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39/45 en France (WWII)
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Région :
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Préfets :
Paul Emile Grimaud
(03/11/1936 - 25/08/1940) Préfet des Landes
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
Pierre Daguerre
(25/08/1940 - 11/07/1941) Préfet des Landes
François Pierre-Alype
(1941 - 1941) Marie François Jules Pierre dit Pierre-Alype, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1886-1956)
Pierre René Gazagne
(11/07/1941 - 23/10/1944) Préfet des Landes
Maurice Sabatier
(01/05/1942 - 1944) Maurice Roch Antoine Sabatier, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1897-1989)
Gaston Cusin
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1903-1993)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)
Maurice Papon
(23/10/1944 ) Préfet des Landes, non installé
Paul Georges Chary
(23/08/1944 - 13/11/1944) Préfet des Landes de la Libération
Georges Phalempin
(13/11/1944 - 16/01/1946) Préfet des Landes
Jacques Soustelle
(Mai 1945 - Juin 1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1912-1990)
Hippolyte Roger Pinel
(11/09/1946 - 31/10/1951) Préfet des Landes
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La commune des Montois
19/08/2010
La drôle de guerre
20/08/2010
L'Occupation et la collaboration
L'article 2 de l'armistice du 22 juin 1940, prévoit "Pour assurer les intérêts du Reich allemand, le territoire français situé au nord et à l’ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée sera occupé par les troupes allemandes. Les territoires qui ne sont pas encore aux mains des troupes allemandes seront immédiatement occupés après la conclusion de la présente convention".
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre les deux grandes zones.
La ligne de démarcation, qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands, traverse treize départements : Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.
De juin 1940 à mars 1943, la ligne de démarcation coupe la ville de Mont-de-Marsan en deux.
Des guérites et des barrières aux couleurs allemandes sont installées aux postes de passage, signalés par des pancartes. Un Ausweis (laissez-passer), délivré par les Kommandanturen (bureaux de l'autorité allemande chargés de l'administration militaire ou civile d'une zone déterminée du territoire) et très difficile à obtenir, est obligatoire pour aller d’une zone à l’autre, que ce soit à pied, en voiture ou en train.
Les personnes qui résident à dix kilomètres de part et d'autre de la ligne peuvent demander des Ausweis für den kleinen Grenzverkehr (laissez-passer pour la petite circulation frontalière) qui leur permettent de circuler pour un temps déterminé sur le territoire de leur département coupé en deux. La délivrance de ces laissez-passer est du ressort des Feldkommandanturen et des Kreiskommandanturen locales.
Jusqu'en septembre 1940, aucun courrier ne peut circuler d'une zone à l'autre.
La Demarkationslinie - la ligne de démarcation - ne disparaîtra que le 1er mars 1943, plusieurs mois après l’occupation totale de la France, le 11 novembre 1942.
La ligne de démarcation, dont le tracé est publié le 30 juillet, passe près d’Angoulême, à l'est d'Aubeterre-sur-Dronne, à l'ouest de Ribérac, à Montpon-Ménestérol, Castillon-la-Bataille et Sainte-Foy, La Réole, Auros, Roquefort (Landes), Mont-de-Marsan, Saint-Sever, Hagetmau, Orthez, Mauléon, Saint-Jean-Pied-de-Port, Vanxains...
01/01/2022
Les proscrits du régime
20/08/2010
La résistance
19/08/2010
La libération
19/08/2010
Hommage aux enfants Juifs déportés de Mont-de-Marsan
Au nom de notre Comité qui a initié et réalisé ce Mémorial, je vous remercie d'avoir répondu si nombreux à notre invitation. Je suis très honoré et ému de saluer et remercier de leur présence :
- Madame Nicole GRUNBERG, venue de Versailles, déjà présente lors de l'inauguration du Mémorial.
- Madame Hélène KAUFMAN, Présidente de l'Association Anonymes, Justes et persécutés durant la période nazie, venue de Bordeaux.
- Madame Michèle SZTAJNER, demi-sœur d'Arlette et André SZTAJNER, venue de Reims, qui nous a soutenus tout au long du processus de réalisation.
- Michel SLITINSKY, historien, porte-parole des parties civiles au procès Papon.
- Jacques PRZEDBORZ, frère de Renée PRZEDBORZ, venu lui aussi de Bordeaux. Votre présence, Monsieur, est d'autant plus émouvante que vous ne pourrez lire le nom de votre sœur sur la même pierre que celles de ses camarades de déportation, la Municipalité l'ayant retirée du Monument sans concertation ni explication. Il en est de même pour Myriam NEUBURGER, dont les camarades de classe à Grenade sur Adour se sont élevés en vain contre cette décision. Elles étaient des proscrites en 1942, soixante ans après, elles le restent.
Les deux figures de la Résistance, Lucie et Raymond Aubrac, qui avaient fait ici leur dernier déplacement public pour inaugurer le Mémorial, ont subi le même sort.
Comprenne qui pourra.
Nous attendions des parentes des victimes venus d'Israël et de Washington, elles n'ont se joindre à nous aujourd'hui.
Malgré les polémiques, grâce à ce Mémorial, les 26 enfants juifs raflés dans les Landes et assassinés à Auschwitz ont été arrachés à l'oubli et sont redevenus des acteurs de l'Histoire.
Selon les mots de Serge Klarsfeld : "ils auront échappé à la nuit et au brouillard de l'oubli, ils seront revenus à la lumière du jour."
Grâce à ce Mémorial qui, à notre connaissance, est le seul monument symbolisant la tentative des juifs cherchant le salut vers la zone libre, nous avons gravé dans la pierre une inoubliable page de l'histoire des Landes.
18 août 1942. Il y a 68 ans jour pour jour! Le Directeur du camp de Mérignac informe les préfets de Région de l'arrivée de 16 enfants juifs raflés sur la ligne de démarcation. La plupart auraient pu être sauvés car en juillet et jusqu'à vers le 20 août, les allemands refusaient de prendre les enfants. Ils étaient remis aux autorités françaises avec l'adresse des familles susceptibles de les accueillir. Pas un ne sera acheminé vers ces familles d'accueil.
Tout au contraire, le 17 juillet 1942 le préfet Gazagne, à propos de la petite Monique CIOLEK, 3 ans, placée le 13 juillet à l'Hôpital Lesbazeilles, s'adresse au préfet de région en ces termes : "Je vous serais obligé de bien vouloir me faire connaître si une intervention auprès des autorités allemandes doit être tentée en vue de permettre à ce bébé de rejoindre sa mère au camp de concentration."
Le 25 juillet c'est le sous-préfet Moreau de Dax qui écrit, suite à l'arrestation de Mme Gheldman et de son fils de 10 ans, Georges : "Le lendemain, les autorités d'occupation s'opposèrent, malgré deux démarches que je fis auprès d'elles, au départ de l'enfant pour Mérignac". En septembre, tous ces enfants partiront pour les chambres à gaz d'Auschwitz.
Et Nicole Gunberg, ici présente, a témoigné en 2006 comment elle a eu la vie sauve grâce à sa mère qui s'est opposée à ce qu'elle la rejoigne au camp de Mérignac.
Peut-on réussir, ne serait-ce qu'à imaginer, les indicibles souffrances morales et physiques que ces jeunes et innocentes victimes ont endurées dans les wagons à bestiaux qui les ont amenées de Mérignac à Auschwitz, via Drancy ?
Deux témoignages nous sont parvenus. Celui de Georges GHELDMAN, 10 ans à l'époque : "Dax 17 juillet 1942. Ma Chère tante, Je t'écris en ce moment pour te prévenir qu'on est venu chercher maman pour la mener dans un camp de concentration pour travailler. J'ai tellement pleuré que je n'ai plus de larmes et mon cœur est fondu. On m'a arraché de maman après avoir passé la nuit dans la prison allemande, on était dix et deux enfants et ce matin elle est partie à Mérignac avec d'autres juifs où l'on va les concentrer puis ils vont partir en Allemagne. Tu écriras à cette adresse : mère Cougouille villa Marcelle, boulevard Claude Lorrin. Jojo"
Georges sera sauvé de la déportation par le militant communiste Paul Cougouille.
Et celui de Jeannette GRYF, 9 ans, message lancé du wagon qui l'emmenait vers Auschwitz : "Si tu reçois une lettre de papa, écris le malheur de nous et je ne sais pas si on se reverra encore, chère tante, tu seras gentille d'envoyer cette lettre à papa. Papa, on te dit bonjour pour toujours, un bonjour de nous tous et merci pour tout".
Jeannette GRYF mourra à Auschwitz avec ses trois jeunes frères et deux cousins.
Ces messages doivent rester gravés dans nos mémoires et dans celles de ceux qui nous gouvernent. Le temps du racisme, de l'antisémitisme et des exclusions doit être définitivement banni de notre pays.
Émotion, humilité, respect. Au poids des mots nous avons voulu aujourd'hui ajouter le choc des images.
Grâce à Serge Klarsfeld et à son Association, qui ont toujours soutenu notre initiative, nous avons pu afficher les portraits de 17 victimes.
Regardez ces visages d'enfants qui ne demandaient qu'à vivre. Tous étaient français, à l'exception de Myriam NEUBURGER, née à Berlin.
Tous aspiraient à une vie longue et heureuse. Les autorités nazies et leurs complices françaises en ont décidé autrement.
Paix à leurs cendres, là-bas, à Auschwitz !
Robert Harté
26/10/2012
Auteur : Robert Harté
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
05/08/1942 -
La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes...
26/08/1942 -
Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27.
08/10/1942 -
Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
31/01/1944 -
Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Notes
- 1 - Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Beate et Serge Klarsfeld, Paris 1978.
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*** résistance communiste dans les Landes Déposée le 02/02/2015 |
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*** argelouse 1942-1944 Déposée le 29/04/2013 |
comment ces enfants ont été amenés à cet endroit des Landes? par quel organisation ont ils retrouvés leurs parents à la libération ? si des survivants existent ou ont des informations qu'ils me contactent. [répondre] |
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