 le nombre de Juifs, qu’ils aient résidé tout au long de la période ou simplement séjourné quelques temps, à y avoir trouvé refuge entre 1940 et 1944, soit près de 10% de la population juive vivant alors en France. A la Libération, si plus d’un millier de Juifs ont été déportés de l’Isère et plus d’une centaine abattus sur place, quelque 14 000 autres vivent dans le département.
Parmi eux figurent notamment la jeune Monique Serf, réfugiée de 1943 à 1945 avec sa famille à Saint-Marcellin et qui deviendra ensuite la chanteuse Barbara, ou encore Georges Perec, arrivé à Villard-de-Lans en 1941 à l’âge de 5 ans et qui y restera jusqu’en 1945.
C’est à partir de l’été 1942, marqué par les grandes rafles (telles celles du Vel’ d’Hiv les 16 et 17 juillet à Paris et du 26 août en zone libre), que commence véritablement le sauvetage de la population juive.
A côté des mouvements de résistance juive, dont l’objectif prioritaire est le sauvetage, se mettent en place des réseaux d’aide, issus notamment des milieux chrétiens, à l’image de Témoignage
chrétien, animé par le révérend père Chaillet et dont des militants isérois se montrent particulièrement actifs, comme la famille Boursier à Saint-Laurent-du-Pont qui accueillent rapidement dans sa ferme des réfugiés juifs. Les couvents, tel celui de la Providence à Corenc, ou encore le foyer d’accueil Brise des neiges à La Tronche géré par l’Eglise méthodiste, deviennent d’importants lieux de refuge et accueillent des centaines de personnes.
D’autres figures issues des milieux cléricaux tiennent un rôle important dans cette action, comme Henri Grouès, qui dans la clandestinité devient l’abbé Pierre, ou encore le pasteur Charles Westphal*. Mais ce sont aussi et surtout des familles ou des personnes anonymes, agissant souvent de leur propre chef et sans liaison avec la Résistance ou les réseaux d’aide, qui
durant plus de deux années vont accueillir et protéger hommes, femmes et enfants juifs traqués.
C’est pour honorer ceux et celles qui ont œuvré à sauver des vies, souvent au péril de la leur, que, depuis 1962, l’institut israélien Yad Vashem décerne le titre de “Juste parmi les nations”.
Il serait difficile de dresser un “portrait-type” de ces Justes, tant ces figures sont différentes : on trouve des membres de la Résistance, telle Louise Collomb*, membre de Combat ; des religieux, comme le pasteur Westphal* ou encore Éva Péan-Pages, directrice du foyer Brise des neiges ; des familles entières, tels les Guidi*, qui géraient le préventorium de Prélenfrey-du-Gua, transformé en asile pour des dizaines de Juifs ; de belles figures individuelles comme Anne-Marie Mingat*, secrétaire de mairie à Domène, qui émit des dizaines de faux papiers et hébergea avec sa mère, Marthe Lerme*, plusieurs personnes, ou encore Gaston Luyat*, instituteur et secrétaire de mairie au Sappey, qui lui aussi fabriqua nombre de faux papiers et n’hésita pas, lors de la rafle menée au Sappey par Aloïs Brunner le 9 mars 1944, à aller extraire au nez et à la barbe des SS deux personnes déjà arrêtées en prétendant qu’elles n’étaient pas juives.
Si l’action de certaines personnes est particulièrement distinguée aujourd’hui, ce sont cependant des dizaines de milliers, qu’il serait sans doute vain de prétendre identifier, qui ont agit quotidiennement, de la façon la plus anodine à l’engagement le plus périlleux, et permis de sauver tant de vies, en Isère comme dans le reste de la France, malgré les Allemands et Vichy.
Tal BRUTTMANN
Historien auprès de la Commission d’enquête de la Ville de Grenoble sur la spoliation des biens juifs
26/05/2011
Auteur : Tal BRUTTMANN
[Compléter l'article]
Toutes les communes de l'Isère
Les camps et les lieux d'internement de l'Isère
227e-228e-403e GTE de Clavaux 38220 Livet-et-Gavet
228e-228e-351e-403 GTE d'Uriage 38410 Saint-Martin-d'Uriage
Camp d'Arandon 38510 Arandon
Camp de Chambaran 38940 Roybon
Caserne Bizanet 38000 Grenoble
Centre Bourgoin 38300 Bourgoin
Centre Saint-Savin 38300 Saint-Savin
Centre Vif 38450 Vif
Fort-Barraux 38530 Barraux
Palais de la Houille Blanche 38000 Grenoble
Les lieux de sauvetage de l'Isère
Bon accueil
38250 Villard-de-Lans
Brise des Neiges
38700 La Tronche
Camp de vacances pour enfants
38700 Le Sappey-en-Chartreuse
Centre médico-social de Grenoble
38000 Grenoble
Château de Sassenage
38360 Sassenage
Château de Virieu
38730 Virieu
Château du Manoir
38960 Saint-Étienne-de-Crossey
Chirens
38850 Chirens
Clairefontaine
38880 Autrans
Clinique Saint-Paul
38000 Grenoble
Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Sion Grenoble
38000 Grenoble
Couvent de la Providence
38700 Corenc
École de plein air des Alpes
38610 Gières
École nationale des cadres de la jeunesse
38410 Saint-Martin-d'Uriage
Église de Saint-Pierre-du-Rondeau
38000 Grenoble
Foyer de l'étudiante
38000 Grenoble
Institution Robin
38000 Grenoble
La Grande Chartreuse
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
La Manche
38430 Saint-Jean-de-Moirans
La Martellière
38500 Voiron
Les Michallons
38250 Saint-Nizier-du-Moucherotte
Lycée Cyprian Norwid
38250 Villard-de-Lans
Maison d'Union chrétienne de jeunes filles
38700 La Tronche
Monastère des Rédemptoristines
38000 Grenoble
Notre Dame des Neiges
38880 Autrans
Orphelinat de Saint-Égrève
38120 Saint-Égrève
Pension Éclose
38300 Éclose-Badinières
Pensionnat des Ursulines
38460 Crémieu
Petit collège Saint-Dominique
38500 Coublevie
Pouponnière Saint-Vincent de Paul
38240 Meylan
Préventorium Les Tilleuls
38450 Le Gua
Saint-Étienne-de-Crossey
38960 Saint-Étienne-de-Crossey
Sanatorium de Seyssuel
38200 Seyssuel
Sanatorium Les Petites-Roches
38660 Saint-Hilaire-du-Touvet
Sanctuaire de La Salette
38970 La Salette-Fallavaux
Sans Souci
38410 Saint-Martin-d'Uriage
Secours national de l'Isère
38000 Grenoble
Séminaire de la Tronche
38700 La Tronche
Les 141 Justes parmi les Nations de l'Isère
47 Familles hébergées, cachées ou sauvées de l'Isère[Compléter]
Biol
1943 - 1944 Famille Vollweiler
-
Serge Vollweiler (18 ans en 1943) reçut l'aide du pasteur André Bettex* qui lui procura de faux papiers au nom de Pierre Benardon avant de l'envoyer chez Joseph* et Emilienne Argoud* au Biol où il resta jusqu'à la fin de l'occupation.
Cessieu
15/06/1941 - 15/06/1945 Famille Feibelmann -
Chapareillan
1942 - 1944 Famille Kalmus -
Hélène Kalmus, âgée de 19 ans était cachée au couvent par Denise Paulin*. Lorsque sa présence fut découverte, Denise Paulin* la fit sortir par la porte de derrière et la conduit chez ses parents à Chapareillan. La jeune fille demeura ainsi chez Joséphine* et Louis Paulin* durant plusieurs semaines.
1942 - 1944 Famille Wulfowicz -
Envoyés par Denise Paulin*, en religion sœur Joséphine*, qui appartenait à l'ordre de Notre-Dame-de-Sion à Grenoble, Klara et Benjamin Wulfowicz, un couple qui avait fuit la Belgique en mai 1940 avec leur petite fille, Liliane. Fin juin 1944, Mme Wulfowicz mit un petit garçon au monde chez les Paulin* : il aurait été trop risqué d’aller à l’hôpital. Ils resteront chez ses parents Joséphine* et Louis Paulin* jusqu'à la Libération.
Charavines
01/01/1942 - 01/01/1943 Famille Silberstein -
Ceci est extrait de la biographie de mon père. Les dates 42-43 sont à vérifier, préciser. Je fais encore des recherches
Le feu vert arriva enfin. Et nous a permis de « jeter l’ancre», nous partons tous pour Charavines, en Isère. Ma famille emménage d’abord au premier étage d’une villa proche du lac de Paladru. Découverte de la nature, d’un grand lac. Pour de petits citadins….
Pour moi, c’est la liberté ! D’un appartement en ville, vivre de plain-pied avec la nature... De belles allée en font le tour bordées de tulipes, rosiers, lupins, fleuris et embaumant. En face, un énorme tas de billes de troncs d’arbre où se cachent des dizaines de lapins domestiques en liberté. Sous les escaliers permettant d’accéder à l’étage supérieur des ballons, des cerceaux, un jeu de croquet, des échasses, patins à roulettes sont à l’entière disposition des jeunes séjournant là. Avec le frangin (mais où est donc passé mon frère Raymond ?) et la frangine, nous découvrons les combles, d’un seul tenant sous le toit. Immense terrain de jeux. L’odeur des pommes et des coings qui finissent de mûrir, des noix, noisettes et même pots de confiture. Quels parfums ! Inhabituel pour des enfants de la ville ! Dernier lieu où aboutissent aussi de vieilles choses vieux meubles, tissus, vêtements, accessoires divers plus ou rarement utilisées. La surface au sol n’est pas, pour autant, totalement occupé, l’espace laissé libre permet la pratique de toutes les parties d’amusement imaginable. Bousculades, tempêtes de cris et de rires n’empêchent pas les bandes d’enfants de chaparder à qui mieux mieux les fruits tentateurs. Défendus ? Ou disposé là dans l’unique but d’agrémenter les folles parties d’après-midi hivernal. N’est-ce pas là un lieu enchanteur ? Enviable ?
A côté une grosse exploitation agricole. Au centre d’un champ de maïs un espace vide, une oasis. Pourquoi ? Comment ? Inconnu de tous où règne un grand silence. Nous donnons des coups de main à la batteuse. Les grosses boules de pain blanc brûlantes et odorantes fabriquées et cuites sur place, de la vraie brioche, sont succulentes. Il faut dire que c’est vraiment la disette. Les pénuries alimentaires s’aggravaient sérieusement. Notre père fait à vélo le tour des exploitations agricoles, des dizaines de kilomètres pour trouver quelques légumes, œufs, fruits, poules ou lapins, beurre et huile de noix aussi.
Avec Jacques nous empruntons des barques. Nous allons pêcher sur le lac. Une seule fois j’ai attrapé une magnifique et grosse tanche. Suicidée ? Quelle fierté ! Je pars aussi en pleine nature faire de la peinture. J’aime déjà les contrastes de couleur, les paysages. Plus tard, pâtissier, j’aurai l’opportunité de continuer dans cette voie où les décors et les présentations artistiques sont importants. J’ai aussi une petite copine de mon âge. Nous ne nous quittons pas beaucoup. Amour enfantin, ô combien précieux !
Nous allions, bien sûr, à l’école du village, mixte. Le directeur était sûrement une relation de Paul Trottabas, car pourquoi, sinon, serions-nous arrivés ici, à Charavin
Corenc
07/1942 - 06/03/1944 Famille Miller -
Ida Miller, née en 1930 habitait avec ses parents et son frère dans le 11e arrondissement de Paris. Son père et son frère sont arrêtés en 1941 lors de la rafle du billet vert et seront déportés sans retour. Après la rafle du Vel' d'hiv', Ida et sa mère quittent Paris et la jeune fille est cachée au Couvent de l'Immaculée-Conception où elle restera jusqu'en mars 1944, date où la Gestapo fait irruption dans le pensionnat et arrête 3 petites filles juives. Elle sera ensuite cachée au Couvent Sainte-Marthe à Tournon-sur-Rhône (Ardèche).
Crémieu
1943 - 1943 Famille Stein -
Éva Stein, juive allemande.
Faverges-de-la-Tour
1943 - 1944 Famille Krell -
Léa, née en 1932, et sa soeur Ruth, née en 1933, sont placées par l'OSE sous le nom de "Crell" chez Jean-Marie Chapot* et son épouse Louise née France* à Favergues-de-la-Tour. Elles seront choyées et protégées.
Lorsque leur identité est suspectée, elles sont envoyées dans une maison d'enfants de l'OSE où elles resteront jusqu'à la fin de la guerre.
Fontaine (Jacqueline Behr)
1943 Famille Dennery -
M. et Mme Dennery sont cachés à Fontaine, tandis que leur fille Jacqueline est accueillie quelques jours par la famille Pataud à Grenoble.
Gières
09/1943 - 06/1944 Famille Grobart -
Louis, juif, est envoyé au pensionnat de l'École de plein air des Alpes. Il sera sauf.
>> Voir les 47 familles réfugiées dans le département <<
95 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
11/11/1943 Famille Tixier - Une semaine avant le 11 Novembre 1943, la Résistance distribue des tracts appelant à la grève à une manifestation patriotique le jour du 11 Novembre, à Grenoble.
Mon arrière-grand-père, Paul-Henry Tixier, né le 12 Mai 1905 à Ugine (73), agent de police, marié à Elise et père de deux enfants (Guy et Suzanne), faisait partie des manifestants.
Selon Edouard Bordet, l’un survivants, cette manifestation a commencé par la volonté de déposer une gerbe à la Porte de France, mais le pont était barré par des gardes mobiles à cheval. Les manifestants sont alors partis vers la place Grenette, puis au monument des Diables Bleus en chantant la Marseillaise. Mais au moment de partir, les Allemands sont arrivés. Sur 1500 manifestants, 600 ont été arrêtés, et 400 ont été envoyés à la Caserne de Bonne.
Après y avoir passé trois nuits, ils ont été transférés au camp de transit de Compiègne.
Le 17 Janvier 1944, un convoi, dans lequel était mon arrière-grand-père, est parti pour Buchenwald. Il y est arrivé le 19 Janvier 1944. Il a reçu le matricule 40192.
Environ un mois plus tard, il a été déporté au camp de Mauthausen, dans lequel il est arrivé le 25 Janvier 1944. D’après les archives du camp de Mauthausen, c’était un transport de 500 détenus extraits des Blocks 52, 57, 58 et 61 de Buchenwald, dont 471 français. Les matricules qu’on reçus les déportés étaient compris entre 53585 et 54084. Mon arrière-grand-père a reçu le 54066. Parmi les 471 français arrivés à Mauthausen, un sur deux avait pour motif d’arrestation l’appartenance à un groupe de résistance.
Le 9 Mars 1944, mon arrière-grand-père est affecté au camp annexe de Linz II. Il le quittera pour retourner au camp central le 29 Septembre 1944. Selon Germaine Tillon, rescapées de Ravensbrück, sur la période d’Octobre 1944 à Avril 1945 Himmler donna l’ordre suivant : « interdiction absolue de tuer les juifs, ordre de tuer les politiques et droit communs dangereux ».
Mon arrière-grand-père est décédé au camp central de Mauthausen le 26 Octobre 1944.
Déportation : 17/01/1944 Date d'exécution : 26/10/1944
Allevard
1944 Famille Ben Attar - Maurice (Moïse), né le 12 mai 1905 à Nîmes (Gard) habitait à Nîmes avec son épouse Erna et leurs enfants. Régugié à Allevard, il est raflé le 24 janvier 1944 et déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 67 du 3 février 1944. Déportation : 03/02/1944 convoi no 67
1944 Famille Lieber - Émile Isaac, 68 ans, né à Zellwiller le 6 avril 1876, marchand de grains en gros, Président de la communauté Israélite de Barr et son épouse Justine, 60 ans, née Lazard à Bischheim le 15 janvier 1884, réfugiés à Allevard en Isère, sont arrêtés, emmenés à Drancy et déportés sans retour pour Auschwitz par le convoi n° 67 du 3 février 1944 (1214 déportés, 26 survivants en 1945).
Leur fille Édith Georgette épouse Levy, 33 ans, née à Barr le 23 février 1910 et son fils Claude, 10 ans, réfugiés à Molles dans l'Allier avaient été arrêtés et déportés sans retour pour Auschwitz le 7 décembre 1943. Déportation : 03/02/1944 convoi no 67
Chapareillan
0?/05/1944 Famille Korngold - Herschel Korngold a été arrêté en mai 1944 à Chapareillan (témoignage du maire du village) par la "feldgendarmerie", envoyé à Lyon, emprisonné puis dirigé vers Drancy, d'où il est parti par le convoi 77 du 31 juillet 1944, sans retour.
Il est né à Varsovie en 1894, est arrivé en France en 1933, s'est marié (sa femme a été déportée et gazée en 1942), et a eu une fille, Suzanne.
Il était chapelier à Paris dans le 10e avec son frère, qui est devenu tuteur de l'enfant. Si vous avez des informations sur cette arrestation, en éventuellement d'autres arrestations, et si vous avez connaissance d'un réseau de cache pour les Juifs dans le village ou les alentours, merci de contacter l'association Convoi 77 www.convoi77.org
Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : convoi77.org
0?/05/1944 Famille Sradnicki ou Srednicki - Moszek né le 20/09/1893 à Przysucha, Masovia (Pologne) était réfugié à Chapareillan. Arrêté parce que juif, Moszek, 50 ans, est interné à Lyon et déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 du 31/07/1944. Il est décédé le 5 août 1944 à Auschwitz (Pologne). Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
>> Voir les 95 familles arrêtées dans le département <<
Chronologie [Ajouter]
30/11/1940 -
En Isère, 30 militants communistes sont arrêtés et internés au Fort Barraux.
25/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
26/08/1942 -
Rafle de Juifs étrangers en Isère. Toutes les forces de police et de gendarmerie sont mobilisées. Au matin, des dizaines de Juifs sont arrêtés à Grenoble, à Pont-en-Royans, Valbonnais, Voiron ou encore Pont-de-Chéruy, Décines et Vienne. Après “criblage”, plus d’une centaine d’entre eux est envoyée à la caserne de Vénissieux, où sont regroupés les Juifs de la région. Ceux-ci sont ensuite envoyés à Drancy. Le 2 septembre 1942, la quasi-totalité de ces personnes part à destination d’Auschwitz. Seules 6 rentreront de déportation.
11/11/1942 -
Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
12/11/1942 -
Arrivée des premiers détachements italiens à Grenoble et des Allemands dans le nord du département.
04/03/1943 -
Le général italien De Castiglioni, commandant en chef des troupes d'occupation italiennes s'oppose à la déportation de Juifs par le préfet de l'Isère.
29/06/1943 -
Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
09/09/1943 -
Début de l'occupation allemande dans l'Isère.
01/1944 -
Janvier-mars 1944 : Section anti-juive de la police allemande dans l'Isère.
23/04/1944 -
Du 23 au 25 avril, la Milice attaque les positions de la résistance française dans le Vercors.
21/07/1944 -
Du 21 au 23 juillet, les Allemands prennent d'assaut le maquis du Vercors.
08/05/1945 -
L'Allemagne capitule.
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Pas de travaux actuellement sur ce sujet… Vous pouvez mettre le votre en ligne sur le site ajpn.org.
Liens externes
[Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Les réfugiés espagnols dans le département de l’Isère 1936-1939 (Mémoire de Master 1 « Sciences humaines et sociales »
Année universitaire 2007-2008
Mention : Histoire - Histoire de l’art Spécialité : Relations et échanges culturels internationaux
sous la direction de Mme Marie-Anne MATARD-BONUCCI )
2 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
3 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
4 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
5 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
6 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
7 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
8 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
9 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
10 "Objectif Lyon !"
11 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
12 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
Annonces de recherche
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| *** recherche d'information et de documents Déposée le 14/02/2019
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Je recherche des documents et des informations sur des Résistants en Isère pour continuer le devoir de mémoire.me contacter: frederique.roustant30@hotmail.com
[répondre]
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| *** CHAPAREILLAN juifs cachés Déposée le 06/10/2018
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Nous cherchons des informations sur des personnes qui auraient connu (ou caché) Hersz (Herschel) Korngold, arrêté à Chapareillan en mai 1944 par les Allemands, envoyé à Lyon, puis Drancy, puis déporté à Auschwitz par le convoi 77 du 31 juillet 1944 (né en Pologne en 1894)
Et pour toute information sur un éventuel réseau d'assistance à des Juifs persécutés.
Contact: www.convoi77.org
[répondre]
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| *** Région de Theys Déposée le 29/04/2013
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Bonjour, je recherche des informations sur l'histoire du groupe de résistants auquel appartenait Jacques Aaronson. Je suis le neveu de Micheline Meyer son épouse arrêtée à Grenoble et déportée fin 1943.
Laurent M.
[répondre]
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Répondue le 27/02/2018
Bonjour
je viens de prendre cnnaissance de votre message j'ai un magazine dédié aux resistantsSeconde guerre Résistance Française les hommes de l'ombrehttp://quilesmarie.e-monsite.com/
je suhaiterai vous aider et publier sur mon site l'histoire de Jacques Aarnson
me contacter par mon adresse mail sur mon site
Merci
Répondue le 29/05/2018
Bonjour, je réagis avec sûrement beaucoup de retard à votre proposition mais je viens de relancer mes recherches en accompagnant celles d'une amie dont le père, radio dans la résistance a été arrêté et interné au fort de l'Esseillon au dessus de Modane, évadé en septembre 1943, puis déporté à Mauthausen et décédé.
Ma tante Micheline, femme de Jacques Aaronson, est-elle décédée à Auschwitz après avoir été arrêtée à Grenoble en mars 1943.
Merci de votre aide.
laurent.meyer1@gmail.com
| *** RECHERCHE INFO SUR PIERRE DEBRU Déposée le 30/08/2012
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Bonjour, J'ai découvert à la lecture du livre Chroniques des maquis de l'Isère 1943-1944 que mon grand-père faisait partie de l'Armée secrète d'Allevard. Je suis donc à la recherche de tout document sur Pierre Debru, pharmacien de son état à Allevard durant cette période. Il était souvent sollicité pour trouver notamment des cachettes à ceux qui montaient dans le maquis pour éviter le STO. En ce sens il faisait régulièrement des navettes vers Sillan, Izeaux, vers aussi la Scierie Millat. Espérant que cette annonce m'apporte plus d'informations. Je remercie par avance tout ceux qui pourront contribuer à ma recherche.
Laurent
[répondre]
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Répondue le 17/09/2012
Bonjour, Avez-vous effectué des démarches auprès du Musée de la Résistance et de la Déportation de Grenoble qui pourrait au minimum vous indiquer les organismes auxquels vous pouvez vous adresser si eux-mêmes ne peuvent vous fournir les informations que vous recherchez ? Idem à propos des archives départementales de l'Isère. Bonne recherche.
Cordialement, Jean-François.
Répondue le 01/10/2012
Bonsoir. Effectivement je leur ai écrit. Ils m'ont donné une info que je possédais déjà mais je dois prendre rendez vous avec eux. Bonne continuation et merci pour l'info.
Laurent
Répondue le 01/10/2014
Bonjour, jeune historien isérois je dispose du témoignage (7 pages) de Pierre Debru recueilli dans les années 70.
Cordialement,
Julien Guillon
Lans-en-Vercors
Répondue le 22/06/2015
Bonsoir, Je serai vraiment très heureux de pouvoir lire ce témoignage car mon père m'a assez peu parlé du passé de résistant de mon grand_père car celui ci avec ses enfants était peut etre un brin pudique et considérait ne pas avoir fait de choses extraordinaires. Au plaisir de vous lire Laurent Debru 0689352579
Répondue le 27/02/2018
Bonjour
je viens de prendre connaissance de votre message,je suis très intéressée par l'histoire de la Résistance j'ai créé un site les concernant Seconde guerre Résistance Française http://quilesmarie.e-monsite.com/
Je souhaiterai publier votre histoire
me contacter sur mon adrese mail sur mon site
merci
| *** 11 otages de Vif, fusillés au Col du Fau le 20 juillet 1944 Déposée le 24/11/2017
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Je recherche des informations sur ce massacre du 11 juillet 1944 à Vif (cf plaque place des 11 otages (https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&id=357887&individu_filter=GILLIER&rubrique=monuments)
Les 11 otages sont : Marcel ABONNEL, Alphonse ARNAUDON, Jean BRACHET, Lucien PAUCHER, Jean DURBET, Georges BAUDOIN, René GRILL, Jacques ALESSI, Frédéric BANCEL, Georges GILIER (ou GILLIER?), Phlippe KRISTENKO.
J'ai trouvé plusieurs versions de cette fusillade (repression soulèvement maquis vercors, représailles attentat motocycliste allemand, rencontre avec maquisard.. ??).
Je recherche de qu'il s'est passé et des infos sur les otages.
Merci
:)
Cécile (L'un d'eux est un de mes ancêtres)
[répondre]
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| *** Avis de recherche Déposée le 10/06/2014
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Je recherche des témoignages concernant Paul et Mélanie Dard. Ce couple a caché des familles juives au printemps 1944 au bord du lac de Charavines où ils avaient une maison. Paul Dard est né en 1888 à Nandax (Loire); il a épousé Mélanie David. Ils habitaient à Grenoble (rue de la Poste puis avenue Jean Perrot). Paul est décédé en janvier 1954 et Mélanie en février 1971.
Merci de me contacter si vous avez des renseignements sur les familles sauvées : des témoignages ont peut-être traversé le temps ?
Paul était l'oncle de mon grand-père. Ses arrière-petites-filles, qui sont nées et vivent aux Etats-Unis, souhaiteraient que soient reconnus ses actes de bravoure. GC
[répondre]
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| *** Famille Herzog Miribel les echelles Entre deux Guiers Déposée le 04/06/2014
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Mes arrières grands parents (FURCY à Entre deux Guiers/Miribel les ecehelles) ont hébergé une famille juive (les parents nommés HERZOG et leur enfant Philippe), dans leur ferme, pendant la guerre. Je n'ai que peu d'informations. Les armes et les provisions du Maquis se trouvaient également dans cette ferme. J'aimerai honorer leur mémoire à titre posthume et qu'ils puissent être considérés comme des "Justes". Quelqu'un pourrait-il m'aider ?
J'ai un tableau de peinture peint par Colette Danguy, la maman (?) laissé en cadeau par cette famille qui venait je crois de Paris ? Ma grand mère FURCY Denise habitait dans cette ferme et mon père Gilbert, enfant à l'époque, se souvient d'eux. Merci à ceux qui pourraient m'aider et me donner quelques informations.
Pascale Roux_Sibillon
[répondre]
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| *** Garbarz Hersz alias Yanni ? Déposée le 16/03/2014
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Bonjour,
je recherche des informations concernant mon grand-père, Garbarz Hersz, né en 1896. Il a été arrêté le 16 décembre 1943, 8 rue de Bonne à Grenoble, lors d'une réunion politique. Lors de cette arrestation 2 jeunes ont été tués : Julien Zerman et jean Briewski. je ne sais si c'est la Gestapo ou la police française qui les a arrêtés. Je viens de recevoir un document BAVCC disant qu'il avait une fausse carte d'identité au nom de Yanni. Sur ce document il est dit qu'il habitait Saint-Egrève. Il a été ensuite déporté à Auschwitz par le convoi 66 du 20 janvier 1944.
Je recherche des informations sur cette arrestation ainsi que sur lui... si des personnes ont des témoignages... Merci.
[répondre]
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| *** Recherche de personnes déportées Déposée le 16/03/2012
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Je recherche des personnes déportées ayant connu mon grand-père Albert Luyat pendant ses actes de résistances ou pendant sa déportation au camp de Buchenwald
[répondre]
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Répondue le 23/04/2012
Mon grand-père, Benjamin CHATELIER, se trouvait à Buchenwald à la même période que le votre. D'après mes recherches, mon grand père serait parti en colonne de la mort le 10 avril. Le convoi portait le n° G, en direction du camp de Flossenürg où il serait arrivé le 12 avril. Ensuite ce convoi a été divisé en trois colonnes (A, B et C ). Les rescapés ont été récupérés par les alliés le 23 avril. Etaient-t'ils ensemble? comment sont'ils morts, et où ? Je n' ai pas réussi encore à trouver des listes exhaustives des morts durant ce voyage. Par suite je continue mes recherches en essayant par le biai des archives nazies ouvertes au grand public.
Salutations
Répondue le 28/11/2012
Merci infiniment pour votre réponse.
Je vous envoie mon adresse email
marion;luyat@gmail.com
Répondue le 25/03/2013
Bonjour, votre grand-père Albert Luyat faisait partie du convoi référencé I252 sur le site www.bddm.org parti de Toulouse. Mon grand-père Jean Kervévan en faisait partie mais il est décédé en 1962. La plupart (mais pas tous) venaient du camp d'internement de St Sulpice la pointe dans le Tarn M Gaston Viens maire honoraire d'Orly en faisait aussi partie, il avait dans les 18-19ans vous pouvez essayer de le contacter. Il y aussi Léon Zyguel rescapé. Si votre grand-père était au camp de St Sulpice peut être que M Viens en a un souvenir. A votre disposition Anne Marie
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: "je voudrais vous signaler que parmi les villages où furent cachés des juifs se trouve aussi Chasse-sur-Rhône où moi-même (né le 3 décembre 1941) et mes parents furent cachés à partir de la mi-1942 jusqu'à la fin de la guerre. Je dispose d'une série de documents à ce sujet" S. l.
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