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Préfecture :
Grenoble
Préfets :
Jean Surchamp
(06/06/1939 - 08/08/1940) Préfet de l'Isère
Raoul Didkowski
(08/08/1940 - 05/08/1943) Secrétaire général : Marcel Delpeyrou
Directeur de cabinet : Louis Amade
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Paul Balley
(05/08/1943 - 06/11/1943)
Louis Jacques-Henry
(06/11/1943 - 24/01/1944)
Roger Homo
(24/01/1944 - 23/06/1944) Préfet de l'Isère
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Philippe Frantz
(23/06/1944 - 01/08/1944) Préfet de l’Isère, favorable aux idées nationale-socialistes, il est abattu par la Résistance le 1er août 1944 (1911-1944)
Albert Reynier
(22/08/1944 - 02/02/1949) Préfet de l'Isère
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
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Arrestation dans le département de l' Isère en 1939-1945
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95 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
11/11/1943 Famille Tixier - Une semaine avant le 11 Novembre 1943, la Résistance distribue des tracts appelant à la grève à une manifestation patriotique le jour du 11 Novembre, à Grenoble.
Mon arrière-grand-père, Paul-Henry Tixier, né le 12 Mai 1905 à Ugine (73), agent de police, marié à Elise et père de deux enfants (Guy et Suzanne), faisait partie des manifestants.
Selon Edouard Bordet, l’un survivants, cette manifestation a commencé par la volonté de déposer une gerbe à la Porte de France, mais le pont était barré par des gardes mobiles à cheval. Les manifestants sont alors partis vers la place Grenette, puis au monument des Diables Bleus en chantant la Marseillaise. Mais au moment de partir, les Allemands sont arrivés. Sur 1500 manifestants, 600 ont été arrêtés, et 400 ont été envoyés à la Caserne de Bonne.
Après y avoir passé trois nuits, ils ont été transférés au camp de transit de Compiègne.
Le 17 Janvier 1944, un convoi, dans lequel était mon arrière-grand-père, est parti pour Buchenwald. Il y est arrivé le 19 Janvier 1944. Il a reçu le matricule 40192.
Environ un mois plus tard, il a été déporté au camp de Mauthausen, dans lequel il est arrivé le 25 Janvier 1944. D’après les archives du camp de Mauthausen, c’était un transport de 500 détenus extraits des Blocks 52, 57, 58 et 61 de Buchenwald, dont 471 français. Les matricules qu’on reçus les déportés étaient compris entre 53585 et 54084. Mon arrière-grand-père a reçu le 54066. Parmi les 471 français arrivés à Mauthausen, un sur deux avait pour motif d’arrestation l’appartenance à un groupe de résistance.
Le 9 Mars 1944, mon arrière-grand-père est affecté au camp annexe de Linz II. Il le quittera pour retourner au camp central le 29 Septembre 1944. Selon Germaine Tillon, rescapées de Ravensbrück, sur la période d’Octobre 1944 à Avril 1945 Himmler donna l’ordre suivant : « interdiction absolue de tuer les juifs, ordre de tuer les politiques et droit communs dangereux ».
Mon arrière-grand-père est décédé au camp central de Mauthausen le 26 Octobre 1944.
Déportation : 17/01/1944 Date d'exécution : 26/10/1944
Allevard
1944 Famille Ben Attar - Maurice (Moïse), né le 12 mai 1905 à Nîmes (Gard) habitait à Nîmes avec son épouse Erna et leurs enfants. Régugié à Allevard, il est raflé le 24 janvier 1944 et déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 67 du 3 février 1944. Déportation : 03/02/1944 convoi no 67
1944 Famille Lieber - Émile Isaac, 68 ans, né à Zellwiller le 6 avril 1876, marchand de grains en gros, Président de la communauté Israélite de Barr et son épouse Justine, 60 ans, née Lazard à Bischheim le 15 janvier 1884, réfugiés à Allevard en Isère, sont arrêtés, emmenés à Drancy et déportés sans retour pour Auschwitz par le convoi n° 67 du 3 février 1944 (1214 déportés, 26 survivants en 1945).
Leur fille Édith Georgette épouse Levy, 33 ans, née à Barr le 23 février 1910 et son fils Claude, 10 ans, réfugiés à Molles dans l'Allier avaient été arrêtés et déportés sans retour pour Auschwitz le 7 décembre 1943. Déportation : 03/02/1944 convoi no 67
Chapareillan
0?/05/1944 Famille Korngold - Herschel Korngold a été arrêté en mai 1944 à Chapareillan (témoignage du maire du village) par la "feldgendarmerie", envoyé à Lyon, emprisonné puis dirigé vers Drancy, d'où il est parti par le convoi 77 du 31 juillet 1944, sans retour.
Il est né à Varsovie en 1894, est arrivé en France en 1933, s'est marié (sa femme a été déportée et gazée en 1942), et a eu une fille, Suzanne.
Il était chapelier à Paris dans le 10e avec son frère, qui est devenu tuteur de l'enfant. Si vous avez des informations sur cette arrestation, en éventuellement d'autres arrestations, et si vous avez connaissance d'un réseau de cache pour les Juifs dans le village ou les alentours, merci de contacter l'association Convoi 77 www.convoi77.org
Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : convoi77.org
0?/05/1944 Famille Sradnicki ou Srednicki - Moszek né le 20/09/1893 à Przysucha, Masovia (Pologne) était réfugié à Chapareillan. Arrêté parce que juif, Moszek, 50 ans, est interné à Lyon et déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 du 31/07/1944. Il est décédé le 5 août 1944 à Auschwitz (Pologne). Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
0?/05/1944 Famille Windmuller - Albert Windmuller né le 03/11/1881 à Münster (Allemagne) et son épouse Else née Sanger le 02/01/1891 à Witten (Allemagne) habitaient à Witten (Allemagne) avant d'arriver en France et de trouver refuge à Chapareillan (38). Arrêtés parce que juifs, Albert, 62 ans, et Else, 53 ans, seront internés à Lyon et déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 du 31/07/1944. Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Corenc
12/04/1944 Famille Cahen - Robert Cahen, né à Lille le 23 septembre 1902, arrêté le 12 avril 1944, alors qu'il se rendait à l'hôpital de Grenoble pour y subir des soins, il sera transféré à Drancy le 15 avril 1944 puis déporté sans retour via Drancy le 15 mai 1944 par le convoi n° 73 qui fut dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
06/03/1944 Famille Lide - La famille Lide-Tanne au complet va être arrêtée par les SS. Le 6 mars, à midi, une jeune femme est arrêtée dans une boulangerie à Grenoble, par deux Allemands et promptement embarquée dans leur véhicule. Le Kommando vient d'arrêter Edna Rataczyczyk. À la suite de cette arrestation, les SS se rendent au domicile de la jeune femme. Là se trouve une partie de sa famille : Marthe Lide et sa fille Yvette, 6 ans, ainsi que Paulette Tanne, 17 ans. Les trois personnes sont arrêtées et conduites à Suisse et Bordeaux. Manque Ghislaine Lide, âgée de 10 ans, confiée aux sœurs du couvent de la Providence à Corenc. Les SS découvrent le lieu où a été placée la fillette, qu'ils vont chercher. Deux Allemands, accompagnés d'une Juive servant d'interprète, se présentent à 18 heures au couvent et exigent la remise de l'enfant. Ils découvrent alors que deux autres fillettes juives, Joséphine Svadchii et Etty Molho, sont hébergées au couvent et s'en saisissent également. Grâce à une seule arrestation, les SS ont arrêté finalement sept personnes en six heures. Le Kommando est implacable mais pas infaillible. La descente opérée au couvent aurait pu se révéler encore plus désastreuse. Ce ne sont pas trois mais trente-trois fillettes juives qui se trouvaient alors placées chez les sœurs de la Providence.
12/04/1944 Famille Moch - Né le 17 décembre 1917 à Neuilly-sur-Seine, André Moch dit "Lagarde" est sommairement exécuté le 12 avril 1944 à Corenc. Ancien élève de l’école militaire d’infanterie de Saint-Maixent, sous-lieutenant d’Infanterie en 1940 ; cadre de la SFIO clandestine ; membre de la Résistance, Réseau Buckmaster, sous-réseau Pimento ; Lieutenant au 6ème bataillon de chasseurs alpins reconstitué sur le plateau du Vercors.
Le 12 avril 1944 à Corenc (Isère), vers 12h35, une perquisition eut lieu à la villa "Gariot" au lieu-dit "Bouquéron". La villa abritait André Moch, alias Lagarde, son cousin Jean-Pierre Kahn, la femme de ce dernier, Henriette, leur fille Françoise âgée de quatre mois et un ami en visite, Robert Cahen.
L’opération était conduite par des miliciens grenoblois et des membres de la Gestapo, assistés de soldats allemands. Les assaillants tirèrent plusieurs rafales d’arme automatique puis investirent la maison.
André Moch fut tué, les occupants survivants furent arrêtés et la maison complètement pillée.
Date d'exécution : 12/04/1944 Source : Le Maîtron
06/03/1944 Famille Molho - Etty Molho
06/03/1944 Famille Svadchii - Joséphine Svadchii
Corrençon-en-Vercors
22/07/1944 Famille GLAS Jacob - Né le 24 décembre 1881 à Jarsau (Hollande), sommairement exécuté le 22 juillet 1944 à Corrençon, aujourd’hui Corrençon-en-Vercors (Isère) ; victime civile
Jacob Glas était le fils de Joseph Glas et de Bella Van Sakahen (?). Il était d’une famille juive.
Il épousa Erna (ou Erma) Lisauer (ou Lissuer). Ils eurent au moins un fils.
Ils se réfugièrent à Corrençon pour échapper aux persécutions antisémites.
Le 22 juillet 1944, Jacob Glas fut arrêté par des Allemands, conduit en bordure de la route départementale 215 et sommairement exécuté en compagnie d’un autre juif, Elia Salkind.
Son nom figure sur le monument érigé sur le lieu du massacre. Date d'exécution : 22/07/1944 Source : Arch. Dép. Rhône 3808W406
22/07/1944 Famille SALKIND Elia dit Ilia - Né le 28 septembre 1888 à Minsk (Russie, aujourd’hui Biélorussie), sommairement exécuté le 22 juillet 1944 à Corrençon, aujourd’hui Corrençon-en-Vercors (Isère) ; victime civile
Elia Salkind, dit Ilia, était le fils de Jacob et de Fanny Margoline. Il était d’une famille juive.
Il épousa Geneviève, Anaïs, Pauline Philibert le 22 août 1942 à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Ils se réfugièrent à Corrençon pour échapper aux persécutions antisémites.
Le 22 juillet 1944, Elia Salkind fut arrêté par des Allemands, conduit en bordure de la route départementale 215 et sommairement exécuté en compagnie d’un autre juif, Jacob Glas.
Son nom figure sur le monument érigé sur le lieu du massacre.
Date d'exécution : 22/07/1944 Source : Arch. Dép. Rhône 3808W406
Grenoble
03/1944 Famille Aaronson - Micheline, 23 ans, née le 22 novembre 1921 à Paris, mariée à Jacques Aaronson, était la fille de Suzanne et Albert Meyer. Elle est réfugiée de Paris à Grenoble. Elle est arrêtée parce que Juive et déportée sans retour le 27 mars 1944 de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 70. Déportation : 27/03/1944 convoi no 70 Source : DAF-ED 2256020
21/07/1944 Famille Aizenberg - Luc, 28 ans, résistant FTP-MOI de l'Isère, né en Pologne le 5 mai 1916, habite Lyon. Arrêté au cours d’une mission, il est exécuté avec un groupe d’otages au Désert de l’Écureuil à Seyssinet (Isère) le 21 juillet 1944. Date d'exécution : 21/07/1944 JO : DAF-ED 241774
30/07/1944 Famille Baumol - André, 20 ans, né à Krosno (Pologne), étudiant, réfugié de Paris à Grenoble, est arrêté parce que Juif et fusillé le 30 juillet 1944. Date d'exécution : 30/07/1944 JO : DAF-ED 239010
16/12/1943 Famille Briewski - Jean Briewski, Julien Zerman et Hersz Garbarz, né en 1896, sont arrêtés le 16 décembre 1943, 8 rue de Bonne à Grenoble, lors d'une réunion politique. Durant cette arrestation, Julien Zerman et jean Briewski seront tués. Hersz sera déporté à Auschwitz par le convoi 66 du 20 janvier 1944. Date d'exécution : 16/12/1943 JO : Témoignage de Pierre Wekstein
11/11/1943 Famille Celse - Le 11 novembre 1943, Auguste, résistant, est arrêté par les Allemands au monument des Diables Bleus à Grenoble, parmi près de quatre cents jeunes grenoblois. Arrêté puis transféré à Compiègne, il est ensuite déporté à Buchenwald, Dora puis Ravensbrück. Il sera libéré en 1945.
18/03/1943 Famille de Montfort - Annie, née Arthémise Deguirmendjian-Shah-Vekil, est née le 16 décembre 1897 à Paris de parents d’origine arménienne, nés en Turquie qui avaient fui le pays suite au génocide de 1915. Annie fait des études de médecine et s’installe à Paris pendant le premier conflit mondial.
Elle épouse en 1919 Henri Archambault de Montfort, spécialiste des questions de l'Est européen, professeur à l'Institut des hautes études internationales et au Centre d'études polonaises de Paris, avec lequel elle publiera plusieurs livres. Ils auront quatre enfants.
Annie de Montfort est co-fondatrice en 1919 de l'Association France-Pologne et en devient la déléguée générale.
Annie de Montfort s’engage très tôt dans la Résistance dès le début de la guerre avec son mari Henri de Montfort, alors directeur des services de l’Institut de France. Ils fondent un journal d’inspiration catholique, La France Continue avec plusieurs intellectuels, comme les écrivains Marietta Martin et Paul Petit, l’historien Émile Coornaert ou le professeur Raymond Burgard.
Douze numéros du journal paraissent entre juin 1941 et février 1942. Imprimé avec soin, au ton violemment anti-Vichy, le journal est un des premiers à évoquer avec précision le sort des Juifs. Son attachement aux valeurs chrétiennes fait qu’il touche, avec dix mille exemplaires diffusés clandestinement, un public différent des réseaux de gauche.
Le réseau est démantelé en février 1942, avec l’arrestation de plusieurs de ses membres. Raymond Burgard, Marietta Martin et Paul Petit mourront en prison en Allemagne en 1944, après avoir été condamnés à mort suite à un simulacre de procès.
Annie de Montfort, qui échappe à la rafle de 1942, continue son activité clandestine. Elle est arrêtée le 18 mars 1943 à Grenoble par la Gestapo pour ses activités de résistance. Internée à Fresnes (Val de Marne), elle fait partie des 959 femmes déportées par le transport 175, parti le 31 janvier 1944 depuis Compiègne jusqu’au camp de Ravensbrück. Elle y porte le matricule 27576.
À Ravensbrück, Annie de Montfort participe à la mise en place de structures de résistance avec notamment Émilie Tillion, mère de Germaine Tillion, sociologue saint-maurienne récemment décédée. Les instigatrices du mouvement mènent une action d’éducation. Annie de Montfort organise des conférences sur le vieux Paris et sur l’histoire de la Pologne.
Malade, Annie de Montfort entre au Revier, le dispensaire du camp, le 6 novembre et y meurt le 10 novembre 1944. Germaine Tillion, également internée à Ravensbrück, témoigne qu’Annie de Montfort "quelques minutes avant sa fin, appelait un chauffeur imaginaire."
Marietta Martin, autre femme écrivain, également engagée dans le mouvement La France Continue meurt le lendemain. La région parisienne était déjà libérée depuis trois mois.
Annie de Montfort a été décorée après sa mort, à titre militaire, de la Légion d’honneur et de la croix d’or polonaise du mérite avec glaives.1 Déportation : 31/01/1944
11/11/1943 Famille Diaferia - Joseph, né à Corato, en Italie, le 10 janvier 1924, arrive à Grenoble avec ses
parents en 1925. Durant la guerre, il habite chemin du Chapitre à la Bajatière et travaille comme mécanicien dans l'entreprise Soulage, avenue d'Eybens, spécialisée en réparation de matériel roulant. A l'appel des mouvements de Résistance, il participe à la manifestation patriotique du 11
novembre 1943 où il est arrêté puis déporté à Buchenwald (matricule 39 645).
Début février, il est transféré au
tunnel de Dora, où pendant 6 mois il ne verra pas la lumière du jour, puis en mars 1945 à Nordhausen d'où il est libéré le 11 avril par l'Armée américaine. Très éprouvé physiquement par sa déportation, il ne reprend une
vie normale qu'en 1948. JO : Résistance en Isère
16/12/1943 Famille Garbarz - Hersz Garbarz est né en 1896. Il a été arrêté le 16 décembre 1943, 8 rue de Bonne à Grenoble, lors d'une réunion politique. Durant cette arrestation, Julien Zerman et Jean Briewski seront tués. Hersz sera déporté à Auschwitz par le convoi 66 du 20 janvier 1944. Déportation : 20/01/1944 convoi no 66 JO : Témoignage de Pierre Wekstein
Famille Hamber - Walter, né le 09/06/1902 à Vienne (Autriche), habitait au Luxembourg. Juifs, réfugiés en France, son épouse Félicie et la mère de celle-ci sont arrêtées à Aspet et déportées. Walter, résistant du réseau "La famille Martin", dénoncé, est arrêtés à Grenoble et déporté sans retour vers Mauthausen.
11/11/1943 Famille Hugelé - Maurice, résistant, participe à une manifestation à Grenoble le 11 novembre 1943 pour célébrer la victoire de la France durant la première guerre mondiale. Mais lorsque les manifestants veulent traverser l’Isère, le pont était bloqué par les gendarmes français. Parmi ces 600 personnes se trouvait Maurice Hugelé alors âgé de 18 ans. Tous ont été déportés. Après deux mois passés à Compiègne, il fait partie des 2000 détenus arrivés à Buchenwald le
19 janvier 1944. Il est libéré le 5 mai 1945.
01/1944 Famille Katz - Fernand, antiquaire à Angers avant la guerre, est arrêté dans la rue, alors qu’il parlait avec une amie avocate. On lui demanda ses papiers, il fit mine de les chercher, tenta de fuir et fut alors tué à bout portant. Date d'exécution : 01/1944
11/11/1943 Famille Perrin - Antoine, résistant, né le 29/01/1906 à Belley (Ain), est arrêté le 11 novembre 1943 à Grenoble. Déporté le 31 mars 1944 à Mauthausen, puis à Gusen, il y meurt le 9 mars 1945. Déportation : 31/03/1944
1944 Famille Troujman - Léon Troujman, né le 18/02/1897 à Grenoble (38) habitait à La Bussière (38530). Léon, 47 ans, est arrêté parce que juif à Grenoble et déporté de Drancy à Auschwitz par le convoi 77. Déportation : 31/07/1944 convoi no 77
1944 Famille Yamniak - Jean Jacques Aizik né le 08/01/1914 à Neuilly-sur-Seine, son épouse Ida Clémence née Epstein le 07/01/1916 à Paris 18e et leur fils Jacques né le 11/06/1938 à Neuilly-sur-Seine, sont réfugiés à Grenoble, 6 rue Clôt Bey. Arrêtés parce que juifs, Jean, 30 ans, Ida, 28 ans et leur fils Jacques 5 ans, seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
16/12/1943 Famille Zerman - Julien Zerman, Jean Briewski et Hersz Garbarz, né en 1896, sont arrêtés le 16 décembre 1943, 8 rue de Bonne à Grenoble, lors d'une réunion politique. Durant cette arrestation, Julien Zerman et jean Briewski seront tués. Hersz sera déporté à Auschwitz par le convoi 66 du 20 janvier 1944. Date d'exécution : 16/12/1943 JO : Témoignage de Pierre Wekstein
La Tour-du-Pin
10/05/1944 Famille Bloch - Émile, né à Nîmes le 9 août 1872, colonel d'artillerie et officier de la Légion d'honneur, et son épouse, Marguerite, née Levy à Marseille le 28 novembre 1880, étaient réfugiés de Paris à La Tour-du-Pin.Arrêtés parce que Juifs, ils sont déportés sans retour par le convoi n° 75, le 30 mai 1944, de Drancy vers Auschwitz, Déportation : 30/05/1944 convoi no 75
10/05/1944 Famille de Jong - Isidore, né à Amsterdam en 1880, diamantaire, son épouse, Jeanne née Gros à Lille en 1896, et leur fille Jacqueline, née le 16 janvier 1921 à Paris, étudiante, habitaient Paris. Réfugiés à La Tour-du-Pin, ils sont arrêtés le 10 mai 1944 parce que Juifs et déportés sans retour le 30 mai 1944 par le convoi n° 75 de Drancy vers Auschwitz. Déportation : 30/05/1944 convoi no 75
10/05/1944 Famille Souvy - Marius, militant communiste, est commandant du 4e bataillon des FTP implanté à la Tour du Pin. Il est arrêté le 10 mai 1944 et sera déporté sans retour.
La Tronche
1944 Famille Citroën - Sarah née Rozelaar le 08/06/1869 à Amsterdam (Pays-Bas), veuve de Dorus David Citroën (1860-1935) avec qui elle avait eu 3 filles. Sara était réfugiée au Chalet Alpin à La Tronche. Entre le 7 et le 9 février, c'est à la pension du Chalet Alpin à la Tronche qu'au moins sept personnes sont arrêtées. Arrêtée parce que Juive, Sarah, 74 ans, sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Finaly - Fritz né le 26/03/1906 à Klosterneuburg (Autriche) et son épouse Anna née Schwarz le 18/02/1915 à Gmünd (Baden-Württemberg-Allemagne) étaient réfugiés 8 Chemin du Pont Proullier à La Tronche. Arrêtés parce que Juifs, Fritz, 37 ans, et Anna, 29 ans, seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Groisman - Berthe née Fouks le 13/08/1902 à Odessa (Ukraine) et son fils Léon né le 17/01/1929 à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine étaient réfugiés au Chalet Alpin à La Tronche. Entre le 7 et le 9 février, c'est à la pension du Chalet Alpin à la Tronche qu'au moins sept personnes sont arrêtées. Arrêtés parce que Juifs, Berthe, 41 ans, et Léon, 15 ans, seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Hayek - Charles né le 08/03/1872 à Kyjov (République Tchèque) était réfugié Chez Cabrol-Café de la Gare à La Tronche. Arrêté parce que Juif, Charles, 72 ans sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 76 du 30/06/1944. Déportation : 30/06/1944 convoi no 76 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
02/1944 Famille Jacob - Sadia Jean Jacob est né à Paris (VIIIe) le 28 avril 1913, fils de Salomon Jacob et Raymonde Mélanie Cahen. Il était développeur cinématographique avant la guerre. Il épouse à Paris (XVIe) le 29 avril 1939 Josette Huguette Lévy, née à Paris (XVIe) le 4 novembre 1918, fille de Prosper Lévy et Alice Franck, employée de commerce1.
Sadia Jean Jacob travaille pour l'UGIF. Josette Huguette Lévy est membre du conseil d'administration collaboratrice de la HIAS-JCA (Hicem) ou de sa filiale de Paris le Comité central d'assistance aux émigrants juifs.
La dernière adresse du couple avant leur déportation était : 61 route de Chartreuse à la Tronche. Ils sont déporté sans retour le 07/03/1944 par le convoi 69 de Drancy à Auschwitz. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Date d'exécution : 15/03/1944 Source : Mémorial de la Shoah
1944 Famille Jarecki - Marian né le 30/10/1913 à Chocim (Pologne) était réfugié au Sanatorium Belledonné à La Tronche. Arrêté parce que Juif, Marian, 30 ans sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
20/02/1944 Famille Kuperberg - Sarina née Blauband le 03/04/1901 à Istanbul (Turquie), son mari Nusyn Kuperberg né le 08/09/1903 à Kielce (Pologne) et leur fils Serge né le 20/01/1929 à Paris 14e, habitaient à Paris et étaient réfugiés 54 Grande Rue à La Tronche. Serge, 15 ans, est arrêté à Grenoble parce que Juif. La Gestapo va à La Tronche arrêter ses parents Sarina, 42 ans, Nusyn, 40 ans. Ils seront tous les trois déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Lipmann - Johanna née le 15/05/1920 à Leipzig (Allemagne) était réfugiée 87 Grande Rue à La Tronche. Arrêtée parce que Juive, Johanna, 23 ans, sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Mantoux - Maurice né le 20/02/1883 à Dieuze (Moselle) et son épouse Yvonne née Lévy le 07/06/1891 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) étaient réfugiés Chemin du Charmeyran à La Tronche. Arrêtés parce que Juifs, Maurice, 61 ans, et Yvonne, 52 ans, seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Muller - Rachel née Abramason le 13/09/1900 à Będzin (Pologne) était réfugiée 12 Chemin du Grand Violet à La Tronche. Arrêtée parce que Juive, Rachel, 43 ans, sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Okker - Moritz né le 29/10/1885 à Amsterdam (Pays-Bas) et son épouse Berendina née Devries le 08/12/1886 à Amsterdam (Pays-Bas) étaient réfugiés 6 Grande Rue à La Tronche. Arrêtés parce que Juifs, Fritz, 37 ans, et Anna, 29 ans, seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Perelmuter - Icko né le 06/08/1909 à Kovel (Ukraine) était réfugié Chemin de la Croix de Montfleury, à La Tronche. Arrêté parce que Juif, Icko, 34 ans sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 73 du 15/05/1944. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Roitman - Samuel né le 26/05/1908 à Chisinau (Moldavie)
était réfugié à La Tronche. Arrêté parce que Juif, Samuel, 35 ans sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Salomon - Marthe née Bloch le 14/10/1883 à La Chaux-de-Fonds à Neuchâtel (Suisse) était réfugiée au Chalet Alpin à La Tronche. Entre le 7 et le 9 février, c'est à la pension du Chalet Alpin à la Tronche qu'au moins sept personnes sont arrêtées. Arrêtée parce que Juive, Marthe, 60 ans, sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Schneider - Dora née Wiktorowa le 07/12/1906 à Riga (Lettonie) était réfugiée 54 Grande Rue à La Tronche. Arrêtée parce que Juive, Dora, 37 ans, sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Sirmann - Vladimir, né le 24/07/1916 à Chișinau (Moldavie) était réfugié Chemin des Tuileries à La Tronche. Arrêté parce que Juif, Vladimir, 27 ans, sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Sirota - Petras (Pierre) né le 23/04/1884 à Vilnius (Lituanie) était réfugié 24 Grande Rue à La Tronche. Arrêté parce que Juif, Petras, 59 ans, sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
12/03/1944 Famille Stajnic - Adolphe né le 27/07/1919 à Chemnitz (Allemagne) était réfugié à La Tronche. Arrêté parce que Juif, Adolphe, 24 ans, sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 70 du 27/03/1944. Déportation : 29/03/1944 convoi no 70 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Stern - Perla née le 12/10/1917 à Pulawy (Pologne) était réfugiée 4 rue des Forges à La Tronche. Arrêtée parce que Juive, Perla, 26 ans, sera déportée de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 66 du 20/01/1944. Perla sera survivante en 1945. Déportation : 20/01/1944 convoi no 66 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Trembowler - Emmy née le 01/06/1886 à Vienne (Autriche) était réfugiée Villa Richemond à La Tronche. Arrêtée parce que Juive, Emmy, 57 ans, sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944. Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
1944 Famille Wittgenstein - Gert (Bernhard) né le 14/11/1923 à Goleniow (Pologne) était réfugié 18 Route de Corenc à La Tronche. Arrêté parce que Juif, Gert, 20 ans sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 69 du 07/03/1944.
Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Le Bourg-d'Oisans
14/08/1944 Famille Natanson - Lucien, 23 ans, Juifs Roumain, né à Bucarest le 5 avril 1921, réfugié à La Paute, hameau de la commune de Bourg-d'Oisans, est arrêté par les Allemands et fusillé.
Son père, Julien, 52 ans, né le 30 octobre 1892 à Ploiesti (Roumanie), commerçant à Paris, assigné à résidence à Bourg-d'Oisans, se suicide en se jetant dans la Romanche après avoir assisté à l'exécution de son fils. Date d'exécution : 14/08/1944
08/1944 Famille Radwan - Radwan, assigné à résidence à Bourg-d'Oisans, est arrêté parce que Juif et assassiné le 15 août 1944. Date d'exécution : 15/08/1944
Le Grand-Lemps
JJ/MM/1943 Famille Combalot - Voir témoignage2 Source : Témoignage de Claude Amouriq
Le Sappey-en-Chartreuse
09/03/1944 Famille Binental - Léopold Binnental et son épouse.
09/03/1944 Famille Bonnem - Maurice Gilbert
09/03/1944 Famille Chèvre - Lucien
09/03/1944 Famille Davesne - Elisabeth
09/03/1944 Famille Dreyfus - Fernand Robert né le 04/07/1911 à Dijon était le fils de Salomon Dreyfus et Alice née Grumbach. Marchand de bestiaux, il était réfugié au Sappey. Alias René Muret, il est arrêté au Sappey parce que juif et sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 70 du 27/03/1944. Déportation : 27/03/1944 convoi no 70
09/03/1944 Famille Freud -
09/03/1944 Famille Jail - René
09/03/1944 Famille Janikowski - Witold
09/03/1944 Famille Lazarewitz -
09/03/1944 Famille Refregier - Albine et son fils
09/03/1944 Famille Rosenbaum - Kurt Alexander
09/03/1944 Famille Techer - Madame
09/03/1944 Famille Vogel - Pierre, Madame et Pierrette
09/03/1944 Famille Walchader - Yvonne
Malleval-en-Vercors
29/11/1944 Famille Plane - Auguste, né le 7 Février 1921 à La Seyne, résistant, fusillé le 29 Novembre 1944 à Malleval. Date d'exécution : 29/11/1944
Mens
24/02/1944 Famille Jacoub - Michel, 55 ans, né le 27 mars 1888 à Moscou (Russie), de nationalité inconnue, est arrêté le 24 février 1944 à Mens (Isère) et déporté le 7 mars 1944 par le convoi n° 69 du camp de Drancy vers Auschwitz qui transportait 1501 déportés, 20 survivants en 1945. Michel a été assassiné à Auschwitz (Pologne)
Déportation : 07/03/1944 convoi no 69
Meylan
1944 Famille Brunschwig - Théodore, né à Mulhouse (68) le 27/10/1882, fils de Jules Brunschwig et de Lina Rueff, son épouse Alice née Bloch née à Mulhouse (68) le 10/02/1891, fille de Meyer Bloch et de Emilie Lévy, et leurs enfants Jules Gérald, né à Bruxelles (Belgique) le 18/05/1914, et Claude, né à Bruxelles (Belgique) le 18/11/1924, étaient réfugiés au Mas Vittal à Meylan. Arrêtés parce que juifs, Théodore, 62 ans, Alice, 53 ans, Jules, 30 ans, et Claude, 20 ans, sont déporté sans retour le 13/04/1944 à Auschwitz par le convoi n° 71 Déportation : 13/04/1944 convoi no 71 Source : Shoah Names Database
Monestier-de-Clermont
1944 Famille Eeckmann - Gabrielle, né le 28/04/1902 à Saint-Louis (Sénégal) et sa mère Rose née Patterson le 03/10/1876 à Goree (Sénégal), sont réfugiées à Monestier-de-Clermont (Isère) où elles avaient fait construire une villa "Le TamDao". Arrêtées par les Allemands en 1944 parce que juives, elles seront envoyées à Drancy puis déportées sans retour à Auschwitz par le convoi n° 69 du 7 mars 1944. Elles avaient 42 ans et 68 ans.
Déportation : 07/03/1944 convoi no 69 JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Ornon
13/08/1944 Famille Pardé - Émile Maurice Pardé, né à Beaumont-de-Pertuis le 12 septembre 1920, élève à l'École de Santé navale, médecin, résistant dit sous-lieutenant "André", il est arrêté et tué par les nazis allemands le 13 août 1944, au Pré d'Ornon. Date d'exécution : 13/08/1944
Pont-de-Claix
06/1944 Famille Brentse - Samuel, né le 10 mars 1888 à Verchuwka (Russie), son épouse Ratza, née Zukerman le 17 janvier 1903 à Zoultchine (Russie), et leur fille, Jacqueline, 11 ans, née le 6 juillet 1933, habitaient à Paris. Ils étaient assignés à résidence à Pont-de-Claix. Arrêtés parce que Juifs, ils seront déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz le 30 juin 1944 par le convoi n° 76. Déportation : 30/06/1944 convoi no 76 Date d'exécution : 06/07/1944
28/07/1944 Famille Reche - Antoine, né le 4 septembre 1923 à Soissons (Aisne), fusillé le 28 juillet 1944 au Pont-de-Claix (Isère) mais survivant à ses blessures ; sans profession connue ; résistant, maquis du Vercors.
Antoine Reche s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Vercors.
Obéissant à l’ordre de dispersion donné le 23 juillet 1944 par François Huet, chef militaire du Vercors, il tenta de rejoindre le maquis de l’Oisans avec son camarade Manuel Mellado.
Le 28 juillet 1944, des soldats allemands établirent un barrage au pont sur le Drac au Pont-de-Claix (Isère).
Antoine Reche et Manuel Mellado y furent arrêtés vers midi et demi puis conduits dans une école du Pont-de-Claix qui servait de poste de commandement aux troupes d’occupation. Malgré les faux-papiers qu’ils avaient présentés, leurs tenues sales et déchirées et l’absence de certificats de travail les avaient rendu suspects.
Ils retrouvèrent deux camarades de maquis, qu’ils connaissaient de vue mais dont ils ignoraient les identités. L’un avait été arrêté la veille, l’autre, un peu avant eux.
Les quatre hommes furent interrogés par un homme en civil et deux militaires allemands. Ils furent roués de coups de poing et de crosse de pistolet puis ils furent contraints de rester debout, les mains liées dans le dos, face au mur.
Vers 22h30, ils furent conduits à pied sur la rive du Drac et alignés en bordure de la digue.
Un gradé allemand passa alors derrière chaque prisonnier, tirant une balle dans la région du cœur puis poussant la victime en bas de la digue. Puis il fut tiré plusieurs coups de feu sur les corps qui gisaient dans l’obscurité.
Le lendemain, trois cadavres furent découverts sur une rive du Drac, ceux de Manuel Mellado, Abel Moro et d’un inconnu.
Antoine Reche, lui, survécut à ses blessures et réussit à s’enfuir.
Il attendit le départ des Allemands, se sauva à la nage dans le Drac jusqu’à Échirolles (Isère) où il trouva refuge dans la cité de la Viscose, le 29 juillet 1944 vers 7 heures du matin.
La direction de l’usine fit alors le nécessaire pour le soigner et le cacher.
Les éléments d’information ci-dessus sont tirés de la déposition qu’il fit pour le Mémorial de l’oppression le 19 décembre 1945. Source : Le Maîtron
Pontcharra
22/06/1944 Famille Couplet - François, résistant, né le 5 octobre 1897 à Vernier (Suisse), est arrêté le 22 juin 1944 à la Viscamine à Pontcharra. Déporté le 11 août 1944 à Dachau, puis Stutthof, Neuengamme, il décède le 21 avril 1945 à Sandbostel. Déportation : 11/08/1944
Reventin-Vaugris
24/05/1944 Famille AMOYEL - De confession juive, Jacob, René Amoyel était le fils d’Aaron, photographe, résidant place d’Ainay à Lyon 2ème arr. (Rhône), et de Sophie, Caecilia Israël.
La famille déménagea et s’installa à Avignon (Vaucluse).
En 1915, à dix-sept ans, René Amoyel s’engagea pour la durée de la guerre et il appartint à différents régiments d’artillerie.
Le 2 juillet 1936, il fut décoré de la Croix du combattant volontaire.
Il suivit une formation d’électricien mécanicien puis se spécialisa dans l’automobile.
Il épousa Jeanne, Joséphine Hecker le 21 avril 1925 à Saint-Etienne (Loire).
Ils n’eurent pas d’enfants.
Ils s’installèrent à Montpellier (Hérault).
René Amoyel créa un garage, la société « Electric auto », dont les locaux se trouvaient avenue Georges Clemenceau.
Franc-maçon, il était frère de la loge Fidélité, Travail à l’Orient de Montpellier.
Rappelé sous les drapeaux en 1939, il effectua la « drôle de guerre » dans une batterie anti-aérienne.
Après l’armistice, il reprit ses activités mais fut frappé par l’aryanisation des biens juifs.
Il obtint alors un poste de sous-directeur aux « Forges et Ateliers de Lyon », 19 rue Jean Bourget à Villeurbanne (Rhône) qui fabriquaient des automobiles électriques de la marque S.T.E.L.A., et prit un logement à Caluire-et-Cuire (Rhône), 10 chemin des Genêts.
Il rejoignit très vite les rangs de l’organisation « France au combat » et fit partie à partir de juin 1942, du groupe « Froment », puis au sein de celui-ci, du groupe « action » appelé groupe « Veny » du pseudonyme de son chef, le général Vincent, ce, dans le cadre du réseau Brutus, avec son patron et ami Alexandre Bacaleinic.
Il fut nommé responsable d’une section, chargé du recrutement et de la diffusion de la propagande.
Il transporta et cacha également des armes et confectionna des faux-papiers.
Il cacha des juifs et des réfractaires au STO, leur donnant un emploi dans l’usine.
Il installa un poste émetteur à son domicile et envoya et reçut des messages sous le contrôle d’un capitaine anglais (Pseudonyme : Judith).
Menacé par la Gestapo, il se réfugia à Saugues (Haute-Loire) où il aida financièrement les maquisards, en hébergeant tout un groupe.
Devant trouver des subsides, il se rendit à Lyon où il fut arrêté le 24 mai 1944 dans l’après-midi sur dénonciation du milicien Allain, un ex-ouvrier de l’entreprise F.A.L.-S.T.E.L.A., alors qu’il se rendait à la gare de Perrache. Dépouillé de l’importante somme d’argent qu’il transportait (400 000 francs), il fut conduit dans les locaux de la Gestapo à l’école de santé militaire où il fut torturé, mais ne donna aucun renseignement.
Le 25 mai, vers 7h30, une conduite intérieure Traction avant noire, venant du nord par la route nationale n°7, entra dans le village de Vaugris (Commune de Reventin-Vaugris, Isère) et prit le chemin qui longe le ruisseau « le Gerbolle ».
Environ 10 minutes plus tard, le véhicule repassa dans l’autre sens.
Vers 8h15, deux cadavres furent découverts au bord du Gerbolle à un kilomètre environ de la route nationale par des hommes qui se rendaient dans les bois.
Se portant sur les lieux, les gendarmes découvrirent 10 douilles de revolver Colt de deux marques différentes.
Les victimes furent photographiées et les détails pouvant permettre leur identification furent relevés.
La première, âgée d’une quarantaine d’années, portait des vêtements de bonne facture, une chemise, des mouchoirs et un chapeau avec les initiales R.A. et une alliance gravée « F.H. à R.A. 21-04-1925 ».
Le rapport d’enquête du commissaire de police de sûreté Chardon en résidence à Lyon daté du 13 juin 1944 indique : « Le cadavre portant le n° 1… a été identifié. Il s’agit du nommé Amoyel René Jacob… Juif de nationalité française… »
La seconde victime ne fut jamais identifiée.
René Amoyel fut homologué membre des Forces françaises combattantes comme agent P2, chargé de mission de 2ème classe du 1er septembre 1942 au 25 mai 1944 et membre des Forces françaises de l’Intérieur du 1er janvier 1943 au 25 mai 1944, avec le grade posthume de lieutenant.
Il obtint le titre d’Interné Date d'exécution : 25/05/1944 Source : Arch. Dép. Rhône 3808W585
Saint-Laurent-du-Pont
19/06/1944 Famille Boursier - 19 juin 1944, environ 1000 soldats de la 157° division allemende encerclent Saint Laurent du Pont. Les soldats occupent la ferme Boursier où ils questionnent et battent Sylvain Boursier. Plusieurs laurentinois sont arrêtés et regroupés dans cette ferme:Charles Bouffard, Jean Locatelli, Edwige Pellizari, Marc Christoud, Roland Lenoble, Emile et Paul Muret. Tous sont emmenés à la Gestapo de Grenoble. Certains sont relachés, d'autres déportés en Allemagne. Torturé, Sylvain Boursier est porté disparu le 22 juin 1944, son corps ne sera jamais retrouvé. Date d'exécution : 21/06/1944
Saint-Martin-d'Hères
Famille Albohair - Rose, 30 ans, née Jablonka à Radom (Pologne) en 1914 et son fils Daniel, 3 ans, né le 2 juin 1941 à Paramé (aujourd'hui Saint-Malo), étaient réfugiés de Paris et habitaient 2, rue du Pr. Carpin à Saint-Martin-d'Hères. Arrêtés parce que Juif, ils sont déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz le 30 juin 1944 par le convoi n° 76. Déportation : 30/06/1944 convoi no 76 JO : DAF-ED 2237390
Saint-Martin-d'Uriage
Famille Grunbaum - Fajga, 24 ans, née le 07/07/1920 à Lodz (Pologne), était domiciliée à Saint-Martin-d'Uriage (38). Elle est arrêtée parce que juive à Vichy et sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 77 le 31/07/1944. Déportation : 31/07/1944 convoi no 77 Source : convoi77.org
Saint-Nizier-du-Moucherotte
1944 Famille Alharal - Léon Alharal, né le 4 mai 1925 à Lyon habitait à Lyon avec la famille de Haïm Alharal. Arrêté à Saint-Nizier-du-Moucherotte parce que juif, Léon, 19 ans, est envoyé à Drancy et déporté sans retour de Drancy à Auschwitz le 27 mars 1944 par le convoi n° 70. Déportation : 27/03/1944 convoi no 70 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Tullins
14/02/1944 Famille Lehmann - Georges né à Obernai (67) le 09/07/1886 et son épouse Blanche, née Bloch, née à Colmar (68) le 18/05/1895, fille de Benjamin Bloch et de Clémentine Schwab, sont arrêtés parce que juifs le 13/02/1944 à Tullin-Furres. Georges, 58 ans, et Blanche, 49 ans seront déportés sans retour à Auschwitz le 27/03/1944 par le convoi n° 70. Déportation : 27/03/1944 convoi no 70 Source : Shoah Names Database
Vienne
1943 Famille Bernheim - Marcel né à Colmar (68) le 24/08/1922, fils d’Elie Bernheim et de Lucie née Blum. Avant la guerre, Marcel Bernheim vivait à Colmar (5a rue Saint-Eloi). Il a fréquenté le Lycée Bartholdi jusqu'en 1934 et se réfugie pendant la guerre avec ses parents et sa sœur Gabrielle Bernheim épouse Weill à Ruffey-sur-Seille. Arrêté dans le train à Vienne en juin 1943 parce que juif, Marcel, 21 ans, sera déporté sans retour à Auschwitz le 18/07/1943 par le convoi n° 57. Déportation : 18/07/1943 convoi no 57 Source : Daf-Ed 49991 Gabrielle Weill née Bernheim
Villard-Bonnot
23/03/1944 Famille Didier-Roudon - Marius Didier-Roudon, né le 8 février 1905 à Saint-Martin-d'Hères (Isère), est arrêté le 23 mars 1944 à Brignoud. Déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz, puis à Flossenbürg, il meurt le 29 octobre 1944. Déportation : 27/04/1944
Villard-de-Lans
1944 Famille Godlewski - Wenceslas Jean Godlewski (1906-1996) a enseigné la langue et la littérature polonaises à la faculté des lettres de Lille (Lille III) et aux facultés catholiques de Lille, avant et après la Seconde Guerre mondiale, puis à l’École supérieure de journalisme de Lille. Pendant l’occupation, il était professeur au Lycée Cyprian Norwid de Villard-de-Lans, dont il était aussi codirecteur. Auteur de poésies en polonais et en français, traducteur de chefs-d’œuvre de la littérature polonaise, Godlewski est arrêté par la Gestapo alors qu'il participe à une réunion du GAPF pour organiser les départs vers l'Espagne. Il est déporté à Mauthausen dont il reviendra physiquement brisé. Wenceslas Godlewski décède en 1996 et sera inhumé au cimetière de Villard-de-Lans. Déportation : 1944
08/1944 Famille Harwas - Jan Harwas, juif d'origine polonaise né le 07/01/1909 à Dortmund (Allemagne), professeur de latin au Lycée Cyprian Norwid depuis 1940, il est domicilié à l'hôtel du Parc à Villard-de-Lans.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère. Fait prisonnier le 21 juillet 1944, il est transféré à la prison de Montluc à Lyon. Il fut assassiné par les Allemands au cours du massacre de 109 détenus de la prison du fort Montluc (Lyon), dont 72 Juifs, sur le terrain d’aviation de Bron le 20 août, quelques jours avant la libération de Lyon. Date d'exécution : 28/08/1944 Source : Le Maîtron
1944 Famille Jeziernicki - Brucha, Maryen, Marie née Kamerfuks le 21/02/1895 à Varsovie (Pologne), était réfugiée 13 rue Eymard à Villard-de-Lans. Arrêtée parce que Juive, Brucha, 48 ans, regroupée à Grenoble, sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz le 20/01/1944 par le convoi n° 66. Déportation : 20/01/1944 convoi no 66 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
03/1943 Famille Lubicz-Zaleski - Le professeur Zygmunt Lubicz-Zaleski, directeur du Lycée Cyprian Norwid, est arrêté en mars 1943. Envoyé à Milan par la police italienne, torturé, il est livré à la Gestapo et déporté à Buchenwald.
1944 Famille Malbos - Marcel Malbos, professeur de français au Lycée Cyprian Norwid, est arrêté, mais relâché le même jour grâce à un heureux concours de circonstances.
07/1944 Famille Meyer - Robert, né le 6 juillet 1915 à Paris, était réfugié à Montélimar avant d'arriver à Villard-de-Lans. Arrêté parce que Juif, il est fusillé en forêt des Landes (Vercors) en juillet 1944 Date d'exécution : 07/1944
Famille Moutal - Maurice né le 03/07/1927 à Vichy (Allier) était réfugiée 1 rue Nouvelle à Villard-de-Lans. Arrêté parce que Juif, Maurice, 17 ans, regroupé à Grenoble, sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz le 30/06/1944 par le convoi n° 76. Déportation : 30/06/1944 convoi no 76 Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Voiron
22/03/1944 Famille Orlovski - Léonard, 22 ans, né le 16 mars 1922 à Berlin était caché au hameau de La Martellière, commune de Voiron, avec quatorze enfants venus de St-Étienne-de-Crossey (Isère), il est arrêté le 22 mars 1944, en pleine nuit, probablement à la suite d’une dénonciation, par des hommes de la Gestapo, accompagnés de quatre miliciens français, se rendent à La Martellière. Ils emmènent les enfants qui s’y trouvent. Conduits à Drancy, les plus jeunes partiront pour Auschwitz, par le convoi 71. Les “grands” feront partie du convoi 73. Emmanuel sera déporté sans retour le 15 mai 1944 par le convoi n° 73 dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Ce convoi ne transportait que des hommes : 878 très exactement, dont 38 adolescents âgés de 12 à 17 ans. De ce convoi, il n’y eut, en 1945, que 22 survivants dont aucun enfant. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
22/03/1944 Famille Rosenzweig - Abraham, 20 ans, né le 2 septembre 1923 à Borgerhout (Belgique), résidait à la Martellière, avec un groupe d’enfants et d’adolescents juifs. Lors de la rafle de ces dix-huit enfants, le 22 mars 1944, tandis que les plus jeunes étaient envoyés à Auschwitz par le convoi 71 (celui qui emmenait également les enfants d’Izieu), il sera déporté sans retour le 15 mai 1944 par le convoi n° 73 dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Ce convoi ne transportait que des hommes : 878 très exactement, dont 38 adolescents âgés de 12 à 17 ans. De ce convoi, il n’y eut, en 1945, que 22 survivants dont aucun enfant. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
22/03/1944 Famille Rovinsky - Bernard, 20 ans, né le 11 novembre 1923 à Svaty (Tchécoslovaquie) habite à Colmar. Replié à Limoges en 1940, avec sa famille, il continue à étudier et à enseigner. En 1943, il rejoint le Rav Chneerson dans l’Isère et devient enseignant et éducateur dans les maisons d’enfants dirigées par le Rav Chneerson. La situation s’aggravant, les jeunes sont répartis dans différentes maisons aux environs de Voiron. Bernard devient le chef et le responsable de l’éducation et des études juives d’une de ces maisons, située dans un petit hameau, "La Martellière", qui héberge seize jeunes. Le 22 mars 1944, Myriam, une sœur de Bernard, conduit ses deux petits frères, Simon, 14 ans, et Jacques, le petit Toto, 7 ans chez Bernard qui les retient pour la nuit… Vers trois heures du matin, quatre membres de la Gestapo, accompagnés de quatre miliciens français, arrêtent les seize jeunes habitant la maison, dont les trois frères Rovinsky. Les petits frères de Bernard seront déportés sans retour le 13 avril 1944 vers Auschwitz par le convoi 71. Bernard sera déporté sans retour le 15 mai 1944 par le convoi n° 73 dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Ce convoi ne transportait que des hommes : 878 très exactement, dont 38 adolescents âgés de 12 à 17 ans. De ce convoi, il n’y eut, en 1945, que 22 survivants dont aucun enfant. convoi no 71 et 73
15/05/1944 Famille Sawelski - Emmanuel, 18 ans, est né le 30 mai 1925 à Neuilly-sur-Seine. En 1944, ses parents, qui habitaient Nice, l’envoient en Isère. Caché au hameau de La Martellière, commune de Voiron, avec quatorze enfants venus de St-Étienne-de-Crossey (Isère), il est arrêté le 22 mars 1944, en pleine nuit, probablement à la suite d’une dénonciation, par des hommes de la Gestapo, accompagnés de quatre miliciens français, se rendent à La Martellière. Ils emmènent les enfants qui s’y trouvent. Conduits à Drancy, les plus jeunes partiront pour Auschwitz, par le convoi 71. Les “grands” feront partie du convoi 73. Emmanuel sera déporté sans retour le 15 mai 1944 par le convoi n° 73 dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S. Ce convoi ne transportait que des hommes : 878 très exactement, dont 38 adolescents âgés de 12 à 17 ans. De ce convoi, il n’y eut, en 1945, que 22 survivants dont aucun enfant. Déportation : 15/05/1944 convoi no 73
Notes
- 1 - Benoit Willot, "Résistante jusque dans les camps de concentration", in Joinville-le-Pont au jour le jour, 22/04/2010.
- 2 - Mes parents, en 1943-44, étaient garde-barrières au Grand-Lemps. Ma mère m'a souvent parlé de ce Monsieur Combalot, que les Allemand avaient capturé puis emmené on ne sait où et d'où il n'est jamais revenu. Voilà tout ce que je sais.
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